Propos de Didier Lallement au micro de BFMTV, le 3 avril porte d’Orléans à Paris lors d’une opération de police pour empêcher les départs en vacances de printemps qui débutent en région parisienne et qui sont interdits par les mesures de confinement.
Aucun départ n’est autorisé pour les vacances et autres.
Pendant ce temps, la circulation des trains est toujours, les transports en commun sont bien obligés de fonctionner pour transporter des personnes vers leur lieu de travail ou lors de situation d’urgence.
D’autre part, des centaines de personnes demeurent dans les grandes villes sans domicile ni solutions d’hébergement d’urgence.
Les récentes agressions de soignants sur Paris témoignent également de personnes toxicomanes, notamment, et qui semblent laissées à l’abondon dans les rues.
Ce qui est simple, c’est de débiter n’importe quoi devant des caméras, les situations humaines sont elles très complexes.
De plus, Jérôme Salomon, Directeur général de la Santé, évoquait le risque de stress post traumatique suite au confinement.
Des personnes déjà en souffrance du fait d’une mémoire traumatique, ou des personnes angoissées qui n’arrivent pas à contenir leur stress, qui ont peur et qui cherchent à s’ éloigner d’une ville très anxiogène, polluée qui a surtout besoin d’apaisement et non de déclarations violentes quand sont des malades en réanimation dans un état de santé extrêmement grave.
C’est frapper au coin du bon sens. Comme il était de bon sens de ne pas nommer cette personne préfet !
Son comportement sur Bordeaux donnant lieu à un rapport de L’OGLP en 2019 était suffisamment précis.
Il serait que les politiques cessent leur agressivité, domination sur la population et qu’ils commencent par appliquer eux-mêmes le sens de respect et de solidarité qu’ils emploient dans leurs discours.
Didier Lallement n’est pas tombé tout seul préfet. Il a été nommé par le Premier ministre.
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