La Paix : Lumière de l’Humanité
La paix est cette lumière bénissant le monde. Elle est sa joie. Elle vit à travers l’indicible beauté de la nature. Elle communique avec nous par la multitude des émotions qu’elle retranscrit par les couleurs qui nous émerveillent. L’immensité de l’océan, ses profondeurs s’unissant aux chaînes de montagne, sommets vertigineux, sa terre en secret, la paix nourrit notre soif de savoir, nous transportent. Patiemment, nous attendons de découvrir pas à pas toute la richesse de notre monde.
La paix essentielle, un air vital, une lumière que l’homme a appris à aimer et qu’il peut choisir d’éteindre dans son cœur. Mais chaque jour, elle veille, protège, sauve la vie des mains de celui qui détruit. L’humanité a besoin d’elle pour vivre, quand la paix n’a besoin que de l’immensité de la création.

L’importance de la Paix
La paix est la fondation sur laquelle repose le bonheur de l’humanité. Sans elle, les sociétés ne peuvent prospérer, les enfants ne peuvent grandir en sécurité, et les nations ne peuvent se développer harmonieusement. La paix n’est pas seulement un état d’harmonie et de respect mutuel, elle invite l’homme à grandir en conscience. Elle nous invite à concevoir notre propre vie par son enseignement, à le transmettre, à bâtir des sociétés l’accueillant. La paix est la parole de la résistance, du courage d’œuvrer pour que la guerre ne soit plus que la brutalité passée, celle anéantie. La paix nous appelle à créer un nouvel espace de vie pour l’humanité.
Elle ne se loge pas dans l’ambition de peupler la planète Mars, mais de peupler la Terre d’elle. Bénir notre maison.
Terres de paix
Pouvons-nous concevoir gagner de nouveaux territoires, que ce soient les « terres rares », ou Mars, dans le but d’exploiter des ressources énergétiques pour permettre à la minorité des plus riches d’accéder à une société numérique de pointe ?
On peut imaginer alors qu’une société naissant de cette perspective serait profondément divisée. Elle poserait sur un des plateaux de la balance une sorte d’arche de Noé accessible à ceux sélectionnés, pendant que plus de la moitié de l’humanité subirait les conséquences dramatiques du bouleversement climatique, de l’appauvrissement des ressources alimentaires et en eau.
Retrait de l’Accord de Paris
Donald Trump a signé lundi 20 janvier un décret, ainsi qu’une lettre adressée aux Nations Unies marquant le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris. Ce n’est pas un one shot, puisque lors de sa première élection en 2017, il avait rompu avec les enjeux climatiques et organisé la sortie d’un accord multilatéral adopté par 196 pays lors de la COP 21 à Paris le 12 décembre 2015.
L’Accord exige une transformation économique et sociale pour être appliqué et engager des actions climatiques ambitieuses menées par chaque pays. Un engagement visant à atteindre d’ici 2030 des objectifs de neutralité carbone.
Le Président Trump annonce un engagement opposé « aux politiques de Biden en matière d’extrémisme climatique », publie la Maison Blanche. Cette décision implique l’utilisation de « toutes les ressources nécessaires pour construire des infrastructures » et pour ce faire l’annulation de « toutes les réglementations » concernant la production et l’utilisation de l’énergie.
Trump ouvre le chapitre de sa politique climatique par une action qualifiée d’ « historique » par son équipe : l’exploitation des ressources naturelles de l’Alaska.
Exploitation de l’Alaska : un péril écologique

Cela commence par la prospérité par l’effondrement des ressources.
Une politique qui désigne d’elle-même les faux prophètes orientant le monde sur une puissance virtuelle, mais dont la réalité cause des dommages irréparables pour l’humain et la nature.
L’énergie – les moyens d’approvisionnement sont soumis à une géopolitique toxique, de chantage, de menaces mises à exécution dans les territoires subissant des conflits armés, à l’exemple de l’Ukraine et de Gaza.
Le double jeu d’oppresseurs politiques dénonçant ce qu’ils produisent eux-mêmes. Ainsi Trump met en valeur dans son discours le fait qu’il se pose en « libérateur » face aux « puissances étrangères armant les approvisionnements énergétiques dans les théâtres de conflits géopolitiques ».
Le lobby du capitalisme vert se trouve aussi confronté aux hypocrisies et fausses promesses écologiques de son camp par les alliances, compromis pour gagner un pouvoir par le biais des élections.
Le populisme est devenu la règle et chacun pratique une propagande ne recevant que son propre écho. La politique n’est plus une valeur viable, et le reflet des ambitions croise l’image de l’un et de l’autre.
La politique en nouveau dieux de l’ olympe divisée en empires, dépossède le peuple de toutes décisions, et ancre l’avenir dans l’autoritarisme. Les démocraties se transforment en dictatures électives.
L’Alaska sera bientôt un territoire exploité pour ses ressources naturelles, telles que le gaz naturel (GNL). La politique de Trump donne « la priorité » au développement du potentiel de gaz naturel (GNL) de l’Alaska.
Alaska – Territoire exceptionnel à la valeur universelle

Les paysages de l’Alaska sont uniques au monde. Leur rareté témoigne de l’exceptionnel de la création, une beauté à couper le souffle, écrin d’une richesse naturelle incomparable. Une architecture harmonieuse de glaciers et de hauts sommets s’étend de part et d’autre de la frontière entre le Canada et les États-Unis.
La biodiversité unique de l’Alaska lui confère une immense valeur écologique et culturelle. Les initiatives visant à exploiter le gaz naturel (GNL) et d’autres ressources mettent en péril un équilibre fragile et remarquable.
Les parcs nationaux et réserves de Wrangelle-St. Elias et Glacier Bay sont sous la protection et la gestion depuis l’Organic Act du 25 août 2016 fondant l’United States National Park Service et en entente avec les populations autochtones, dont le conseil traditionnel Mentasta et la tribu Yakutat Tlingit. Ces partenariats sont cruciaux pour préserver la biodiversité tout en respectant les droits des peuples autochtones. D’autre part, il est essentiel d’intégrer les savoirs autochtones dans la gestion durable des ressources naturelles.
L’Arctique, un milieu polaire possédant des territoires difficiles d’accès qui conservent leur mystère. Nous avons encore beaucoup à apprendre et à comprendre sur la Terre. Les mécanismes et la complexité de tous les éléments déclencheurs du développement et les effets du réchauffement climatique ne nous permettent pas à ce jour de comprendre pourquoi le réchauffement de l’Arctique est 3 à 4 fois plus rapide que dans le reste du monde. Baptisé « amplification arctique », les raisons de ce mouvement accéléré demeurent méconnues.
Ce fait permet d’évaluer le désastre écologique que provoquerait l’exploitation de cette terre dont les activités humaines ont déjà entravé la paix.

Réfugiés climatiques – sans droit sans terre
Une société dystopique se dessinerait sans attendre : « la plus grande opération de déportation dans l’histoire des États-Unis » promit par Trump durant sa campagne électorale.
Le statut de « réfugié climatique » ne permet pas d’obtenir l’asile dans un autre pays. Alors que les catastrophes climatiques se multiplient, des populations sont confrontées à des déplacements forcés sans être protégées par un statut international.
Pourtant, dès 1985, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) met en lumière les « réfugiés environnementaux ». Le rapport met en évidence les crises humanitaires, inégalités globales provoquées par des stratégies économiques et politiques basées sur l’exclusion, l’enrichissement capitaliste par l’abus des terres des populations vulnérables, premières accablées par les catastrophes naturelles qui s’amplifient déjà.
À cette période, la sécheresse touche l’Afrique et se trouve aggravée par la déforestation et l’érosion du sol sévit et provoque la grande famine en Ethiopie faisant près de 400 000 morts. Une période douloureuse qui témoigne du lien indéfectible entre l’humain et sa Terre. Le déséquilibre de l’un entraîne le chaos pour l’un et l’autre, dans cette communion qui ne peut être rompue.

Le centre de recherches pour le développement international rappelle qu’en 1985, les Nord-Américains et les Européens sont informés de « l’extrême souffrance humaine » qui s’abat sur l’Éthiopie, le Sahel et sur de nombreux pays d’Afrique du Nord, de l’Est et du Sud.
La communauté internationale prend alors conscience par les actions humanitaires, témoignages de compassion, les dons alimentaires et monétaires, l’engagement des travailleurs humanitaires, qu’il est temps « d’entendre les Africains », de prendre en compte leur détresse, et qui doivent « réparer les dégâts », souligne le rapport du symposium sur la sécheresse en Afrique de 1985.
Une crise climatique dévastatrice, la tyrannie de la pauvreté, l’instabilité politique, il fut durant les vingt années précédentes pas moins de plus de 70 coups d’État dans de nombreux pays d’Afrique.

La colonisation – un drame civilisationnel
La néocolonisation, l’exploitation constante des ressources naturelles d’Afriques et de sa population, la déstabilisation constante des initiatives démocratiques, ont empêché d’établir des structures gouvernementales, institutionnelles, économiques, sociales et culturelles solides.
D’autre part, la violence systémique à l’encontre des femmes africaines démunies, mères isolées précaires a profondément traumatisé des femmes, des familles et leur communauté. Des enfants ont grandi en voyant leur mère souffrir, en subissant la misère, la tyrannie d’oppresseurs et colons, la violence des trafics humains.
L’humiliation par la faim, les faibles récoltes, la rareté des points potables, au Soudan, en 1984, plus de la moitié de la population, soit 20 millions de personnes sont touchées par la sécheresse et près de 8,5 millions d’entre elles ont besoin d’une aide alimentaire.

Soudan : un exemple accablant
Le Soudan : une des plus graves crises humanitaires. En 2024, la situation humanitaire au Soudan est catastrophique. Actuellement, 14 millions d’enfants ont besoin d’assistance, ne peuvent accéder à des soins de santé, alors que 80 % des hôpitaux ne fonctionnent pas. Un conflit armé qui a éclaté en avril 2023 entre l’armée soudanaise et des paramilitaires des forces de soutien rapide (FSR) dans le sud-ouest du pays ont contraint au 13 janvier 2025 des milliers de personnes à s’enfuir.
Les civils subissent une guerre sans répit et sans pitié. Un haut responsable de l’UNICEF dénonce le 16 janvier 2025, les meurtres et mutilations dont les enfants sont victimes depuis qu’une guerre civile ravage le pays. Des bombardements dans l’État de Khartoum, la semaine dernière, auraient tué 23 enfants et blessé neuf autres.
Des enfants sont blessés, tués, subissent des violences sexuelles et sont enrôlés comme enfants soldats.
Des enfants en danger, plus de 770 000 enfants de moins de cinq ans risquent de souffrir de la forme la plus mortelle de malnutrition en 2025, alerte l’UNICEF qui indique par la voix de son Directeur régional au Moyen-Orient et en Afrique du Nord : « nous faisons tout ce que nous pouvons pour apporter de l’aide aux enfants et à leurs familles dans tout le Soudan. »

La paix est toujours plus menacée au niveau mondial
La paix est la seule solution. Mais, elle est si difficile à acquérir dans un monde vivant l’accélération d’un bouleversement global qui ne peut s’apaiser sans des politiques respectueuses des valeurs humaines, du droit de vivre pour tous.
La puissance politique ordonne l’exil
Devoir émigrer est majoritairement pas un choix, mais une obligation pour survivre. Des pays dévastés par la pauvreté, la violence, et ne pouvant établir des politiques de résilience, d’équilibre écologique contraignent des civils à fuir. De jeunes mineurs démunis et isolés partent par la force de la liberté et l’espoir de trouver un refuge, un travail pour construire leur vie, mais aussi pour envoyer à leur famille n’ayant pu partir.
Le retour chez eux, ce jour d’espérance auquel ils n’osent penser. Revoir leur mère, leur famille, les couleurs du ciel de leur pays et les jours en paix, bâtir une nouvelle société, sans guerre, est ce rêve éveillé quand ils ferment les yeux et qu’apparaît le visage d’un être cher rester au pays, celui dont ils n’ont plus de nouvelles. Leur regard fixe un instant un point, avant de se fermer à nouveau pour une prière, cette fois, revoir leur mère vivante.
L’immigration actuelle n’est pas due uniquement à une situation de détresse présente, mais à des traumatismes générationnels, à l’exploitation commerciale des pays pauvres par les pays riches qui ont oublié ce que signifie la misère. Elle est pourtant aussi dans les rues de capitales prestigieuses, mais ils ferment les yeux,l’espoir se détourne d’eux. Il ne peut alors vivre en eux, comme la vérité lève l’obscurité.

Trump – une politique migratoire radicale
L’immigration chassée, l’homme jugé par sa naissance, par le système propageant les injustices à travers le monde. La paix s’échoue, elle est abandonnée par la puissance politique.
La Maison Blanche fait part des « 100 premières heures « pour une « action historique » pour réaliser l’âge d’or de l’Amérique.
Parmi ces premières heures figurent les mesures autoritaires contre l’immigration, figure : Une application : CBP One permettant aux migrants de déposer une demande d’asile pour entrer aux États-Unis a été suspendue le 20 janvier. Dès aujourd’hui, des migrants, réfugiés, les plus démunis, dont des enfants, sont effrayés, tristes, perdus dans une Amérique qui applique immédiatement les décisions de Trump.
L’espoir se transforme en désespoir à la frontière du Mexique pour ceux qui pensaient trouver un futur plus juste. L’exil est une souffrance, touche l’être, traumatise. Les travailleurs humanitaires connaissent les « pleurs de souffrance » de mères voulant le meilleur pour leurs enfants, cherchant un refuge, un travail, la possibilité de vivre en paix et en sécurité.
« L’effet Trump » – l’équipe de Trump met en avant les médias mettant en valeur la politique migratoire du gouvernement américain. Fox News est ainsi cité, « la frontière sud des États-Unis a connu une forte baisse des rencontres illégales d’immigrants dans les premiers jours de l’administration Trump, par rapport aux derniers jours de l’administration Biden. »
Breitbart News écrit : « l’administration du président Donald Trump a arrêté 538 étrangers illégaux jeudi, allant des enfants prédateurs aux membres de bandes et à un terroriste présumé ».
Le terme « enfant prédateur » est particulièrement brutal, sans aucune modération, respect de l’humain, et condamne sans appel un enfant.
Par ailleurs, le Département de la sécurité du territoire applique dorénavant de manière officielle le terme « étranger illégal » contre celui employé auparavant « non-recours sans papier ».
Les personnes sans papiers vivant dans la peur ne dorment plus et revivent les traumatismes de l’exil, des déplacements provoqués par un ouragan, par exemple. C’est le cas de personnes arrivant après le passage d’un ouragan, comme il fut celui dévastant le Nicaragua, il y a près de 24 ans.
À l’opposé de l’autoritarisme, la paix permet à des femmes et des enfants de vivre libres de la peur et de la violence, de poursuivre leurs rêves et d’améliorer leur qualité de vie.

Construire une Europe de la paix
C’est plus difficile de construire une Europe de la paix, et de savoir fédérer au-delà de ses frontières actuelles. Israël est considérée comme étant Européenne, ce qui aurait pu être pour la Palestine. La puissance américaine n’aurait pas été, ni celle de ce fait de Netanyahu, tenu par Trump. En politique, ils choisissent le problème : la guerre.
Ils ont la solution pourtant sous leurs yeux depuis des décennies : la paix.
Emmanuel Macron accrédite l’idée d’armée européenne, pourtant impossible sans les bases d’une Europe de la paix élargissant ses frontières.
L’urgence de la résistance
Aujourd’hui, dans le monde, il se passe quelque chose d’extrêmement grave : l’indifférence face au fascisme qui s’installe. Des populations ont-elles vendu leur âme au veau d’or ? Elles ne s’indignent pas face à l’aggravation de la pauvreté et des crises humanitaires. Elles acceptent l’instauration de dictatures, comme en Afghanistan, et l’horreur de la guerre, qu’elles considèrent comme un fléau lointain ne les concernant pas. Les actes d’extrême violence contre des civils, dont des enfants à Gaza et en Ukraine, ont posé une lourde pierre devant le soleil de la paix. Une fois que la lumière est obscurcie volontairement, de manière calculée, par des oppresseurs élus, la liberté se met en prière pour appeler la résistance, sa longue patience, son courage.
Qui aujourd’hui voudrait se taire ?
Les balles sont mes larmes.

Fédora Hélène

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Si l’écologie ne parle pas aux classes populaires le risque serait une aggravation du schisme écologique, un renoncement civique et une divagation intellectuelle entre les différentes solutions possibles. https://lamarantedesartisansfrancais.wordpress.com/2024/10/24/lequilibre-est-lessentiel/
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