Samedi 2 mai, le Conseil des ministres annonçait la prolongation de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 24 juillet 2020.
Le Premier ministre confirme des mesures de mise en quarantaine pour les personnes arrivant sur le territoire et de mise à l’isolement pour les personnes positives . En cas de refus de mise à l’isolement, le projet de loi permet que soit saisi le juge des libertés et de la détention afin que soit une mesure contrainte.
Ces mesures de contrainte en cas de refus de la personne contaminée de se plier aux mesures de mises à l’isolement et de soins étaient notamment dans le rapport de mission de Didier Raoult de 2003. Il stipulait notamment, sur les zones des aéroports « Les patients suspects doivent être mis en quarantaine » et soulignant « l ‘arsenal législatif du pays ne le permet pas et qu’il n’était pas les structures permettant une mise à l’isolement » telle qu’une « infirmerie permettant l’isolement » et « quelques lits en soins intensifs » ni les protections « combinaison, masque, gant » insistait le professeur Didier Raoult.
Ce rapport soulignait la nécessité que « Ce problème doit faire l’objet d’un profond débat en France » notamment pour « contraindre à l’isolement et aux soins »
Depuis 2003, les politiques sont clairement informés et aucune politique sera en conséquence pour garantir la santé de la population ni permettre un grand débat sur les libertés.
Deuxième mesure forte prise par le gouvernement
Le tracking sera actif dès le 11 mai, constitué des brigades sanitaires annoncées à l’Assemblée par Édouard Philippe.
Il est, précise le gouvernement, « la stratégie des tests et d’identification des cas contacts »
Le leurre lancé de l’application Stopcovid pour identifier les réactions que cette application suscitait ne sera pas vraisemblablement mis en application.
Le gouvernement démontre par sa stratégie de tracking imposé, sa capacité réelle de constituer par le Conseil défense la mise en place de surveillance haut niveau de la population par les outils Big Data, de géolocalisation et des systèmes de caméras existants.
Il est constaté deux mois de confinement où les tests, capacité d’hospitalisation, de sécurisation des malades , de protection (gant, masque, combinaison) ont été gravement défaillants.
Des personnes sont mortes à leur domicile, dans les Ehpads, certainement d’autres dans la rue, dans les prisons, et il serait à évaluer les cas de personnes contaminées dans les hôpitaux psychiatriques qui sonnaient l’alarme de détresse depuis notamment 2018 avec la grève de la faim de soignants de l’hôpital du Rouvray à Rouen.
Il est également lors du confinement actuel aucune protection de la population alors qu’il était non seulement les avions , les trains , les transports en commun et la gravité des files d’attente pour accéder aux supermarchés.
Si un environnement est contaminé alors toutes les personnes s’y trouvant sont susceptibles d’être infectées. En faisant stagner les gens dans des galeries marchandes transformées en couloir d’attente, c’est faire prendre un risque de contagion.
Il en est de même pour ceux attendant à l’extérieur puisque des études scientifiques ont démontré la capacité du virus à être par les particules dans l’air.
Il est également que les capitalistes du monde en entier exerçant une grave atteinte aux droits humains et leur failles à protéger les populations, engagent leur entière responsabilité en activant la pollution par la reprise massive des industries polluantes.
Le gouvernement a permis 20 milliards d’euros pour les entreprises stratégiques dont on ignore la liste et parmi elles, pourrait figurer des industries polluantes.
Que cela soit pour chaque citoyen, le droit de porter plainte contre le gouvernement qui subit déjà la plainte portée par 15 jeunes et Greta Thunberg contre la France pour inaction climatique, plainte soutenue par l’ONU et l’UNICEF.
La pollution provoquant le décès de 48 000 personnes par an en France.
Une pandémie par la pollution causant près de 9 millions de morts par an dans le monde.
Il est de rappeler la responsabilité de la France également par ces accords commerciaux avec la Chine. La France qui ne semble pas avoir exiger à la Chine de respecter scrupuleusement les mesures de luttes contre le réchauffement climatique. À notre connaissance, Emmanuel Macron ne semble pas avoir évoqué le grave problème des droits de l’homme qui est récurrent en Chine. La disparition du photojournaliste Chinois, Lu Guang qui serait, selon son épouse, depuis 2018. Lequel dénonçait la grave pollution qui serait en Chine.
Il serait également que le gouvernement somme le milliardaire Bernard Arnault de fournir tous les éléments des accords commerciaux potentiels qu’il pourrait avoir avec la Chine et le respect des mesures pour l’action climatique.
Il serait également de ne pas prendre pour exemples les recommendations de surveilllance concernant le Covid-19 émanant de la Chine, car il est à rappeler l’impact grave des technologies de surveillance de la population chinoise et impactant la liberté .
Celle-ci étant source de vie, il serait une catastrophe pour l’humanité de constater une mise en danger de la liberté par les gouvernants en profitant de la pandémie , de l’angoisse de mort, de la peur qu’elle génère au sein de la population, pour instaurer des villes-prisons.
Il est l’évocation du bracelet électronique, dit « bracelet connecté » imposé aux personnes positives . Il est des malins pouvant tirer des profits de tels contrats par certaines sociétés tech françaises.
Le patron de Sigfox, Ludovic Le Maon, le propose dans les Échos.
Il est déjà ce bracelet connecté à une application à Hongkong pour tous les étrangers entrant sur son territoire.
Il est également en Russie, en Corée du Sud et en Belgique où est le bracelet Romware Covid Radius, rapporte les Échos.
En France, Cédric O, Secrétaire d’État chargé du numérique , déclare à RTL, étudier les possibilités de bracelet connecté en expliquant que comme tout le monde n’a pas de téléphone cela serait une alternative.
Les vendeurs-concepteurs expliquent qu’il ne sera pas ainsi de connexions avec Google ou Apple , pour faire la publicité du produit de surveillance.
Cédric O d’affirmer « Rien n’est exclu à ce stade ».
Surveillance malsaine et nocive de la population et défaillances du gouvernement pour garantir la santé de tous.
Le gouvernemnt ne peut pas avoir provoqué brutalement une urgence sanitaire, avoir été défaillant pour garantir la santé de la population, et maintenant mettre en place une grave crise démocratique.
Le débat public profond et réel sur la liberté doit-être et non sous l’organisation stratégique du gouvernement , mais avec une sincère fraternité et solidarité car il s’agit de la vie de chacun d’entre nous.
Port du masque obligatoire dans les transports en commun
Les scientifiques ont pu évaluer que la contagion peut être de différentes manières dont par les yeux. Donc les masques protègent mais ne garantissent pas la protection d’autant qu’il sera des masques de fabrication « maison » qui en rien ne garantissent la sécurité de la population comme ceux hors protection égale aux masques FFP2.
De plus, il a été la contamination de soignants et malheureusement le décès de soignants. Pourtant ce sont des professionnels sachant maîtriser les protections. Le gouvernemnt ne peut absolument pas garantir la protection de la population par le port du masque. Il peut être une barrière mais pas une garantie absolue à grande échelle auprès de millions de citoyens .
Le gouverneemnt prévoît la verbalisation des personnes par des contrôles de police et de gendarmerie dans les transports.
La surveillance imposée par le gouvernement doit faire impérativement débat et poser la mise en responsabilité du gouvernement pour la totalité de ses défaillances et celle engageant Agnès Buzyn .
Réouvertures des crèches et des écoles
Le gouvernement décharge sa pleine et entière responsabilité sur les collectivités.
Hervé Morin, Président de la région Normandie a exprimé le fait qu’il ne prendrait pas le risque de réouvrir les lycées pour si peu de temps. C’est une sage décision et elle doit s’appliquer sur l’ensemble du territoire et à tous les établissements scolaires ainsi qu’aux crèches.
Qui peut envisager de mettre des enfants en danger ?
Le Conseil scientifique est en désaccord avec le choix du gouvernement d’appliquer la réouverture des écoles prévue le 12 mais pour les élèves avec une pré-rentrée le 11 mai pour les enseignants.
Olivier Véran, lors d’une interview au Parisien affirmait qu’au sujet de la réouverture des écoles, « Le Conseil scientifique était opposé à la réouverture des écoles « comme avant », ce qui n’a jamais été notre volonté. Nous sommes donc en accord »
Faux. Le conseil scientifique est en désaccord avec le gouverneemnt
Un communiqué du Conseil scientifique aux autorités du 20 avril déclare ,
« Le risque de transmission est important dans les lieux de regroupement massif que sont les écoles et les universités, avec des mesures barrières particulièrement difficiles à mettre en œuvre chez les plus jeunes. En conséquence, le Conseil scientifique propose de maintenir les crèche, les écoles, les collèges, les lycées et les universités fermées jusqu’au mois de septembre. »
Puis, le 24 avril, le Conseil scientifique publie une note transmise aux autorités qui stipule, « le Conseil scientifique a pris acte de la décision politique de réouverture »
Une décision politique pas du Conseil scientifique.
Puis, le Conseil scientifique rappelle quelques symptômes de contagion chez l’enfant et qu’une note explicative devra être remise aux parents. Et, il indique que les parents auront un « rôle actif dans la surveillance de l’apparition des symptômes chez leur enfant. » Donc des parents mettront leur enfant à l’école le matin et le soir, ils surveilleront l’arrivée de symptômes impactant la santé de leur propre enfant.
Le Conseil scientifique énumère des régles sanitaires complexes pour éviter au mieux la propagation et le fait que celles-ci seront « particulièrement difficiles » à appliquer.
Donc en rien le Conseil scientifique est en accord avec le gouvernement et il note qu’il « a pris acte de la décision politique ».
Le ministre de la Santé fait une interprétation en la faveur du gouvernement pour influencer la population par une politique de communication.
De plus, les maires d’Île de France demande à Emmanuel Macron de ne pas réouvrir les écoles le 11 mai . Une réouverture qui fait porter la responsabilité sur les collectivités locales. Concernant les écoles maternelles et primaires, il s’agit de la responsabilité du maire.
Plusieurs maires s’élèvent contre le projet du gouvernement qui en plus leur fait porter une grave responsabilité.
L’Association des maires d’Île de france ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron en lui posant cette question « Pourquoi l’État se désengage de ses responsabilités en la matière, alors même que l’éducation d’une part, et la santé d’autre part, sont des compétences régaliennes ».
Baroin déclare à la presse refuser que les maires soient « des Kamikazes » pour obéir au gouvernement.
Puis, des parlementaires déclarent à la presse, « nous proposons une adaptation de la législation pour effectivement protéger les maires pénalement mais aussi toutes personnes dépositaires d’une mission de service public dans le cadre des opérations de déconfinement et ce, pour une période limitée. »
Des maires annoncent qu’ils n’ouvriront pas les écoles le 11 mai.
Lors du débat de lundi 4 mai au Sénat, le gouvenernement devra déjà faire face aux sénateurs voulant saisir le Conseil constitutionnel à ce propos.
Seulement, il n’est pas uniquement de protéger les maires d’éventuelles plaintes qui pourraient être portées par des parents, mais bien de protéger les enfants !
© Fédora Hélène
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