La loi du plus fort semble s’être installée plus que jamais en ce temps de pandémie de coronavirus.
Ce jeudi 2 avril devaient être livrés aux régions de France ayant passé commande, des masques en provenance de Chine. Une commande de 60 millions de masques . Cependant , Renaud Muselier, président de la région PACA et de l’Association des Régions de France, annonçait le 31 mars sur RT France, qu’une partie de cette commande étaient finalement réservée aux États-Unis qui auraient payé cache.
Une personne souhaitant garder l’anonymat et étant sur un autre Conseil Régional, confiait à Libération « Ils payent le double et comptant, avant même d’avoir vu la marchandise. Nous on ne peut pas se le permettre, on n’avance rien et on paye à la reception. Évidemment, on a des engagements signés avec les producteurs, mais on n’est pas dans une situation normale »
De ce fait la livraison de jeudi 2 avril devrait arrivée la semaine prochaine, selon les déclarations de Renaud Muselier faites ce jour sur FR3 Provence Alpes Côte d’Azur.
Une technique courante dans les situations de crises graves où le paiement direct en dollar a toujours été.
La formule de devoir signer un bon à la livraison en temps de crise majeure sur le plan international ça ne fonctionne pas.
Renaud Muselier qui explique sur FR3 « Nous, contenu de la comptabilité, on paie un tiers à la commande, un tiers à la sortie de l’usine et un tiers à l’arrivée en France une fois qu’on a vérifié la qualité de la marchandise ». La vérification de la marchandise reçue est en soit nécessaire pour éviter les possibilités de masques défectueux.
Mais, la complexité technocratique , les procédures administratives pourraient contribuer à ce que les masques nous passent sous le nez dans un contexte où règne la règle du dominant.
Les États-Unis en urgence sanitaire où le système de santé basé sur l’argent risque de laisser de nombreux américains sans couverture de santé sans soins . Des États sont actuellement plus favorisés que d’autres quant à la distribution de masques dans les hôpitaux sans que soit une logique de priorité aux hôpitaux subissant un grave impact face à l’épidémie de coronavirus.
En plein pic de pandémie de Covid 19, les masques sont devenus une denrée rare et précieuse et Renaud Muselier déclarait « On nous les pique à la commande, sur la route, et à l’aéroport, à tous les niveaux »
Des trafics de masques apparaissent très rapidement du fait de la demande émanant de très nombreux pays. En Chine, des entreprises se monteraient pour profiter de la crise sanitaire mondiale et produiraient des masques défectueux . Les Pays-Bas ont été victimes de masques défectueux provenant de Chine. Le prix des masques sont en constante augmentation.
Un retard de livraison des masques du fait de tous les trafics opérants ont des conséquences réelles pour les soignants qui expriment sur les réseaux sociaux manquer d’équipements médicaux de protection concernant la totalité de leurs tenues qui sont, selon les témoignages de médecins en mileu hospitalier, composées de blouses légères utilisées d’habitude pour les malades lors d’opération.
Des médecins remerciant les structures de bricolage de leur concevoir des masques de protection pour le visage et notamment les yeux .
Marseille où l’ARS confirmait un vol de 2 000 masques chirurgicaux ce week-end à l’hôpital de la Conception. Une enquête interne a été ouverte puisque les boîtes de masques dérobées se situaient au niveau du bloc opératoire où seuls les personnels habilités ont accès.
Des masques sujet sur lequel Edouard Philippe et Olivier Véran étaient entendus hier par la mission d’information parlementaire à l’Assemblée nationale alors en visioconférence.
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Dégoûtant mais pas étonnée je suis finalement
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