
Une détermination pour l’avenir des droits des femmes
ONU Femmes s’engage pour une cause première, celle de l’humanité. ONU Femmes s’engage pour l’humanité toute entière, un corps jamais séparé. ONU Femmes au sens de l’universalité peint le temps du futur qui accueille l’humanité par la chance universelle de faire de la liberté, la respiration éternelle de la paix : la fin de l’oppression contre les femmes.
Corps opprimé, laissant l’humanité en douleur, laissant la possibilité des guerres, quand il est abandonné la moitié de son cœur, et qu’il ne bat plus qu’à demi, meurt chaque jour un peu plus par la violence, la pauvreté, séparé de son âme qui ne peut être divisée.
Les droits des femmes sont des droits humains, ce que le patriarcat brise inlassablement. Cet état inventé et jamais condamné, avance sous la pression des extrêmes droites, de la montée du fascisme qui saisit le présent, blesse la vie de millions de femmes dans le monde, met la paix en danger, et laisse la cruauté effondrer des vies, l’extrême pauvreté gagner tous les continents.
Le monde ne peut connaître la paix durable, la prospérité, la confiance en l’avenir et perdurer en abandonnant la moitié de l’humanité, les femmes. Le déséquilibre, il est alors ce mouvement accéléré, les crises humanitaires augmentées, la crise climatique, l’humanité submergée par des défis immenses, perdue sans plus de sens, construisant ce qui la menace : les armes nucléaires, la famine, la perte de la biodiversité, le manque d’eau potable, car il est une chose première, le système ne peut séparer profondément l’humanité, maltraiter sans conscience les femmes et vouloir autre chose que l’instable, que quelque chose de destructeur.
ONU Femmes accomplit des actions concrètes auprès des femmes, au cœur de la société dans toute sa richesse et diversité pour déclarer un jour l’égalité de genre comme réalité de notre monde. L’organisation onusienne a besoin d’énergie, de mille visages de femmes de tous les continents signant la volonté d’être tous ensemble pour réussir la réconciliation de l’humanité. Être une famille, un monde.
Mille et un visage du monde


ONU Femmes France s’inscrit dans cette volonté commune de développer des actions pour l’égalité de genre, l’autonomisation des femmes, et pour la lutte contre les violences faites aux femmes.
Un engagement fort au moment où les droits des femmes sont menacés au niveau mondialet où les violences faites aux femmes sont en augmentation.
C’est dans ce contexte mondial impliquant une grande responsabilité d’actions pour les droits des femmes, qu’ONU Femmes France a confié à sa nouvelle présidente Carlotta Gradin sa gouvernance lors de l’Assemblée Générale Ordinaire du 20 juin 2024.
« Je suis reconnaissante de la confiance qui m’est accordée pour présider ONU Femmes France. En ces temps incertains et en pleine mutation, aux côtés d’une équipe renouvelée, nous allons poursuivre avec énergie et détermination nos efforts pour faire avancer l’égalité de genre et les droits des femmes en France et dans le monde », a déclaré Carlotta Gradin.
Un bureau nouvellement renouvelé qui accueille sept nouveaux membres au sein de son Conseil d’administration. Zohra Hafi Marocco a été nommée Secrétaire générale. C’est une nouvelle équipe qui apportera de nouvelles perspectives en rejoignant les membres déjà présents et leur indéfectible engagement, comme il a été celui du bureauprécédent.
Elle succède à Céline Mas, dont l’engagement a été précieux pour l’association, mais aussi pour toutes les femmes œuvrant chaque jour pour changer quelque chose dans la société. La rendre plus juste, plus égalitaire, pour mettre fin aux violences intrafamiliales et coercitives, pour avancer vers la justice.
En 2023, Céline Mas a déclaré sur La Tribune, « contre les violences faites aux femmes, nous reculons ».
Un constat : chaque année, 245 millions de femmes et de filles dans le monde font face à des violences physiques et/ou sexuelles, sont seules face à un prédateur pour protéger leur vie, rester en vie et elles n’ont aucun accès à la justice.
86 % des femmes et des filles vivent dans des pays sans protection juridique solide contre la violence, ou dans des pays où les données ne sont pas disponibles.
Un constat fait par le rapport UN Women’sGender Snapshot 2023. Des chiffres qui ne sont pas fixes, mais en constante augmentation par l’aggravation des crises humanitaires, par les conflits, par la crise climatique, un contexte géopolitique accroissant la vulnérabilité des femmes et des filles à la violence.
La vulnérabilité par la mise en état de survie, et l’on peut imaginer la force et le courage des femmes et des filles, affrontant seules, et subissant les humiliations et discriminations, dont la voix est menacée, contrainte au silence, et elles continuent à lutter par la paix, par cette arme profondément humaine, et ne cédant pas à la haine, ne devenant pas la violence qu’elles reçoivent.
L’espérance n’est pas au hasard au féminin, et ces millions de femmes brisées par la violence, dont les droits humains sont bafoués, sont au-delà de la résilience, et représentent la force de la vie, la puissance de la liberté. La liberté vivante en elle, alors qu’elles dépassent chaque jour leur liberté traumatisée pour survivre, et qu’elles montrent au monde la nécessité de la paix, l’urgence d’instaurer l’universalité s’inspirant directement du droit de vivre, d’être libre.

Les femmes opprimées se battent pour la liberté, et certaines meurent pour elle, sous les coups de la violence, des violences coercitives qui sont ce harcèlement quotidien sociétal, politique, juridique, économique, culturel.
Carlotta Gradin et son engagement pour les droits des femmes
Carlotta Gradin, experte italo-française,reconnue en matière d’égalité de genre, a illustré son engagement pour les droits des femmes et l’égalité tout au long de son parcours professionnel, en ayant travaillé, notamment, pour le volet Genre d’un programme de coopération européenne avec l’Amérique latine. Elle renforce aujourd’hui son engagement en étant au plus près de la problématique fondamentale de l’égalité, des Objectifs de développement durable (ODD5) et de celle cruciale de lutte contre la pauvreté à l’extrême pauvreté que subissent en premier les femmes.

Lutter contre la pauvreté – un pas décisif vers l’Égalité de genre
Pas de pauvreté (ODD1) – mettre fin à cette violence politique capable de traumatiser toute une vie, d’impacter la vie d’enfants, et de maintenir sur des générations la violence faite aux femmes et aux filles. Les trafics humains, les mariages forcés, les déplacements forcés que vivent des femmes et des filles par la pauvreté.
Une pauvreté sur tous les continents et en France, les mères isolées précaires représentent plus de 35 % des personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Selon les données de l’Insee 2019 – Observatoire des inégalités, les femmes représentent 52,3 % de la population pauvre en France, soit 8,3 % des femmes sont pauvres.
Une pauvreté qui s’aggrave arrivée à l’âge de la retraite par de faibles pensions perçues par des femmes seules et de plus de 65 ans. À l’âge de la retraite, les écarts de revenus entre les femmes et les hommes sont encore plus grands. Près d’une femme retraitée sur trois touche personnellement moins de 858 euros par mois. L’observatoire des inégalités remarque que les femmes paient cher les inégalités dans le monde du travail lors de la retraite.
Une ambition : l’élimination de la violence faite aux femmes
Le fondement de la politique est patriarcal et les législatives l’ont dernièrement démontré. Les débats sont exclusivement masculins, les hommes décident pour les femmes, les pouvoirs ne sont pas partagés, et il est plus un simulacre d’égalité dans la politique que de réalité, sans oublier la violence que subissent de nombreuses femmes politiques.
L’expérience de Carlotta Gradin sera un atout pour lutter contre les inégalités, injustices et violences que subissent les femmes et les filles, et d’autant plus dans une société où s’opère une montée des extrêmes droites, qui au quotidien se traduit par toujours plus de discriminations au travail, alors que le Haut Conseil à l’Égalité a révélé dans son rapport que la France est déjà très sexiste.
En France, Carlotta Gradin a été consultante pour la fonction publique, où ses domaines d’expertise incluaient l’égalité professionnelle, la lutte contre les violences faites aux femmes et la prévention des discriminations au travail. Et, elle fut en 2020, Vice-présidente plaidoyer d’ONU Femmes France. Son expertise sera un atout précieux.
Puis, fait marquant, lors de ses études la nommant docteure en droit, elle a soutenu la première thèse juridique française sur les cyberviolences en droit international et européen à l’Université Paris-Panthéon-Assas. Une formation solide qu’elle met au service d’une cause profondément humaine, les droits des femmes, pour l’égalité de genre et pour réaliser d’ici 2030, une urgence : zéro violence faite aux femmes – engagement défini par les Nations Unies.

Responsabilisation du gouvernement
Le gouvernement doit signer un engagement fort en actes concrets et cela implique une refonte du système judiciaire dont les graves défaillances, perversité des lois, abandonnent et humilient des femmes et des filles, des survivantes. Une injustice indigne d’une démocratie, 80 % des plaintes pour violences conjugales, sexuelles classées sans suite, et les 20 % restantes perdues dans des années de procédures éprouvantes pour uniquement les femmes. Un chiffre accablant : 0,6 % des agresseurs condamnés. En France, tous les moins de 6 minutes, une femme subit un viol ou une tentative de viol.
Un mouvement féministe fort et autonome est crucial pour un changement de nos sociétés, et les associations féministes, ONU Femmes France sont un pilier important dans la prévention de la violence, pour recueillir les témoignages, porter la voix des femmes, de celles laissées de côté par un pouvoir politique toujours patriarcal.
Pour défendre un changement politique et la responsabilisation des gouvernements, il est la nécessité d’une coalition unissant le mouvement féministe, les associations, comme ONU Femmes. Une ambition qui demande de libérer les investissements et d’intensifier une responsabilisation des politiques.

Une force : la coalition féministe
Une coalition d’action avec le programme Generation Equality 2026 pour mettre en œuvre les engagements à travers le monde. Collaborer, agir ensemble par une solidarité internationale, donner une ampleur internationale pour la réalisation des droits des femmes, pour le droit de vivre en paix et en sécurité pour toutes les femmes.

Le droit de vivre, une urgence et les politiques doivent mesurer leur responsabilité quand un mémoire produit conjointement par ONU Femmes et l’ONUDC, publie que dans le monde, près de 89 000 femmes et filles ont été tuées intentionnellement en 2022. Le nombre le plus élevé enregistré au cours des deux dernières décennies. Les féminicides ne diminuent pas, mais augmentent.
À travers le monde, chaque jour, plus de 133 femmes ou filles sont tuées par un membre de leur famille. Une femme n’a en réalité aucun refuge. Ce qui devrait être son foyer, l’endroit où elle peut se reposer, penser, élaborer ses rêves et projets, avoir le respect de son intimité, de sa vie privée, peut devenir en réalité le lieu de tous les dangers, l’endroit où un prédateur peut agir en permanence en ne laissant aucun temps de répit à sa proie, ce qu’il fait d’une femme qu’il considère comme un objet.
Le partenaire intime, le conjoint, lorsqu’il s’agit d’un homme malintentionné, considérant sa conjointe comme sa propriété, devient la personne la plus dangereuse pour une femme. Le « mari » tyran, est celui par le système patriarcal, qui prend le droit de vie ou de mort sur une femme. La femme tuée par son conjoint ou ex-conjoint est considérée dans la culture patriarcale comme étant le verre cassé, l’accident domestique, l’objet. Le crime passionnel, terminologie définissant : l’homme excusé avant même d’avoir commis un féminicide.
Tant que la culture patriarcale ne sera pas condamnée de manière internationale, la prononçant comme un crime contre l’humanité, la société persistera dans la violence faite aux femmes par une culture politique intégrant tous les systèmes de la société. Les systèmes resteront défaillants, et un pays considéré comme une démocratie, n’est pas un pays obligatoirement sûr pour les femmes, comme si elles étaient exclues de la valeur de démocratie.
Une démocratie patriarcale, cela est la négation de son propre sens, ce qui signifie qu’elle est manipulée, nullement accomplie et restreinte au bénéfice d’une minorité, dont les femmes sont majoritairement exclues. Les femmes précaires ne vivent pas en démocratie, et subissent les violences par logique du système par principe destructeur.
Investir pour les femmes, c’est investir pour l’humanité

En 2022, les pays du monde entier ont dépensé 204 milliards de dollars en aide au développement à l’étranger, et seulement un cinquième de 1 % a été attribué pour la prévention de la violence sexiste. Le collectif de la Generation Equality Action coalition révèle que la lutte contre les violences sexistes ne rassemble que 0,2 % du financement mondiale de l’aide et du développement.
Les investissements significatifs sont absents au niveau mondial et national dans de nombreux pays, dont la France.
ONU Femmes rappelle que la violence à l’égard des femmes et des filles est l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues et les plus omniprésentes.
Des femmes sont laissées pour compte, vivent sous le seuil de pauvreté, subissant la gravité des violences coercitives, l’impossibilité de réaliser des projets, des études, formations. Des politiques très sexistes plaçant des femmes dans un système social contraignant, contrôlant, humiliant, culpabilisant et fondé par le patriarcat, et elles sont souvent prises pour cible par les politiques d’extrêmes droites, ultra capitalistes.
Les politiques pointent le doigt sur le coût des prestations sociales alors que, souligne ONU Femmes, seulement 1 % des aides d’État axées sur le genre sont destinées aux organisations de femmes renforçant l’autonomisation des femmes et aidant les femmes exclues des centres économiques, de l’emploi par les discriminations. Les femmes les plus vulnérables subissent les bas salaires, et sont toujours plus exposées au risque de la violence globale.
Un système politique patriarcal et très bourgeois, conservateur, enterre la progression des droits des femmes, et le fondamental de l’égalité, de l’universalité de la chance, et non celle sauvant une seule d’entre nous, et abandonnant mille autres. Les gouvernements doivent faire de la chance, un droit universel. L’égalité des chances ne fonctionne pas, forme un discours politique vendant du vent, des programmes en coquilles vides, mais pas la réalité de l’égalité.
Les gouvernements doivent aussi s’engager contre les discriminations que subissent les femmes à partir de 50 ans. Tout au long de leur vie, les femmes subissent d’une manière ou d’une autre le coup de la violence.
Les gouvernements font des effets d’annonce, accordent une aide minimum laissant les droits à l’autonomisation en détresse, ce qui entraîne des conséquences sur toute une jeunesse, sur l’avenir d’un pays se formant par la pauvreté des enfants, la division grave par l’argent, l’héritage, être né riche ou pauvre. Une conception archaïque de la société, quand le partage et la justice sont essentiels et source de grands progrès.

La recherche, souligne ONU Femmes a montré qu’un mouvement féministe fort et disposant de moyens financiers pour garantir son autonomie, déployer des actions sur le terrain, auprès des femmes et des plus vulnérables, engageant toute la société, appelant les gouvernements à investir dans la prévention pour éradiquer la violence à l’égard des femmes, et critique vis-à-vis des politiques, est une garantie pour aller vers un monde plus juste, plus sûr, plus prospère par la bonté.

Les économies restrictives, de guerre, d’exclusion touchent en premier des femmes, des mères et des enfants et conduisent à des décennies de graves inégalités, de corruptions, de divisions augmentant les risques de conflits, de crises humanitaires et laissant de côté le monde vivant, amplifiant ainsi la crise climatique.
Les puissants ne peuvent pas préparer un futur où la moitié de l’humanité, les femmes sont exclues, où les populations pauvres sont elles-mêmes exclues, car les femmes possèdent un fort potentiel économique, culturel, de conscience du partage, d’aide aux soins des malades, des enfants, des personnes âgées, et leur appauvrissement est celui de toute la société tombant constamment dans des crises globales provoquant une instabilité majeure dans le monde.
Partout où les droits des femmes reculent, où les violences faites aux femmes sont en constante augmentation, ce sont des régimes autoritaires qui s’instaurent à pas rapides ou lents, prenant un nom ou un autre, séduisant les plus riches, et abandonnant le monde à un sens mortifère.
Ne pas investir pour l’élimination des violences faites aux femmes, c’est augmenter les trafics humains, l’esclavage moderne, que des femmes et des filles subissent en premier. C’est laisser l’injustice emprisonner l’avenir par ce terrible de l’exploitation des enfants pauvres, du travail des enfants, alors que leur mère est mise en état de survie par des politiques concevant le drame du monde.
Justice et partage – l’alliance pour un monde plus juste, plus sûr
C’est par la justice et le partage, par le respect absolu des droits des femmes, de l’égalité de genre, de lutte contre les violences intrafamiliales et coercitives, par la bonté engagée au niveau mondial et national que la prospérité sera pour l’humanité.

Carlotta Gradin a besoin pour remplir sa mission en réalisant les Objectifs de développement durable de l’engagement de toutes et tous, d’un mouvement féministe fort et autonome, de la responsabilisation des politiques, de l’envie de démocratie au sein des gouvernements, et que personne ne soit laissé de côté.
Nos sociétés arrivent à un moment critique, et la montée des extrêmes droites par un capitalisme déshumanisant, faisant de la vie une rentabilité, un profit financier, nous met face à l’urgence de bâtir sans attendre, aujourd’hui, la paix respiration de la liberté. Et, soyons tous certains que la paix ne sera pas dans le monde sans les femmes et les filles.
Fédora Hélène
Mille et un visage du monde – ensemble pour la paix universelle





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Il y a des combats envers lesquels il ne faut jamais baisser les bras.
DÉMOCRATIES, AU BORD DU LIT DES TYRANS
Un tyran (du grec ancien τύραννος / túrannos, « maître absolu ») désigne dans l’Antiquité grecque un individu disposant d’un pouvoir absolu, après s’en être emparé de façon illégitime, en général par la force. La tyrannie constitue un phénomène historique capital du fait de la chute de l’aristocratie et de l’accession au pouvoir de la bourgeoisie.
Son avènement au VIème siècle av. J.-C. marque en effet un bouleversement économique et social.
Moldus, à s’entêter aux bords du lit des tyrans.
A taire les magiciennes, poètes et poétesses d’allants,
Têtes sans engeance, falsifications sans prudence.
Continuez à croire fermement aux vices d’appartenances,
Veules proxy, réfraction basées aux commodités d’habitus,
Tares frappées au sceau de douteuses salonardes.
« Every human being needs to have multiple roots. He needs to receive almost the whole of his moral, intellectual, and spiritual life through the intermediary of the circles of which he is naturally a part. »
« Chaque être humain a besoin d’avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l’intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie. »
Classes de figures
La tâche géographique à chaque allaire démentie,
Les lieux d’incidences en multiplication divisionnaire,
Par l’inattention d’experts en toutes matières,
L’effet indésirable sacrifié à l’aubaine médiatique ;
L’exutoire terne de cette classe n’y fit suffisance.
Par l’hystérographie versée aux désillusions,
L’abîme des individualismes par vacuité ;
Chez les sommités en commissions déchirantes
Aucun gisement de crise n’y eut intensité ;
Uniformes vestibulaires, dans cette classe, n’y firent acte.
Actifs de ségrégation, discriminations cumulées,
Aux clans des quotidiennetés, capacité de mèche
Avec communes simplistes, par harangue de distinctions
En retardateurs d’éruptions, le stock vulcanise ;
Prévention sécuritielle par cette classe n’y fit qu’implosion.
Guéridons en files à succès, camp de base satisfait,
Ô frénésies de reconnaissance, éruptions secondaires,
Les places de privilège, en stock-options généreuses,
Les parodies moyennes songent aux marches détaxées ;
En marketing de faveurs, cette classe promut cauchemar.
Les autres, en logo-atomisation d’images
Avec l’espérance d’une partition moins pauvre,
Par les statuts d’une phénoménologie triste,
Au nombre des illusions par troupes divisées
S’y fourvoyèrent dans des chantiers incendiaires ;
En inculture télécommandée, cette classe n’y fit qu’exode.
Désirs volés
Femme sous protectorat, voiles illusoires
À tes filles tu soumettras terne soir
Mère, telle une statue bâillonnée, grille
Sur les rives des terres brûlées, le rêve…
Au nom des dévots, petit homme sombre
Demoiselle, aux signes de la fermeture
Aucune expression n’est ouverture
Au masque des incertitudes grabuges
Le cauchemar des postures abattues
Au nom du mâle, sous bâche, le songe fichu.
Nouveau déluge aux crues des pousses nues
Absence de sang torrent, tu chantes les anges
Jeune fille libère ces mots, là enchaînés
Au jour des billets lus, l’innocence se tut
Le prince tordu s’est mû, roi déchu.
Au son d’une licorne, trois faucons volent
Au ras du sol crissant, l’oiseau blafard
Siffle l’antidote de la lune brune
Sur les trachées des vies ensanglantées
Les éclairs de l’acier dépolissent les figurines.
Nouveaux symboles de l’espérance morne
Tu cries sous le lit des rivières pourpres
Le fantôme des aurores décolorées attend
Ton crépuscule se voile sous les marqueurs.
Danse à mille temps fonce sous draps obscurs ;
Homme à l’esprit vidé comme une bouteille
Écoute les murmures du tison frisson
Versés des langueurs humides exhumées
Sous les embruns des passions balancelles ;
Afin que fièvres s’allient à courbes divulguées…
Je te fiche mon billet
À la perdition, vanité fit jeux homolatéraux
La prescription se crût synopsis des grâces morales
La presqu’île de lemme s’y fige sous les oboles
La manie niée, coquine, les aiguilles piquent au vif
Je te fiche mon billet qu’idolâtrie est mesquine
Aux envies abasourdies, hermine fuit justice fortuite
Sans lèche-vitrine, les psalmodies s’amollissent sous ruine
Vies inutiles dans la city dépriment la composition cynique
Bien caché sous les buis, les fleurs de liberté se terrent
Je te fiche mon billet que la posture est liberticide
À l’empirisme d’antan, discours copine avec félonie
Corpus universaliste devise sous matérialisme
Les jalousies se ravivent dans les ravines de façades
Le vernis de papier aseptise les feuilles mortes
Je te fiche mon billet que l’essence est plastique
Les paons et les gorgones vocifèrent sur les colonnes
Les postulats perfides succèdent aux chants des innocents
Les fauteuils d’hémicycle sont devenus articles miteux
Les disputations des justes se meurent sous transactions
Je te fiche mon billet que les ténors nichent capital
Le nœud des alliances s’exaspère sous corporatismes
L’image déguisée transgresse les accords stimulants
La boue d’inculture recouvre les habits de mémoire
Où élixirs sans évidence dénaturent fruits de la passion
Je te fiche mon billet que fontaine à souhait est miroir lugubre
Loin des simulacres, sur des landes de terres encore vierges
Après avoir rejeté les restes du service fraternel démystifié
Avoir vu attention entre estime et liberté
Les bourgeons des vieux chênes tomberont encore sur Gaïa
Je te fiche mon billet que les amphitryons iront bon temps
Un très clair silence me parle maintenant aux pointes des monts où le vent léger souffle encore de par vos lèvres humiliées. Murmures derrière les voix de simulacre, je me souviens de vous, me voici arrivé aux frontières des oiseaux moqueurs traçant le fil des rivières sans bagages. L’inquiétude demeure, toutefois, fugace parfois pressante, je forme un vœu, poèmes de chambres secrètes où la lampe s’allume encore, autodafés aux dires tendres des souffles d’octobre comme des alizés écoutant les messagers au seuil des nuits flirtant avec la mémoire des jeunes années. La pièce dans laquelle j’entrerai ne changera rien à la valse à mille temps, même, avec qui sait danser aux couleurs des îles Marquises, comme avec le malin, s’assoir à sa table.
Écoutez, hommes et femmes de vigie, ce sourd bruit, ancien, chargé de cris et de pleurs
L’acérage des corps voué aux hagards narquois comme aspect d’un œil noir et rageur
Aspect lisse, des rhéteurs sur gages, sans avenir, contre les dissidences en voix d’amertume
Résistances hourdis par des causes que rien ne veut, vastitudes aux abords des déchoquages
Gagner les îles vierges aux confins des vicissitudes pour n’entendre que veule chantage
Immatures collapsus des aplatis cerveaux aux paris sécuritielles de corpus d’avantages
Rares évanescences n’y servent que formes pathétiques, courbures d’avatars soumissionnés.
Élargir zones de combats n’y vaque qu’une guerre psychologique en entrées sans sortie…
Essayons de remplir les vides… […]
-[…]
Rien n’est plus obscur que ces choses que nous avons toujours sur les lèvres.
Toutes gouvernances – comme tout homme – pour devenir justes, équilibrées et rationnelles – se doivent de privilégier la modération et non la force ; quelle qu’elle soit.
Entre lys & lianes
Hauts hurlements sortis des nuits d’intérieur
Ô cris étouffés de derrière les portes
Porteuses d’aventures nient de ci de là
Non, non, ce n’est point le vent qui claque.
Verbes aux ruines des passages déjà nommés
Visages d’un dieu à la robe couleur de sang
Discours suivi par les démons d’argent
Ils portent le tranchant à la place du buis.
« Nous voulons un monde meilleur ! »
Souverainisme, populisme, nihilisme, poujadisme,
Islamisme, évangélisme, néo-scientisme,
Pragmatismes faxés par des guides de malheur,
Regards attitrés à la virade des égocentrismes.
Retour vers des prises de gardes sans épiques,
Titres versés aux balbutiants sans égards,
Dans le halo des temps kaléidoscopiques,
Confusion des priorités attire vils étendards.
https://lamarante-des-artisans-francais.com/2024/07/14/au-bord-du-lit-des-tyrans/
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