Bruno le Maire vous dit tout en quelques minutes

Bruno le maire promet des lendemains qui ne chanteront pas

Revenons sur les déclarations du ministre de l’Économie

Au micro d’Europe 1, le 10 avril, Bruno le maire fort de l’accord européen s’élevant à 550 milliards d’euros, explique ce que sera l’économie de la France selon lui à la sortie du confinement.

550 milliards supplémentaires qui sont la dette , selon le ministre, qui sera pour l’instant estimée à « 112 % de notre richesse nationale », et qui est « pour créer une digue contre l’effondrement de l’économie française »

« Ce sont des chiffres vertigineux, car c’est une crise vertigineuse » souligne Bruno le Maire.

Il ajoute « Nous ne travaillons plus, nous ne produisons plus, ce n’est pas arrivé depuis la seconde guerre mondiale ».

Et, justifiant par la dette, les millards sortant des banques et investissements des actionnaires donc de la production des populations, de leur consommation, que les peuples devront rapidement retrouver pour rééquilibrer les puissances politiques et bancaires.

Puis, ce faisant vertueux Bruno le maire déclare « Entre des milliers de faillites, nous avons choisi la dette », « je crois que c’est un choix responsable ».

Puis, il prévient cette dette devra être de courte durée et l’économie à la sortie de la crise sanitaire signifiera réduire la dette.

Bruno le Maire insiste ferme, « Cet endettement doit être provisoire », et précise que cela doit être « Le plus rapidement possible, dès que l’économie pourra redémarrer , réduire cette dette ». « À la sortie de cette crise, il faudra faire des efforts » dit-il et ajoutant que la période de récession sera longue

Quels efforts seront démandés aux français ?

« Le premier effort sera de se remettre au travail, tous. », « L’effort des entrepreneurs pour investir ». «  C’est l’effort des entreprises à avoir des comportements exemplaires ».

Ne plus distribuer de dividende « pour qu’elles (les entreprises) gardent du capital pour investir dans l’entreprise, plutôt que de distribuer des dividendes aux actionnaires ».

Le ministre souligne le choix de Renault « pas de dividendes, baisse des rémunérations ».

« Les efforts que je demande, du travail, de l’investissement et de l’exemplarité », insiste encore une fois bruno le maire

L’ effondrement du capitalisme

Remettre la dette à zéro car qui doit à qui puisque l’éffondrement est mondial .

L’État doit à l’État

Il est d’assumer tout ce que notre société a élaboré dans sa complexité technologique. Le progrès nécéssite une puissance colossale des gouvernements qui n’a rien à voir avec la crise de 1929. Le nucléaire, par exemple. Il est d’assurer le maintien des centrales, l’entretien des centrales nucléaires veillissantes, et l’énergie de demain qui devra augmenter sa puissance.

Il est également de poursuivre l’armement nucléaire. Un budget en forte hausse depuis 2017 avec Florence Parly qui répond à la volonté des puissants de s’armer. En 2018, il est une hausse de 2,6 % de l’armement mondial qui passe à 1 822 milliards de dépenses militaires dans le monde.

En comparaison avec les budgets consacrés à l’armement ceux réservés à la paix constituent une infime partie. En exemple les États-Unis ne concentre que 1 % pour la paix.

La France, en 2018 se classe à la cinquième place avec 3,5 % de dépenses militaires contre les États-Unis qui dominent avec 36 % des dépenses.

Quant aux ventes d’armes , la transparence ne peut jouer puisqu’on atteint la compléxité des ventes internationales où les obligations d’un État par les conventions de l’Onu , notamment, ne s’appliquent pas sur tous les marchés d’armement d’autant avec les pays acheteurs non signataires des Conventions. Puis, l’opacité gagne en puissance quand un pays acheteur est en conflit et la question de ces ventes d’armes particulières a été soulevée par des OMG telle que Amnesty Internationale concernant le conflit sévissant au Yémen et provoquant une crise humanitaire sans précédent.

Le politique n’a pas la même approche de la vie qu’un simple citoyen car il est évident que les désicions prises engagent la vie d’êtres humains et des conséquences irrémédiables pour la nature.

C’est certainement arrivé à ce point crucial que les politiques se divisent fondamentalement de la population. Laquelle a une approche de l’armement qui est ressentie comme une fierté, un fleuron de l’industrie de notre pays. Les ONG développe une prise de conscience vis à vis de ce commer pas comme les autres et qui règne par l’apport conséquent d’argent qu’il promet.

C’est ainsi, que les cinq dernières années, la France enregistre une hausse de 72 % des ventes totales dans le monde par rapport à 2010- 2014. Un armement qui s’accélèrent dans le monde et la Russie compte bien remonter dans le classement. Elle investient notamment dans les drones à l’équipement nucléaire et il est à compter que pour la décennie, les armes nucléaires auront déployé une présence considérable, bien au delà de ce qui est actuellement.

Nous nous dirigeons vers une instabilité mondiale et la paix s’y sent de plus en plus menacée.

Les économies majeures vont donc dominer la décennie et ne peuvent se résoudre à ralentir leur progression.

Les milliers de milliards engagés pour l’armement et la conquêtre spatiale; puis en exemple, le déploiement d’une nouvelle génération de satellites tel que les nanosatellites SmartSat, font poursuivre le but des nations.

La minaturisation, l’énergie nucléaire et l’autonomie de ces conceptions capables d’évoluer sans intervention humaine, la conquête du monde de l’IA ne fléchira pas. Pour qu’elle puisse être, il faut qu’une économie marchande alimente la puissance financière des gouvernements.

Maintenir un peuple sous pression et ne pas lui laisser le choix que de sur-produire et de sur-consommer est évidemment essentiel.

Concernant la France, les faillites de commerces étaient une programmation à venir. Les charges lourdes, les salaires étranglés, une consommation difficile à assumer tant les trésories fondent, qu’il n’était déjà qu’une minorité de la population capable d’assumer régulièrement des dépenses de loisirs, d’achats faisant tourner la machine infernale du capitalisme.

Face à ceux en situation financière fragile à très fragile, une autre partie de la population ne voulant faire le sacrifice de ses acquis non sociaux mais de confort personnel, vit à crédit et sur les acquis familiaux pour pouvoir s’offrir des vacances, des loisirs et autres et qui se place dans un déni pour certains, indifférences pour d’autres en fonction de l’intérêt à tirer d’une telle situation.

La France profondément divisée en fonction de situation d’argent et de positions politiques va certainement affronter un bouleversement de la structure de sa société si la population comprend que la solidarité et la fraternité relèvera le défi de cette nouvelle décennie qui est de construire une véritable union pour la paix et qu’il faut modifier les ambitions économiques.

L’écologie ne doit se dresser en un totalitarime capitaliste qui favorisera une organisation numérique de la société et ce confinement des libertés sera alors pérenne. Ce sont les caméras à reconnaissance faciale qui ne font pas que de déterminer l’indentité visuelle d’une personne mais qui sont capables par les données Big Data d’établir une fiche détaillée de chaque personne évoluant dans son champ d’action.

L’humanité se condamne à une dictature sans précédent en pensant en vertueuse raison se protéger de danger grandissant telle que la pandémie qu’elle ne fait que générer par ces modes de fonctionnement en rivalité constante, en recherche constante d’être la puissance qui compte.

« Mettre les bouchées doubles » explique le patron du MEDEF, devoir renoncer à tous congés, RTT, en multipliant si nécessaire les heures de travail pour produire sans cesse, c’est épuiser un peuple vers un mensonge démesuré qu’est le remboursement de la dette, de devoir relever le PIB à la hauteur d’une puissance d’argent.

Ces milliers de dollars, d’euros sortis pour maintenir la circulation d’argent est manifestement ce que constitue la peur grandissante de la pauvreté, de l’affaiblissement des populations et en particulier des plus vulnérables. Les banques alimentaires ne pourront faire face à une augmentation de la pauvreté et le préfet en région parisienne alertait sur ce fait déjà menaçant de point de saturation atteint.

De plus de nombreux ménages accusent des charges lourdes qui augmentent au contraire de ce qu’une politique intelligente devrait adopter.

Il faudrait par exemple diviser les charges des foyers en baissant le montrant des loyers, en annulant les taxes sur l’alimentation et en favorisant une économie locale forte et sans intermédiaires.

Il y aura toujours un sacrifice à faire face à un défi d’une telle ampleur et au lieu de diriger les gens vers des crédits sans fin et incertains, il faut donner la possibilité de vivre décemment en abaissant le niveau de fortune des millardaires. Et en faisant que les politiques et leur bataillon de conseillers, chargés de mission, leur cour participent à l’effort en réduisant leurs salaires plus qu’élevés ainsi que leurs privilèges.

Redonner du souffle à notre humanité, à notre nature sera la valeur essentielle à conquérir

Le télétravail serait à poursuivre et les conditions de travail pourraient être renouvelées pour conduire à un respect de tous et bien différemment que de contraindre des milliers de personnes à devoir prendre les transports en commun où de former de nouveaux les embouteillages monstres que nous subissons tous.

Il n’est pas d’affaiblir en faisant travailler les personnes jusqu’à saturation en leur ôtant toute respiration, droits et par logique en baissant les salaires par les acquis perdus et une augmentation de la durée de travail sans condition puisqu’il faudra la possibilité de payer les salaires. Lesquels seront immédiatement perdus dans les charges et appels à la consommation pour que l’économie marchande circule.

Les enfants sont à plaindre dans un tel système de société et il est à penser que les politiques liés aux lobbies rejoignent irrémédiablement leur sépartion du peuple car leur interprétentation de la vie est profondément différente. La souffrance de l’hôpital public est issue de cette différence que les potiliques cultivent.

L’art du langage et donc de l’expression de la manipulation s’est révélée lors de la gestion de crise de la pandémie. Les mots de solidarité, de fraternité ne sont pas à leur juste interprétation dans le langage politique. C’est tout ce qui nous sépare notre douleur et la pandémie vient de cette sépartion. Le peuple devra très certainement appliquer ce que Einstein recommendait, ne pas regarder sans rien faire et la paix devra tout porter.

Les politiques et le Medef ne peuvent décider seuls. Il est nécessaire d’un débat public profond sur la liberté puisse avoir lieu. Le Défenseur des droits le recommande avec justesse. Nous avons vu durant le confinement la capacité de supermarchés ou de mairies comme Toulouse à accepter que les enfants soient interdits de pouvoir accompagner un de leur parent en course et il a même été demandé par des supermarchés de laisser les enfants attendre à la caisse en présence d’une personne inconnue de l’enfant et faisant partie du personnel pour le garder. Ceci est une violation des droits de l’enfant qui n’a aucunement à être maintenu avec un inconnu et ainsi éloigné du parent l’accompagnant.

Un débat sur la liberté est primordial et il sera de refléchir à un Conseil national de Résilience où le nom de fraternité prendra tout son sens. Est-il à un parti et au MEDEF de décider de l’avenir de 67 millions d’habitants ?

© Fédora Hélène

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