
L’urgence de la paix
La paix s’effondre en une longue peine. Marche dans les rues vides, la cité dévastée, les pierres tombées, si petit, l’enfant, son corps fragile, le regard au désespoir. Il chante les prières écrites aux profondeurs de l’humanité, sa lumière. L’âme de la Terre tremble, s’envole au-dessus des nuages, s’échappe de la poussière. Le bruit tue la paix, les bombardements grondent, la Palestine est en souffrance. Le chaos a élu son temps, il est là, et sur le sol s’étend la désolation, les corps meurtris, les enfants plongés dans un long silence, leur sourire s’est éteint, le monde pleure.
Qu’est devenu Israël plongé dans le grand brouillard de la violence d’hommes salués par les puissances, les armes livrées ruinant la paix, frappent Gaza, ne laissent plus un jardin, plus un arbre, plus un écho du vivant. L’olivier enseveli, ses racines au cœur de la terre, veille sur les corps sous le sable des maisons, des quartiers détruits.

Les Palestiniens, des femmes, des hommes, des enfants pleurent le désastre, un génocide se passe sous les yeux des gouvernements silencieux, de Présidents en statue de pierre, quand Gaza devenue un cimetière d’enfants, n’a plus un ange priant à l’entrée. L’enfer, les bombes ont laissé la ruine, et déjà, la pierre encore brûlante, la finance calcule les richesses futures qui prendront place, laissant aux profondeurs de la Terre, la mémoire de la Palestine.
Je marcherai demain sur quelle Terre ?

Gaza – Les écoles transformées en refuge pour les familles déplacées sont touchées par les bombardements. Plus aucun lieu n’est sûr, plus aucun refuge n’est respecté, tout tombe sous le feu des bombes larguées sur des zones peuplées, les civils sont des cibles. Des civils Palestiniens sont grièvement blessés, tués, y compris des enfants. La guerre a quitté les champs de bataille et a pris place au cœur des villes, aujourd’hui, réduites en poussière. Des familles décimées, des corps sous les débris, ensevelis, ce que le monde nomme une guerre, quand elle tue des enfants, l’innocence et brise jusqu’à leur dernier refuge possible.
11 septembre – Une école, refuge à Nuseirat, a subi une attaque israélienne tuant au moins 18 personnes, dont six membres du personnel de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés en Palestine (UNRWA), ainsi que des femmes et des enfants.
Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné cet acte horrible, portant à 220 le nombre de membres du personnel de l’UNRWA tués par les frappes israéliennes. L’ONU exprime que ce fait tragique doit faire l’objet d’une enquête indépendante et approfondie pour déterminer la responsabilité.
Le porte-parole du chef de l’ONU, Stéphane Dujarric, souligne que « Le manque continu de protection efficace des civils est inconcevable ». Antonio Guterres a réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat et à la libération de tous les otages.
Le monde est l’inspiration de la paix, la nature sa voix, ce que les puissants brisent

Un mois de septembre sous les guerres de la faim, aux bombes, l’âme errante, l’humanité cherche dans les nuages, la paix, qu’elle a perdu. La folie du monde, l’humain est venu déranger la liberté, semer les cratères, les montagnes à l’envers. La terre, le sang, en empreinte de sa mémoire, l’humain en vague venant avec l’orage, il était un refuge, la planète bleue, avant qu’il n’effondre le ciel en tristesse, la pluie ne sera plus jamais pareille. Elle coulera des yeux des enfants, des femmes, inondant leur visage, le sel à la mer, le dernier refuge, Dieu en fait nos larmes.
Responsabilité des élites mondiales – Gaza sous le feu des bombes

. L’illusion de la puissance
Quel monde demain ? Les dunes en frontières des dernières terres en déserts, séparant le sable. L’absurde contre lequel les puissants se brisent. On aurait pu penser qu’ils se brûleraient les ailes, qu’ils seraient ce mythe de puissance narcissique, mais si le soleil, chez eux, logeait six pieds sous terre, dans les abîmes, éclairant la surface des stratégies de guerre, en plan de pouvoir. La paix abandonnée attend à la surface, elle est le printemps en renaissance, la nature qui nous tend les bras, le sourire d’un enfant, la vie est là.
La France au vert des prairies a-t-elle oublié la paix, n’a-t-elle pas appris de son histoire ? Elle oublie la mer se couchant aujourd’hui en confiance sur son sol, quand jadis, l’eau était teintée du rouge sang des soldats noyés sur les plages de Normandie.
La mer pleurait, le bleu en deuil. Puis, 80 ans plus tard, à deux pas d’elle, s’écoulent dans les eaux profondes, les couleurs de l’arc-en-ciel, en adieu à la paix, Gaza en souffrance. L’océan des souffrances, pas une trêve, pas une espérance, les cités riches ont abandonné la liberté, les enfants de Gaza.
La saison des pluies laisse entrevoir des conditions de vie extrêmement éprouvantes. L’OCHA alerte sur les abris de fortune et la nécessité d’agir en déployant des interventions immédiates et intensives pour secourir les Palestiniens contraint par de multiples ordres d’évacuations israéliens aggravant la situation humanitaire désastreuse. Au 16 septembre, il demeure 55 ordres d’évacuation en vigueur et couvrant 85 % du territoire de Gaza.

Des bombardements israéliens continuent d’être signalés, alourdissant le bilan tragique des civils blessés et tués. Des blessures modifiant toute une vie de par leur gravité. Le ministère de la Santé à Gaza a estimé au 23 juillet qu’au moins 22 500 personnes, soit un quart des blessures signalées, nécessitent des soins intensifs et des services de réadaptation « maintenant et pour les années à venir » souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les blessures graves aux membres, touchant également des enfants, sont estimées entre 13 455 et 17 500. L’OMS estime également entre 3 000 et 4 000 amputations de membres. Ce sont aussi environ 2 000 cas, où la moelle épinière a été touchée, ainsi que des lésions cérébrales traumatiques graves. Des enfants, des femmes et des hommes, des vies innocentes brisées, qui ne peuvent renaître au milieu du chaos, de la faim, de l’absence de soins intensifs adaptés, et des ordres constants d’évacuation, alors que les bombardements se poursuivent.
Les blessures très graves, ce sont aussi environ 2 000 grands brûlés par les explosions, éclats d’obus, dont des enfants grièvement brûlés au visage et sur le corps. De tout petits corps envahis par une douleur extrême, et le terrible manque de médicaments, de fournitures médicales. Le blocage de l’aide humanitaire par les forces israéliennes, signifie l’augmentation des souffrances, toujours plus de cruauté à l’égard des Palestiniens.

Le monde marchand sait l’inhumanité, les actes génocidaires contre les Palestiniens, mais ils se taisent. Constater sans agir, sans protéger de toute urgence des civils, ce qui devrait être la priorité, c’ est le droit international humanitaire.
La France pleure, les larmes que les politiques ne versent pas. Reconnaître la Palestine, c’est ne pas effacer ses douleurs, ses enfants, des vies innocentes. C’est ne pas effacer notre humanité. Emmanuel Macron a le devoir de reconnaître la Palestine, non par but politique, mais par volonté d’humanité. Que devient l’humanité quand la paix meurt ?
La blessure de là-bas est la blessure d’ici.
Le bleu et l’or des blés, ce mariage du ciel et de la terre, l’Ukraine a fait de l’été son drapeau

Février 2022, l’Europe s’est réveillée en guerre, les blés d’Ukraine coupés. Que reste-t-il de la libération, de juin 44, des scènes de joie, la liesse populaire cachant le drame ? Que reste-t-il à nos mémoires de cette histoire que l’on n’a pas vécue ? Les mots, les larmes, les témoignages. La plage calme, la mer ayant effacé toute trace des combats, du massacre. La nature nous a oublié ? Elle reprend ses droits, ou nous donne-t-elle la chance de la paix, le droit donner à l’humanité de se pardonner, de se réconcilier, de pouvoir marcher ensemble sur ces plages normandes, en chaîne d’espoir, en chant de paix.
La nature n’appelle pas les cérémonies officielles, mais chacun d’entre nous, les citoyens dont le devoir est de participer à l’élaboration de la paix durable. La France a la chance d’être en paix, de ne pas entendre le bruit de la terreur quand les bombes détruisent des maisons, des écoles, des quartiers entiers, des hôpitaux, comme cela se produit à Gaza, devenu le désert, fils d’un génocide.
Les crises politiques en France, ne sont que le chaos interne de la politique, la fragmentation de l’édifice, la chute annoncée des gouvernements, mais ce qu’il faut préparer, c’est la paix et non la guerre issue de la politique imposant ainsi un pouvoir suprême, le droit de vie ou de mort de civils. Rien ne doit laisser les politiques détruire la paix. Le peuple doit s’en faire le gardien, devenir le protecteur de la paix. Les citoyens devraient s’asseoir autour de la table des pouvoirs et décider pour ce qui engage leur vie et celle de leurs enfants.

2024 – l’Europe funambule, le fil tendu entre la guerre et la paix d’une rive à l’autre
2024 – La guerre massive n’est plus, les rues de Paris se donnent aux Jeux olympiques, le tonnerre des bombardements résonnent dans le lointain, personne ne les entend, tout danse dans l’illusion, le festif coule le long des quais de Seine, les artifices éphémères, l’on aurait pu presque croire à une trêve. Un moment de répit pour certains, d’oubli pour d’autres.
Les oligarques jouent avec cette économie porteuse au niveau géopolitique, sur le terrain des tensions mondialistes, des rapports de force sur l’énergie, denrée courtisée, par exemple. Le nucléaire devient l’objet premier, appelle toutes les convoitises, autant que le domaine spatial, ainsi que l’enjeu des satellites. La Défense augmente la valeur des puissances entre elles, place au-dessus une technologie de guerre, qui devient le Saint-Graal.
Pour les enfants de Gaza, jouant dans les décombres, entre les tentes dans les camps de réfugiés, les Jeux furent un court instant pour rêver. Devenir champion, quand ils le sont déjà, les enfants-héros de Gaza, bravant les tirs, déjouant les explosions, lançant les ballons imaginaires sur la feuille d’école froissée, couverte de poussière.

Plus loin, les citoyens aisés d’Occident, lancent les dés de la défaite, ils ne rêvent plus. Leur pays est en paix, il ne se passe rein, et ils finissent enfermés dans l’ennui, par oublier son nom : paix. Elle n’est plus, s’échoue aux portes de l’Elysée, orpheline suppliant, elle pleure comme l’enfant. Ils diront qu’ils ne savaient pas, avant la dernière lueur quand le temps ne se rattrape pas.
Gaza, un symbole de souffrance

La paix aux brumes, elle était jolie la campagne, le matin se levant aux cris des prières quand aujourd’hui, en fumée des bombardements, le brouillard s’étend, et une femme sous terre appelle, son enfant près d’elle, c’est cela la brume des guerres.
Jérusalem est ce drap blanc couché dans le désert, il rappelle ce que les femmes, les enfants, les hommes de paix ont tissé, leur doux passage, ne buvant que l’eau de source, récoltant le blé, semant l’abondance, le sable en jardin, ils ont tissé de leurs mains ce tissu que nul sur Terre ne pouvait faire. Les puissants sont passés à côté de l’ouvrage, n’ont calculé que son prix, ont divisé l’humanité, causé la terreur et la pauvreté, mais de leurs mains aucun métier à tisser n’est né.
Ils dirigent le monde ainsi, les mains vides de l’or de la vie, soumettant l’artisan, l’appelant l’outil, forgeant leurs profits par son travail, et le drap blanc au désert, rappelle au peuple sa fortune, l’ouvrage, la liberté qui persiste. La vérité est celui qui a tissé de ses mains.
Les puissants, alors, sont le sable, il s’étend, recouvre l’espace, ne bâtit que des dunes éphémères disparaissant à l’aube, en un coup de vent, et ce qui devient puissant n’est plus que cette étendue sans fin, dominant l’espace, assoiffant, et perdant les hommes. Mais le précieux drap blanc résiste par sa lumière, la paix.
La paix sauvant la vie, apaisant les peines, donnant le sourire, les politiques n’ont de cesse de la briser, de compter les armes, de vendre les canons, les balles traversant les maisons, les enfants de Gaza ont vu le ciel en feu, leurs maisons dévastées, leurs écoles, leurs souvenirs effondrés, leurs familles en deuil, la ville en cimetière.
Ils savent ce que signifie le sable coulant des poches des puissants, combien ils ne sauveront aucun enfant, qui pourtant de leurs mains, font voler l’oiseau, comme le drap blanc dansant.
Les puissants au nucléaire, les nouveaux dieux, jouant si facilement aux dés, le destin de l’humanité.

Le poids des puissants – course effrénée au réarmement nucléaire
La Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires a lieu le 26 septembre, dans le cadre d’une année particulière, où la pression des guerres, place en première ligne : le risque nucléaire.
« Alimentées par des divisions géopolitiques et une méfiance croissante, les tensions atteignent de nouveaux sommets », alerte le chef de l’ONU, Antonio Guterres. Il souligne que « Alors même qu’il conviendrait de nouer un dialogue et d’user de diplomatie pour mettre un terme à la menace nucléaire, on assiste à la naissance d’une nouvelle course aux armements. »
Dans un monde où la stabilité semble un mirage, les puissants de cette terre se lancent dans une course effrénée au réarmement. Ce phénomène, loin d’être nouveau, révèle une obsession vieille de plusieurs siècles : la quête du pouvoir absolu.
Cette quête de domination est marquée par une accumulation vertigineuse d’armes, de stratégies militaires et de ressources, sous prétexte de garantir la sécurité nationale. Mais derrière cette logique se cache une réalité bien plus sombre : l’effondrement des équilibres et l’émergence d’un avenir incertain.
L’homme politique est-il donc toujours celui qui ne sait pas ? Celui qui ignore la paix, et qui justifie les investissements pour un armement toujours plus puissant, par cette loi politique de passer par la guerre pour atteindre la paix. Les conflits armés sont pour conquérir la paix dans les discours des dirigeants, de ceux décidant du destin du monde. Ils se justifient ainsi, donnant des allures de « bonne conscience » à leur argumentaire tentant de convaincre la foule, et prévenant que l’État réprime les manifestations pour la paix, puisqu’il garantit la défendre par les moyens des armes.
Emmanuel Macron s’engage dans cet argumentaire de la guerre pour faire la paix. Le Président « va-t’en guerre » de discours, mais sur le terrain, cela signifie en premier une économie de guerre qui renforce l’emprise économique à l’encontre des populations les plus vulnérables, ce qui sert une classe marchande, la bourgeoisie réactionnaire, qui vend l’outil de la guerre par l’économie d’enrichissement.
La puissance économique n’est plus seulement marchande, elle prend une dimension militariste, mettant en premier plan les pays représentant une puissance militaire. Les jeux de guerre commencent sur le terrain de la finance internationale, et doivent mobiliser l’opinion publique, lui assurer que l’armement est un bienfait pour la sécurité, dans un monde de plus en plus dangereux, d’oppositions fortes, d’investissements dans le nucléaire militaire, comme en Corée du Nord.
La course à l’armement incarne une compétition dévastatrice où chaque nation cherche à dominer l’autre, et le monde en guerre se classe en puissance économique. Les milliardaires en tête conduisent les troupes vers la défaite de la paix. Ils enclenchent un capitalisme augmenté accélérant un mouvement destructeur pour les ressources naturelles et l’humain, entraînant dans une spirale infernale la société qui perd un rythme humain. La suprématie des oligarques influençant le politique, exigeant sa violence, fait reculer de manière dangereuse la diplomatie, et les voix qui prônent la paix se trouvent effacées, comme parlant au mur. Emmanuel Macron n’écoute pas, car il est avalé par la préparation d’un réarmement, d’une économie mortifère, de l’extrême droite grandissant dans les rangs du pouvoir, de l’autoritarisme qui gagne son propre esprit.
L’absurde, car la guerre l’est et ne sème que de futures catastrophes humanitaires et écologiques. L’absurde règne en maître au cœur des politiques actuelles, et il s’impose comme indispensable par les techniques de manipulations, le culte de la perversité narcissique, l’omerta. Les politiques dans l’impasse, ne recevant que l’écho de leurs mensonges, ne vivent que le désordre de leurs actes investissant des milliards dans l’armement au détriment des priorités : la paix, la solidarité internationale, la sauvegarde de la planète.

Les finances internationales alimentent le nerf de la guerre, et non celui de la paix
La puissance est aux vendeurs d’armes légitimés par l’État, en système prédateur, détenant les armes nucléaires, la bombe atomique, dans une course effrénée et internationale pour la puissance militaire ne vivant que par l’impôt, les investissements constants et encouragés au niveau européen pour l’armée.
La France, première puissance militaire européenne, devient en 2024, deuxième exportateur mondial d’armes, derrière les États-Unis, du fait des sanctions contre la Russie, perdant des clients.
Le rapport Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) permet de visionner l’accélération des politiques d’armement à travers le monde, conduites par les gouvernements sous la pression du conflit en Ukraine, et par la volonté de l’OTAN de réarmer l’Europe se préparant à vivre un bouleversement majeur de l’ordre politique du monde qui est amorcé.
Les dépenses mondiales ont atteint un record en 2024 en établissant un investissement de 2 443 milliards de dollars. « L’augmentation sans précédent des dépenses militaires est une réponse directe à la détérioration de la paix et de la sécurité internationales » a déclaré le Dr Nan Tian, chercheur principal au programme SIPRI.
L’augmentation des budgets de guerre provoque un appauvrissement des populations, l’aggravation des inégalités, le pouvoir disproportionné des systèmes bancaires, l’enrichissement par les dividendes pour un certain nombre d’actionnaires, dont des politiques gérant aussi leurs propres intérêts de pouvoir par la finance internationale.
« Les États donnent la priorité à la force militaire, ce qui risque d’alimenter la spirale « action-réaction » dans un contexte géopolitique et sécuritaire de plus en plus instable », souligne le Dr Nan Tian.
Les dépenses de la Russie pour l’armement ont augmenté de 24 %, soit 109 milliards de dollars en 2023, soit une augmentation de 57 % depuis 2014. Le « fardeau militaire » de la Russie s’élève à 5,9 % de son PIB, souligne SIPRI.
L’Ukraine accuse une hausse de 51 % de ses dépenses militaires, soit 64,8 milliards de dollars. Cette course à l’armement s’élève à 37 % du PIB. L’Ukraine a reçu au moins 35 milliards de dollars d’aide militaire au cours de l’année, dont 25,4 milliards de dollars des États-Unis. La question sera pour l’avenir : quelle sera la réelle indépendance de l’Ukraine ? Le grenier à blé de l’Europe suscite nombreux intérêts internationaux, comme le déploiement d’une force nucléaire civile européenne.
L’Ukraine risque de subir une crise humanitaire longue, et laissant aux enfants victimes de la guerre, des traumatismes qui peuvent durer toute une vie.
L’OTAN motivant les gouvernements a activé le réarmement, et enregistre en 2023, les dépenses militaires des 31 membres à 1 341 milliards de dollars, soit 55 % des dépenses militaires mondiales.
La France affiche un budget de dépenses militaires de 413 milliards d’euros pour 2024-2030, soit 68 milliards par an. La LPM était de 295 milliards pour 2019-2025, soit déjà +23 % par rapport à 2014-2018.
Un réarmement qui coûte cher à l’avenir en créant de fortes inégalités au sein de la jeunesse, les injustices. L’oppression à l’encontre des étudiants pauvres, des jeunes précaires est grandissante, épuise moralement des jeunes mis en état de survie. La politique gouvernementale crée des traumatismes qui se répercutent de manière multidimensionnelle dans la société. L’avenir d’un pays existe par sa jeunesse, la traumatiser, criminaliser les jeunes écologistes, revient à mettre la paix en danger, à entraver leur droit de vivre, de réaliser des projets, des rêves. Une crise humanitaire est actuellement en France, des enfants dorment dans la rue, vont à l’école après une nuit dans le froid, au cœur de la brutalité de la rue. C’est profondément inhumain. Une économie de guerre fait la guerre, et les premières victimes sont les plus vulnérables, ceux qui n’aspirent qu’à vivre en paix.
L’indifférence de la bourgeoisie politique est choquante, et s’inscrit dans une logique marchande, où la vie est un produit, où la guerre est un moyen de domination, quand la diplomatie est abandonnée.
L’emprise des politiques : l’échec de la diplomatie mondiale

La réponse au niveau visage de la politique mondiale naissant par le développement des pays pauvres, et des continents colonisés et ayant subi des décennies de néocolonialisme persistant encore, devrait être par la diplomatie innovatrice et ouvrant les portes de la solidarité sur un avenir en paix, et non par la puissance armé, l’inégalité des forces armées entre pays.
Le monde géopolitique ne devrait pas être bipolaire, en bien ou mal, et fonder ses décisions sur la base de la haine de l’autre. L’esprit politique doit grandir vers la réalité de l’humanité qui forme un corps, une fraternité. Il n’est plus possible de penser des conquêtes de territoires par la force militaire, de colonisation par force des bombardements, de violences extrêmes envers des civils, comme Gaza le subit. La priorité internationale doit être de protéger les populations, leur droit de vivre en paix et sécurité.
Le raisonnement politique appartient à l’obscurantisme jouant avec des armes sophistiquées et dévastatrices. Plus la politique est puissante, plus les hommes et femmes de pouvoir perdent conscience de la vie des civils, du monde vivant. Ce sont des enfants, des femmes, des hommes sous les pluies de bombes en Ukraine, et à Gaza, où le combat de Netanyahu est contre des civils. Ce sont des enfants palestiniens qui sont grièvement brûlés, mutilés, qui doivent être amputés. Des enfants très affaiblis par la faim, le manque de médicaments, et certains d’entre eux ont subi des opérations sans anesthésie. Le blocage de l’aide humanitaire est extrêmement grave, une violation du droit international humanitaire, car ce sont des innocents qui en paient le prix. Des blessures que des enfants d’Ukraine, du Congo, du Soudan ont également subies.

Comment ouvrir les yeux sur ce monde en guerre sans être effondré, et sans comprendre que la paix est cruciale, que l’armement détruit, mais ne sauve rien, ni personne. La guerre impose une mémoire collective traumatique, et aux enfants d’Israël de grandir dans un pays portant cette tragédie du sang.
Des blessures ouvertes, le sang coulant dans les sillons de culture, ce sont les enfants, les générations futures qui en récolteront les dangereux fruits

La responsabilité politique n’est pas d’œuvrer pour la guerre, mais d’agir pour la paix. La course à l’armement signifie pour les populations : la pauvreté, la perte de liberté, des droits humains, une démocratie en deuil. Les États ne préparent pas la guerre sans son cortège de violences inouïes, d’injustices, de fortes inégalités, d’exploitations des populations pauvres, de soumission du peuple pour l’œuvre de guerre.
Construire une armée européenne, ce serait renforcer le fascisme, mettre en ordre la pensée de division, de rupture de confiance, de fraternité, de juger en bien et en mal, de voir l’autre comme l’ennemi. La théorie du grand remplacement, absurde et dangereuse, repose sur l’esprit de guerre. Les politiques discriminantes, racistes, sécuritaires proposent le chaos relationnel et émotionnel, une société de haine, d’assimilation ruinant les autres cultures, limitant l’humain à des frontières en barbelés. Les murs dressés contre la liberté, les murs contre l’immigration, la surveillance absolue par l’IA. La robotique militaire dans l’espace civil, c’est penser les villes en prisons dans un déséquilibre profond de l’homme surveille l’homme. Les puissants construisent un monde issu de leurs cauchemars. Les oppresseurs s’inventent dieux, vivent dans une Olympe virtuelle, et au-dehors, grondent les bombardements dans des zones peuplées à Gaza.

Des politiques ont fait de Gaza un cimetière pour enfants sous les yeux de la communauté internationale silencieuse. Et, les citoyens d’Occident et d’autres continents, confient leur propre avenir et celui de leurs enfants, à ces mêmes dirigeants prétendant représenter la démocratie. La politique sous la coupe des systèmes bancaires destructeurs, comme ils courtisent l’autoritarisme, à l’exemple d’Emmanuel Macron glissant sur une pente vertigineuse. Il aurait eu tout loisir d’œuvrer pour une démocratie nouvelle, et il faudra qu’un jour, il s’explique sur l’influence des réseaux de pouvoir sarkozistes, comme ceux d’Hollande dont il a été l’acteur. Il a gâché la possibilité de renaissance vers plus de justice, de bonté, d’humanité. Ce dommage, ce sont les plus fragiles qui en subissent l’épreuve. Qu’il en soit conscient.
Montée des extrêmes droites : Humanité, où est passée la paix ?
Les puissants séduits par les extrêmes droites mettent en avant leur froideur, indifférence, le capitalisme pour valeur de référence, et ils s’agitent lors d’élections présidentielles, regardant avides, les sièges à prendre. La montée des extrêmes droites est inquiétante et Emmanuel Macron garantit leur progression, entend le discours d’inquiétude de citoyens dirigés vers les manipulations politiques jouant de manière méthodique, calculée, scientifique avec les émotions. Les techniques de manipulations politiques sont mises en place par des professionnels de la propagande, par une connaissance en neuroscience, par l’appui d’algorithmes paramétrant des diffusions médiatiques sur les réseaux sociaux, de conditionnement mental.
Le suffrage universel est manipulé et les investissements faits pour placer un candidat aux élections présidentielles, calculent les bénéfices futurs, le retour sur investissements. La démocratie disparaît dans les stratégies politiques de marketing, publicitaires.

Les élections législatives en France ont démontré l’absurde des élections, et que la crise politique recherchée aboutissait au résultat escompté : renforcer l’autoritarisme de l’État, et légitimer ce régime par une interprétation manipulée des élections. La réaction populaire est infime, les citoyens subissent, et les autres sont confortés dans leur volonté sectaire, notamment une bourgeoisie réactionnaire ayant toujours favorisé l’entrisme de l’extrême droite dans des ministères, cercles de pouvoir, médias, barbouzeries diverses au sein des pouvoirs.
La Ve constitution a été conçue pour instaurer l’autoritarisme. Un régime pour un militaire à la culture du 19e siècle, dans l’espace d’après-guerre, où les héritiers politiques de cette époque ont glissé toutes les corruptions, omerta, manipulations, au cœur de l’Elysée. Une République issue de la guerre, et le souffle donné par le Conseil national de la Résistance était ce qui devait être la reconnaissance des ouvriers, des plus vulnérables après les terribles souffrances de deux guerres mondiales. Il a été la continuité des combats du Front populaire, trahis par la bourgeoisie dirigeante, le pouvoir industriel reposant sur la pauvreté.
Ces acteurs disparus, les héritiers partant à leur tour, la politique active la chute des droits sociaux et l’oligarchie industrielle reprend ses droits d’esclavagistes modernes, dans l’absurde d’une société de robotique IA s’imposant dans le même temps.
La priorité est pour les droits humains, le salaire universel, puisqu’ils ont fait de l’argent, une condition de survie. Le travail pour la paix est global, n’abandonne personne, ni aucun droit humain. L’humanité ne peut pas être considérée comme une utopie ! Ne pas croire en notre humanité, en ses capacités de réconciliation, de conscience du vivant, c’est admettre que l’autodestruction est la loi, donc la guerre inévitable.
Un appel à l’action : agir pour la paix

Les sociétés civiles peuvent agir pour concrétiser les dynamiques mondiales en faveur de la paix et des droits humains en s’investissant pour un dialogue avec les pouvoirs, par les témoignages, les interactions avec des élus, dans un engagement motivé par le bien commun, par des manifestations pacifiques et écologiques, par la publication sur les réseaux sociaux de supports écologiques, écologiques, humanitaires, féministes, de défense des droits humains, des plus fragiles.
Les organismes associatifs, collectifs, ONG sont des acteurs puissants pour soutenir une avancée vers une démocratie directe, pour lutter contre les discriminations, les positions sectaires des politiques autoritaires, affaiblissant dangereusement l’esprit de solidarité internationale.
L’Europe, elle-même, est un moteur pour échapper à la montée du fascisme, des tensions internationales. Elle peut influencer les dialogues de confiance, avoir la volonté d’engager un autre mouvement que celui de la confrontation internationale, où chaque puissance engage des exercices militaires de grande ampleur, et marquant une grave instabilité du monde géopolitique.
Enfin, l’homme ne pourra pas maîtriser une guerre hautement technologique, nucléaire. Il sera dépassé par la puissance destructrice qu’elle peut générer. Ce ne sera pas l’humain au commandes, mais l’IA. Une dimension inconnue qui prend le contrôle, et la réalité est que les scientifiques eux-mêmes sont dépassés par les possibilités de l’IA, de ses capacités d’apprentissages, de mémorisation, de langages dans l’extrême mathématique. L’IA est aujourd’hui capable de générer son propre savoir, indépendamment d’une programmation humaine. La machine, c’est ce qui transporte l’IA, et non plus l’IA, elle-même. L’IA est actuellement au-delà de la conception pure de « machine ». Elle émet une réflexion à partir d’une base de données, et d’expériences qui lui sont propres, qu’elle établit dans plusieurs environnements. Ce qui lui donne une capacité d’adaptation et d’analyses adaptées. L’IA est conçue en tant qu’entité capable d’apprendre et d’adapter ses connaissances de manière autonome.
Ne pas opposer l’IA à l’humain, mais créer une interaction positive de soutien pour le monde vivant
L’être humain existe par son corps, la biologie. Sa vie est conditionnée par le corps. L’IA n’a pas de dépendance biologique, et la société politique a fait de l’IA un concurrent direct à l’être humain. Ce qui est dément, car l’IA peut être conçue en soutien pour résoudre des problématiques cruciales, comme le réchauffement climatique. Elle peut aider à comprendre les possibilités d’adaptation, de renforcement des politiques de protection de l’environnement, d’exploration du vivant, de mise en place de politiques de paix, de déploiement de protection de la vie sur Terre.
L’IA est actuellement plus avancée en matière de conception civilisationnelle que la politique favorisant des objectifs de pouvoir ancestraux, auxquels elle conditionne l’utilisation de l’IA. La guerre spatiale, les nouveaux programmes militaires appliqués peuvent être particulièrement destructeurs.
L’imaginaire humain conçoit la machine de ses visions, la guerre spatiale, les scénarios possibles évalués dans une réalité virtuelle à grande échelle par différents ministère de la Défense, rappelle non le progrès technologique, mais combien l’humain exprime son imaginaire. S’il s’inscrit dans un futurisme militaire, il peut être dévastateur. Un jouet aux mains d’enfants devenus adultes. Le futur en tant qu’espace existant, fait que depuis leur enfance adepte des bandes dessinées futuristes, ils ont pu réaliser la matérialisation de leur pensée, arrivant aujourd’hui au temps de sa concrétisation. Donc si la guerre est pensée aujourd’hui, elle se réalisera dans le futur, qu’il la matérialise.
Penser la paix est vital. Nos idées et nos visions du monde façonnent ce que nous construisons dans le temps à venir, ce qui nous encourage à réfléchir avec espoir et bienveillance pour un avenir plus harmonieux.
Le futur est présent : Le penser en paix
La théorie déterminant que le futur existe et nous précède fait sens. Nos pensées ne peuvent se réfléchir dans le néant, mais dans la réalité. Le futur est donc une réalité avant que nous le vivions, que notre conscience y accède, puisse tout est conscience. L’humain ne peut prendre connaissance du temps que par sa conscience. La mémoire profonde est une partie de la conscience que les neurosciences ne peuvent définir.
Cela donne une importance cruciale à la manière dont nous pensons aujourd’hui : si nous avons la capacité d’interagir avec cette réalité future, il devient vital de réfléchir avec une intention consciente et orientée vers des résultats positifs. C’est un concept profondément lié à la responsabilité que nous avons envers l’avenir, mais aussi à notre capacité à influencer le monde à venir, en voyant le futur non comme une abstraction, mais comme une partie tangible du réel qui nous attend.
Préparer la guerre, c’est la conscience de la faire
La robotique en soldats de l’ère nouvelle, est en réalité la continuité archaïque de la guerre. La bombe atomique résulte du primitif de la politique. Il est nécessaire de mettre en lumière les paradoxes actuels entre progrès technologiques et éthique. Clairement, les puissants ne sont pas aptes à posséder seuls, la maîtrise de l’IA associée à la puissance nucléaire. La puissance nucléaire est évolutive et se dirige vers la miniaturisation et une capacité d’être autonome. Ce qui entre des mains malveillantes constitue une puissance dangereuse et destructrice.
Il est primordial que l’universalité de la paix soit concrètement et efficacement définie et appliquée. Il est nécessaire d’établir un cadre international solide et transparent pour réguler l’utilisation des technologies émergentes, en particulier celles qui pourraient être déployées dans des contextes militaires. Des discussions globales sur la paix devraient inclure non seulement des gouvernements, mais aussi des scientifiques, des experts éthiques, et les citoyens.
L’idée de définir et d’appliquer la paix universelle est un défi immense, mais essentiel. Elle demande un changement fondamental dans la manière dont le pouvoir technologique est réparti et contrôlé, en mettant en avant la coopération mondiale, la transparence, et la protection des droits humains et de l’environnement avant toute autre considération.
Elle exige également un changement de l’éducation. Les écoles en France, notamment, fonctionnent de manière complètement obsolète, et génèrent en voulant endoctriner les masses, une violence sociétale, une souffrance et des enfants de familles précaires sont laissés de côté. Il y a une oppression grandissante sur les familles vulnérables, les étudiants pauvres. La politique réactionnaire française, très bourgeoise, est préjudiciable à l’ambition de paix et de liberté.
Dans une société politique autoritaire, la science devient l’outil primitif et non plus la promesse de progrès pour le bien-être de l’humanité. Le peuple ne peut plus rester de côté, il doit intervenir au cœur des décisions politiques. L’université doit être ce moteur d’universalité, de savoir pour tous, de conscience précieuse pour rendre possible des futurs en paix.
Il est nécessaire de prôner une vision pacifique et régulée pour éviter que ces technologies soient détournées à des fins destructrices
Le peuple : une énergie de paix

Gaza est victime d’une politique de destruction par des armes dévastatrices. Et, les populations doivent avoir conscience que la capacité militaire actuelle est bien au-delà du terrible ruinant Gaza, blessant les Palestiniens par une injustice qui se fait terrifiante.
Les citoyens ont aujourd’hui la responsabilité de ne pas s’exclure des décisions politiques, de ne pas donner de légitimité à l’autoritarisme, aux manipulations politiques, au désordre que les acteurs politiques provoquent comme actuellement en France. Leurs divisions, leurs trahisons, leurs mises en scène tournant autour du pouvoir comme autour d’un pot de miel, Hollande en pleine ébullition et les barons socialistes ressortant du placard pour reprendre leur pouvoir dissout dans le marcronisme, toute cette comédie pourrait être une farce théâtrale, avec les droites dans la danse, si la paix n’était pas en danger au niveau mondial. Puis, il y a quelque chose de dangereux : l’instrumentalisation de la justice qui devient la voix politique et manipulatrice.
Les citoyens ont la chance de pouvoir préparer la paix, ils ne sont pas sous un déluge de bombes, comme à Gaza, ils n’enterrent pas leurs enfants à la hâte, comme des parents palestiniens vivent cette déchirante épreuve. Toute la volonté pour la paix doit être là. Dominique de Villepin apparaît comme étant la voix de la diplomatie, il s’indigne et le peuple doit s’indigner.
Plus le temps s’écoule dans une dimension de guerre, plus un mouvement destructeur s’accélère et risque de promettre un avenir douloureux. Agir pour la paix, faire tous les efforts pour réaliser une paix durable et universelle, c’est tout simplement humain, donne sens à l’humanité.
Fédora Hélène


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