Arts – L’enfant pauvre s’adresse à chacun d’entre nous

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Arts : images et mots

Plonger dans l’art, c’est ouvrir une fenêtre sur le monde et sur soi. À travers les images et les mots, ce texte nous invite à colorier nos yeux de sens et de beauté, à sentir chaque émotion, chaque vibration, comme une palette infinie. Un engagement artistique qui transcende la simple contemplation : ici, le langage devient couleur, la poésie devient lumière, et l’art, un acte de résistance et de partage.

L’enfant pauvre

La neige, l’enfant à la fenêtre, sa main posée sur le carreau gelé, les étoiles de givre, le ciel a descendu ses merveilles en ce matin d’hiver.

L’enfant dévêtu, une robe blanche longue de coton, sans plus de chaleur, le frisson, l’humain et la nature communient en douleur. Et la beauté relève la splendeur du souffle de la vie que seul l’enfant pauvre touche du doigt.

Un appel, ce regard d’antan et d’aujourd’hui unit le temps, l’histoire et le poids, l’infortune des places d’argent en chaîne liant l’humanité, la tristesse bouleversée, la liberté de l’enfant à l’oiseau. Il chante le vent qui vient frapper à ta porte.

Regarde l’enfant tremblant. Écoute ma voix. Ouvre les yeux. Tends ta main. Ensemble, ce matin, on ressentira le froid, notre cœur qui bat, et demain on réchauffera nos cités de l’or d’aimer.

Je voudrais le pain sur la table, l’eau fraîche versée dans les verres, le sel au goût d’océan à mes lèvres, de cette goutte à mes yeux fragiles.

Un soupir, un silence.

Je viens vers toi en cette aube blanche, l’espérance, la joie et la peine, mon sourire en offrande aux temps longs de misère, quand tremble la terre.

La guerre étend dans les champs le sommeil des blés. L’ivresse des fêtes murmure tout bas l’attente du printemps. Les corps figés et recouverts de grains blancs, le ciel tombe en deuil, s’effondre le chagrin, ma voix crie et supplie.

La paix endormie sous l’épais brouillard des plaines, et quelques arbres tentent en ombre de surmonter l’épreuve.

Je regarde, enfant, le visage de la vie. La blancheur, l’invisible amour, je suis. La buée sur le carreau dessine un cœur et s’efface tout. Je disparais, mais demeure ce rayon de chaleur, ce tout de nous qui traverse la fenêtre.

Et toi, au-dehors, les années passées, tu vois à ton tour l’amour, l’invisible d’éternité, l’enfant à la fenêtre qui, de son doigt, pointe doucement, un sourire sur ses lèvres, l’oiseau revenu pour toi.

S’il te plaît, va-t-en certain, de l’âme en bonté, fleurir les jours de vérité sans plus de pauvreté.

À Dieu, enfant de jadis. Maintenant, on garde ton présent offert à tous ceux marchant dans tes pas sur le chemin de neige pour ne pas se perdre.

La paix s’est éveillée. L’amour voyage à la lumière resplendissante. Merci à toi, l’enfant pauvre.

Fédora Hélène

Galerie Nomade – Colorie tes yeux d’art

Créer, c’est résister : chaque mot, chaque image devient un acte pour le vivant et l’humain. 

Pureté ©️ LiberTerra
Une rose pour les enfants ©️ Fédora Hélène
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ODD 1 – ONU ©️ LiberTerra

L’insoutenable : en France, 38 enfants sont morts à la rue en 2024

Une France qui abandonne ses enfants

3 millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté, sans compter ceux qui survivent juste au-dessus d’un seuil qui ne reflète pas la réalité des privations quotidiennes.

Des existences magnifiques, abandonnées, humiliées, brisées dans leur innocence. Non pas par fatalité, mais par les choix d’un système économique prédateur et d’un autoritarisme d’État qui prive les plus fragiles de protection. Une élite politique et financière, héritière d’un modèle inégalitaire, continue de concentrer le pouvoir, de verrouiller les réseaux et de décider pour la France sans jamais en vivre les épreuves.

Un marché de l’emploi exsangue

En 2025, le marché de l’emploi est sur son lit de mort, avec des salaires de misère et des emplois précaires pour ceux hors réseaux.

Après plus de trente ans de dérives, de clientélisme, de dérégulation et de décisions prises par des responsables politiques et économiques totalement déconnectés de la réalité sociale, et pire : la méprisant.

Une aristocratie ignoble a remplacé la noblesse, a détourné la République pour son seul et unique profit.

La corruption locale, gangrène structurelle

Ils maintiennent une gangue sociale par la corruption locale dénoncée à l’Assemblée nationale par Bérégovoy.

Bérégovoy a souhaité mettre fin à la corruption de nombreux élus locaux : départements, régions, mairies. Les relais d’un État ayant besoin de clientélisme électoral, de propagande, de réseaux fermés, d’intérêts financiers, de voyous politiques, d’entrepreneurs escrocs en tyrans locaux, du népotisme pour maintenir l’omerta, de l’aristocratie narcissique en notables convenables ne lâchant pas leur bout de gras.

Un pays figé dans un ordre ancien

Un ordre du XIXᵉ siècle, un code napoléonien, une faillite politique, un effondrement de la justice, la paix en détresse, une jeunesse et des familles sacrifiées n’ayant plus les moyens de s’alimenter, de se loger, comme les petits retraités sont frappés de plein fouet.

Résultat : plus de 9 millions de personnes sont aujourd’hui exclues, dans une indifférence qui glace le sang.

La responsabilité politique

Emmanuel Macron devrait être responsable de toute la jeunesse : il épuise émotionnellement.

Il est un des pires présidents de la Ve République.

L’argent, la manipulation, la violence sans scrupule et sans limite caractérisent la politique gouvernementale française sous Macron, héritier de quarante ans de corruptions politiques et d’un monde financier prédateur.

Être riche en France, désormais, c’est surtout hériter, placer son argent dans des produits bancaires, assurances, dispositifs immobiliers, structures opaques, et bénéficier d’un réseau qui ouvre toutes les portes, même celles des postes de pouvoir les plus stratégiques.

L’héritage est redevenu l’ossature silencieuse de la richesse française : près de 60 % du patrimoine provient désormais de la naissance, non du travail, consacrant le retour d’une noblesse patrimoniale que l’on croyait abolie. Au sommet, les très gros héritiers, le minuscule 0,1 %, reçoivent des fortunes démesurées, de quoi vivre en rentes éternelles, alimentant une caste puissante, invisible et pourtant partout présente dans les décisions du pays.

Le flux successoral, devenu un fleuve qui irrigue l’économie nationale, pèse désormais autant que la production elle-même, transformant l’héritage en moteur économique plutôt qu’en transmission familiale. Face à cette dynastie moderne, le Conseil d’analyse économique reconnaît l’impuissance du système fiscal actuel, incapable de corriger une inégalité qui n’est plus sociale mais structurelle, et qui appelle des réformes profondes pour empêcher que la France ne redevienne un pays gouverné par les lignées bourgeoises plutôt que par la démocratie.

Le bullshit administratif comme outil de domination

Pendant ce temps, une grande partie de la population est noyée sous le bullshit administratif : quotas, normes, injonctions, formations à répétition, parcours verrouillés comme Parcoursup.

Une machine à dévaloriser l’humain, à culpabiliser, à épuiser émotionnellement, à humilier les plus pauvres.

Le tout mis en œuvre par une administration despotique, où certains agents appliquent mécaniquement des politiques injustes et des réformes conçues au sommet, loin du terrain, loin de la vie réelle.

Une administration usant de domination perverse à l’égard des citoyens. Des institutions publiques en mur contre la démocratie.

Des clans politiques encore omniprésents

Pendant que d’anciens clans politiques, encore influents, continuent d’exercer un pouvoir discret mais réel, fruit de décennies de réseaux, de pratiques opaques et d’une culture de l’impunité.

Le clan sarkozyste et lepeniste continue à exercer pressions et dictats.

Ils sont le panache du gouvernement d’Emmanuel Macron depuis 2017.

Violences policières et dérive sécuritaire

Les violences policières, enfin, s’inscrivent dans une dérive sécuritaire profonde, prolongée par plusieurs gouvernements successifs : une stratégie où la répression sert d’outil politique, au détriment des principes mêmes de la démocratie.

Dans ce paysage, Emmanuel Macron incarne la continuité d’un modèle de gouvernance hypercentralisé, technocratique, vertical, qui laisse sans réponse les urgences sociales les plus vitales, dont celle, absolue, de protéger les enfants.

L’enfant pauvre privé de culture

L’accès à l’art comme droit fondamental. La culture est dans le regard d’un enfant. À ce moment-là, l’art n’est que pureté, innocence, l’immaculée beauté des neiges millénaires que le marbre sculpté retranscrit, donnant lui aussi aux siècles le temps de la contemplation.

Les enfants pauvres sont privés d’Art, la porte de la culture est fermée.

L’exemple de Caen : promesses et mensonges

La ministre de la Culture, Rachida Dati, est venue à Caen (Calvados) chanter l’inclusion, la culture pour tous.

Seulement, rien ou si peu existe pour les enfants précaires. Pourtant, il est tant à faire, tant à partager et à vivre. Des projets plus que la critique, des idées plus que le renoncement, une envie plus que l’absence.

Mais comment leur donner vie, quand un gouvernement de maltraitance, prêt à vendre un trésor du patrimoine, s’approprie la France par le mensonge et l’épuisement émotionnel de la population qu’il provoque ?

L’étalage de richesse : un contraste insupportable

Rachida Dati a des bijoux, et les enfants, de la culture, n’héritent pas d’un clou !

Rachida Dati : 19 pièces de joaillerie, pour un montant total de 420 000 euros.

Fortune : 5,6 millions d’euros : biens immobiliers, placements, assurances-vie, produits bancaires…

Une culture comme instrument de contrôle

La culture en contrôle de la population privée de la liberté fondamentale de créer.

Encore une fois, le bien commun est effacé au profit d’une domination autocratique d’une noblesse de pouvoir gardant le code napoléonien pour valeur de justice, dont il est l’antithèse.

La poésie écrit les lignes blanches

La poésie écrit les lignes blanches apprises par l’enfant amaigri, un simple gilet pour manteau d’hiver, la cité pour évasion, ou les champs en longs silences. Des villages aux quartiers, la politique l’a abandonné.

La pauvreté en long destin, quand en France il faut six générations pour qu’un enfant pauvre espère, à l’âge adulte, obtenir un salaire moyen.

Les clés du pouvoir appartiennent aux héritiers patrimoniaux. Un 21ᵉ siècle en continuité politique inchangée du 19ᵉ siècle. Les citoyens n’ont pas tous le même statut, ni les mêmes droits. Le pouvoir de noblesse crée un apartheid social.

L’espoir est à la lumière du cœur, au dessin à la craie, à la marelle de la chance, au caillou jeté pour issue du labyrinthe.

Les dés trichés, Emmanuel Macron a oublié les enfants de son pays. Divisés en riches et pauvres, un mur contre la liberté les sépare. D’un côté comme de l’autre, ils savent qu’il leur manque un frère, une sœur. Ceux qu’on leur apprend à haïr, quand l’amour étreint la vie.

Pauvreté – J’ai pensé écrire une chanson : https://youtu.be/pGSUugARFa0

L’enfant ©️ LiberTerra
Brume ©️ LiberTerra
Au jardin froid ©️ LiberTerra
Matin blanc ©️ LiberTerra
Regarde le ciel ©️ LiberTerra
Le printemps en hiver ©️ LiberTerra
Le goût de l’océan à mes lèvres ©️ LiberTerra
Lumière ©️ LiberTerra
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