Océans sous plastique : entre 23 et 37 millions de tonnes de déchets chaque année d’ici 2040 – agir maintenant

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Urgence d’agir contre la pollution plastique

La pollution plastique est devenue une crise planétaire. Selon les projections du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), 23 à 37 millions de tonnes de plastiques pourraient s’ajouter chaque année aux écosystèmes aquatiques d’ici 2040 si rien n’est fait. Un scénario alarmant, mais évitable, à condition de transformer en profondeur nos modes de production et de consommation.

Une menace croissante pour les écosystèmes

Aujourd’hui déjà, entre 19 et 23 millions de tonnes de déchets plastiques s’infiltrent chaque année dans les cours d’eau, lacs, mers et océans. Ces flux massifs proviennent majoritairement de déchets mal collectés ou mal gérés, qui finissent entraînés par les fleuves jusqu’aux zones côtières.

Sans action décisive, le volume annuel pourrait presque tripler d’ici 2040, atteignant 23 à 37 millions de tonnes supplémentaires. Cette projection s’appuie sur le scénario dit business as usual, c’est-à-dire le maintien des tendances actuelles : production croissante de plastique vierge, infrastructures de collecte insuffisantes, et dépendance aux emballages à usage unique.

Dossier LiberTerra : Pour une Terre sans plastique, les actes forgent l’espoir – vers un Traité historique

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Lundi 29 mai s’ouvre la Deuxième session du Comité intergouvernemental de négociation sur la pollution plastique, gérée par la France et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et qui se prolongera jusqu’au 2 juin.

Le rôle de l’UNESCO : science, éducation et alerte mondiale

L’UNESCO, partie prenante dans le développement de solutions innovantes, joue un rôle primordial dans la promotion de la recherche scientifique et dans la production de rapports établissant la réalité des dangers liés à la pollution plastique. Fidèle à sa mission d’éducation, de science et de culture, l’Organisation des Nations Unies agit comme une voix d’alerte au niveau mondial. Elle souligne combien la présence massive de plastiques et de microplastiques dans les écosystèmes marins menace les « veines de la Terre », l’eau douce, ainsi que la biodiversité qui en dépend.

En accueillant et soutenant des événements internationaux consacrés à ce fléau, l’UNESCO contribue à mobiliser la communauté scientifique, les décideurs et les citoyens autour d’une même urgence : protéger l’océan et ses écosystèmes vitaux, pour l’avenir des générations à venir. Cette mobilisation collective vise à transformer les données scientifiques en actions concrètes, à encourager des politiques publiques ambitieuses et à inspirer des changements profonds dans les comportements individuels et collectifs. Car face à la menace croissante des plastiques et microplastiques, seule une alliance entre savoirs, volonté politique et engagement citoyen peut espérer inverser la tendance et préserver le bien commun que représente l’eau, matrice de toute vie.

L’élaboration d’un traité international contraignant constitue la finalité de ce cycle de cinq rencontres entre les dirigeants. Après une première étape en Uruguay, près de 1 000 intervenants issus de 175 pays se réunissent actuellement à Paris pour la deuxième session de négociations. L’enjeu est historique : il s’agit non seulement de fixer des objectifs clairs et universels pour réduire la production et l’usage du plastique, mais aussi de mettre en place des mécanismes de suivi et de sanction qui garantiront l’efficacité de l’accord. Au-delà des déclarations d’intention, ce traité doit incarner la volonté de la communauté internationale de rompre avec l’inaction et de s’engager résolument dans la lutte contre une pollution qui menace la vie des océans, l’équilibre climatique et, à terme, la survie même des sociétés humaines.

Un accord mondial devrait émerger en 2024, fondé sur des données scientifiques rigoureuses permettant de comprendre l’ensemble du cycle de vie du plastique. Cette approche globale, depuis la production jusqu’au recyclage et à l’élimination, vise à identifier les leviers les plus efficaces pour réduire durablement la pollution. C’est en s’appuyant sur la science que la communauté internationale pourra définir des solutions concrètes, ambitieuses et applicables par tous, afin de protéger les océans et les générations futures.

Le rapport de référence à l’échelle mondiale est celui élaboré par l’UNESCO-COI/GESAMP, intitulé « Origine, devenir et effets des plastiques et des microplastiques en milieu marin ». La science nous éclaire, elle nous aide à comprendre et à mettre en place les mesures indispensables. Mais au-delà des données, c’est aussi notre sens intérieur qui parle, ce que nous ressentons : la Terre. Elle vibre en nous, et nous devons prendre le temps de l’écouter. Sa voix est notre plus grande assurance, elle nous guide vers ce que nous devons accomplir, ce que nous devons stopper, et vers ce qui portera la renaissance.

La Terre est comme notre corps, toujours en mouvement. Nous devons l’unir au nôtre, recréer l’unité et non la division qui conduit à l’effondrement des ressources naturelles, à un déséquilibre majeur, à une séparation dramatique entre notre corps et celui de la Terre. Nos sociétés, enfermées dans des cités de verre, de béton et de plastique, ont bâti un monde artificiel, coupé de la nature. Ce chemin mène à la rupture, alors qu’il nous faut au contraire retrouver l’harmonie.

Le rapport de l’UNESCO a permis de documenter de manière approfondie la présence de plastique dans les océans, mettant en évidence la masse considérable de débris plastiques macroscopiques qui constituent aujourd’hui l’essentiel des déchets marins. Ces éléments visibles ne sont que la partie émergée d’un phénomène bien plus vaste, puisqu’ils se fragmentent ensuite en microplastiques, pénétrant ainsi les écosystèmes marins jusqu’aux organismes vivants, et révélant l’ampleur alarmante de la pollution plastique mondiale.

Transportés par les courants océaniques mais aussi par des vecteurs biologiques, les plastiques se disséminent à grande échelle. Comme le souligne le rapport, on les retrouve jusque dans le contenu de l’estomac des poissons, des oiseaux marins et des mammifères. Ces espèces deviennent malgré elles des témoins et des victimes de la pollution plastique, révélant combien celle-ci s’infiltre dans toute la chaîne alimentaire et menace l’équilibre de la vie marine

Les déchets plastiques se dégradent extrêmement lentement en milieu marin, car l’eau de mer absorbe une partie des rayons ultraviolets nécessaires à leur décomposition et que les températures basses ralentissent les réactions chimiques. Cette lente fragmentation entraîne une accumulation persistante de plastiques dans les océans, qui se fragmentent progressivement en microplastiques, s’infiltrant ainsi dans les écosystèmes et la chaîne alimentaire.

Lutter contre la pollution plastique

Pour lutter contre la pollution plastique, le GESAMP a constitué un groupe de travail composé d’experts scientifiques indépendants, dédié à la protection du milieu marin, une question vitale et particulièrement complexe, mobilisant plusieurs organismes onusiens. Depuis sa création en 1968, le GESAMP a produit 52 études scientifiques approfondies, mobilisant environ 500 scientifiques provenant de 50 pays. Ce travail colossal fournit une base rigoureuse pour comprendre la pollution plastique et ses impacts, et doit guider les efforts internationaux vers une protection de haute qualité des océans, essentielle pour la préservation des écosystèmes marins et de la biodiversité.

L’ambition des travaux effectués et dirigés par l’UNESCO/COI est de contribuer à l’adoption en 2022 de la résolution des Nations Unies qui marquent le point de départ du Traité et intitulée, « Mettre fin à la pollution plastique : vers un instrument international juridiquement contraignant ».

Par ailleurs, il est la constitution d’un groupe formé par 50 pays, dont la France, intitulé la Coalition de la Haute Ambition, pour rompre avec la pollution plastique. L’objectif est : mettre fin à la pollution plastique d’ici 2040.

Actuellement, 193 États sont candidats à la ratification du Traité pour 2024.

Sommet réunissant à l’UNESCO à Paris 175 pays pour lutter contre la pollution plastique

La France accueille cette année la deuxième session du Comité intergouvernemental pour établir un traité international de lutte contre la pollution plastique qui investit le plus précieux, l’eau.

Le plastique, une invention hier félicitée, et aujourd’hui comprise comme un fléau planétaire dont il faut trouver les solutions efficaces pour en réduire la production, mais également comment éviter la pollution massive qu’il a créé en s’infiltrant dans le vivant, en devenant un organisme toxique au sein du vivant, comme nous consommons du plastique, autant que le monde animal que végétal, que l’eau est victime de ce poison créé par l’homme et introduit dans les chaînes de production.

Le plastique est devenu un élément central de l’industrie moderne, présent dans toutes les sphères de nos vies et symbole du progrès technologique de notre civilisation. Mais cette dépendance a conduit l’humanité à une impasse : nous ne savons plus comment vivre sans plastique, ni comment en endiguer les conséquences catastrophiques. Sa pollution s’est insinuée partout, jusqu’au cœur du vivant, transportée par les courants océaniques et par des vecteurs biologiques comme l’estomac des poissons. Elle revient ensuite vers nous à travers notre propre consommation, révélant un cycle toxique dont nous sommes à la fois les auteurs et les victimes.

L’université de Newcastle a réalisé une étude de haut niveau pour comprendre l’impact du plastique sur la santé humaine. En 2019, il a pu être établi par une étude de WWF, que nous consommons l’équivalent d’une carte de crédit par semaine, soit 2 000 particules de microplastiques par semaine égale à 5 grammes. 

Cette ingestion de plastique provient d’abord de l’eau. Que nous buvions de l’eau du robinet ou de l’eau en bouteille, nous consommons du plastique. Or, l’eau est le sang de la Terre, la source de toute vie. Désormais, la pollution plastique s’impose à l’échelle mondiale, infiltrant les veines de notre planète et de nos corps. Elle exige une réponse intergouvernementale ambitieuse et complexe, car seules des solutions contraignantes pourront inciter tous les pays à agir de concert. Mais cette lutte implique nécessairement le monde industriel, acteur majeur de la diffusion du plastique. Car le plastique n’est pas seulement une matière : il est devenu l’un des symboles les plus actifs et les plus dévastateurs de la mondialisation.

 

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Un traité historique qui s’apparente à un objectif commun : l’universalité de la paix

L’héritage colonial continue de marquer nos sociétés, aujourd’hui attachées à des logiques néocolonialistes. Le plastique, omniprésent dans toutes les sphères industrielles, est porté par une énergie qui alimente la guerre et les ambitions géopolitiques. Devenu un outil stratégique de la mondialisation, il illustre la dépendance de nos économies à une matière toxique dont la dégradation est extrêmement lente.

Face à cette réalité, l’élaboration d’un traité international de lutte contre la pollution plastique apparaît comme une nécessité urgente. Un tel accord pourrait être compris comme un véritable traité de paix économique, s’inscrivant dans le combat mondial pour ralentir la crise climatique et atteindre l’objectif fixé par le GIEC : contenir le réchauffement de la planète à 1,5 °C d’ici 2050.

Tout est uni, et les solutions ne peuvent exister qu’en interdépendance. Car il ne s’agit pas seulement de lutter contre la pollution plastique, mais bien de reconnaître l’universalité de la paix qu’il nous faut signer. Une paix qui relie l’humanité à la Terre, et qui seule peut nous offrir des futurs possibles sur une planète viable.

Lors de son message d’ouverture au Sommet, Emmanuel Macron a déclaré : « Nous devons mettre fin à la pollution plastique d’ici 2040 au plus tard. Ce chantier est immense, et pour y parvenir cela demande une action résolue dès maintenant. » Cette affirmation souligne l’ampleur du défi : transformer un modèle économique et industriel entièrement bâti sur le plastique, et agir sans attendre pour inverser une trajectoire qui menace la planète. Mais au-delà de l’engagement politique, c’est la cohérence entre les paroles et les actes qui déterminera si cette promesse pourra se traduire en une action mondiale efficace et contraignante.

Emmanuel Macron a rappelé que la France a adopté la loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire, dite « AGEC », et souligné que le pays est « le premier au monde à avoir généralisé la vaisselle réutilisable dans la restauration rapide ». Cette avancée nationale, certes notable, reste cependant à mettre en perspective avec l’ampleur du défi mondial. Car si de telles mesures montrent une volonté de réduire l’usage du plastique à usage unique, elles ne suffisent pas à enrayer une production industrielle massive qui continue de croître, et qui exige une réponse coordonnée et contraignante au niveau international.

Cependant, cet exemple mis en avant par le président est-il judicieux ?

Dans une tribune publiée dans le JDD, le président de European Paper Packaging Alliance, Éric Le Lay, exprime que « la loi va aboutir à l’exact inverse de l’effet recherché », et il évoque pour commencer son propos la Guerre en Ukraine, car il est de prendre conscience que nos sociétés et notre économique qui en découlent sont fondées sur un élément civilisationnel : la guerre.

Tout va s’articuler autour du combat que l’homme s’impose à lui-même par sa division, et par les moyens financiers s’axant sur les moyens donnés pour faire la guerre, comme il est la guerre que nous menons contre la nature.

Remplacer un produit par un autre en pensant bien faire et constater que le remède aggrave la situation. « La vaisselle réemployable doit être lavée et séchée. Ces deux opérations demandent de grandes quantités d’énergie, d’eau et de détergents », indique Éric Le Lay. À l’échelle mondiale, le processus n’est clairement pas bénéfique pour la planète.

Une étude indépendante intitulée Analyse de Cycle de Vie a démontré que « la vaisselle réemployable utilisée dans la restauration rapide produira 2,8 fois plus de CO2, consommera 3,4 fois plus d’eau et produira 2,2 fois plus de particules fines, allant directement à l’encontre des résultats recherchés ».

De plus, « même avec une énergie décarbonée à 70 %, ce que l’Europe n’atteindra sans doute pas encore en 2050 » souligne Éric Le Lay, l’eau utilisée pour le lavage, rien que cet élément est incompatible avec la protection de l’eau, quand il est une crise mondiale de l’eau.

Utiliser la vaisselle réutilisable pour la vente à emporter ne résout en rien le problème, « Dans le cas de la vente à emporter, la vaisselle réemployable générerait un surcroît de 48 % d’émissions de CO2 et consommerait un surplus de 39 % d’eau douce » précise l’étude.

La problématique est également avec le remplacement des sacs plastique par le tote-bag qui est une fausse bonne idée. Le coton est issu des ressources naturelles et sa culture demande beaucoup d’énergie, d’eau et selon Encyclo-Ecolo, la culture de coton emploie 25 % des insecticides utilisés dans le monde et 10 % des pesticides dans l’agriculture. Puis, c’ est la pollution générée par le traitement utilisant des produits chimiques nocifs comme le chlore. Puis, il est le coût des chaines industrielles pour fabriquer le produit et son transport vers les différents points du monde, sans compter que le tote-bag finit souvent oublié dans un placard, et il est racheté – ce qui est le principe de la production qui demande une importante consommation d’un produit pour assurer les objectifs concurrentiels et de profits aboutissant à la croissance économique.

Pour fonder un projet historique comme le définit Emmanuel Macron, il faut partir d’une nouvelle interprétation de notre civilisation, une première dans l’humanité, en intégrant le pouvoir de la nature qui est décisionnel. Donc ce n’est pas la croissance économique qui est prioritaire, mais la croissance de la planète, son évolution qui doit être en équilibre et non vers un mouvement produisant l’instable, le chaos.

Lutter contre le plastique, c’est aussi savoir le remplacer par un moyen non polluant, et non par un autre élément polluant. La difficulté est que nos sociétés sont dans une impasse, car pour continuer à produire, même différemment, le seul moyen pour y parvenir, c’est l’exploitation des ressources naturelles, dont l’eau.

Une eau douce qui subit une crise mondiale majeure, car c’est au cœur du bouleversement planétaire actif que nous cherchons des solutions pour ralentir la crise de l’eau en limitant la pollution générée par les activités humaines.

Par ailleurs, le pétrole est une des premières pollutions qui attaque l’océan, et cette ressource est multipliée par le fonctionnement industriel, est transformée et devient une énergie indispensable au fonctionnement de nos sociétés industrielles, élaborant constamment la machine.

De ce fait, la lutte contre la pollution plastique ne peut être qu’une lutte globale et s’inscrire dans une cohérence d’équilibre visant à ralentir la pollution globale générée par les activités humaines.

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Croissance économique et augmentation de la pollution globale

Si Emmanuel Macron souhaite une croissance économique, il faudra la multiplication de la production par la multiplication de la consommation, donc une volonté de remplacement du plastique est louable, mais peut être nocive pour la planète, mais de manière différente. Changer le décor pour maintenir un système économique, politique et géopolitique ne sauvera pas la planète de la pollution, et créera même une autre pollution s’ajoutant à la première.

L’économie circulaire circule surtout dans toutes les sphères du vivant et l’eau accuse le coup d’une pollution qui risque d’être toujours plus importante et impactante pour la santé globale de l’humain et de la nature.

 Innover contre la pollution plastique doit être accessible à tous – solidarité avec les pays en voie de développement

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« Il nous faut nous donner les moyens d’innover plus fort, et plus vite, pour substituer au plastique des alternatives réellement écologiques, inventer de nouveaux modes de production et de consommation », exprime Emmanuel Macron en soulignant qu’il est également la nécessité d’assurer « une solidarité vis-à-vis des pays le plus pauvres ». Un projet louable, mais qui doit être en acte, or nous avons conscience que la croissance économique fonctionne par des systèmes de spéculations, des lois marchandes imposant des règles ancestrales de pouvoir et non d’échanges par le partage au bénéfice de l’entraide. Il est nécessaire d’établir un équilibre entre la nature et l’humain, une collaboration étroite elle et nous pour respecter l’environnement, ne pas détruire les écosystèmes.

Le pouvoir donné à l’argent doit prendre fin et ne plus être le point de référence gérant nos actes, tenant prisonniers nos choix. La solidarité avec les pays pauvres, c’est la reconnaissance de notre unité, et bien la nécessité d’effacement des profits au sens économique pour protéger la vie.

La vie est le point d’ancrage et non l’industrie. Emmanuel Macron fait fausse route car il prend l’industrie, la technologie comme référence et il n’invente pas un nouveau monde, mais adapte l’industrie à un capitalisme vert. L’humain modifie son environnement pour l’adapter à ses ambitions, alors qu’il doit faire partie intégrante de la nature et s’adapter à son environnement. Nos sociétés risquent un effondrement économique à force de courir après la croissance économique.

Nous vivons un bouleversement en valeur exponentielle, car notre fonctionnement industriel suit également ce mouvement, et l’évolution technologique que nous voulons toujours plus puissante, et nous le voyons avec l’armement nucléaire et la menace majeure qu’il représente. La découverte de la Parkesine a intéressé de nombreux scientifiques pour créer notamment de nouveaux outils à des fins militaires. La pollution de l’océan est la conséquence de tout ce qui constitue un système prédateur que nous avons imposé pour devenir des puissances selon les paramètres humains établissant la conquête du monde.

Les solutions doivent cibler la pollution plastique, et faire partie intégrante d’un changement radical de nos sociétés. Les particules de microplastiques se sont infiltrées dans tout l’environnement, et avant la sonnette d’alarme tirée notamment par le rapport du GIEC, peu de données ont été étudiées.

La guerre accélère la crise climatique, réduit les efforts luttant contre la pollution

Les deux guerres mondiales vont propulser le monde industriel du XX ème siècle, comme aujourd’hui la volonté de réindustrialisation l’est par le retour de la guerre en Europe, par une guerre économique se durcissant par les crises mondiales, la révolution climatique, et révélée par la pandémie de Covid.

Il s’est instauré une sorte de duel économique, de pouvoir entre l’Occident et l’Orient – le renversement des puissances. La Chine veut devenir la 1ère puissance. Elle s’oppose à l’Occident et met en place des alliances comme avec la Russie.

Les objectifs écologiques s’opposent également et l’aggravation de la guerre en Ukraine pourraient avoir un impact sur la lutte contre la pollution et mettre au point mort des initiatives. Les efforts faits pour protéger l’océan, les mammifères marins, tels que les dauphins, pourraient être anéantis par la pollution provoquée par la guerre.

Si les déchets plastiques demeurent fortement présents dans l’eau et sont à se multiplier à l’avenir, la cause écologique pourrait être compromise même si 2024 aboutit à la création d’un traité international pour lutter contre la pollution plastique.

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Le projet historique fondamental, c’est l’universalité de la paix.

Un traité historique naissant dans la lignée de deux initiatives majeures : Kunming-Montréal sur la biodiversité et l’accord sur la biodiversité en haute-mer (BBNJ) et un Sommet reçu actuellement à l’UNESCO qui se poursuivra en demeurant sur ce chemin : devenir les protecteurs de la nature, lors de la Journée mondiale des océans, jeudi 8 juin – « Planète océan : une vague d’actions ».

Emmanuel Macron a déclaré concernant le nouveau traité à venir qu’il doit « nous permettre de construire demain une mondialisation plus juste, qui protège la nature, et qui encourage l’innovation au service de la planète, plutôt qu’elle ne la détruit ». Des paroles vertueuses qui doivent se réaliser par une vague d’actions et non demeurer aux discours sans actions. Pour le moment, ce qui est validé par le gouvernement, c’est le contraire des mots prononcés par Emmanuel Macron : Le projet des méga-bassines de Sainte Soline, et la volonté de faire une « pause » sur le vert pour « accélérer » la réindustrialisation. Et même si elle est sur la sémantique du vert, l’industrie restera impactante pour la nature et son intensité sera destructrice.

La difficulté aujourd’hui, ce n’est pas de dire les choses, c’est de les réaliser dans l’ objectif de protéger la nature, dont l’humain. La clé n’est pas dans les mains des milliardaires, ni dans les stratégies de croissance économique, mais au cœur de notre humanité.

La solution aujourd’hui ce trouvent au cœur des questions que nous posons à notre propre humanité, interrogeant le sens de notre existence. La clé doit ouvrir une porte, celle donnant sur la vie et sa liberté.

La géopolitique s’axe sur la guerre, les conflits armés, les fortes pressions, rapports de force et une réalité : des bombardements, des attaques de missiles, de drones.  Un armement nucléaire, qu’il soit considéré comme modéré, ou catastrophique a un impact direct sur la nature et l’humain. Le problème de la pollution plastique est considérable. La nouvelle guerre technologique est active sous nos yeux en Ukraine, comme elle a été en Syrie, et une crise humanitaire demeure très importante, autant que des tensions internationales. Un conflit qui persiste depuis 2011.

En 2024, il sera la conférence des Nations Unies sur l’Océan à Nice et le monde est à l’incertitude de la guerre en Ukraine ayant un impact mondial, chaque seconde compte pour la paix, « il n’y a pas de temps à perdre », annonce Emmanuel Macron dans son message pour le Sommet à l’UNESCO –  il doit être un mouvement fort pour la paix pour former l’espoir par des actes concrets, des actes réalisés aujourd’hui par la volonté émanant du cœur de l’humanité, comme l’énergie émane du cœur de la Terre.

La paix qui doit être le choix de tous les dirigeants et des populations qui ne pourraient être écartées des décisions. Le président Emmanuel Macron a le choix de donner la main à la paix. Pour ce faire, il doit aussi avoir la volonté d’anéantir la pauvreté, objectif premier de développement durable des Nations Unies. Donner reconnaissance à la générosité de la Terre, nous reconnecter à la nature, être sensible à son dialogue qui nous donne les signes du bouleversement climatique, qui nous alerte.

Les jeunes militants écologistes manifestant pacifiquement ne peuvent être considérés comme dangereux, mais comme un soutien pour lutter contre la pollution, dont la pollution plastique. Et, ainsi qu’Emmanuel Macron devrait le dire, il n’y a pas de temps à perdre pour aimer une jeunesse qui porte sur ses épaules un avenir bouleversé par la crise climatique, comme nous le portons tous, et que la réconciliation est dans l’unité pour la Terre, unique refuge de l’humanité.

 La crise mondiale de l’eau complexifiée par les quantités astronomiques de plastique dans les océans et l’eau douce

@liberterradaily

 Pas de planète bleue sans eau

Si les sécheresses s’amplifient, investissent des territoires et deviennent une saison durable, si l’agriculture intensive augmente, et l’industrialisation massive s’accélère, il sera en conséquence l’épuisement des nappes phréatiques.

La révolution climatique entraîne un déséquilibre des précipitations comme l’a démontré une étude scientifique de 2021 de Nature Communications. Des pluies extrêmes ayant un impact dévastateur par des glissements de terrain, des inondations aux conséquences dramatiques pour les populations et l’agriculture comme récemment en Italie.

L’autre problème, c’est le manque de précipitations. En exemple, un record : 32 jours sans pluie en France en février 2023.

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Le climat sous l’emprise d’un bouleversement planétaire impose une instabilité perturbant ce qui est essentiel à la survie de l’humanité : l’ équilibre de l’eau. Un système très complexe du vivant, et nous apprenons pas à pas.

Les systèmes politiques ont précipité une économie dangereuse pour la nature et l’humanité. En résulte une catastrophe climatique globale, et un bouleversement planétaire modifiant la structuration du ciel. Cela fragilise dangereusement sa stabilité, ce qui multiplie les risques d’accélération du changement climatique, entre autres, et la pollution industrielle accélère la course au désastre.

Ce désastre, c’est entre autres les déchets plastiques envahissant l’eau douce, l’océan, la Terre, ces deux mondes en un monde qui pourraient se retrouver sous plastique. Un globe terrestre asphyxiant et supportant en plus le risque que comportent les déchets toxiques que nous avons abandonné dans l’espace.

 

Plastique – Derrière ce mot se cache une complexité d’études pour évaluer la toxicité

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Dans le cadre de l’évaluation des risques, il est nécessaire d’inclure les éléments sociaux, environnementaux et économiques, et chaque type de risque doit être reconnu et recevoir une réponse adaptée et mise en place par les politiques.

Le plastique représente des risques pour la santé humaine, et Sarantuyaa Zandaryaa, Spécialiste du programme pour la qualité de l’eau, Programme hydrologique intergouvernemental de l’UNESCO (UNESCO-PHI), le rappelle. Nous ne possédons que peu de données permettant d’établir l’étendue des conséquences du plastique sur la santé humaine, comme les dégâts causés sur la faune et la flore et au cœur même de l’eau que nous buvons, comme celle irriguant la terre et les cultures.

Une pollution hors norme, car comme il n’existe plus une goutte de pluie pure sur Terre, il n’y a plus un seul endroit sur Terre échappant à la pollution plastique. La réalité des conséquences pour les décennies à venir de l’intégration du plastique dans les écosystèmes, reste une interrogation inquiétante.  

La pollution plastique aggrave la pollution de l’eau et de l’air autant qu’elle intègre les sols et peut impacter l’alimentation.

Le plastique envahit notre quotidien et c’est près de 460 millions de tonnes de plastiques produits chaque année au niveau mondial. Un taux qui pourrait pratiquement tripler d’ici 2050 selon l’OCDE.

Le traité mondial qui se veut contraignant tient à limiter la production de plastique en étudiant toute la chaîne de la pollution plastique de la production à la consommation jusqu’à la gestion des déchets plastiques.

Le plastique est une valeur sûre du développement industriel et depuis la moitié du XX ème siècle, il a été rejeté dans la nature plus de 7 milliards de tonnes de plastique.

Les microplastiques sont présents dans les rivières, les lacs, les eaux souterraines, les océans et jusqu’à l’eau que nous buvons. Prendre une bière, c’est aussi ingérer du plastique.

Une pollution d’une grande ampleur et pourtant les études scientifiques sont limitées pour comprendre l’étendue des risques sanitaires et environnementaux.

Pour acquérir des connaissances essentielles pour bien lutter contre la pollution plastique, l’UNESCO-PHI renforce la recherche pour réduire la pollution microplastique en eau douce. Ce projet a permis de révéler que les poissons et les organismes aquatiques ingèrent des microplastiques en les confondant avec des microorganismes comme le plancton. Nourri au plastique, leur croissance et leur taux de reproductions baissent. Des poissons qui suivant la chaîne alimentaire aboutissent dans nos assiettes.

La pollution entraînera des conséquences pour l’alimentation humaine et cette donnée reste complexe pour estimer les dégâts sur tout le cycle alimentaire aussi bien de l’humain que des espèces animales.

Les oiseaux marins sont également touchés par la pollution plastique et transportent également celle-ci.

La complexité de la pollution plastique est également par la structure des microplastiques car leur surface dure absorbe les polluants. Ils s’y collent, ainsi que d’autres produits chimiques et polluants pénètrent les organismes.

Quand nous ingérons du plastique, nous absorbons également une quantité non définie de produits toxiques.

L’océan est le premier à recevoir la masse de polluants, de produits chimiques véhiculés par les microplastiques se déversant dans l’océan et acheminés à 90 % par les rivières.

Lutter contre cette pollution invisible – un nouveau programme mondial s’est ouvert et dont l’UNESCO est partenaire, « Rivières saines, océans sains » visant à acquérir des savoirs et à proposer des solutions pour lutter contre la pollution plastique contaminant l’eau de la source à l’océan.

Océan Arctique devenant un océan de plastique

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L’océan arctique est prisonnier de la pollution plastique. Ce sont des déchets plastiques charriés le plus souvent par les courants océaniques depuis les territoires les plus peuplées, aux activités denses qui investissent les régions arctiques les plus reculées. Ce qui devait être préservé de la pollution en étant éloigné de toute production polluante en est la première victime, comme les populations pauvres le sont.

L’océan arctique transformé en océan de plastique composés pour iceberg visible de débris plastiques flottants sur ce lac entouré de voie d’eau gelée et ne permettant pas l’évacuation de ceux-ci, même si cela ne peut être considéré comme une solution, puisque le plastique ne serait que déporté sur d’autres zones reculées.

En solution – réunir nos connaissances, étudier comment le plastique arrive en Arctique pour développer des mesures ralentissant la pollution plastique sur ces territoires et évaluer l’impact de cette pollution sur les communautés locales qui tirent leurs moyens de subsistance d’activités en lien avec l’océan.

Pour rendre les études possibles, l’UNESCO-COI s’est associé avec des scientifiques et à des dirigeants dans le cadre du Congrès international sur les plastiques en région arctique et subarctique.

Protéger la planète du plastique – Des territoires test ont été créés

Développer une économie sans plastique, respectueuse de la nature, établir une harmonie vitale, ne plus sacrifier l’environnement naturel pour la croissance économique, mettre en œuvre une politique de recherche en pointe sur les plastiques marins et leur réduction, nettoyer les débris marins, c’est la présentation de quelques mesures prises par l’initiative « Zéro plastique dans les réserves de biosphère ».

Une campagne zéro plastique qui a commencé sur l’île de Lanzarote en Espagne, et qui compte 738 réserves de biosphère et l’UNESCO et les 257 sites naturels et mixtes du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Ce sont des millions d’habitants qui expérimentent un mode de vie durable. Une initiative qui a permis à l’archipel Cu Lao Cham – Hoi An au Vietnam de supprimer les plastiques à usage unique dès son adoption en 2009 par l’UNESCO comme réserve de biosphère.

À cet exemple, sur l’Atoll d’Aldabra aux Seychelles, une campagne de nettoyage des plages a permis de récolter 25 tonnes de déchets, dont du matériel de pêche et 60 000 tongs.

crédit/ Alexis Rosenfeld

Les actions forment l’espoir pour éliminer le plastique

La recherche sur la pollution plastique date de peu, mais en tant qu’agence scientifique des nations Unies, l’UNESCO récolte les informations, collecte et analyse les publications des grandes revues universitaires dans le cadre de Rapports de l’UNESCO sur la science, et cela permet d’améliorer nos connaissances pour lutter contre le plastique.

Peu de recherches ont été menées dans ce domaine, mais grâce aux initiatives les recherches scientifiques mondiales ont plus que doublé en 10 ans de 2011 à 2019, selon l’UNESCO.

Les pays moins riches se distinguent par leurs recherches qui représentent entre 7,2 % à 18,2 % des recherches et les scientifiques indonésiens ont ouvert la voie en publiant 5 fois plus de travaux que la moyenne mondiale durant la même période.

Des recherches scientifiques qui ont commencé plus activement il y a dix ans, et d’un niveau très bas de connaissances, celles-ci ont été multipliées par 20 ces dix dernières années.

Les pays se distinguant dans ce domaine de recherches sont la Chine, les États-Unis et le Royaume Uni qui sont en tête des publications scientifiques. Par ailleurs, le Brésil et l’Indonésie ont augmenté leur publication.

Des recherches sur la pollution plastique marine avancent, mais la complexité de la pollution par les microplastiques fait que les recherches scientifiques ne sont qu’à leur début. Pourtant, il est urgent de réagir par des actes protecteurs de la nature.

La conscience de nos actes et savoir que parfois ceux-ci sont irréversibles, que la solution réside dans le respect des droits humains en alliance avec la Terre par ce droit de vivre, la valeur suprême de la vie.

 

Terre – océan de vie en alliance avec notre humanité

L’Océan, la Terre nous offre un monde en lequel naît des mondes extraordinaires qui ne cessent de nous émerveiller, et chaque jour nous tentons d’apprendre de la Terre. Ce savoir est un bien commun à notre humanité qui depuis sa naissance ne cesse de découvrir le monde, de grandir vers la connaissance et d’acquérir notre rôle sur Terre, celui de protecteur.

Faut-il que nous arrivions à détruire ce bien précieux, inestimable appartenant à la Terre elle-même et à l’univers, pour que nous puissions prendre conscience de notre responsabilité, où l’avons-nous perdu au fil des siècles en confondant le verbe posséder le savoir pour garantir la paix globale et durable pour la nature et notre humanité, avec posséder le monde pour le soumettre à une volonté de production créant une évolution artificielle et destructrice.

L’évolution de notre humanité, celle réelle forgeant notre espoir de perdurer en un lieu magnifique de vie, est la réalité de l’espérance qui nous inspire, nous guide, nous dit où loge le bonheur, la lumière nous y conduisant.

L’évolution technologique employée pour servir un système prédateur devient un moyen de puissance égocentrique instaurant l’homme comme centre de l’univers. Au début de l’humanité, nous avons commencé à entreprendre la conquête de la Terre et finissant par ne plus laisser un lieu résistant à notre progression.

Nous avons domestiquer la Terre, et pensions-nous, avant le choc climatique nous alertant, que notre évolution met la vie en danger, notre humanité en péril ? La Terre nous appelle à revenir sur le chemin de la paix pour conquérir notre évolution civilisationnelle nous donnant don de protéger la Terre.

Devenir des artisans de paix quand le monde politique et industriel résistent et font perdurer un système qualifié de prédateur puisqu’il argumente pour être la continuité d’une évolution servant un pouvoir politique alimentant un système capitaliste accélérant sa course et enclenchant la valeur exponentielle du bouleversement climatique.

Trouver le point d’équilibre, des solutions innovantes pour adapter nos sociétés au changement climatique c’est construire une politique de résilience, mais celle-ci ne peut être la continuité de ce qui détruit, ni créer une autre pollution qui s’ajoute à la première et devient cette accélération constante du réchauffement climatique qui est une des conséquences du bouleversement global que subit la planète.

 Les solutions doivent être en premier des questions envers notre propre humanité pour faire naître des actes qui vont concrétiser une lutte efficace pour rééquilibrer les éléments vivants, dont l’eau.

L’économie doit profondément changer et les dirigeants doivent faire en sorte que ce changement soit accompagné pour éviter un effondrement économique et civilisationnel. Ce n’est pas la croissance économique qui doit être recherchée, mais l’équilibre entre les activités humaines et les ressources naturelles.

Sacrifier le monde industriel tel qu’il est aujourd’hui, et ne plus sacrifier la nature essentielle à notre survie. Un sacrifice bénéfique, mais qui demande un engagement de tous les pays, ce que l’humain n’a jamais réalisé de toute son histoire, une réconciliation profonde, véritable.

Nous devons inventer, créer une civilisation sur le fondement des droits humains, du droit de vivre, de l’égalité, de la liberté pour appliquer une relation saine avec la nature, fonder une alliance avec la Terre, la ressentir, établir un dialogue avec la nature, et si nous devons laisser un rôle décisionnaire à chacun d’entre nous, nous devons aussi laisser un rôle décisionnaire à la nature.

Inviter la Terre au cœur des débats, écouter sa réponse, c’est certainement l’inspiration du Comité intergouvernemental de négociation sur la pollution plastique qui indique que nous devons travailler ensemble, qu’il est la nécessité d’une solidarité internationale, d’être une humanité avançant vers l’universalité de la paix. 

Pour qu’il ne soit pas jusqu’à 37 millions de tonnes de déchets plastiques par an d’ici 2040, mais zéro plastique, unissons les actes en une force solidaire à travers le monde, le partage des connaissances, des solutions en acceptant un changement profond de nos productions et consommations, en sortant d’un monde économie qui détruit.

Nous ne regardons plus jamais une bouteille plastique de la même manière, car notre regard se pose sur la nature en conscience.

Fédora Hélène

photo ©️ LiberTerra

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Une réflexion sur “Océans sous plastique : entre 23 et 37 millions de tonnes de déchets chaque année d’ici 2040 – agir maintenant

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