Lundi 4 mai
Des masques grand public et chirurgicaux en vente en grande surface dès le lundi 4 mai. L’approvisionnement sera en augmentation constante durant les semaines à venir, annoce le ministère de l’Économie et la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) .
Les enseignes de la grande distribution alimentaire confirment que les masques seront mis en vente. Elles s’engagent à maintenir un prix entre 2 et 3 euros pour un masque grand public en tissu réutilisable et un prix inférieur à 1 euro pour un masque chirurgical à usage unique.
La Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, déclare , « Nous travaillons à satisfaire l’objectif que chaque français puisse s’équiper le 11 maien masques de protection. ». Jacques Creyssel , délégué général de la FCD, affirme quand à lui, « La grande distribune sera une nouvelle fois au rendez-vous, assumant son rôle indispensable dans l’économie du pays. »
Bas les masques – Colère légitime – Mensonge d’État
Édouard philippe qualifie devant le Sénat, les vives critiques, accusations portées contre le gouvernement au sujet des masques de « malentendu », d’ « esprits échauffés en mal de polémiques ».
Puis , Édouard Philippe affirme, « Il n’y a jamais eu de stocks cachés », et se justifie en disant « Je peine à comprendre quel intérêt auait eu la grande distribution à cacher des stocks de masques au lieu de les vendre ».
Le Premier ministe confirme qu’il y a eu des commandes massives de masques et qu’il faut qu’ « elles aient le temps » d’arriver, précise-t-il.
Édouard Philippe informe que « l’État financera à 50 % les masques grand public que sont entrain de se procurer les collectivités » et sera un remboursement rétroactif pour toutes les commandes passées depuis le 13 avril.
Édouard Philippe appelle à la solidarité entre les collectivités pour que les communes les plus riches aident celles n’ayant pas les moyens financiers d’assumer les charges du plan déconfinement.
Édouard Philippe également que chaque semaine « l’État réservera 5 millions de masques grand public pour les plus vulnérables ». Ils seront disponibles notamment dans les CCAS
Les personnes contaminées pourront se faire prescrire 14 masques chirurgicaux par semaine ainsi qu’aux personnes « contacts » identifiées par les brigades. Ce qui impliquera de donner la liste des contacts professionnels et privés alors rencontrés avec leurs coordonnées. Ce qu’elles-mêmes devront faire si il s’avère qu’elles sont également positives.
Les professionnels de santé excerçant en libéral recevront 24 masques par semaine.
Côté grande distribution – Les groupes réfutent toutes accusations
Le groupe carrefour réagit et publie un communiqué sur son site et dément avoir maintenu des stocks durant la prériode du confinement et de la punérie de masques sans les mettre à disposition des soignants et de la population.
Le groupe Carrefour déclare avoir « le 21 mars 2020 remis l’intégralité de son stock de masques afin qu’il soit orienté vers les personnes de santé ».
Puis, le groupe carrefour fait état des commandes passées en matière de masques , soit 30 millions de masques à partir du 21 avril, sui vi d’une commande de 40 millions au 24 avril, à destination du personnel .
Par la suite, le groupe carrefour dirigé par Alexandre Bompard, annonce 225 millions de masques à destination de la vente au grand public. La commande se compose de 175 millions de masques jetables et 50 millions en tissu.
Le groupe carrefour affirme ces porpos et précise que « les douanes disposent de l’ensemble des déclarations relatives aux commandes. »
Imtermarché et Netto du groupe des Mousquetaires fait de même et se fendent qu’un communiqué où ils tiennent à faire une mise au point en soulignant que les « importations font l’objet d’une déclaration auprès du Ministre de la Santé » et les responsables ajoutent que leur stock peut être réquisitionné. Les responsables soulignent que 75 % des 13 millions de masques pour la protection du personnel ont été utilisés.
Puis, le détail des commandes est comme suit :
30 millions de masques entre le 30 avril et le 2 mai
30 millions arrivés entre le 15 avril et le vendredi 24 avril
20 millions au 7 mai → 187 boites
50 millions entre le 4 et le 9 mai
De plus, ces enseignes annoncent que des commandes de masques textiles doivent arrivés dans les prochaines semaines.
Leclerc a quant à lui commandé 170 millions de masques.
Édouard leclerc répond directement par voie de presse concernant la polémique sur les masques qui auraient été maintenus sous cloche par la grande distribution.
Il déclare au micro du Bourdin, « Il n’y a pas de masques cachés », « C’est des scénarios de débiles » Il précise que la pénurie « c’était il y a un mois » et que « depuis toute la production chinoise s’est remis en branle » et il ajoute « la filière française, c’est maintenant qu’ils produisent en grande quantité. »
Jérôme Salomon intervient le 1er mai lors de son point presse quotidien et affirme « Il n’y a pas de stocks de masques cachés en France ». Jérôme Salomon salue la grande distribution qui selon lui « s’investit et nous la remercions dans la distribution de masques grand public et a aussi commandé, comme c’est autorisé, des masques sanitaires en tenant compte des règles strictes de la réquisition qui s’applique ».
Il poursuit en expliquant que la grande distribution peut importer des masques et cela « en prévenant les autorités ». Puis, il conclue que selon lui, « la priorité est donnée aux personnels de santé ».
Les soignats -Une colère légitime
La base avoir des masques expliquent les soignants depuis l’accueil des premiers patients victimes du Covid-19.
Les soignants qui n’ont pas cessé d’alerter depuis des années sur la catastrophe qui était en train de se dérouler à l’hôpital public.
Les soignants se mobilisent dans toute la France par des manifestations, des grèves, des actions, des lettres ouvertes, des délégations de médecins se présentant au ministère de la Santé où Agnès Buzyn ne les recevra pas.
Tous les secteurs hospitaliers sont gravement impactés et il est une souffrance humaine intense des malades, des familles et des soignants. Une souffrance qui n’est plus vivable et des soignants de l’hôpital psychiatrique du Rouvray tirent le signal d’alarme et certains d’entre eux entameront une grève de la faim en 2018.
Une mobilisation forte, des actions, et cela fait bien des années que l’alerte, un SOS est lancé par les soignants.
Ce sera le 11 juin 2018, le clip des soignants-es toulousains-es, CGT Chu Toulouse, qui après la victoire de l’hôpital psychiatrique du Rouvray, engage des actions appelant à « la mobilisation de toute la Santé contre les mesures du gouvernement appliquées par les directions hospitalières, régionales, des cliniques et des EHPADS »
Le clip reprend la musique de « Basique » d’Orelsan et les soigants toulousains expliquent clairement la situation dramatique dans laquelle se trouve l’hôpital et que des gens décèdent fautes de moyens , par manques de personnels. Des morts évitables et l’État n’assume toujours pas sa responsabilité à cet égard.
Aujourd’hui, il est la pandémie de coronavirus et des soignants qui ne sont pas des héros mais des êtres humains qui n’ont pas pour vocation de se sacrifier pour des raisons d’argent, d’indifférences, de calculs politiques froids, d’incompétences, d’absence de conscience car les politiques et technocrates ne vivent pas ce qu’ils font subir aux autres.
Si un politique ou un milliardaire a un problème de santé, il ne fera pas 5 heures d’attente aux urgences ni sera sur un brancard dans un couloir, ni sera à décéder seul du Covid-19 à son domicile, dans un Ehpad et centres médico-sociaux ou dans la rue.
Il est également à rappeller que les hôpitaux psychiatriques n’ont rien obtenu durant le confinement à l’heure où de nombreux jeunes, sans pathologies, ont été hospitalisés en urgence du fait de bouffées délirantes.
Des cas existants bien avant la pandémie et provoqués par la souffrance psychique qu’impose notre système qui marche sur la corde raide de la cruauté et qui fait tomber des jeunes dans des angoisses fortes, un épuisement mental, du fait également de la précarité que certains jeunes impactés subissent.
Une colère légitime des soignants car il est de la rsponsabilité de l’État de fournir des masques et toutes protections nécessaires aux soigants en priorité et à garantir des masques gratuits pour la population avant que ne soit ceux payants dans les filières de la grande distribution.
À croire que les négociants de la grande distribution sont des professionnels capables de finaliser des commandes et de faire en sorte qu’elles soient livrées et distribuées dès le 4 mai, contrairement à l’incompétence grave qui semble parer le gouvernement et ses technocrates.
Il est 67 millions d’habitants en France ce qui fait un besoin de masques de 134 à 200 millions par jour en sachants qu’ils soient en tissu ou jetables, il faut les changer toutes les 4 heures.
Les distributions de masques « grand public » par les collectivités commencent ce mercredi 6 mai . À chacun de se renseigner auprès de la mairie de sa commune
En sachant qui’il y a d’autres possibilités de contagions et en sachant que tous les masques ne protègeront pas et qu’ils porteront des particules infectuées et polluées.
67 millions de personnes, selon la dernière étude de 2019 de la revue médicale European Heart journal, décèdent tous les ans en France de la pollution. Donc il est bien évident que cette pollution se déposera sur les masques.
De plus, personne ne peut garantir que toute la population pourra changer de masques toutes les 4 heures. Puis, les personnes se déplacent d’un environnement à un autre et ne font pas changer de masques à chaque environnement différent comme de la rue, aux quais, au métro et ainsi de suite.
Il risque malheureusement d’être le masque placebo plus qu’autre chose ! Puis, comment un parent peut accepter de porter un masque pour se protéger mais pas son enfant en bas âge, car ne supportant pas de garder un masque sur son visage ?
L’ arrivée massive de masques par les circuits de la grande distribution suscite d’importantes questions « à cause des abrutis d’en haut qu’on appelle des élites »
Une pénurie de masques sans précédent en pleine épidémie qui s’explique par le fait que « rentabilité et débilité ont la même terminaison »
Puis comme ce sont les mêmes politiques qui gèrent le déconfinement, nous risquons tous de vivre des jours douloureux.
Des jours écoulés qui ont été le drame de plus de 25 809 morts du Covid-19 ce mercredi 6 mai . Le drame des personnes décédées à leur domicile et qui ne sont pas recensées, ainsi que toutes les victimes du Covid-19 oubliées des proportionelles.
Le drame de l’absence de masques durant la totalité du confinement et des files d’attente pour accéder aux différents supermarchés, la continuité du métro pour ceux travaillant en région parisienne, les trains et les avions sans réelle protection.
Les syndicats alertent sur le plus que choquant de la continuité de la pénurie de masques pour les soignants alors que la communication fait la publicité des masques arrivant dans les supermarchés.
La CGT chu réagit :
- quand les masques sont payants, ils arrivent en masse et quand il devrait être en premier la distribution gratuite de masques par le gouvernement, elle ne sera qu’en dernier et on ne sait encore réellement quand ces masques vont être distribués à 5 jours du confinement !
Sur la page Facebook de la CGT Chu Toulouse figure une pétition qui enregistre au 6 mai, 58 192 signatures pour qu’une enquête soit menée sur le scandale des masques médicaux, indique la pétition.
Une pétition qui s’inquiète de la survenue au 29 avril note le texte de la pétition, qui serait de « ½ milliard voir 1 milliard de masques » qui sont « présents sur le territoire sans que les autorités compétentes soient informées »
Une pétition qui demande également la réquisition des masques et leur « distribution aux hôpitaux et soignants par les ARS ».
Luttes – Mobilisations – Pétitions – Plaintes et le sable s’écoule
Puis, il est des gouvernements et des politiques qui ont compris depuis toutes ces années comment laisser le peuple face à un mur. Comment laisser les 0,2 % de personnes qui ont manifestées en France au plus fort des manifestations devant le mur des indifférences et enfermer la parole libre sur des réseaux sociaux verrouillés par des algorthimes répondant aux ambitions des puissants, millardaires et raison d’État .
Nous nous exprimons sur des sites de contrôles jamais égalés et conçus en valeur publicitaire donc sur l’éphémère, le solgan court et non sur l’analyse, sur un flux constant d’informations tuant l’information et étant sur le système de l’offre.
C’est au média le plus offrant en terme de millions que se négocient la diffusion de l’information réalisée sous forme publicitaire. Les nouvelles , mobilisations, partages glissent sur l’effet immédiat, sur le virtuel des réactions, partages, et sur l’argent que gagneront à ce jeu des loobies tel que Google.
Nous partageons à la seconde une information sous forme d’urgence, de buzz, puis une autre et toujours avec cet effet d’urgence, de captation, d’immédiat sans constuire réellement une évolution. Il y a un schéma mental répétitif qui s’impose et les politiques n’ont cas le laisser se dérouler jusqu’à la prochaine phase où il s’enclechera.
L’État lui repose sur la régle et puissance de son fonctionnement stable, s’appuyant sur des décennies d’expériences, de pouvoir, de commandements, de secrets d’État. La particularité de la loi sur l’urgence santaire est qu’elle se fonde également sur un Conseil défense , sur le principe de la sécurité intérieure.
Emmanuel Macron parle de « guerre » donc d’une gouvernance exceptionnelle lui conférant des pouvoirs larges et protégés.
De ce fait, la raison d’État et le secret défense priment et rendront certainement bien impossibles toutes les plaintes et pétitions.
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