Caroline De Hass demande au gouvernement que soit un plan d’urgence contre les violences conjugales lors du confinement

Une femme a été tuée par son mari le 20 mars 2020 durant le confinement à Bouglon ( 47), selon le Collectif Féminicides par compagnon ou ex-compagnon.

Une pétition en ligne  » Urgence Violences Confinement », lancée car Caroline De Hass, militante féministe et députée LFI, demande à Emmanuel Macron un plan urgence prenant en compte les violences que subissent les femmes pendant le confinement.

 Le gouvernement se doit de préserver la vie de femmes victimes de violences et particulièrement vulnérables en étant sous l’ emprise d’un prédateur durant le confinement.

De plus,  il est à prendre en compte que des plaintes ont été souvent portées à l’égard de conjoints violents avant que ceux-ci, par également le sentiment d’impunité compris comme une puissance, ne tue leur victime.

Des plaintes dont il est très choquant qu’elles soient en attentes par toujours ce dysfonctionnement de la justice et les moyens  manquants malgré le grenelle des violences conjugales.

Des délais de traitement des plaintes, qui risquent d’être encore plus éprouvants par les victimes du fait de la crise sanitaire à laquelle s’ajoute une crise économique et politique.

Par ailleurs, LiberTerra évoquait un prédateur poursuivit pour viols et violences, dont des menaces de morts avec un couteau contre sa femme, sur des faits de violences conjugales, qui ont déjà été dénoncés depuis plusieurs années, et qui  n’ont pas donné lieu à ce que le prédateur réponde de ces actes barbares. Résultat, celui-ci poursuit comme les hommes violents le font, son but de  nuire et exerce des violences d’une autre manière à l’égard de la femme qu’il a martyrisé. 

Au moment où on lutte pour sauver des vies, où on entrevoit une « sélection » des malades, comme  le démontre le document publié dans Médiapart, Emmanuel Macron ne peut accepter que des prédateurs maltraitent une femme, des enfants comme cela n’a que trop duré dans  notre pays. 

Caroline Hass rappelle que ce plan d’urgence pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants a été mis en place en Espagne. 

Est la possibilité de géo-localisation des prédateurs, qui n’est pas active en France déjà en temps ordinaire, ni suite à des plaintes. 

De plus, il est en Espagne mis en place un tacht psychologique pour assister les victimes de violences, et les femmes victimes de stress post traumatique. Ce n’est pas le cas en France. 

Caroline De Hass demande également qu’un message de prise en compte des souffrances d’une victime de violences, du risque qu’elle encourt pour sa vie, sa santé psychique et physique, soit envoyé aux force de police et gendarmerie, aux magistrats pour qu’ils puissent prendre rapidement les mesures de protection qui s’imposent. 

Ce plan d’urgence qui devait être en résultat du grenelle des violences conjugales et qui se trouve loin d’être appliqué dans la réalité. 

Des violences graves que commettent des prédateurs, les viols conjugaux, que rappellent Caroline De Hass, et dont les victimes, aujourd’hui, ne sont pas reconnues dans leurs droits humains. 

Emmanuel Macron se doit de veiller à ce que la Convention d’Istanbul soit appliquée. 

Les prédateurs en ce temps où la priorité est de protéger, de sauver  la vie sont la honte de la nation . 

Nous demandons à ce que un plan d’urgence soit actif contre les violences faites aux femmes. Nous demandons à ce que les prédateurs sexuels signalés par des plaintes soient face à leurs actes. 

Nous demandons que les prédateurs représentant une menace pour la femme et les enfants, qu’ils soient conjoint ou ex conjoint et faisant l’objet de plaintes soient géolocalisés avec des mesures de protection mises en place. Que le prédateur soit contraint de quitter sans délai le domicile et non à la femme et/ ou aux enfants de devoir partir dans l’urgence . Il est « chez lui » ne doit plus jamais être. Il est inconcevable de laisser des êtres humains vulnérables, victimes, seuls avec un prédateur. Le déni fait le jeu des prédateurs qui sont conscients et responsables de leurs actes. Ils font le choix de maltraiter un être humain et de recommencer sans cesse en usant de manipulations violentes. Le 21 ème siècle ne peut être à l’indifférence et à l’acceptation de psychopathes. Ainsi , il ne peut plus être le bénéficie du doute accordé massivement à des prédateurs . Un prédateur recommence et son impunité est dangereuse car il la comprend comme un droit à agresser, comme une domination légitime. De plus, c’est totalement destructeur pour la victime qui ne reçoit pas de reconnaissance, est niée. Ce système est pervers et non un respect de la liberté. Il est sur les manipulations d’un prédateur qui s’accordent étrangement à l’utilisation d’une justice qui devient l’injustice.

Il peut être le bracelet électronique, le contrôle judiciaire, au delà de la simple ordonnance de protection qu’un prédateur ne respecte que rarement. 

On le voit pour les mesures de confinement, des gens ne les respectent pas, alors un prédateur respecte  encore moins des mesures simples d’éloignement . 

En outre, dans l’attente de l’obtention de celle-ci, la police parfois n’intervient pas, alors que la présence d’un conjoint ou ex conjoint violent et faisant l’objet de plaintes, est face au domicile de la victime. Le site #Arrêtonsles, mis en p’ace par le gouvernement, rappelle que leur devoir de policiers est de protéger les victimes. 

La France est prisonnière de sa culture patriarcale et confond liberté sexuelle et violences sexuelles. Un viol est un crimes pas un jeu 

Les viols conjugaux détruisent des vies, tuent. Un prédateur s’appuie sur la conception de possession de sa proie et redouble de cruauté qu’il conçoit et dont il est conscient et responsable. 

Des viols qui sont des crimes et il est tout un arsenal de violences psychologiques, physiques, financières qu’un tel prédateur met en place pour détruire sa victime et calculer son impunité. 

Ce sont des ultra pervers narcissisiques, des psychopathes qui détruisent des vies et non pas un couple qui se querelle ! 

D’ailleurs, il n’y a pas de couple. Il y a une victime prisonnière d’un prédateur et qui subit des violences conjugales atroces qui détruisent un être humain. 

Seules et en état de choc, la France leur demande de se sauver elles-mêmes, d’être à la fois victime, magistrat, policier et de savoir en toute sérénité et avec des moyens que bien entendu, elles ne peuvent avoir, de se libérer immédiatement d’un prédateur. 

Un tel raisonnement est criminel et rejoint l’inversion mentale dont use un prédateur. 

De plus, un prédateur qui est un manipulateur s’appuie souvent sur des personnes malveillantes confortant ses actes criminels, et lui donnant les moyens d’hébergement et/ou financier, il est alors à ce que cet environnement nocif soit face à ses responsabilités et puisse être poursuivi pour complicité et non assistance à personne en danger. 

C’est le cas pour le prédateur que dénonce LiberTerra. 

La France est face à  ses politiques d’indifférences et de maltraitances à l’égard des victimes depuis des décennies. Face à une culture patriarcale lourde, en fardeau qu’elle porte et que des femmes, elle-mêmes, continuent de soutenir sans prendre conscience que le patriarcat détruit, mutile, tue. 

Il est également des associations d’aides aux victimes qui ne peuvent pas être en protection faute de moyens. Elles sont une écoute précieuse et de conseils que la victime connaît généralement et qui ne peuvent pas toujours secourir. Même si toutes les associations font un travail formidable, elles ne peuvent être une barrière aux prédateurs.

Il était avant que Nicolas Sarkozy en supprime les subventions, des associations comme celles constituées de gendarmes bénévoles qui accompagnaient les victimes dans leurs déplacements , démarches et qui apportaient une aide psychologique efficace par la présence réelle d’accompagnement. La victime n’était pas seule face à un prédateur qui connait avant la victime les violences qu’il va lui faire subir.

On parle d’hommes criminels qui ne conçoivent pas la vie d’un être humain mais sa souffrance et qui prennent plaisir à le faire souffrir. Ils détruisent ce qu’ils ne peuvent être et vivre . Par leur extrême violence, ils se détruisent et détruisent ceux qui sont capables de bonheur, de volonté, de joie de vivre et de dépasser les souffrances. Alors, ils repoussent les limites toujours un peu plus loin jusquà ce que leur proie en meurt.Et, sont les suicides des victimes qui en bombe à retardement peuvent être. Nous devons prendre conscience de ce terrifiant d’un homme qui se fait , qui choisit d’être un prédateur.

Un prédateur s’ amuse et le verbe est significatif à provoquer la mémoire traumatique de sa victime, à la mettre en état de choc. Et, la force du témoignage des victimes doit être pris en compte et non être uniquement considéré comme un enregistrement de plainte. C’est un être humain qui s’exprime sur des violences qui ont mis sa vie en danger. Un prédateur impose à sa victime l’angoisse de mort et impacte le cerveau de sa victime qui reçoit une charge lourde de violences.

Notre société ne peut plus continuer à ignorer la gravité des violences conjugales, cette mise en esclavage d’un être humain et les souffrances vécues par les enfants qui voient en plus leur mère souffrir.

Il est également à réfléchir pour créer des associations de gendarmes, policiers, qui sont des professionnels, qui connaissent le fonctionnement des prédateurs et prennent en compte la souffrance des victimes qui subissent des traumatismes et qui par le bénévolat, souhaiteraient assistés les victimes. Il serait au gouvernement de donner les moyens à des professionnels de gendarmerie et de police de venir en aide à des victimes en donant de réels moyens d’agir contre les prédateurs et sans attendre de nouvelles violences, de nouveaux drames . Il est de recevoir les victimes, de les accompagner avec le respect des souffrances lourdes que portent une victime de violences conjugales et viols conjugaux. Il n’est pas de les abandonner. Il est actuellement plus de 200 000 femmes victimes de violences conjugales en France.

L’Onu a pour objectif de la décennie, l’anéantissement des prédateurs, l’objectif zéro tolérance à l’égard des prédateurs, l’objectif zéro violences faites aux femmes. Il est temps que la France respecte cet objectif et que les femmes puissent vivre en paix et sécurité, que les survivantes de prédateurs aient le droit à la reconnaissance, à la résilience et réparation. 

Nous pouvons remercier Caroline De Hass pour son engagement et sa mobilisation pour lutter contre toutes les violences faites aux femmes et par conséquent aux enfants . Un prédateur ne vit pas d’amour. Il n ‘y a aucune once d’amour dans le fait de maltraiter une femme en détruisant en plus son coeur de maman, en faisant peur aux enfants, en les maltraitant.

On ne viole pas par amour, on ne tue pas par amour, on ne détruit pas une vie par amour.

© Fédora Hélène

Urgence : 17 – le site #Arrêtonsles

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Pétition en ligne :

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