Lumière sur – Paix – Le combat pour bâtir l’avenir

Le plus difficile pour l’être humain est d’acquérir l’universalité de la paix. 

On possède les outils intelligents pour se rapprocher d’elle, autant qu’ils nous en éloignent dans une dualité constante, cette instabilité permanente, ce révolutionnaire qu’est l’être humain et certainement qu’en cela, il est au plus près de la création, la révolution constante de la Terre, de l’univers.  

Cette énergie de vie par la lumière, ce mouvement perpétuel et notre temps de vie si court qui nous fait tout imaginer, une porte que l’on veut grande ouverte et la violence, cette incompréhensible cruauté des hommes qui n’aiment pas et que nous pouvons interpréter comme : le néant ne fait partie que de l’homme, que de cette capacité de violences, de guerres qu’ils évoquent en protection comme en conquête. 

Faire la guerre pour se libérer d’une souffrance et maintenir le fait qu’elle est une résistance pour protéger la liberté. 

L’humanité pourrait être d’une complexité effrayante car l’homme apprend à tuer un autre homme. Si l’on doit définir l’imperfection de l’humain, c’est certainement par celle-là !  « Tu ne tueras pas « , un pays puissant est une armée puissante. Puis, celui prédateur est puissant par sa violence, celle de la pauvreté, celle des actes criminels détruisant la liberté. Et, au cœur, un océan, qui au cœur des ténèbres fait surgir la vie car un élément vivant, l’eau. Nous donnons une dimension limitée à la vie, alors que les éléments constituant la vie sont bien au-delà de nos définitions.

Tout ce qui nous entoure est la vie, celle qui nous unit. Nous sommes la réunion de tous les éléments du vivant. L’humain est cette ressource extraordinaire qui fédère en lui l’univers, les végétaux, le monde animal, l’eau, la lumière, tout le constitue – nous sommes cette osmose de la vie. Si nous mettions cela en conscience, ce précieux mouvement perpétuel, nous pourrions élaborer un mouvement de paix universelle allant vers tous les éléments du vivant.

Nous ne sommes pas séparés et seule une ambition de pouvoir est ce qui déconstitue de ce que nous sommes. Nous devons déconstruire cette hydre des empires du pouvoir, celui donné à l’argent et des hommes tuent pour ce vide, cette corruption permanente qui noie l’innocence qu’est la vie, par principe. Ce qui fait l’échec de la justice que nous vivons à travers le monde, y compris en France.

Une justice qui ne peut être véritable que si son ambition est de sauver la vie, d’être cette protection des plus fragiles et de vouloir accéder à cette révolution culturelle établissant l’universalité de la paix. Il faudrait que la justice se lève contre la pauvreté, soit à condamner l’enrichissement, les guerres de pouvoir, or il est toutes celles et ceux faisant carrière et fortune avec la justice, ce qui perd son nom et met en souffrance les victimes de cet arbitraire, de ce qui se concentre sur des acquis de faire fortune, de gagner par la manipulation des langages et lois. Leur perversité : un système aux dysfonctionnements pensés, conçus et voulus et érigeant un labyrinthe contre ceux vulnérables, ceux voyant en elle un don de paix, la souhaitant être pour la liberté. Rêver la justice en générosité, en consolation de notre humanité blessée pour la bâtir rayonnante.

Le système de la préventive est à bannir. Cet enfermement de l’innocence, c’est accepter cela, c’est être la violence et la cruauté alors comment pourrait-elle envisager d’être celle reconnaissant l’innocence si elle commence par se définir par l’injustice.

Puis, nous ne pouvons pas établir la justice si nous n’’établissons pas la lutte contre la pauvreté, contre l’humain en dominant un autre par un esprit de prédation. Cet homme prédateur, chassant et attaquant en puissance pour exister en cultivant le néant, ce qui n’existe pas et ne fonde que la souffrance, cette alerte qui nous dit que dans ce cas, notre humanité est à périr.

Si nous prenons en France, Dupont Moretti, célèbre avocat, il représente cette dualité entre fortune, pouvoir et la justice qui ne se conçoit que sans l’un ni l’autre. Ce tourment permanent qui oppose tout, qui signe l’incompréhension, l’impossibilité de réconciliation et rappelle à ceux fragiles toutes douleurs qui parfois envahissent leurs yeux de larmes, de silence, de cette eau témoin de l’innocence qui est en chaque être humain par sa naissance.

Prendre cette innocence la hisser au sommet de notre humanité, appeler l’impossible à devenir possible pour donner vie, seule force capable de tout dépasser, d’être le dépassement, ce pardon accordé pour laisser l’amour vainqueur, nous offrir le verbe aimer, apaiser les blessures, les drames et accueillir les plus fragiles, ouvrir les portes à ceux en détresse.

Ceux qui ternit aussi  la paix, est une élite en France dont une partie est à l’hypocrisie et paraît par l’argent, ses corruptions, lâchetés, se plaçant en supériorité, en paroles de faux humanistes récitant la fable des hypocrisies, sans création ni imagination, jouissant d’un égocentrisme forcené, d’un embourgeoisement aux parades de la noblesse dans cette 5 -ème République dont il faudrait refermer le livre, la laisser au passé, l’abandonner à la dictature technocratique qui la pare, des politiques en calcul et manipulations, de l’instabilité en règne, et le temps avance pendant que la liberté est enfermée dans cet enseignement de l’enfermement pendant que la Terre brûle année après année, et crie, « Je veux vivre ! »

Ce cri qui embrase nos cœurs qui reprennent ce chant de liberté, ce chant des rues au peuple manifestant, celui capable de se dresser contre l’injustice , contre des élections qu’il rejette, cet idéal du suffrage universel emprisonné dans les millions se déversant pour les élections quand des enfants ont faim , vivent le drame de la misère, quand des êtres humains dorment à la rue, quand des mères se privent pour donner plus à leurs enfants, quand l’amour est abattu, et qu’il ne demande que l’eau en source et abondance. Quand nous sommes à sacrifier la vie, à survivre et regarder le ciel, y trouver sa force, ce sourire en élan pour ne pas abattre les luttes et défiler par cette guerre contre la pauvreté, contre l’injustice, anéantir ce qui brise la paix.

Nous sommes cette révolution culturelle, ce mouvement permanent qui pour la première fois doit s’allier à celui de la Terre qui établit une révolution climatique, une réinitialisation pour revenir à un équilibre, celui que la pollution, une industrialisation massive, destructrice a mis en danger. Ce capitalisme, un nom donné à l’échec pour la vie, un système fonctionnant en lente destruction. Un système en ordre obligé et chacun de nous pris au piège de ce qui n’existe pas et qui ne peut alors qu’être le corps étranger que rejette notre planète, la nature et notre humanité voulant vivre libre par ce qui est vrai, une réalité d’elle-même et non qu’une illusion.

Le temps et nous donnons des dates, celle de 2030, celle de 2050, quand il est aujourd’hui à donner notre temps pour la liberté, et revenir à cette résistance pour protéger la vie, revoir les oiseaux dans nos ciels où ils se font si rares, nous alertant chaque jour se levant. Nous devons avoir la force de ne plus fermer les yeux, de refuser les embouteillages prenant notre temps pour réfléchir, nous rassembler, échanger, créer le lien entre nous tous et marcher vers ce qui bâtira demain, ce qui sera l’avenir de nos enfants.

Le peuple Ouïghour par son courage extraordinaire nous donne ce message de renoncer aux lobbies, à ce culte du superficiel, à cette mode de consommation nous faisant les automates, cette non-vie du cœur qui nous interdit toute conscience et nous continuons à ignorer les tortures que des êtres humains subissent pour alimenter les productions, les profits nous mettant déjà en état de ruines.

Revenons à la source de vie, à la désobéissance de ce qui provoque son anéantissement. Ne soyons pas la civilisation de l’abandon, mais celle de la naissance, de cette innocence portant la paix. L’universalité, aujourd’hui, c’est notre monde qui doit changer, notre humanité qui doit être une voix et les uns apportant aux autres par la richesse des cultures, comme est la richesse des paysages.

Aujourd’hui, nous traversons une syndémie, nous sommes à l’aube d’un changement profond, pourtant nos systèmes persistent à nier la nécessité de bâtir une paix durable, réelle, celle menacée et les décideurs politiques doivent se rappeler qu’ils sont avant tout des êtres humains et non des titres. La répression s’imposant par des lois sécuritaires et des ordres ne protègent et ne garantissent pas la sécurité et la paix à toutes et tous, mais affaiblissent gravement la liberté et provoquent toujours plus de blessés que nous ne pouvons pas oublier. 

Une violence dramatique s’aggravant – en 2021, il est 60 féminicides à cette date, soit une augmentation de la violence faite aux femmes par rapport à 2020. Une justice encore une fois qui prouve qu’elle atteint son échec. Il est des femmes et des hommes artisans de paix au sein de cette institution et il est parmi eux celles et ceux vivant aussi le drame des violences conjugales et sexuelles et qui se retrouvent face au même mur qui impose un système prédateur cultivant l’inversion, ce qui conduit au gouffre et obtenir justice devient un combat, un désespoir, une longue peine assombrissant la paix et le temps dévale la pente, nous laissant toujours ce moins puisque nous ne n’empruntons toujours pas le chemin de la paix pour bâtir notre avenir. Un chemin ouvert jusqu’au dernier souffle de vie, mais nous en éloigner, refuser de l’élire pour voie à prendre pour que perdure notre humanité, a pour conséquences des vies détruites. Ce sont les féminicides, l’écocide, la femme et la nature en osmose, souffrant dans leur chair. Ensemble, une voix, elle chante la liberté, que s’efface la douleur.

Les prédateurs ont une lourde culpabilité, ils détruisent des vies et la nature en refusant de reconnaître leurs violences cruelles, destructrices.

Au-delà d’une condamnation de l’agresseur, il est surtout d’enseigner le respect de la vie, de reconnaître la victime, la violence impactant toutes les dimensions de la vie d’une victime et ce qui se fait preuve la force de vivre des victimes, c’est l’innocence. Celle que la justice doit reconnaître et combattre le patriarcat démentiel issu de ce mental prédateur au néant de toutes choses.

L’absurde folie consciente, la terrible méchanceté de ces hommes violents, conscients et responsables, et non pauvres fous errant dans leur haine. Ils savent très bien ce qu’ils font et accusent leurs victimes par ce système d’inversion qui symbolise le mal par la souffrance qu’il impose à l’innocence.

La vie est au cœur, ne voyons qu’elle, le regard de souffrance, paroles des victimes de violences conjugales et sexuelles. Ce corps, son intelligence qui se fait langage visible, qui libère la parole pour témoigner du fait que sa vie a été mise en danger par un prédateur. Car il s’agit bien de cela, un prédateur, tyran domestique met la vie de ses victimes en danger, les privant de liberté, enfermant un être humain dans la peine, l’attachant à la douleur pour satisfaire leur cruauté.

Établissons les violences faites aux femmes comme constituant un crime contre l’humanité. Des siècles que les femmes subissent cette incompréhensible cruauté des hommes de violence s’opposant à ceux magnifiques de paix.

L’épouvantable lâcheté d’un homme brisant une femme est cette épine assombrissant notre humanité, la rendant à son autodestruction. Il est triste de ne pas vivre en France une Marche blanche nationale en hommage aux femmes tués par un conjoint ou ex-conjoint, tant ils demeurent à vie les actes de leur haine ne sachant que maltraiter, terroriser, que le dément tuant l’innocence de leur propre naissance.

La justice devrait demander pardon à tous les victimes de violences conjugales et sexuelles, demander pardon à ceux fragiles subissant la pauvreté, et rendre la justice au peuple, lui permettre de constituer celle nouvelle, être la réalité des espérances. Retrouvons tous les éléments du vivant qui nous constituent et rendent possible la vie de notre humanité, reconnaître son universalité, toute la richesse de la multitude des cultures, respecter la vie, retrouver son nom, son immensité, sa générosité.

Avant de dire qu’il y a une vie après la mort, soyons le souffle de la vie, cet être vivant en la vie. Notre savoir n’est de définir l’après que nous ne pouvons que ressentir, imaginer, il est de porter la vie, de comprendre cette lumière qui intègre nos corps de l’esprit au cœur et l’âme, notre mémoire, la liberté lui accordant l’innocence, l’apaisement profond, la sérénité de la paix. 

© Fédora Hélène

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