La Terre n’a pas de maître : résistance à la loi Duplomb
Ils ont voté pour la loi Duplomb
Sandra Marsaud : l’exemple d’un opportunisme politique au service du pouvoir
Sandra Marsaud se proclame « socialiste » dans le carcan d’une bourgeoisie en Nouvelle Aquitaine et bordelaise de « gauche » bien pensante, les tartuffes jouant les écologistes, avant de rejoindre Emmanuel Macron en 2017. Depuis, elle relaie sans sourciller la propagande réactionnaire, celle qui qualifie les militants écologistes « d’écoterroristes », à la manière de Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, répétant le dictat de ses mentors d’extrême droite, fortement implantés à l’UMP, dont il fut le porte-parole.


Sandra Marsaud n’a jamais été présente aux manifestations écologistes, notamment celles contre l’implantation du golf de Villenave d’Ornon (Gironde). Elle ne connaît strictement rien d’une ZAD, mais se range docilement derrière le pouvoir qui l’a faite députée.
C’est le modèle bien connu des arrivistes, des députés de préfecture et d’inauguration de salles des fêtes, dans une France qui mériterait d’être structurée autrement, pour plus de démocratie. Un système féodal, encore actif, que l’on retrouve aussi chez certains maires ou sénateurs parisiens se faisant élire en province, au gré de leurs arrangements d’appareil.
Sandra Marsaud connaît bien Périgueux et figure parmi les « amis » de Jérôme Peyrat. Mais en politique, surtout chez les réactionnaires, il n’y a pas d’amis : il n’y a que des intérêts.
Jérôme Peyrat, ancien conseiller de l’Élysée et de Renaissance, a été condamné pour violences conjugales. Pourtant, combien de députés macronistes continuent de flatter ces réseaux, de les soutenir sans même connaître réellement ces milieux, s’y glissant par pur opportunisme ?
Une députée qui ne défend ni la cause des femmes victimes de violences, ni celle de la nature. Ces quelques élus de la bourgeoisie bien convenable, celle qui accepte les hommes politiques violents, tout comme elle accepte, dans le silence, les violences faites aux femmes dans ses propres cercles.
Car une personne qui ne protège pas une femme ne protégera jamais une rivière.
Pensera-t-elle un jour aux survivantes, à celles qui ont subi la violence, l’indifférence d’hommes en politique, sans accès à la justice, sans soutien, sans rien d’autre que le droit d’être déshumanisées ?
Ce sont les « socialistes de cour », élus par la bourgeoisie locale dans un système de dominants. Pierre Bérégovoy voulait mettre fin à cela. Il en avait mesuré la nocivité dans un rapport courageux sur la politique locale et les corruptions. Il savait combien ces réseaux étaient enracinés, malsains, et protégés.
Malheureusement, Bérégovoy s’est suicidé. Lui aussi…
Mais aujourd’hui, la loi Duplomb, sans le vouloir, a éveillé un mouvement de résistance, un sursaut de dignité pour la vie.
La pétition contre la loi Duplomb a dépassé les 500 000 signatures en quelques jours.
On continue, ensemble, pour défendre quelque chose de précieux : la liberté, celle dont la nature a besoin pour renaître à chaque instant, faire croître la biodiversité, faire vivre la vie.
One Health : l’humain et la nature, ensemble.
Lutter contre le cancer, c’est aussi lutter contre les pesticides.
Protéger la santé, c’est protéger le vivant.



Un message pour Gabriel Attal, soutien de la loi Duplomb
Gabriel Attal, dauphin pressenti d’Emmanuel Macron, pourrait se présenter à l’élection présidentielle de 2027.
Il incarnerait alors une continuité politique, dans une stratégie de prolongement du macronisme, comme si la présidence d’Emmanuel Macron devait survivre à ses deux mandats constitutionnels.
Derrière lui, en retrait mais jamais très loin, Macron pourrait nourrir l’ambition de revenir en 2032, dans un scénario légal mais inquiétant, où le pouvoir refuse la démocratie. Car si la Constitution interdit un troisième mandat consécutif, elle n’interdit pas le retour d’un ancien président.
Le syndrome napoléonien hanterait-il à nouveau la République ? Des dirigeants obsédés par leur image dans l’Histoire, convoitant la gloire de la guerre, préférant le prestige militaire à la paix, la verticalité au débat, le règne à la démocratie.
Un pouvoir personnel, sans alternance, qui ne se résout jamais à disparaître. Et qui, dans l’ombre ou au grand jour, travaille à configurer un nouvel ordre mondialiste, où le capitalisme financier et militaire s’impose comme l’unique représentation de la civilisation.
Un pouvoir qui écrase la pluralité, réprime les peuples, détruit la nature, et érige le profit, la surveillance et la guerre en piliers de son hégémonie.
Au moment crucial où l’humanité devrait tenir l’engagement des Objectifs de développement durable des Nations Unies d’ici 2030, les paysages de Palestine sont anéantis sous les bombardements massifs, et la guerre en Ukraine, dévastatrice, polluante pour la biodiversité terrestre et maritime, se poursuit.
Dans les deux cas, les civils sont pris pour cibles, victimes de violences, de destructions, et du mépris absolu pour le droit international et humanitaire.
C’est dans ce contexte que la loi Duplomb s’impose contre la santé de la nature et de l’humain.
Macron 2032 : le retour du monarque ?
Emmanuel Macron l’a laissé entendre, à demi-mot, sur le plateau de TF1 le 13 mai 2025. Lorsqu’on lui a demandé s’il comptait se représenter à l’élection présidentielle en 2032, il a répondu, avec son aplomb habituel :
« Quand j’aurai fini [mon mandat en 2027], je réfléchirai à la suite. À ce moment-là, je pourrai vous répondre. Mais aujourd’hui, je n’y ai pas encore réfléchi. »
Un « pas encore » qui sonne comme un « pourquoi pas ».
Constitutionnellement, rien ne l’empêche d’y penser. La loi interdit deux mandats consécutifs, mais pas un retour après une pause. Le scénario est donc possible : en 2027, un dauphin nommé, façonné, financé, prend la relève, pendant que Macron prépare, dans l’ombre ou la lumière, son retour pour 2032. Une monarchie élective, à peine déguisée.
La réponse du peuple
Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 84 % des Français sont opposés à un retour de Macron en 2032. Même 71 % des électeurs de Renaissance ne souhaitent pas le voir revenir. Le message est clair : la société française aspire à autre chose. À une démocratie réelle, à un renouvellement en profondeur, à un pouvoir qui écoute, partage, construit. Pas à une résurrection impériale.
Mais Macron, fidèle à lui-même, écoute peu, contourne souvent, impose toujours. Il envisage donc, peut-être, de revenir. Comme un chef de guerre sur son cheval de communication, entouré de ses fidèles, regard tourné vers l’Histoire, ou ce qu’il croit en être.
Climat, pauvreté, violences : la politique du mépris
Le bouleversement climatique s’accélère, alimenté par un système politique et financier destructeur, mettant en danger la vie, générant des crises humanitaires, aggravant les conditions de vie des plus vulnérables.
Partout dans le monde, des populations subissent de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique : sécheresses durables, inondations, tempêtes dévastatrices.
Mayotte en a été, récemment et tragiquement, le témoin. Victime d’un climat instable et d’un mépris institutionnel flagrant, l’île a aussi subi les discours indignes d’un Bruno Retailleau, figure de l’extrême droite des Républicains, héritier direct des réseaux d’aristocratie politique de l’UMP.
Emmanuel Macron s’inscrit pleinement dans ces réseaux, entouré de figures réactionnaires comme Aurore Bergé, millionnaire, porteuse d’une propagande électoraliste fondée sur la « bonne conscience », les slogans creux d’une prétendue « République des engagés » et d’une égalité devenue fantôme.
La réalité sociale ? Elle est implacable.
+10 % de violences conjugales. Près de 10 millions de personnes vivant dans la pauvreté, dont plus de 2,7 millions d’enfants sous le seuil.

Une misère sociale structurelle que le pouvoir tente d’éclipser par des lois liberticides, comme la loi Duplomb, au service des lobbies, contre la nature, contre la société civile, contre l’avenir.
La loi Duplomb : une offensive contre la nature et les libertés
La loi Duplomb, portée par le gouvernement sous couvert de sécurité et d’ordre public, est une attaque frontale contre les droits fondamentaux, la protection de l’environnement et l’engagement citoyen.
Derrière les formules rassurantes, elle criminalise les défenseurs du vivant, assimile les militants écologistes à des « écoterroristes », et autorise des mesures d’exception dignes d’un régime autoritaire.
Elle donne un pouvoir élargi aux préfets, réduit les libertés d’association et de manifestation, et vise à neutraliser les mouvements de résistance locaux : ZAD, collectifs de défense de l’eau, luttes paysannes et climatiques.
Tout cela pour protéger les intérêts des industries polluantes, des grands projets d’aménagement destructeurs, et des lobbies agro-industriels.
Mégabassines, pesticides : l’eau prise pour cible
Au cœur de cette stratégie autoritaire, un enjeu vital : l’eau.
L’eau, élément vivant par excellence, source de toute vie, constitutive de notre propre corps, est aujourd’hui menacée par des politiques d’accaparement et de destruction.
Les mégabassines, qualifiées d’« intérêt général majeur » par les préfets, représentent la mise sous tutelle de l’eau au profit de quelques exploitants industriels.
Elles assèchent les nappes phréatiques, détruisent les écosystèmes, et privatisent un bien commun au nom de la productivité.
Cette politique est directement soutenue par la loi Duplomb, qui facilite les expropriations, empêche les recours juridiques, et criminalise les mobilisations citoyennes.
Les pesticides, eux aussi réhabilités dans cette loi, s’attaquent durablement aux sols, à la biodiversité et aux eaux souterraines. Ils contaminent les rivières, les nappes, et mettent en péril la santé humaine.
L’eau, mémoire du vivant, devient poison. Et toute contestation est désormais considérée comme une menace à « l’ordre public ».
Préserver l’eau, c’est préserver la vie. C’est refuser que l’on détruise l’un des fondements de l’équilibre écologique et social, au nom d’un modèle agricole et économique totalement dépassé, et profondément injuste.
Emmanuel Macron s’inscrit dans une logique giscardienne, qui avait déjà, en son temps, soutenu la politique agricole du dictateur roumain Nicolae Ceaușescu.
Ce dernier a imposé, bien avant Macron, une vision industrielle de l’agriculture, sacrifiant la nature, ruinant les petits producteurs, les paysans, et détruisant les équilibres traditionnels de l’environnement.
Ce modèle, fondé sur la concentration des terres, l’éradication des pratiques locales, et la mainmise technocratique sur les ressources naturelles, a eu des conséquences catastrophiques.
Les sols ont été appauvris, les rivières polluées, des lacs asséchés, la biodiversité décimée. Des terres jadis cultivées sont devenues de la poussière.
Les pêcheurs artisanaux, les éleveurs de montagne, les cultivateurs de subsistance ont vu leurs moyens de vie écrasés au nom d’un développement productiviste déshumanisé.
Aujourd’hui, Macron reproduit cette logique, en promouvant une agro-industrie soutenue par les lobbies phytosanitaires, en criminalisant les défenseurs de l’eau et du vivant, et en imposant des lois comme la loi Duplomb, qui consolident un modèle agricole destructeur, contraire à toute justice écologique et sociale.
L’alliance toxique entre pouvoir et capital
La loi Duplomb incarne une collusion dangereuse entre pouvoir politique et capitalisme extractiviste.
Alors même que la planète brûle, que les sécheresses, les inondations, les pollutions se multiplient, le gouvernement préfère ignorer les alertes plutôt que d’agir pour protéger le vivant.
Ce texte ne protège ni l’environnement, ni les populations. Il protège les intérêts de quelques-uns : ceux qui construisent des golfs en zone de tension hydrique, ceux qui exploitent les terres, les ressources naturelles, ceux convaincus que l’argent et le pouvoir politique protègent d’un bouleversement climatique, ceux qui pensent par un fort complexe de supériorité, négligeant le premier enseignement et le plus important, celui dispensé par la nature.
Des puissances financières qui effacent les savoirs des populations autochtones, conscientes de la bonté de la Terre, et qui savent que ses bienfaits ne sont pas infinis lorsqu’ils sont maltraités.
Une bascule autoritaire
La loi Duplomb s’inscrit dans une dynamique plus large : celle d’un pouvoir qui redoute la démocratie réelle, qui choisit la surveillance contre la participation, la force contre la justice, le profit contre la vie.
Elle marque un tournant dans la manière dont le gouvernement traite les mouvements citoyens, non plus comme des partenaires du débat démocratique, mais comme des ennemis de l’État.
C’est une loi de la peur : la peur d’un peuple qui se réveille, la peur d’une jeunesse qui refuse d’être sacrifiée, la peur d’un monde qui pourrait choisir la solidarité, la nature, la paix.
Le défi historique, aujourd’hui, c’est préserver la planète Terre
Ne pas élire des oppresseurs en rois : la liberté est un acte politique essentiel, pour bâtir un monde durable, juste et en paix.
La science ouverte, un enjeu démocratique et écologique

La science ouverte repose sur un principe simple et puissant :
apprendre – comprendre – partager – communiquer – participer – s’engager.
Portée par l’UNESCO, elle répond à un défi immense : le bouleversement climatique.
Des chercheuses comme Élise Bordet s’inscrivent dans cette dynamique, en rendant la recherche accessible à toutes et tous. Une science qui parle, qui s’ouvre, qui agit.
Ensemble, avançons pour préserver l’environnement, la biodiversité et l’eau, source vivante et vitale.
Partager les savoirs pour mettre fin à la guerre contre la nature, et offrir à la vie, comme à nous : la liberté.
La nature n’a besoin que de la liberté.
Fédora Hélène
Dimanche 20 juillet : + 1 million de signatures !
On continue, ensemble !


Galerie Nomade : Le jardin d’été –



Copyright o LiberTerra 2025 – Tous droits réservés – Tous droits de production et de diffusion réservés
