
Vivre, témoigner des violences d’un tyran prenant plaisir à faire du mal.
Il se fait du bien, n’existe que par sa violence. Il est réel quand il est cruel.
Sinon, il est l’incarnation du mensonge. Il imite des émotions mais ne les vit pas, ne les ressent pas.
Quand il explose sa rage, se transforme comme en transe et exprime toute sa haine, il se sent vivre, puissant, le maître.
Froid sans aucun affect et recommençant.
Il sait l’indifférence des gens, il sait ceux alimentant leur perversité à son contact et les courtise durant des annees.
C’est cette Brigitte qui a toujours été dans sa vie. Ils se ressemblent, se correspondent. Elle l’appelle le « chat » . Elle injuriait sa famille et riait avec lui .
Un prédateur évolue dans un environnement et il a besoin de gens qui encouragent sa violence, l’accréditent, s’en réjouissent. C’est sa Brigitte qu’il connaît depuis plus de 30 ans ! Il riait au téléphone avec elle. Raccrochant et immédiatement après, il me hurlait des injures de toutes ses forces . Une seconde avant il riait au téléphone avec elle.
Elle suivait les violences qu’il me faisait subir . Il ne fut aucune jalousie envers elle car de toute manière, il n’était pas un couple, il était un bourreau et une victime. Mais, il était facile de m’humilier en me disant » jalouse » alors que je lui disais toute la violence qui en réalité les uni .
Toute ma vie privée, il la déballait à celle qui était sa réelle compagne, âgé de plus de 10 ans que lui et l’ayant toujours soutenu. Après plus de 20 ans, j’appris que c’était elle qui était allé le chercher à sa sortie de prison, comme je découvrais sa condamnation par des témoignages de ceux le connaissant alors et ceux ayant vécu des perquisitions suite aux escroqueries et divers qu’il faisait déjà.
Sa Brigitte était déjà avec lui. Parlant fort, faisant de grands gestes comme lui ! Elle était venue une fois à Paris, il l’avait imposé. C’était brutal dans ce petit restaurant parisien.
Il était déjà violent envers moi et je revois cette femme de bien 40 ans et lui en avait alors 27 . Elle était malaisante , vulgaire en petite bourgeoise, parlant fort et elle l’appelait avec des mimiques, » le chat » .
Je voulais partir, m’enfuir et il y avait cette douleur, cette emprise . La violence est ce poison immédiat et toutes ses manipulations plus odieuses les unes que les autres !
24 ans , seule face à un manipulateur pervers expérimenté qui avait déjà fait de la prison et avait immédiatement recommencer toute sa prédation avec d’autant plus de haine, de volonté de dominer et de jouer en accord avec sa Brigitte et toute leur perversité commune.
Tout s’est si vite effondré ! Je pensais avoir rencontré l’âme sœur et tout était sa manipulation, son jeu d’acteur, son cinéma. Il n’avait aucun amour en réalité et en me le cachant il est toujours resté avec sa Brigitte !
Le jour où je lui ai annoncé une grave nouvelle, un de mes enfants était très malade et devait être opéré d’urgence.
Il était au téléphone avec Brigitte et il riait. Quand il a raccroché, je lui ai dit le diagnostic du spécialiste et les résultats des examens . Au lieu de prendre son enfant dans les bras, de le rassurer, il s’est mis à me hurler dessus de toutes ses forces des injures très obscènes et m’accusant de faire exprès de lui annoncer une mauvaise nouvelle. Une seconde avant , il riait au téléphone avec celle s’appelant Brigitte.
Il a passé la soirée à être épouvantable sans aucune affection, attention pour mon enfant âgé de 5 ans. Au contraire, il prenait un malin plaisir à me choquer.
Il n’est venu à aucune consultation et il était absent au réveil de mon enfant après une opération grave .
Il fit l’absent durant deux jours sans prendre aucune nouvelle de son enfant . Puis me passa un coup de fil sans même demander à parler à son fils !
Il est revenu le jour de la sortie de l’hôpital. Et, il n’a jamais hésité une seconde à être violent à mon égard devant mon enfant si fragile.
Puis, il partait rire, boire, dans ses manipulations et toujours en contact avec des politiques.
J’ai fait une demande de divorce, je suis allée témoigner au commissariat et le policier m’a dit que j’étais responsable et qu’il fallait que je fasse en sorte que les violences ne se renouvellent pas. Il a pris ni main courante ni plainte .
Je suis allée voir une association pour femmes maltraitées qui m’a dit qu’il n’y avait pas de place en foyer et que le mieux était que je » m’arrange » avec mon bourreau.
J’ai alerté l’assistance sociale et d’autant plus en découvrant un courrier indiquant que nous étions expulsés. Il confisquait tous les courriers et celui-ci était resté posé sur la table.
Je découvrais qu’il ne payait rien !Ni le loyer, ni l’électricité, ni rien . Il interdisait tout et dirigeait tout de manière autoritaire. Il avait pris une pièce de l’appartement qui lui était réservé, uniquement pour lui. Il y découpait des centaines d’articles de presse , les classait dans des dossiers et c’était un mur entier d’étagères remplies de ces découpages, dossiers.
Il ne parlait pas, s’enfermait dans sa pièce et si je lui demandais ce qu’il faisait toujours doucement pour ne pas provoquer sa colère, il se mettait à me hurler que je voulais l’espionner, le filquer.
Tout était prétexte pour qu’il declenche sa violence qui durait pendant des heures de harcèlement, d’injures, cassant , renversant les meubles en hurlant. Des hurlements inimaginables et tous ses mots horribles et menaces de mort qu’il me faisait.
Il s’amusait à me secouer, à me pousser, à me balancer des objets et m’appelait sans cesse » araignée « , » mante religieuse » » pov conne » en prenant un accent pour m’humilier.

C’était également ses injures antisémites et il me hurlait des injures en allemand en se dressant et devenant rouge , et ses yeux terrifiants de haine . Il hurlait, poussait des hurlements et les voisins entendaient ! Ils savaient et la voisine me dit « il me fait peur, je ferme les volets, tout ! »
Puis, c’était ces viols. Sa masse sombre sur moi. Puis, il partait vers 11 heures du matin sans un mot, froid, sans jamais dire la réalité de son » travail » . Il se disait proche de politiques de droite, parlait de « staff » et il était en contact avec des RG.
Je survivais et me disait que je n’aurais qu’à ouvrir la fenêtre et partir quand je ne pourrais plus tenir le coup. J’aime la vie par dessus tout et il m’infligeait une angoisse de mort . Ses violences terrifiantes quand il me menaçait de mort avec un couteau et devant les enfants.
Isolée, en détresse, je m’effondrais dans la journée quand les enfants étaient à l’école. J’essayais de l’appeler angoissant pour le moment où il allait rentrer. Il ne me répondait jamais, n’appellait pas et il rentrait ivre à n’importe quelle heure en claquant les portes, cassant des objets, sifflant à tue-tête , se mettant à chanter fort, à claquer les portes des placards.
Tout le bruit qu’il pouvait faire, il le faisait . Il attendait que je vienne lui demander de faire moins de bruit pour ne pas réveiller les enfants et là c’était l’occasion de m’agresser. Il me disait que je l’empêchais de vivre, voulais le détruire. Que je n’avais rien à dire, que j’étais trop conne pour comprendre.
Tous les soirs, il recommençait. Je ne bougeais pas, ne venait pas lui demander de faire moins de bruit. Du coup, parfois il prenait le téléphone de la maison et le balançait de toutes ses forces. Il cassait également ses lunettes en les jetant avec violence, en les tordant et en hurlant de rage.
Il se sentait tout puissant. Menteur, horriblement menteur et très alcoolisé. Il rentrait ivre à plus de minuit, ne participait à aucun repas avec nous et se réservait ce qu’il achetait uniquement pour lui , interdisant aux enfants de toucher à sa nourriture, son jambon de parme italien de marque, et il décidait des courses, de ce que nous mangions.
Il commendait tout et ruinait, détruisait, raté dans son journalisme, dans sa politique et l’ironie, il ne votait jamais !
J’ai appris près de 20 ans après que ses droits civiques lui avaient été ôté lors d’une condamnation. Et, il rebondissait en étant toujours en lien avec des politiques, des avocats proches de politiques, des journalistes qui acceptaient d’être avec lui en sachant sa dangerosité.
Nous nous étions invisibles. Il jouait à l’extérieur les » pères de famille » et manipulant notre nom, notre vie privée, inventant des anecdotes sur nous, alors qu’il nous martyrisait.
Il disait en permanence autour de lui « Ma famille, c’est mon cœur et mes tripes« . Il a plusieurs expressions récurrentes qui lui servent pour ses manipulations. Il répète en boucle dans plusieurs phrases les mêmes mots. Il joue aussi avec l’intonation de la voix, une voix parfois hypnotique.
« Je t’aime, tu es la femme de ma vie. Je ne pourrais pas vivre sans toi , ma chérie » et quelques heures avant il était d’une violence folle, enragée et il me mettait en état de choc. Je tremblais de tout mon corps, mon cœur battait tellement fort.
J’ai appelé plusieurs fois la police. Une fois , ils sont venus et l’ont emmené et le policier m’a prévenu qu’il sortirait très tôt le matin, qu’il ne pourrait pas le garder. Et, il ne fut pas possible de déposer plainte.
Quelques heures après, le bourreau était devant la porte plein de haine et totalement indifférent à sa nuit en garde à vue.
Une de ces nuits, j’ai rassemblé quelques affaires et je suis partie en catastrophe avec les enfants et avant 6 heures du matin. Sans aucuns moyens financiers. Il ne me laissait jamais d’argent et contrôlait le compte bancaire. J’avais juste assez pour prendre les transports en commun car sans voiture.
Hébergée quelques jours chez ma famille , avant qu’il revienne comme si de rien n’était sachant que je n’avais rien, était en grande vulnérabilité et que les enfants étaient scolarisés.
Je donnais tout pour les protéger et garantir leurs études veillant à leur travail. Et , je subissais toute sa violence la nuit quand il rentrait ivre à 1 heure ou 2 heures du matin et cela durant des années.
C’était ces soirs où il m’éttouffait de toute sa violence. Je voulais juste que les enfants ne soient pas réveillés, qu’ils ne sachent pas . Ce monstre, cet homme cruel et ces viols conjugaux qui détruisent toute une vie.
©️ Fédora Hélène
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