
Les États généraux de la justice – le rapport publié le 8 juillet
Les États Généraux de la Justice et plus loin l’injustice, des vies innoncentes : les Oubliés
Il est un long chagrin et les yeux qui ne voudront s’ouvrir sur la lecture des mots inscrivant le drame de la justice quand elle se fait l’injustice. Elle, le témoignage de vie. Ces vies qui s’envolent, et plus jamais, on se souvient d’elles, de ces vies qui se sont écrit sur les pages de la justice.
On ne dira pas assez à celle ayant fui son nom, les longues douleurs s’éternisant dans le cœur de ceux qu’elle a abandonné, de ceux qu’elle a enfermé dans la peine et est-elle possible, la justice ?
Possible, la justice qui nous échappe, et plus qu’en France, elle est Terre d’universalité, elle ne peut être qu’à notre humanité. Belle de nous, de nos mots, de nos émotions, de nos cris, elle s’étire au loin comme ce bateau partant vers des contrées inconnues. La justice s’élance tel ce cheval au galop, tel notre souffle s’épuisant le long des déserts.
À la chaleur brûlant nos cultures de paix, que reste-t-il des soupirs et ceux espérant un oasis d’eau fraîche, voir la dernière pierre, et l’enfant se relevant à la force de l’espérance ne devenant plus ce mirage et s’en vont les espoirs à la misère, la pauvreté.
La justice riche d’or de carrière, de business, aux riches avocats en robe noire, et d’hermine, parés contre la liberté, les pauvres au sommeil, ils gagnent les procès et au dehors, ce vent, la vie s’effondre au cours des guerres de la faim, les vies innocentes n’ont plus de chance. C’est le corps d’une femme, il est tombé fragile et les États Généraux de la Justice entendent les témoignages, qui encore s’érigent en force de vie, avant d’être oubliés. Il ne reste alors que cet écrit en mémoire, celui que chacun écrira de ses mots, de sa mémoire, de ce lien des uns aux autres. Ces gens qui ne se verront plus, et ceux au loin qui savent que la justice ne sera pas demain.
Les États Généraux de la Justice et l’injustice , des vies innoncentes, les Oubliés
Les États Généraux de la Justice en esquisse, un premier pas pour poser ce que l’on savait, ce que l’on vivait, son absence. Et, aujourd’hui, loin des réunions, des échanges, des débats, des oppositions, des non-dits, des recommandations, il y a l’humain en chagrin. Il y a celles et ceux qui n’étaient pas là, qui ne liront pas, ceux qui ne croit plus, qui ont écrit le mot fin.
Il y a la mémoire des traumatismes, et cette tristesse, ce feu de joie n’apparaissant pas au printemps, ces longues lignes de rapports et l’injustice grandit. Elle prend l’espace. Les magistrats, leurs divisions, ceux ayant à cœur la paix et ceux la refusant sans plus de conséquences, jamais face aux drames qu’ils ont provoqués, jamais face à leur responsabilité, ils jugent.
Juger quoi, quand un magistrat reconnait les paroles d’une mère, en souligne la vérité et qu’il trahit l’instant d’après et prononce sans conscience la prolongation d’une hospitalisation en hôpital psychiatrique pour une jeune qui n’avait besoin que de paix et de liberté. Prononçant son jugement contre l’innocence, sans ne rien savoir d’elle, sans avoir eu connaissance de quelques éléments dix minutes avant, avant le drame qu’il prononce, sûr de lui.
Certains avocats commis d’office acceptant des dossiers à la hâte, et la solitude, la douleur de patients dans le tourment des défaillances de la justice qu’ils portent seuls sur leurs épaules. L’urgent de changer immédiatement les procédures, mécanismes des hospitalisations en psychiatrie, d’interdire les médicaments assommant alors qu’aucun diagnostic est posé, si ce n’est la hâte de prescrire sans savoir et tout se perd, la justice absente condamne l’innocent.
Un chapitre, puis un autre : les droits des femmes continuent en longue peine à errer dans un système d’impunité conçu et voulu par une justice aux pouvoirs politiques érigeant ses lois et titres.
La violence faite aux femmes – le milieu politique, justice en système d’impunité , des vies innoncentes sur le carreau !

Cette France de violences aux prédateurs rois et les vies innocentes de femmes blessées, traumatisées, tuées, y lèvent le drapeau de la paix.
Le combat pour le respect du corps humain des femmes est pour la paix, quand l’omerta, le système d’impunité conçu et voulu est pour la haine, son cortège d’injustices.
Un pays démocratique est celui qui possède une justice en don de paix. Ce n’est pas ce que possède la France. Des vies innocentes sont brisées, oubliées, il ne peut être dans ce pays une démocratie véritable.
La France devenue une démocratie défaillante, cette démocratie qu’à moitié, où les politiques ont fait tant de mal pour ne servir que leurs intérêts, cupidité, manipulations car ils ont oublié leurs rêves en jouant des personnages, en cultivant l’art du pouvoir.
Faire fortune – Le pouvoir à la justice
Faire fortune et carrière dans la justice, puis devenir ministre, M. Dupond-Moretti a suivi la ligne de la démocratie française à sa défaillance et menant aux murs les espérances, menant au mur la liberté, la paix et il pleut sur la France, les larmes des victimes innocentes, qu’ils se sont tous empressés d’oublier. Mais, ce n’est que leur conscience qu’ils ont abandonnée même si cette intelligence liée à celle du cœur est la plus véritable et essentielle. Elle donne la justice, la sensibilité, le regard vers un paysage fait de sérénité, accueillant les saisons de la vie sans les battre de souffrance d’un bout à l’autre. Des femmes subissent des violences tout au long de leur vie, sans aucun répit, n’ayant que leur force pour naître chaque jour et rester vivantes.
On mesure la France à sa technologie, à ses performances de profits, à ses ventes d’armes de la honte qui sont comprises comme étant le fleuron de l’industrie, à ses promesses de croissance à coup de capitalisme borné, mais regardons les yeux grands ouverts son cœur, ceux qui y sont les artisans de paix, les semeurs d’espérance, ceux ne voulant qu’un demain radieux , où un enfant ne sera pas en souffrance car il a faim de justice, qu’il rêve de ne plus voir sa mère maltraitée sous ses yeux. La justice absente , car en France un homme cruel peut détruire la vie d’une femme, traumatiser des enfants, dans le silence des nuits où les appels lancés par les victimes ne sont jamais entendus.
Pourtant, il est ces femmes victimes qui en état de choc ont le courage de témoigner devant les forces de l’ordre intervenant , le bourreau présent et la force du témoignage vivante, quand il est tant d’inhumanité laissant des femmes sur le carreau, et la justice acceptant, certains procureurs insensibles. Cela a été ces décennies où la justice a oublié la moitié de notre humanité. La justice aveugle n’a pas vu le regard de souffrance des victimes, elle n’a pas vu un être humain en état de choc, et cette brutalité de nier le témoignage de la victime alors profondément choquée, et témoignant face à son bourreau dans cet espace de l’injustice. La justice est l’autre violence. Celle complice d’hommes de violences, celle se faisant l’inverse de son propre nom.

La justice au silence
La justice française a créé le silence du vide, elle, jamais séparée des pouvoirs politiques. Elle, qui n’a pas le courage de se lever pour vivre, où si peu de magistrats, avocats sont généreux, sensibles, sincères. En somme, courageux. Accabler les plus vulnérables est la politique des faibles qui ont besoin de se sentir puissants, d’humilier ceux fragiles pour penser exister.
Les États Généraux de la Justice ne seront pas ceux qui pourront refondre la justice. Tout restera aux rapports, aux recommandations faites lors de groupes de travail en pressant le temps comme pour penser le gagner.
Brimer l’expression de la liberté qui prend le temps de l’oppression pour résister, lutter contre. La liberté prend le temps de ceux voulant l’enfermer.
La liberté s’exprime libre, dépasse les souffrances, et vient se loger dans les paroles de ceux exclus, de ceux vulnérables, car elle est force de vie. Cette France de vie n’est pas encore. La France suit pour l’instant le pas des violences, celles qui aux quatre coins du monde provoquent le déclin.

La pauvreté n’est pas invitée
La pauvreté – la justice s’habille de richesses, et quelles lois pourraient libérer la justice, si ce n’est celle mettant fin à un système capitaliste qui pense la solution en numérisation de la justice pour sortir l’épine de sa couronne, quand la religion a influencé les textes, mais ne voyant que le royaume des puissants, que l’État que la justice protège et non la vérité, non les témoignages, notre humanité.
L’universalité de la paix prend sa source dans un monde juste, en équilibre, respectueux des droits humains en alliance avec la nature.
Les milliers de pages des codes de justice, leurs lettres ne se lisent pas, le cœur suffit à comprendre. Lui, éteint dans les cours et palais de justice qui devraient fermer leurs portes et laisser respirer la liberté, lui donner la chance de renaître parmi nos cités, et ne plus condamner en obéissant aux directives politiques – leurs politiques du chiffre, des statistiques, de la surveillance de l’homme par l’homme en divisant les pauvres et les riches.
Les riches n’usent pas de la justice et règlent leurs querelles dans de luxueux cabinets d’avocats. Puis, certains avocats flattant des partis politiques et des hommes de violences, que l’on appelle « barbouze » s’infiltrant dans ces milieux qui n’auront de cesse de les protéger. Ceux qu’ils auront blessés, traumatisés par leur violence resteront sur le palier des cabinets aux dossiers lourds de mensonges politiques. Certains magistrats ont oublié les noms de politiques, de barbouzes, comme ils ont oublié les victimes de ce système de pouvoir, comme ils ont oublié leurs relations politiques, et se divisant entre eux.
Rien n’est clair à l’eau trouble et la force de la paix, de vie, se fait justice quand nous tous exilés sur Terre, on sèche nos larmes, on tait notre peine et écrit notre rage en combat quand des pauvres, des mères isolées, des réfugiés demeurent dans l’espace du silence de la justice, celle qui les condamne à survivre.
La justice en résilence dans le coeur de chacun
Vivre en résilience, c’est avoir à jamais sa liberté traumatisée. La vie forte de liberté en universalité de paix respire en nous. Elle se voit dans les mouvements des artistes qui chantent, dansent, écrivent en note les mots, les émotions, les ivresses, la révolte faisant face à l’injustice volant le nom de justice. La révolte avançant, manifestant, aux traits pacifiques franchissant les violences politiques en cortège mettant en scène la militarisation des villes, laissant à la rue les pauvres, laissant des réfugiés dans des campements de misère sans accès à l’eau potable, laissant notre monde ne plus comprendre, se noyer dans ces flaques en pleurs inondant les villes quand trop de souffrances éclatent et l’orage.
La joie de vivre au sourire, la joie d’être là, la joie de sentir son cœur battre, de penser possible un monde nouveau, de dessiner la paix sauvée des tirs, des balles, des conflits armés gagnant au bras des crises humanitaires et de la crise climatique n’ayant pas trouvé de place au sein des palais de justice pour faire entendre sa parole.
L’eau avance, les balles sont mes larmes – Nos corps, nos vies, et demain, il sera cette chaîne infinie, les magistrats, tous les acteurs de justice venant donner la main à ceux à la rue, à ceux manifestant, et d’une main à une autre, sans plus de barrière ne gagner que notre humanité réconciliée pour penser la justice en cet universel, notre humanité.
Fédora Hélène

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