Liberterra a transmis la force du témoignage
Le silence de la souffrance, celle qui transperse notre monde
« Il a le droit de hurler, il est chez lui » disait la police.
La victime n’était pas chez elle et ses enfants non plus.
La victime sans refuge, parfois à fuir en pleine nuit avec ses enfants dans cet état de choc qu’impose la violence des hurlements du prédateur accablant sa proie d’insultes, de coups, de menaces de mort, de viols, de brûlures de cigarettes , d’alcool ménager jeter au visage, dans les yeux, d’un couteau à la main menaçant, lui répétant que sa vie n’est qu’une mort lente.
Et l’amour de vivre des survivantes, de leurs sourires, de leur paix qui a tout moment peut s’éteindre, mourir, tué par un prédateur qui ne sera jamais face à ces actes, qui restera impuni, et ça c’est fait, le mal est fait mais plus loin des victimes sans droit de reconnaissance et de réparation.
L’indifférence, cette cruauté, aucune aide portée aux victimes pour être en résilience, être à vivre.
Elles sont à survivre et chaque jour à dépasser la douleur de vivre, leur mémoire cassée par les traumatismes.
Un 21 ème siècle en sciences neurologiques qui sait que ces prédateurs blessent gravement le cerveau humain de leurs victimes, et une justice qui reste à ses pouvoirs, dominations et ne se donne pas aux victimes.
« La liste de la honte » crée par l’Onu pour accueillir la force du témoignage et y inscrire les prédateurs raisonnablement suspectés d’abus.
Une liste de la honte qui ne sera jamais pour accueillir les témoignages des millions de femmes civiles attaquées par des prédateurs.
Une liste vide sans nom.
Il ne figure que le nom des femmes tuées par un prédateur.
LiberTerra va donner deux noms à cette liste de la honte, deux noms symbolisant les prédateurs, pour que les victimes aient le droit de vivre en sécurité et en paix.
Philippe pour le P de la Paix et Vincent pour le V de la liberté.
Rendre aux victimes ce que les prédateurs leur volent, la paix et la liberté.
©Fédora Hélène
©LiberTerra 2019