
L’humanité renaît au jour
Renaître, donner au jour cette chance qu’accorde la vie à chaque lever du soleil, l’homme ne peut la ternir, ni la prendre à autrui.
L’argent inventé interdit au jour de se lever. Il prend les rayons de lumière et les détourne vers ce qui n’existe pas. L’argent permet les guerres, d’affamer des enfants, mais la paix, seul notre cœur le peut.
Souvent, les gens disent mais comment faire pour surmonter la dette, avoir une économie toujours plus riche, et les gouvernements montrent toujours du doigt les pauvres et ils les accusent. Les droits sociaux sont alors condamnés.
Mais, comment condamner celui qui ne possède rien de marchand, et innocenter celui qui possède tout ?
Comment veux-tu retirer à celui qui n’a aucun bien matériel si ce n’est lui retirer le droit de vivre. Si tu retires au riche l’argent, il lui reste la vie, mais si tu retires au pauvre le pain, il lui reste la mort.
Les gouvernements comprennent alors que la guerre est monnaie courante et qu’à chaque instant elle ôte la vie, et qu’il suffit de maintenir la pauvreté pour faire progresser la finance. La guerre détruit, et les conquêtes ne creusent que les tombes.
La paix, patiente, attend le nouveau jour, que l’homme comprenne ce qu’il a sous les yeux chaque matin. Ce n’est pas le riche qui nourrit un enfant, c’est la terre, c’est celui qui la cultive, et pour bien le faire, il ne faut pas d’argent, il faut du savoir.
Ce n’est pas mettre fin à l’argent qui écroulera le monde, c’est mettre fin au jour
Le ministère de l’économie est celui de la pauvreté. L’État ne devrait être que le protecteur du droit de vivre. Un homme dirige toute une population, impacte des millions de vie. Le système politique prend sa puissance par ce qui détruit.
Un président gère les intérêts de la finance, pas ceux du peuple. Seul le jour peut éclairer chacun de manière équitable.
Pourquoi l’homme a-t-il eu besoin de créer autre chose que la vie qu’il possède ?
La désobéissance au gouvernement d’Emmanuel Macron devrait être le seul devoir, comme à la politique tout entière, dont le programme est toujours l’argent.
Appauvrir, priver de nourriture, faire que des enfants se couchent le ventre vide en vivant dans un pays riche, comment ces politiques pourraient-ils combattre la famine, la guerre de la faim menée par Israël contre les Gazaouis.
Comment les États-Unis pourraient-ils ne plus soutenir Israël, puisque la pauvreté, les fortes inégalités, discriminations érigent la puissance de gouvernements ?
Comment Emmanuel Macron tiendrait-il ses promesses faites aux oligarques milliardaires si demain la pauvreté n’est plus ?
L’administration servant uniquement à protéger l’État, que feraient les députés et sénateurs sans le privilège de l’argent ? Pour un salaire, ils se plient, font des lois et des lois inapplicables, sauf celles des 40 réformes en 20 ans, brimant la justice et la liberté. Emmanuel Macron l’a bien compris, la liberté est l’ennemie.
La liberté est emplie de lumière, elle demande à l’humain de s’arrêter pour la penser, de cesser ses entreprises, de se poser pour l’écouter. Elle dit à tous que la vie est précieuse, que rien ne peut la rompre.
La cruauté, la violence ont pour voix l’indifférence, faisant du juste ce qui est combattu, de l’innocence ce qui est condamné. Comment est née la perversité appauvrissant les cœurs de certains, comment s’est-elle glissée en eux et prenant tout leur être, jusqu’ à tuer leurs frères, jusqu’à ériger des murs contre la liberté séparant l’humanité, quand la Terre les unit, quand l’humain est un migrant découvrant, traversant les mers et océans, surmontant tous les chemins, vainquant le désert.
Le mal nous est inconnu, qu’on ne peut le comprendre, et que seules les douleurs, les pleurs de souffrance, les cris d’horreur s’entendent quand il vient et détruit.
Le jour s’empresse de revenir, et devient insupportable quand l’homme construit les guerres, la pauvreté, les famines, la violence envers les femmes et les enfants, quand il effondre la paix, emprisonne la liberté.
Au cours des siècles, on a appris ce qui blesse l’humanité, mais pas à nous en défaire. Apprendre à aimer, à être libre, l’humain doit revenir au monde, au nouveau jour, à la renaissance.
La résurrection est cette parole de lumière, la promesse du jour se levant sur toutes choses. L’on croit qu’il faut attendre la mort, pour revenir à la fin des temps à la vie promise, mais c’est aujourd’hui que le jour se lève, qu’un enfant vient au monde, qu’un arbre étend ses racines à travers la Terre. C’est aujourd’hui que l’eau coule, la promesse d’avenir. C’est aujourd’hui qu’il faudrait protéger la renaissance quand une crise de l’eau fera du jour venant le désert, la soif.
C’est aujourd’hui que l’homme doit laisser son fardeau, déposer la guerre, la pauvreté, la violence dans les livres anciens, et abattre les frontières, les murs contre la liberté. C’est aujourd’hui que nos sociétés devraient accueillir la liberté, la fraternité, le partage, et faire du blé le bien de la terre.
C’est aujourd’hui que l’effondrement vient par l’inattendu, l’argent plus puissant, la puissance politique dominant le monde, la finance internationale aux milliards surabondants, une minorité toujours plus riches, des places boursières au pouvoir illimité du capitalisme, l’élévation des richesses, des puissances militaires, des armes nucléaires, c’est par leur progression incessante que la chute sera.
C’est par la montée des eaux, et non par leur retrait, c’est par l’augmentation de la fonte des glaces, par l’extrême que viendra l’effondrement civilisationnel. Les gouvernements cherchent à devenir de plus en plus riches, maintiennent des populations dans la pauvreté, érigent la dette en condamnation de la liberté, de la prospérité de l’humanité, pour ne laisser que celle des systèmes bancaires, de la virtualité, du mensonge sur la vérité du jour.
Les oppresseurs en dirigeants, la République des bourgeois en nouveaux nobles, les rois en faux prophètes promettent la défaite de la paix, la victoire de la guerre.
L’investissement est dirigé pour la progression exclusive d’un système prédateur faisant de la France le 2ème pays au monde vendeur d’armement par la croissance de la guerre en Europe, et appelant à augmenter l’investissement humain par l’envoi possible de troupe en Ukraine.
Plus les politiques agiront par ce qui détruit, plus ils augmenteront la fortune de milliardaires comptant sur la progression du nucléaire et la possession de territoires agricoles, tels que l’Ukraine, grenier à blé de l’Europe et possédant une des plus grandes centrales nucléaires d’Europe.
Les investissements sont sur l’acquis au niveau international et non pas uniquement sur le territoire national. Les sociétés fonctionnent par la culture colonialiste qui perdure et non sur un mondialiste solidaire partageant les connaissances, les moyens et ressources. Les fortes inégalités, la pauvreté ne cessent de provoquer l’augmentation des trafics humains, de la brutalité, de la criminalité et des violences envers les femmes et les enfants.
La manipulation de la criminalité puisque la guerre est criminelle, mais considérée comme légale et possédant des règles. Ce qui constitue l’absurde, car la seule règle de la puissance par les conflits armés, la division profonde de l’humanité, c’est de tuer.
Les femmes au Soudan prient pour les femmes à Gaza, les enfants souffrant de malnutrition catastrophique. Les plus pauvres montrent le chemin de la paix, et ce qu’elle signifie : l’humanité dans sa plus grande vulnérabilité.
Les puissances pensent être invulnérables par une industrie féroce, une industrie de l’armement renforcée, mais c’est l’illusion de toute puissance que confèrent l’inhumanité. La force de la vie règne dans le plus fragile. La Terre, une île, au milieu de l’univers offre en premier sa fragilité face à la puissance des éléments vivants dans l’univers. La beauté de la vie, l’indicible splendeur créée l’harmonie et le monde n’a nul besoin d’inventer le mensonge pour survivre.
La liberté suffit à faire naître la vie. Les hommes politiques manipulateurs ont besoin du mensonge pour s’imposer, de jouer avec les émotions, l’espoir qu’ils peuvent transformer en désespoir.
La promesse du nouveau jour offre l’espérance en refuge de l’humanité, lance un appel universel de fraternité, de renoncer à toutes formes de guerre, d’enrichissement matériel, et d’offrir aux nations la bonté des rayons de lumière.
L’humain conditionné, prisonnier de ses mensonges, ne pourra acquérir la paix et seul le tourment l’habite, comme de nombreux puissants le sont. Ils portent sur leurs épaules le fardeau de la pauvreté qu’ils ont réalisé, portant la souffrance comme pain auprès des plus fragiles.
Il ne faut pas envier les riches pour ce qu’ils possèdent, mais regarder ce qu’ils ne possèdent pas, la liberté de la paix. Comment vivent-ils en conscience d’avoir chassé leurs semblables, de les avoir repoussés et qu’en-dehors ils aient froid et faim. Ils ont fabriqué le malheur de la misère, et leurs dons ne seront jamais suffisants pour servir le bonheur.
Aujourd’hui, les puissants regardent les enfants de Gaza en grande souffrance, être traumatisés, affamés, blessés, tués, et leur voix ne prennent que les mots de l’indifférence, des manipulations, continuant inlassablement un capitalisme conduisant au désastre.
Les droits humains affaiblis, c’est un enfant qui a faim. Nombreux puissants ont accepté et leurs mains propres se couvrent chaque jour des cicatrices qu’ils laissent au monde. Nombreux politiques ont choisi d’être des tyrans aux beaux discours, justifiant leur violence en évoquant la bonne conscience, le langage en système d’inversion, le peuple devient soumis.
Cultiver la terre pour récolter du blé, pas de l’argent. Protéger la vie n’a que pour récompense sa générosité, l’espoir de futurs en paix.
Un génocide déferle sur Gaza, la planète n’est plus bleue. Le sang coule sur la terre aride, la poussière, des corps ensevelis sous les pierres, le monde végétal et animal périt, vu du ciel Gaza est devenue un désert, un cimetière.
Sous les yeux du monde, le jour renaît pour éclairer les cendres, les visages couverts de poussière, les oliviers brisés, les cultures détruites, les larmes des survivants à Gaza. Le chaos, quand les puissants prennent place, car l’humanité, ce n’est pas un puissant ordonnant au peuple, c’est une unité, tous humains, tous égaux.
Le jour se lève, la lumière éclaire l’espoir qui n’est pas le dernier refuge, mais le premier jour de la renaissance.
Fédora Hélène

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Juste une barbarie de l’homme blanc!
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