Ahou, la force de la liberté : de l’ombre à la lumière, la révolte des femmes

Un cri de résistance et d’espoir : la lutte féministe défie les illusions imposées par les tyrans modernes et réveille les consciences.

Le cri des femmes pour la liberté s’habille de paix

Les femmes sont déshumanisées, et la souffrance brise le silence par la force de la liberté. Une jeune femme, Ahou Daryaei, nue pour seule arme contre l’obscurantisme, contre le patriarcat, contre les Mollahs, l’islamisme politique, contre les complices de tyrans. Son innocence, son corps, sa paix, elle marche vers la liberté perdue dans le brouillard d’une civilisation du pouvoir contre la vie. 

Vivre en paix, vivre libre, c’est ce que disent les femmes par leur combat pour la liberté, à qui elles donnent leur vie, car la mort, c’est l’acceptation de ce qui détruit le droit de vivre, le droit d’être une femme vivante. Ahou a donné une leçon au monde, elle sacrifie sa liberté pour la liberté, puisque la souffrance, l’humiliation, son corps emprisonné sous un lourd voile noir, ce n’est pas vivre, mais sombrer lentement dans le désespoir. 

Arrêtée brutalement, elle subit la violence inouïe du régime des Mollahs, celui qui n’est pas seul, mais qui est soutenu par une indifférence des oppresseurs au niveau du pouvoir international. Soutenu aussi par la culture du patriarcat à travers le monde. Trump élu aussi par le patriarcat, les femmes dépossédées de leur choix, de leur corps, la violence contre les femmes et les filles continue, et s’amplifie à travers le monde. 

Ahou, sa souffrance qu’elle met à nue, est le cri des femmes, de la moitié de l’humanité oppressée depuis des siècles. C’est un message fort, une claque également pour le système judiciaire en France classant 94 % des plaintes pour violences sexuelles, dans ce pays qui tolère le viol, les violences conjugales, intrafamiliales, coercitives détruisant des vies. Les violences psychologiques de la justice, prenant leur légitimité dans le pouvoir politique. La violence à l’égard des femmes dans des démocraties faisant des tyrans le pouvoir. 

Les hautes sphères à la puissance de l’emprise, ce pouvoir inventé par l’homme, l’idolâtrie profitant aux manipulateurs jouant les « sauveurs » au sein des pouvoirs politiques dans l’absurde du système. Cet espace du néant qu’ils ont créé pour échapper à la vie dans laquelle ils errent sans sens, lui préférant la mort qui habite leurs croyances, pensant qu’elle représente le pouvoir absolu. Posséder le droit de tuer, c’est la peine de mort, les conflits armés, le terrorisme, la guerre contre la nature, la guerre de la faim, et dans les foyers, nos rues, ce sont les féminicides. 

Les hommes de pouvoir conçoivent le monde comme étant une simulation, qu’aucune réalité n’existe, que l’amour est vain, un entêtement à vivre selon la paix, la protection du vivant, alors qu’au final la mort nous tend les bras sans que l’on puisse décider. Quel choix dans ce monde sans sens, que celui de jouer, de profiter en inventant les sommets vertigineux du pouvoir par l’argent sans limite jusqu’à la folie de la mathématique jusqu’au calcul de l’effondrement. 

Quel jeu plus subtil que de s’inventer Dieu, d’évoquer son nom, de faire de la religion la parole convainquant les masses qu’il faut un roi, que le monde serait au chaos sans chef politique, sans cet homme suprême, ordonnant la vie et la mort selon sa volonté. Et les César au pouvoir de Netanyahu aux Mollahs, se posent en conscience du bien dans une morale perdue d’avance. Netanyahu s’attaque au pouvoir des Mollahs et pourrait revêtir alors le rôle de « sauveur » de la cause libératrice d’Iran, et de l’autre main, il frappe les femmes et les enfants de Palestine, et n’est plus que le tyran prolongeant la guerre pour ne sauver que lui-même de sa défaite, des corruptions du système qui l’attendent toujours au levé du jour.

Un monde en dualité entre le bien et le mal, faisant de la guerre la solution de paix, tuant des enfants par la misère, la faim, les bombardements, brisant encore l’innocence. La mémoire en sable, l’histoire de l’humanité inscrite en notre ADN et définissant ce prédateur qu’est l’homme. Le cratère creusé par les canons modifiant le paysage, et des champs fertiles, il n’est plus qu’une terre de poussière. De l’eau de pluie, il n’est plus qu’une rivière de sang. 

La guerre avance, les conflits armés prennent place selon la fortune des ventes d’armes, de l’industrialisation du monde que Trump proclame en âge d’or par une Amérique puissante gouvernant le monde. L’empire des hommes s’inventant Dieu et bénissant leur ouvrage de dominer la planète en armant les armes nucléaires, la puissance spatiale en nouvelle ère, dont Trump vient de s’élire le possédant. Il devient le maître de l’espace et des nouvelles technologies en s’affiliant avec Elon Musk, en brimant l’évolution des nouvelles technologies chinoises, et achetant celles européennes. Les propriétaires de l’espace sont les États-Unis dans cette folie, où l’homme pense acheter l’univers, en faire un marché d’exploitation, de profits, tuant toute concurrence possible, mettant les milliardaires au pas par l’appât du gain. Les plus riches annihilés par la fortune produite par la virtualité. 

L’Iran, ce grand pays qui a besoin de liberté et de reconnaissance

L’Iran, berceau de nos cultures, un grand pays, subissant la tyrannie des Mollahs cherchant à posséder la puissance de l’armement nucléaire, les alliances avec la Chine, et courtisé un temps par les puissants de ce monde, oubliant la liberté des femmes, la voyant comme la flamme d’une chandelle qu’ils éteignent dès qu’elle se lève, et qui pour secours n’a que le monde politique aux mains des oppresseurs, de la culture patriarcale, comptant les conquêtes de territoires, la puissance nucléaire, la violence suprême par les conflits armés et tenant le monde par la promesse de destruction si la liberté leur volait le trône.

Que serait le monde libéré de la politique, l’humanité comprenant qu’il n’est nul seigneur pour la diriger, mais que le souffle de la vie est la seule raison de notre existence vouée à le protéger. L’homme protecteur, l’ami de la vie, le souffle de la liberté, l’humain fuyant aujourd’hui la lumière, lui préférant son ombre pour gagner une liberté virtuelle de possessions éphémères, d’usines, d’acier, de béton et de verre. Le ciel ne se reflète plus que dans un monde absurde vivant entre deux tours de verre, les oiseaux se cognent dans les murs de verre en pensant voler dans le ciel. L’humain prisonnier de la virtualité qu’il a inventé, dialoguant avec lui-même dans la matrice dont il ne peut s’échapper. Et la femme vivante, touchant la naissance du monde, l’enfant en elle, la vie respirant, ce souffle perpétuel, la nature vibrant en elle, l’élisant l’essence et le sens, rappelant en elle, les lettres du nom Terre mère. Si l’homme ne protège pas une femme, il ne protègera jamais une rivière. 

Le corps des femmes est prisonnier des traditions, des religions, du pouvoir politique, de la culture du patriarcat, leur vie ne leur appartient pas, est en souffrance. Mon corps, mon choix s’est noyé, Trump joue la carte contre les droits des femmes, l’avortement interdit, c’est une femme qu’ils condamnent. L’empire religieux pour marquer des voix électorales, façonner un Dieu selon leur morale arbitraire, par ce qui conduit les masses à voter pour des mots dits contre la liberté. Mais ils ne voient pas qu’ils effacent la vie de femmes, leur corps soumis à l’ordre qui de la même voix parle de peine de mort contre des migrants, et de lancer « le plus grand programme de déportation de l’histoire américaine », promesse de Trump prononcée lors d’un meeting en Arizona. Le mot de Trump est volontairement fort et choquant, et rappelle de sombres périodes de l’histoire, dont l’esclavagisme qui a permis la prospérité américaine aux origines européennes. Les femmes esclaves dépossédées de leur corps utilisé par leurs propriétaires pour produire la nouvelle génération d’esclaves. Ces femmes ayant une valeur officielle d’objet par leur statut d’esclave et qui ne pouvait être soignées que si un médecin obtenait l’autorisation de leur propriétaire qui l’accordait dans le but de ne pas perdre l’acquisition d’enfants en futurs esclaves.

Le terrible, l’obscurité de l’histoire de l’humanité, la morale inventée et définie par le pouvoir et posséder des esclaves était le signe d’une position de notabilité, de richesses, de possession de la productivité des champs de culture, de l’industrie dont la prospérité a été conçue comme étant l’âge d’or des pays s’enrichissant. Les femmes ouvrières en esclaves modernes, les salaires de misère, de l’esclavagisme passé, la rentabilité vend en premier l’humain en rouage de la machine. La notion de travail pauvre, c’est la légalisation de l’exploitation d’êtres humains. Le travail statué par les politiques autoritaires fabrique les activités humaines ruinant le climat, la biodiversité, provoquant un changement climatique. Il n’y aura pas de lutte écologique sans la lutte contre la pauvreté, comme il n’y aura pas de combat efficace contre la pauvreté, sans le respect absolu des droits des femmes, première victime d’un monde au pouvoir politique dépossédant la nature de sa paix, comme une femme est déshumanisée au grès du sexisme, de la misogynie formant les discriminations, violences de la société.

Puisque les femmes sont la moitié de l’humanité, leurs droits engagent le corps de l’humanité, laquelle ne peut vivre sans une partie d’elle même, sans être réconciliée. Ne former qu’un corps, celui de l’être humain qu’il soit homme ou femme. L’égalité de genre est primordiale, elle définit que nous sommes tous humains, tous égaux.

Le conservatisme hante le monde politique au niveau mondial

La France sombrant dans le conservatisme ne devrait pas l’oublier. Emmanuel Macron nommant sans légitimité les extrêmes droites au pouvoir, faisant du ministère de l’Intérieur l’effigie du patriarcat. La femme blessée, les traumatismes renaissant, la gauche au silence, la justice plus petite que, Emmanuel Macron fait silence, et s’accorde avec ce qui cause le désespoir, plus d’un million de mères isolées sous le seuil de pauvreté, sans droit de s’alimenter, de se soigner, de vivre. Elles survivent, dépassent la résilience et écoutent au matin le premier chant de l’oiseau, cet espace où le ciel est libre, elles respirent un instant, voient la colombe volée avant que la politique ferme à double tour la porte s’ouvrant sur leur liberté. La souffrance de vivre en France, des milliers de femmes, de survivantes pourraient en témoigner. 

 

Le fascisme avance tel l’inondation emportant tout. Les droits des femmes reculent partout dans le monde. 

Les femmes d’Iran chantent, dansent, oiseaux libres au milieu de la tyrannie qu’elles défient. Le pouvoir enfermant la paix, Narges Mohammadi, âgée de 52 ans, journaliste iranienne, prix Nobel de la paix 2023, militante pour les droits humains, elle plaide pour l’abolition de la peine de mort en Iran, est incarcérée à la prison d’Evin à Téhéran, condamnée à une peine de douze ans de prison. Le 19 octobre 2024, sa peine a été prolongée de six mois. 

La conférence du prix Nobel de la paix 2024, intitulée « Femme-Vie-Liberté », rendant hommage au combat des femmes en Iran, à la révolution féministe, a exprimé ces fortes inquiétudes sur le préoccupant recul des droits des femmes dans le monde, et a évoqué les solutions pour protéger la liberté des femmes. 

Durant cet échange rassemblant quatre lauréats du prix Nobel de la paix, des milliers de participants, les enfants de Narges Mohammadi, Kiana et Ali Rahmani, ont transmis le message de leur mère depuis la prison, « Le pouvoir de défiance des femmes à l’égard des lois misogynes et discriminatoires, des traditions, des rituels religieux et des valeurs morales imposées par des idéologies autoritaires, inhumaines et réactionnaires n’a cessé de croître et de s’étendre. C’est pourquoi le gouvernement a même aligné des femmes pour l’exécution, ignorant que nous n’avons pas peur d’être exécutées. Ces jours-ci, on entend parler de Pakhshan et Sharifeh, qui ont été condamnées à mort, et de Nasim et Varisha, qui risquent de l’être. Je les soutiendrai et lutterai contre les exécutions ». 

Puis, les enfants de Narges Mohammadi ont lâché une colombe dans le ciel d’Oslo pour le lancement de la Free Narges Coalition. L’oiseau libre en drapeau de paix flottant au-dessus de tous les pays pour signer la lutte des femmes pour la liberté pour tous, pour l’universalité des droits humains. 

 

La France séduite par une culture réactionnaire flatte l’antithèse de la liberté pour les femmes, un système judicaire patriarcal 

France – 94 % des femmes tuées le sont dans leur foyer et par un homme. Et, quand une femme témoigne de menaces de mort avec un couteau faites par un conjoint, la justice s’en moque, puisque son corps n’existe pas. Les voiles noirs du patriarcat sont invisibles dans nos sociétés complices. Eleanor Roosevelt a déclaré : « Où commencent les droits universels, après tout ? Ils commencent près de chez soi, en des lieux si proches et si petits qu’on ne peut les voir sur aucune carte du monde. […] Si dans ces lieux, les droits sont dénués de sens, ils n’en auront guère davantage ailleurs. Si chacun ne fait pas preuve du civisme nécessaire pour qu’ils soient respectés dans son entourage, il ne faut pas s’attendre à des progrès à l’échelle du monde »

Que se passerait-il si une femme victime de violences conjugales et sexuelles, de menaces de mort par un conjoint armé d’un couteau, témoignant respectueusement maintes fois, en sachant que la justice sait la violence inouïe du tyran, que des policiers en sont témoins, et que quelques policiers savent sa prédation, puisqu’ils sont amis avec lui, qu’il est un de leurs contacts, comme concernant des politiques au niveau du pouvoir, se mettait nue pour protester contre l’injustice, le pouvoir la laissant seule pour protéger sa vie et ses enfants face à un prédateur expérimenté ? 

Que se passerait-il si une femme que la justice dépossède de son corps, de son humanité, niant son existence et sa liberté, se dévétissait au sein des institutions de pouvoir ? 

Combien de femmes ont témoigné poliment sans qu’une plainte ne soit prise, et ont subi la seconde suivante une agression en pleine rue, devant une école ? La paix sauvant, garder son calme, appeler le 17, et aucun ne se déplacera, le vivre et le revivre. Dire que la France est un pays de justice, respectant le droit de vivre en paix et en sécurité est faux. Le patriarcat y est autoritaire et destructeur. Dans ces démocraties, détruire la vie d’une femme n’est pas un problème. Et, les partis politiques des droites à extrême droite sont les premiers à valoriser le patriarcat, la culture du viol, dans un système destructeur qui ordonne la politique. 

L’instrumentalisation du combat des femmes, utilisant leur force de vivre, leur révolte est celle de la paix, se mettant à nue par leur courage, force de liberté, est révoltante. Les partis politiques de droite se posant en « sauveur » autoproclamé contre l’islamisme politique, quand dans leur rang la règle est le patriarcat, le sexisme, gagnant par l’omerta à dissimuler leurs turpitudes. Le pouvoir bénéficie aux Mollahs, autant que les corruptions du monde politique de puissances comme la France. Les femmes ont besoin de liberté, pas d’un parti politique, ni d’un système judiciaire corrompu, ni d’une société complice.

La révolte féministe est ce grain de sable plantant l’arbre de la paix aux fruits de la liberté

Le combat ne goûte pas toujours la récolte, mais il est ce grain de sable qui ajouté à mille autres par les luttes féministes à travers le monde, permettra aux enfants et générations futures de connaître la liberté que nous avons tant aimée au profond de notre cœur.

Fermer les yeux un instant et voir les chaînes de l’espoir, les uns donnant la main aux autres et manifestant devant les ministères, les tribunaux, les commissariats, les gendarmeries, préfectures, mairies, pour la liberté des femmes dans le monde. 

Que ferait le pouvoir pour interdire cette manifestation, la limiter, la contraindre, et user des artifices contre la liberté de manifester ? Que ferait la justice pour ressusciter les milliers de plaintes pour violences conjugales et sexuelles classées sans suite, pour les viols déclassés et considérés comme des délits, quand le viol est un crime ? Que ferait la justice pour condamner les violences psychologiques infligées lors de procédures judiciaires éprouvantes et pouvant détruire une femme qui a déjà tant souffert.

Il ne serait que le mot « impossible » s’inscrivant sur le fronton devant « Femme – Vie – Liberté ». Alors, il est nécessaire de lutter pour que soit l’éveil de la conscience collective pour rendre possible la liberté, le droit de vivre en paix, d’être une femme vivante.

Fédora Hélène

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