
L’amour est la liberté la plus accomplie.
Pour combattre la guerre, ce qui brise la paix, pour hisser cette force en nous et la transmettre en un rayon des uns aux autres, il est nécessaire d’aimer.
Les politiques oublient très souvent cela car la puissance annihile l’être. Il ne voit plus que ce qu’il peut détruire et non pas l’amour qui est en lui.
L’amour ne disparaît pas, la lumière est toujours là, mais il s’éteint. Un homme imbu de pouvoir, dirigeant contre ses semblables l’arme de la faim, de la pauvreté, a perdu sa conscience, sa paix et alors la lumière qui était en lui à sa naissance, le quitte peu à peu et rejoint les belles âmes qu’il fait souffrir.
On perd tout à mettre en souffrance l’innocence, ça il faut le savoir. La vie, ce miracle incroyable, il est nécessaire qu’elle soit toujours placée au sommet, que notre esprit n’oublie pas qu’elle est la valeur suprême.
Les puissants parlent d’argent, étranglent les peuples avec la dette, préparent la guerre, enfin ça n’a pas de sens ! Ils ne parlent jamais de la vie et de l’aimer. Comment pourraient-ils partager, faire autre chose qu’abîmer, quand le pouvoir véritable, c’est de protéger.
La paix ne viendra pas de la politique, mais de la levée extraordinaire des peuples, prenant conscience qu’il est absurde d’un homme ordonne le monde comme s’il était Dieu, appauvrit, massacre des femmes, des enfants, et que cela soit légitime car il a été élu par une démocratie qui ne peut exister, puisqu’il est la puissance terrible de la guerre, la prolifération des armes et le gouvernement d’Emmanuel Macron s’attelle à accélérer la production d’armement pour maintenir sa position de 2ème pays vendeur d’armes au monde.
La politique ne peut préparer la paix, elle s’éloigne constamment, c’est un seau percé. Les dirigeants appellent à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, et de l’autre côté ils enclenchent un mouvement destructeur.
L’être humain doit prendre une décision : ou il détruit ou il vit.
Les programmes de réarmement sont lancés à travers le monde, alors que l’OTAN fête ses 75 ans d’existence. L’organisation a été créée dans le cadre de la guerre froide en désignant un ennemi : l’Union soviétique. L’OTAN se trouve aujourd’hui face à un immense défi par l’attaque de la Russie en Ukraine qui démontre la confrontation des puissances capitalistes s’opposant entre elles.
Les États-Unis et Biden que l’on aurait pu penser plus protecteur du droit international humanitaire l’effondre par son soutien à Netanyahu conduisant une politique dévastatrice contre les Palestiniens. Les États-Unis ayant ralenti la Résolution pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza en s’y opposant à plusieurs reprises, et attendant l’entrée de la famine dans Gaza pour exiger le passage de l’aide humanitaire.
La confrontation des capitalistes se positionne aussi par l’opposition de Trump concernant le soutien apporté à l’Ukraine, et il promet de mettre fin à la guerre en Ukraine en 24 heures s’il est élu à l’élection présidentielle. Donald Trump aurait un plan secret que le Washington Post dévoile. Ce plan consisterait à favoriser la position de Vladimir Poutine en cédant à la Russie la Crimée et la région frontalière du Donbass.
De son côté le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a toujours déclaré qu’il n’accepterait pas de céder des territoires à la Russie.
Joe Biden s’oppose fermement au potentiel plan de Donald Trump, et dénonce la position de ce dernier.
Par ailleurs, si Trump réussit à bloquer l’aide militaire à l’Ukraine, il y a peu de chance pour que l’Union européenne ait la capacité de maintenir les besoins militaires de l’Ukraine, même si la politique de réarmement est active en Europe.
Trump très critique envers l’OTAN, tiendrait plus à assurer une collaboration entre les États-Unis et la Russie, et donc avec la Chine.
Enterrer la guerre froide, ne pas exclure la Russie, la solution de Trump impose au monde de prendre une forte direction à l’extrême droite, qui persistera de toutes les manières, et d’assurer la domination des États-Unis qui alors influencerait à son avantage pour posséder une partie des ressources naturelles et énergétiques de l’alliance sino-russe, de pays en Afrique, au Proche-Orient, ainsi qu’en Asie.
L’affaiblissement de l’Union européenne apparaît alors comme inévitable, et les négociations internationales, notamment sur l’uranium, mais aussi concernant les ressources alimentaires seraient particulièrement difficiles pour l’Union européenne.
Le plan de Trump semble être avec Vladimir Poutine « donnant-donnant » dans un monde confronté à une révolution climatique qui aura des conséquences très importantes sur le futur alimentaire, les ressources en eau, et sur le plan du nucléaire.
L’Union européenne par une politique de réarmement intensif en accord avec l’OTAN se trouve en opposition avec la Russie, mais aussi avec l’alliance formée entre la Chine et la Russie, avec des pays en Afrique, et la France est déjà en proie avec des conflits importants comme avec le Niger, et le camp Occidental se divise fortement par l’influence de Trump.
Le capitalisme forme sa guerre dans un monde en plein bouleversement. Une Europe vieillissante et pourtant fer de lance du capitalisme depuis plusieurs siècles. Un mondialisme en bouillonnement et les puissants savent la gravité de l’impact climatique, et chacun d’entre eux tentent aujourd’hui de s’imposer comme le futur leader de sociétés où les populations seront toujours plus appauvries.
Un monde politique en extension par le pouvoir de l’espace, une donnée forte, et il est d’en élire le chef. Les alliances se font par les guerres, et là encore les conflits sur Terre dépassent cette frontière et intègrent la domination de l’espace, et les menaces d’attaques partant de nouveau territoire hors Terre, augmentent le combat pour obtenir le pouvoir dominant.
La guerre de retour sur le sol européen par un haut niveau de tension, et plane la menace de la guerre nucléaire par les pressions exercées en premier par la Russie. Les puissances politiques sont en train de construire un fascisme mondialiste, où le plus fort domine, où celui qui possède l’énergie ordonne les autres pays tournant autour d’un point dominant.
Les États-Unis voudraient être le cœur du pouvoir et les stratégies géopolitiques rencontreront bien des difficultés pour éviter l’aggravation de la crise politique internationale, faisant partie d’un effondrement civilisationnel. Les politiques résonnent avec un siècle de retard, nos sociétés sont conditionnées par ce qu’ils les a créées et ne peuvent se défaire de leur inspiratrice : Rome.
Un monde qui entre dans une période de crises qui se définissent comme civilisationnelles, et qui pourraient faire basculer l’humanité dans l’obscurité d’une guerre mondiale, plus que continentale, par l’oppression exercée à travers la planète par un élément dominant : l’effondrement climatique.
L’humain a provoqué un déséquilibre en modifiant l’équation parfaite qui maintient la planète en cohérence dans un mouvement de renaissance et non de destruction. Les activités humaines sous l’emprise du capitalisme ont déclenché une pollution globale, celle visible depuis l’espace et nous informant qu’il se passe quelque chose de destructeur.
La réponse que les dirigeants devraient apporter, c’est la paix. Mais, le monde politique s’éprend de nouveau de la guerre, et la France sous l’influence d’Emmanuel Macron et d’une armée le suivant, l’envoi possible de troupes en Ukraine laisse présager des futurs faisant frémir. L’air devient froid, le vent se lève annonçant une tempête.
La paix s’éloigne comme la mer se retire, et rien ne peut la retenir. Elle fuit au loin, nous échappe, et les discours politiques se couvrent de manipulations, du désordre de la violence politique traumatisant l’âme, et mettant des populations sous emprise par la peur.
La peur de la guerre, et le gouvernement d’Emmanuel Macron a déjà imposé une économie de guerre par un système financier émanant des tourments des pouvoirs, de milliardaires et systèmes bancaires concevant un territoire comme un profit, un investissement rentable, et non quand celui appartenant à la nature et à l’humanité, et qui est notre maison, l’unique Terre.
Les cratères, les paysages se dessinent par les bombardements et Gaza en ruine, des quartiers entiers sont devenus un désert de poussière. La politique possède cette capacité de destruction, et le monde Occidental a trahi son ambition d’être une démocratie en ne prenant pas les mesures fortes permettant de former un contre-pouvoir pour protéger des vies innocentes subissant à Gaza, un massacre.
La mort règne, quand la vie belle demeure et resplendit dans le cœur d’enfants palestiniens innocents grièvement blessés, mutilés, affamés et tués. La guerre est un massacre. Un massacre, quelle autre définition pourrions-nous donner à la guerre, à ce que l’homme a inventé pour détruire, quand la Terre lui offre un paradis.
Des politiques inondent le monde d’armes
France – La production de l’armement est en accélération et les commandes passées aux industriels ont atteint un montant de 20 milliards de commandes en 2023. La production de canons Caesar a été doublée, « c’est remarquable » a exprimé le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. En comparaison, les commandes sur la période de 2012 à 2016 étaient de 9,5 milliards d’euros, passant en 2017 à 15 milliards d’euros.
Une augmentation des commandes qui intègre une diminution du temps de production, « les usines Dassault étaient en situation de pouvoir produire un Rafale par mois. Désormais, ce sont trois Rafales par mois. Idem pour les radars de Thales dont nous avons besoin pour la défense sol-air », a déclaré le ministre.
La production d’obus de 155mm en augmentation également, de 3 000 obus livrés en 2017, la production permet d’en livrer 15 000 par an sur un programme de 2022 à 2025. L’usine relocaliser en France, l’entreprise Eurenco s’étend par la construction d’une usine à Bergerac pour la production de poudre explosive en France. « Je rappelle que pour cette usine de Bergerac, c’est 10 millions d’euros que le ministère des Armées investit sur place pour reconstituer nos capacités de production », explique Sébastien Lecornu.
Emmanuel Macron envisagerait une visite, annoncée pour jeudi 11 avril dans La Tribune, sur le site de l’usine d’Eurenco, la poudrerie de Bergerac. Une visite qu’il pourrait ne pas faire en solitaire, mais en présence de patrons de l’industrie de l’armement.
Depuis se 1ère élection, Emmanuel Macron a une ambition militaire qu’il voudrait prolonger au niveau européen par la création d’une armée européenne fédérant les forces militaires sous la domination d’une nation moteur, dont il souhaiterait que cela soit la France, se plaçant 1er vendeur d’armes d’Europe, et 2ème pays vendeur d’armes au niveau mondial.
Emmanuel Macron démontre toujours plus sa volonté d’être le dominant en Union Européenne, celui remplaçant après 2027, Ursula von der Leyen soutenant également la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine dans les discours de guerre contre la Russie. Une Europe traumatisée par des siècles de guerre, construisant ainsi ses frontières et sa culture politique. Une humanité éduquée par l’empire marchand et possédant les richesses d’autres territoires par la création du colonialisme, de l’esclavage et de la pauvreté par la possession des ressources naturelles.
Posséder la terre, les cultures et la guerre de la faim, l’insécurité alimentaire ont été conçues en arme de guerre contre les populations humiliées et tenues par l’emprise, la peur de mourir de désespoir, de faim, de pauvreté. Les champs de batailles couverts du corps des déshérités subissant la famine, la guerre se fait aussi par la confiscation des produits alimentaires.
Le bouleversement climatique, les politiques l’utilisent pour posséder toujours plus de territoires, ses ressources et l’énergie.
Les politiques s’opposent, s’enchaînent et enchaînent la liberté
L’ère primitive continue sa route, comme si l’humanité était figée dans le temps, prisonnière de l’enfer qu’elle a créé par la conscience de l’autodestruction lui laissant le champ large. L’humanité contre elle-même, des hommes se battent entre eux, distillent le poison de la haine, et pour cela, ils ont constitué des États s’opposant, la finance internationale cloîtrée dans son propre labyrinthe, la politique comme envoûtée, prise au piège de sa propre malédiction.
La paix est évoquée pour faire la guerre, la destruction est chargée de la construction, et rien ne semble capable de dissiper le brouillard
« La Russie ne cherche pas seulement à effacer l’Ukraine de la surface de la terre », a déclaré Ursula von der Leyen, à Athènes, le 7 avril 2024, ajoutant, « ils veulent détruire notre Europe. Et nous ne laisserons jamais faire cela ». Ursula von der Leyen candidate du parti populaire européen (PPE) pour un 2ème mandat, soutenant lors de son discours devant le 15ème congrès du parti grec de droite Nouvelle Démocratie actuellement au pouvoir, l’engagement de la Grèce investissant 2 % de ses dépenses de défense en pourcentage du PIB, de poursuivre le réarmement par davantage d’investissement.
Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis maintient une politique de défense a souligné lors de sa visite en Ukraine le 6 mars 2024, que les ports en Grèce, et notamment celui d’Alexandroúpoli, « sont désormais devenus une plaque tournante incontournable du transport international, depuis et vers votre pays testé », ajoutant dans l’esprit « gagnant-gagnant » pour les investissements pour la reconstruction invitant plusieurs entreprises européennes, et la France s’aligne dans cette perspective économique d’investissements sur le long terme.
M. Kyriakos Mitsotakis déclarant également lors de son voyage à Odessa, « je suis ici pour une raison supplémentaire : démontrer la très grande importance économique d’Odessa en tant que principal port des exportations ukrainiennes vers l’Europe et le monde. »
Une économie mise à rude épreuve par la guerre, et l’Union européenne se fait la promesse d’investissements financiers durables entre l’Ukraine et une nouvelle alliance internationale, où la Russie est pour le moment exclue.
La confrontation des blocs de puissances capitalistes, et cette guerre est aussi celle menée par le capitalisme féroce, où chaque bloc tient à s’imposer en dominant dans un présent marqué par la guerre de la faim
L’Ukraine, grenier à blé de l’Europe, qui en plein cœur d’un bouleversement climatique, devient une terre nourricière supplémentaire pour l’Union européenne plus grand producteur et exportateur de blé au niveau mondial avec 31 millions de tonnes de blé exportées en 2022-2023, et principalement à destination de l’Algérie, du Maroc, de l’Egypte, du Nigéria et du Pakistan.
En 2023, le Programme alimentaire mondial (PAM) a transporté du blé depuis la mer Noire, représentant l’acquisition de 80 % des stocks de céréales de l’Ukraine, contre 50 % avant la guerre. C’est ainsi que 750 000 tonnes de blé quittant les ports d’Ukraine ont rejoint des pays en voie de développement, comme l’Éthiopie, le Yémen, l’Afghanistan, le Soudan, la Somalie, Djibouti et la Somalie.
Le Conseil de l’Union européenne rappelle qu’il demeure essentiel pour la sécurité alimentaire mondiale de maintenir l’approvisionnement en céréales ukrainiennes.
L’Ukraine est le plus grand producteur et exportateur d’aliments essentiels tels que le blé, le maïs, et entre 2016 et 2021, environ 90 % des exportations ukrainiennes ont été dirigées vers l’Afrique et l’Asie assurant la sécurité alimentaire des régions les plus pauvres du monde.
L’Union européenne engagée en faveur de la sécurité alimentaire a approuvé l’aide de 8 milliards d’euros pour 2020-2024 dans le cadre de besoins alimentaires croissants et urgents pour les plus vulnérables.
Les guerres et conflits au cœur d’un bouleversement climatique entraînent des répercussions croissantes sur la sécurité alimentaire et l’agriculture, et la FAO recommande une transformation urgente des systèmes agroalimentaires. Le climat, acteur principal, dirigeant une panique mondiale sur les futurs possibles en paix dans un monde en crise nutritionnelle et subissant une crise majeure de l’eau.
Le dernier rapport de l’ONU sur l’état du climat mondial indique que « tous les indicateurs sont en alerte. Certaines données ne battent plus des records, elles explosent ! Et les changements ne cessent de s’accélérer » a déclaré le Chef de l’ONU, Antonio Guterres. Il précise que « la communauté météorologique mondiale met en garde le monde entier et tire la sonnette d’alarme : nous sommes en alerte rouge ».
« La crise climatique est LE défi déterminant auquel l’humanité est confrontée et elle est inextricablement mêlée à la crise des inégalités, comme en témoignent l’insécurité alimentaire croissante, les déplacements de population et la perte de biodiversité », a affirmé Celeste Saulo, Secrétaire générale de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), le 19 mars 2024.
Elle a souligné que « les changements climatiques ne se limitent pas seulement aux températures. Ce dont nous avons été témoins en 2023, en particulier le réchauffement sans précédent des océans, le recul des glaciers et la perte de la banquise en Antarctique, suscite la plus grande inquiétude ».
Les sécheresses deviennent sur certains territoires durables et touchent directement les récoltes comme la sécheresse généralisée en Afrique australe. Les conflits au Proche-Orient et en Afrique de l’Ouest et de l’Est, sont des facteurs augmentant les crises nutritionnelles et 33 pays en Afrique ont besoin d’une aide alimentaire extérieure d’urgence.
Une pyramide politique entraîne une avalanche de crises globales provoquant des déplacements forcés de populations, une extrême pauvreté et une insécurité alimentaire aiguë à catastrophique touchant en premier les femmes et les enfants.
Les politiques priorisent la guerre quand la priorité doit être la protection du monde vivant
Le réarmement dans une course contre la montre face au défi immense de la révolution climatique, quand ce sont des politiques de résilience en synergie avec la solidarité internationale, l’ensemble des pays des Nations Unies, qui devraient être appliquées.
Mettre fin à la concurrence féroce entre les producteurs et exportateurs de denrées alimentaires, ainsi qu’à la grave fragilisation du monde agricole par la crise climatique, et par également la pollution, le commerce intensif transformant l’alimentation en industrie de profits, de rentabilités imposant de graves inégalités, et jouant avec les dirigeants, gouvernements, acteurs eux-mêmes du monde financier, de la valeur de l’enrichissement par l’argent et non par la prospérité de la biodiversité, par la générosité de la terre nourricière.
La prospérité évoquée par Ursula von der Leyen, lors de la campagne électorale des européennes, est avant tout celle du monde financier, d’une Union européenne fondée par le fascisme civilisationnel et les extrêmes droites, droites conservatrices par cupidité, Gauche embourgeoisée pour la France, tenant à maintenir l’ordre établi et d’héritage, allant intrinsèquement vers la puissance de la guerre pour conquérir des territoires, et posséder leurs richesses.
Les deux blocs s’affrontent : l’Occident se trouvant face à l’ambition de la nouvelle alliance Russie-Chine pour détenir les ressources alimentaires et énergétiques, car il se pose également la problématique de l’uranium.
Le chaos appelant le chaos, le choc entre des puissances capitalistes formant les extrêmes droites effondre les droits humains, les droits sociaux et mettent aux portes de l’Europe l’amplification de la guerre froide entre la Russie, l’Union européenne et les États-Unis. Aucune autre solution semble être offerte, si ce n’est de faire monter toujours plus les politiques d’extrêmes droites qui se distillent de manière globale dans le monde politique.
Nucléaire – L’homme invente le soleil
Le nouvel or, l’uranium, la France n’en extrait plus sur son sol depuis 2001 et sur les six dernières années, elle a dû importer 88 200 tonnes d’uranium naturel, selon le comité Euratom, pour faire fonctionner les 56 réacteurs faisant de l’hexagone le deuxième parc nucléaire mondial.
En 16 ans, de 2005 à 2020, la France a dû importer 138 230 tonnes d’uranium naturel, selon Euratom, en provenance pour au moins les trois quarts de quatre pays : Kazakhstan, Ouzbékistan, Australie, Niger.
Le récent conflit entre la France et le Niger démontre la déstabilisation s’opérant dans le monde politique nucléaire, que cela soit le nucléaire civil ou le nucléaire à des fins militaires.
Le Kazakhstan et l’Ouzbékistan ont fait parties des Républiques membres de l’Union soviétique et le rapprochement effectué avec la Mongolie en matière d’exploitation d’une mine d’uranium par un accord signé et annoncé par l’Elysée et Orano à l’occasion de la visite d’État du président de la Mongolie en France, détermine une volonté d’autonomie actée par un partenariat entre la France et la Mongolie en adéquation avec l’Union européenne renforçant sa séparation stratégique avec la Russie.
Une exploitation des ressources en uranium et en lithium concrétisée aussi par l’accélération des fortes tensions entre la France et la Russie. La Mongolie, pays enclavé entre la Russie et la Chine, joue la carte de l’alliance avec la France et donc avec l’Union européenne en stratégies économiques au cœur de la guerre en Ukraine.
L’indépendance énergétique nucléaire fait partie des priorités et l’Ukraine est au cœur des préoccupations pour quitter le monopole russe sur le segment du marché du combustible nucléaire WER, rappelle le dernier rapport trimestriel sur le marché de l’uranium élaboré par Euratom.
Les projets ukrainiens et européens dans le domaine nucléaire font partie du programme Horizon Europe de l’Union européenne pour la recherche et l’innovation, qui dans son rapport publié en juin 2022, indique la problématique nucléaire entre l’Ukraine et la Russie. L’Ukraine possède quinze réacteurs WER de conception russe et dont le fonctionnement dépend principalement du combustible nucléaire produit en Russie.
Actuellement, l’axe est centré sur la résilience énergétique exigeant de réaliser des alternatives pour être indépendant de la Russie. Atteindre « une étape cruciale de transition », le rapport souligne que les efforts faits pour diversifier l’approvisionnement en combustible nucléaire de conception russe ont permis de réels progrès pour obtenir des « résultats concrets ».
Établir une chaîne d’approvisionnement européenne pour garantir « une résilience et une souveraineté accrues de l’UE production d’énergie nucléaire », le Rapport identifie une stratégie de prospérité, de résilience et d’autonomie énergétique pour l’Union européenne et pour que cela soit durable, la paix est le moteur principal.
Une paix fondée par ce qui est juste, et non par le supposé plan de Trump, ni par l’envoi de troupes en Ukraine risquant fortement de faire entrer l’Union européenne dans une guerre continentale qui dans une traîné de poudre pourrait atteindre d’autres territoires déjà en conflit, et déséquilibre l’approvisionnement en uranium pour l’assurance énergétique de l’Union européenne.
Le nucléaire a été identifié par le GIEC comme solution énergétique pour respecter les objectifs climatiques fixés en décembre 2015 lors de la signature de l’accord de Paris – COP21.
Un conflit majeur en Ukraine au sein de la crise climatique entraîne déjà des répercussions par la destruction de l’environnement touché par les bombardements, ainsi que les zones maritimes. Comme les conséquences sont dramatiques à Gaza, où l’agriculture a été fortement touchée. Le respect des objectifs climatiques a besoin de la paix pour réaliser une politique énergétique de résilience, même si aucune énergie n’est actuellement autonome et que le nucléaire dépend des graves tensions géopolitiques qui se renforcent actuellement.
Vladimir Poutine provoque de fortes inquiétudes et un accord de paix durable entre la Russie et l’Ukraine apparaît toujours plus difficile à établir. Entrer toujours plus dans la guerre, activer de manière intense le réarmement en Europe sont des facteurs très déséquilibrants pour instaurer une politique de résilience croissante et assurer la durabilité des progrès énergétiques pour répondre à l’immense défi climatique.
Une guerre capitaliste sépare l’humanité en blocs politiques et financiers, place le système financier international en priorité des ressources, quand la nature est la seule ressource prioritaire pour que l’humanité perdure sur Terre.
La puissance industrielle a été le moteur des deux dernières guerres mondiales, l’entraînement de la production intensive, l’augmentation des profits, de l’industrie de l’armement, le renforcement des progrès technologiques et scientifiques au service de la guerre a donné naissance au programme d’armement nucléaire, a provoqué la catastrophe d’Hiroshima et Nagasaki, le Japon touché par deux explosions atomiques. La bombe atomique a mobilisé pour sa fabrication 75 000 travailleurs confinés dans les usines protégées, situées dans le désert du Nouveau Mexique.
Le 6 août et le 9 août 1945 resteront gravés dans la mémoire de l’humanité et le monde n’oublie pas que la politique peut provoquer un immense chaos, et dans le même temps, la paix est évoquée, utilisée comme justification.
Le pire est-il toujours possible ? Vladimir Poutine a réitéré les pressions avec la menace nucléaire, et les pressions peut être entendue de manière militaire, mais aussi civile.
Le nucléaire en résolution des problématiques fondamentales sécuritaires, comme si l’homme achetait la paix par la menace d’une autodestruction. Puis, il y a le différentiel très important entre la puissance atomique, l’homme capable de créer une technologie très avancée, et l’aggravation des crises humanitaires, des êtres humains abandonnés dans la pauvreté, l’insécurité alimentaire, au milieu du chaos sans précédent à Gaza.
Les puissances politiques investissent dans l’incohérence, la dissonance, les divisions, parlent de paix et l’ignorent, signent le TNP et ne le respectent pas. Les uns et les autres s’opposent, et s’entrechoquent dans un capitalisme sans limite faisant sien les différentes puissances.
Les politiques de résilience énergétiques sont essentielles pour s’adapter aux changements climatiques profonds et le nucléaire est l’option retenue et qui sera en constant développement. Et pourtant cet espoir pourrait devenir le désespoir par les crises politiques, le réarmement, la confrontation du monde capitaliste à la réalité climatique qui exigerait la fin de ce système, le ralentissement de l’industrie.
Les politiques sont dans l’impasse confrontés à leur incohérente, aux dialogues rompant la confiance, à la surenchère du monde de la finance, à l’industrie de l’armement pressant les besoins d’intensification de production en passant par le politique, dans la complexité de rapports de force extrême où oligarques et politiques se soutiennent autant qu’ils s’opposent.
Le risque d’effondrement climatique est augmenté par les conflits créant des crises humanitaires, des crises nutritionnelles dans un système global encerclant l’humanité.
Le Directeur du Centre pour la non-prolifération nucléaire et le désarmement nucléaire de l’université nationale australienne, Ramesh Thakur, alerte dans une chronique, « le monde fait face à deux menaces essentielles : les changements climatiques et l’apocalypse nucléaire », ajoutant que « des mesures doivent être prise de toute urgence sur ces deux questions ».
Des mesures efficaces ne peuvent être prises sans changer de système, de modes de vie et les modifications entreprises bouleverseraient nos sociétés en instaurant un équilibre que l’humanité n’a pas encore acquis. Habituées à un déséquilibre qu’elles tentent de gérer en apparence, et maintenant un contrôle sur la menace nucléaire, nos sociétés sont conditionnées et traumatisées par l’instabilité pouvant à tout moment faire basculer l’humanité dans le chaos qu’elle génère quand un mouvement destructeur est le moyen politique utilisé.
« Une catastrophe nucléaire pourrait nous détruire à tout moment », souligne Ramesh Thakur qui par le conditionnel rappelle que « ayant appris à vivre avec les armes nucléaires, nous sommes devenus insensibles à la gravité et à l’imminence de la menace », et affirmant qu’« il est grand temps d’éloigner de la politique internationale le spectre d’un champignon atomique ».
Il est possible à l’homme de faire le pire, comme il lui est possible de faire le meilleur, mais peut-il faire l’un sans l’autre, le bien sans le mal, construire sans se détruire, aimer sans haïr ? Cela revient à demander si l’humanité peut vivre sans mourir. Il faudrait avant tout penser que tout est amour la vie et la mort, et alors ni l’un, ni l’autre n’existe et ne vit que le verbe aimer.
C’est peut-être cela le monde, une explosion de l’amour, ce miracle dont l’humain est issu, qu’il ne peut atteindre, mais il demeure en lui ce sublime. La lumière bouleversant l’univers, le rendant à nos yeux si étrange – comment l’infini jusqu’à une dimension extrême nous échappant, ce monde se constituant d’univers en univers, peut-il être si entier, revenir à cette sphère, dont l’explosion du soleil génèrerait un nouvel univers.
L’infini de la lumière propulsant la matière, où sommes-nous dans cette immensité ? Au cœur de l’infini amour que l’on devrait saisir pour contempler la beauté du monde, ne plus concevoir la guerre et le chaos, grâce à cette énergie de liberté capable de créer ce que nous pensons impossible.
La survie de l’humanité – qu’elle s’échappe de ses tourments, qu’elle soit l’espoir au cœur de l’effondrement climatique qui commandera celui de nos sociétés, si nous ne savons pas aimer, être l’unité. Il n’importe pas de vivre, ni de mourir, c’est une chose acquise à la naissance, il importe d’aimer.
Le nucléaire en péril et en secours, la dualité permanente
La crise climatique est en valeur accélérée, et peut s’amplifier, d’autant par des politiques augmentant la pauvreté, l’insécurité alimentaire, et pensant que seule la puissance nucléaire sera le secours, « vous n’avez pas de nourriture, pas de vêtements, pas d’abri ? Ne vous en faites, nous avons la bombe », ainsi qu’il était dit dans les rues de Dehli en 1998, rapporte Ramesh Thakur.
L’augmentation du nucléaire pour parer l’augmentation des températures estimée à + 1,5° C d’ici la fin du siècle, alors que le réchauffement climatique s’accélère en 2023, « jamais nous n’avons été aussi proches – quoique sur une base temporaire pour le moment – de la limité de 1,5° Celsius fixée par l’Accord de Paris sur le changement climatique », a affirmé Celeste Saulo, Secrétaire générale de l’OMM.
De la même manière, le niveau des mers est monté deux fois plus rapidement entre 2014 et 2023 qu’entre 1993 et 2002. La fonte des glaces et elle aussi sans précédent depuis 1950. En février 2023, la surface couverte par les glaces de l’Antarctique a été la plus basse enregistrée depuis les débuts de l’observation par satellite en 1979.
Les concentrations moyennes mondiales de dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, ont dépassé pour la première fois en 2022, de 50 % celles de l’ère préindustrielle, et n’ont cessé d’augmenter en 2023, a alerté le rapport de l’OMM publié avant la COP28.
« Malgré des décennies d’avertissements de la part de la communauté scientifique, des milliers de pages de rapports et des dizaines de conférences sur le climat, nous continuons à aller dans la mauvaise direction », a constaté le Secrétaire général de l’OMM, le professeur Petteri Taalas.
L’accord de Paris prévoyant l’augmentation des températures à 1,5° C à la fin du siècle, et il en résulte aujourd’hui que « le niveau des concentrations de gaz à effet de serre nous met sur la voie d’une augmentation des températures bien supérieure aux objectifs de l’accord de Paris d’ici la fin du siècle » a affirmé le chef de l’OMM.
Pendant que les puissants préparent la guerre, flattent le réarmement, et que le ministre Christophe Béchu a déclaré l’air de rien, en février 2023, sur France info, « préparer notre pays à +4°C, ça veut dire anticiper beaucoup de changements », en restant dans un système capitaliste sans limite, aurait-il dû ajouter pour éviter de fausses promesses écologiques.
On ne peut pas « préparer » un pays à une telle augmentation des températures, car c’est un bouleversement climatique planétaire, ce qui exige un engagement immédiat de tous les pays, de la communauté internationale devant concentrer tous les efforts pour le respect des droits humains, pour ne pas faire sombrer des millions de personnes dans l’extrême pauvreté durable en étant confrontées à une multiplication des catastrophes naturelles provoquant notamment des déplacements forcés de personnes.
L’insécurité alimentaire a doublé entre 2019 et 2023 en passant de 149 à 333 millions de personnes et touchant 78 pays. Un nombre qui risque d’être plus élevé en 2024 par la gravité des conflits, dont le blocage de l’aide humanitaire à Gaza mettant la famine aux portes de la bande de Gaza.
Une situation d’urgence climatique n’est toujours pas prise en compte par les politiques qui continuent un système financier creusant le fossé, augmentation la pauvreté des populations, les fortes inégalités, les privilèges d’un autre siècle accordés aux politiques et financiers en oligarques.
Une augmentation des températures qui va contraindre à toujours plus de nucléaire, « si la tendance actuelle se poursuit, le respect des objectifs climatiques nécessitera de multiplier par six les capacités nucléaires mondiales », selon le GIEC.
L’augmentation du nucléaire en fonction des quatre scénarios climatiques envisagés par le GIEC allant de P1 à P4, ont établi une augmentation du nucléaire entre 50 à 106 % d’ici 2030 et entre 98 à 501 % d’ici 2050. Une augmentation de +506 % du nucléaire d’ici 2050 correspondant au scénario P3 pourrait dessiner l’avenir.
Si les adultes, les politiques pouvaient en prendre véritablement conscience, et comprendre que la dualité qu’ils amplifient pourraient entraîner des conséquences désastreuses pour chacun d’entre nous, et en premier pour les enfants et les futures générations. La crise de l’eau pourrait s’avérer alors sévère, les sécheresses durables sur de plus en plus de territoires, y compris en Europe.
Le désert aux portes des villes, les concentrations de populations sur des endroits où vont se structurer les moyens de subsistance qui arriveront à leur seuil de dépassement par les déplacements forcés de populations à l’intérieur de leur pays, comme à l’extérieur pour trouver un refuge.
Des gouvernements pensent peut-être maîtriser cette grave problématique avec l’assistance de l’IA, et par une stratégie sécuritaire renforcée, des populations confinées et exclues, et de l’autre côté un monde riche semblant être préservé. C’est ce qui se dessine actuellement sous nos yeux et la pauvreté est renforcée, augmente telle une marée montante adoptant ce mouvement continuel sans jamais s’apaiser.
Les inquiétudes pour la santé globale de la Terre et de l’humain, sortir du déni et œuvrer pour la paix. On ne cultive pas la prospérité dans un esprit de conflit, de guerre, il faut l’élan de la paix, une des plus puissantes ressources.
Fédora Hélène
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