Une de Valeurs actuelles – L’ignoble, le racisme, la cruauté n’auront donc jamais de fin ?

La photo de couverture du numéro de Valeurs actuelles représentant la députée LFI, Danièle Obono enchainée, en esclave est d’une violence inouïe, traumatisante et qui ne cesse de ramener l’homme à sa capacité d’être cruel.

Ceux capables de réaliser une telle image attaquant la personne, sa dignité, l’histoire de ses ancêtres, ce qui constitue sa mémoire, ce qui recueille ses émotions, ceux capables d’une telle réalisation abjecte , n’entendront pas l’indignation quelque soit les mots écrits pour lutter contre le racisme, quelque soit la peine ressentie par Danièle Obono ainsi que toutes et tous qui sont attérés par la haine qui s’exprime continuellement dans notre société.

Mais quel est cet esprit d’enfermement, d’attachement à la méchanceté qui poursuit tout le temps le but de détruire, de faire du mal, d’atteindre un être humain dans sa chair, de l’humilier publiquement , de prendre ainsi un droit sur sa vie car le temps de la souffrance que vit la victime, Danièle Obono, c’est prendre un temps indéfini de sa vie.

Les personnes ayant conçu cette représentation de sa personne ont pris le risque d’entraver la vie , de la mettre en souffrance pour exprimer ce qui sera toujours le néant, le racisme.

Quand allons-nous nous indigner non sur un temps car une information est , mais sur tout le temps de notre vie car la lutte contre la cruauté est ce qui doit toujours nous tenir éveillés.

Le racisme, la violence, le sexisme, la haine disloquent notre humanité, anéantissent notre fraternité, le sens même de la solidarité, de nous aimer, d’être libre par ce sourire que l’on donne les uns aux autres, par l’entraide, la sincérité. Tout est toujours mis en peine par des personnes cultivant en conscience cette espèce de puissance malsaine, lâche, qui manipule la vie de l’autre.

Est-ce la liberté d’expression que de propulser ce qui détruit notre fraternité ? La liberté n’est pas quand est représentée une femme avec une chaîne autour du cou qui définit l’esclavage.

La Terre est épuisée par la haine. Cette domination que notre système tient à lui imposer et notre humanité s’épuise de même. La domination perverse que les hommes cruels imposent voulant mener tout à ce qu’ils sont, le vide, doit être combattue pour protéger la vie.

Nous ne sommes pas avec une dimension d’infini mais avec une limite dont ne maîtrisons pas la valeur temps. Ce temps est mesurable par l’image symbolique de la fleur qui se fâne. Nous ne faisons pas que vieillir physiquement, nous nous affaiblissons également psychiquement. Les évènements de grandes violences que nous vivons par les actions de la haine, de la cruauté, cette guerre permanente qui empêche à la paix de se révéler, épuisent littéralement notre humanité. À l’image de la fleur qui s’étiole, notre bien être mental, notre équilibre qui nous permet une vitalité, un épanouissement, une progression de nos sociétés vers une envie, une volonté de grandir, de s’améliorer, sont alors impactés d’une manière qui peut mettre notre humanité en danger.

La jeunesse est cette nouvelle vie qui permet de redonner toute vigueur à la source et quand nous transmettons une continuité de ce qui abîme la paix, la liberté, la planète, ce qui provoque le recommencement de ce qui brise, de l’esprit de guerre ; la jeunesse ne pourra pas planter un arbre pour la prospérité de l’avenir de notre humanité sur une Terre où la haine est devenue loi et règne par des siècles de maltraitances.

La droite sectaire, s’il faut donner un nom, est nocive pour toutes et tous non sur l’instant mais pour tout notre avenir et nous devons prendre conscience que nous ne pourrons limiter son imprégnation dans le temps ni les dégats qui en découleront, si nous nous indignons pas avec force contre la haine, le racisme, le sexisme, la violence.

Le 21 ème sera en paix et liberté que si le respect de l’humain, de la fraternité, de la solidarité est ce qui nous guide.

Ne faisons pas de notre avenir, une humanité profondément divisée, défraternisée, car la haine aura coupé la possibilité à toute fleur nouvelle de naître.

© LiberTerra

© Fédora Hélène

Copyright © LiberTerra 2020, Tous droits réservés

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s