L’augmentation des violences conjugales, des violences faites aux femmes s’accentue de manière alarmante.
Pendant le confinement, ce sont + 36 % de violences signalées en France sans compter celles qui restent au silence.
En Europe, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé ) enregistre une augmentation de 60 % du nombre d’appels d’urgence depuis la période du confinement soit plus que durant toute l’année dernière.
Amnesty International constate que « Les chiffres montrent que les signalements des violences commises, en particulier en ce qui concerne les violences domestiques, se sont multipliés de façon alarmante dans plusieurs pays »
Des mesures ont été prises notamment en France pour lutter contre les violences conjugales en augmentation pendant le confinement mais Amnesty International précise qu’elles demeurent pas suffisantes.
Et, il faut aller plus loin et ne pas laisser l’impunité donner une puissance dangereuse aux hommes violents. Ainsi l’ONG souligne qu’il est « indispensable que, parallèlement aux initiatives liées à la santé publique, les États prennent les mesures nécessaires pour respecter leurs obligations internationales quant à la diligence requise pour les enquêtes et les poursuites concernant toutes les affaires liées au genre ».
Le Conseil de l’Europe en 2019 publiait un rapport rappelant à la France ces engagements et que les dysfonctionnements de la justice française pesaient sur les victimes.
Des victimes souvent humilées et abandonnées, des enquêteurs qui déclarent manquer de moyens pour travailler et des prédateurs qui comprennent ces graves défaillances comme une permission à recommencer et une légitimité.
Le patriarcat demeure ancré , y compris au sein de la justice
La culture patriarcale a fondé le socle des lois et elles évoluent lentement car il y a la loi et l’humain ; son éducation, les endoctrinements qui le maintiennent dans une interprétation nocive des droits de la femme. Une justice qui pendant longtemps refusait de secourir une victime, car la pensée des lois est issue de ce qui constitue les maltraitances faites aux femmes et aux enfants par le patriarcat, par une culture bourgeoise ancestrale, où la femme était la protriété d’un patrimoine, d’un nom de famille et non un être humain libre.
Les enfants étaient également élevés pour correspondre à ce que l’ordre de la société attendait d’eux et non en respectant leurs droits humains. Une éducation qui demeure avec la présence forte de la compétitivité, d’être celui ou celle qui va réussir pour avoir une place privilégiée et de l’argent. Les enfants ne sont pas entendus , reconnus dans leur pleine et entière liberté . On apprend à obéir et souvent par la peur de l’autorité . Un prédateur n’a aucun mal à se glisser dans ce système arbitraire, sectaire ne laissant pas un choix autre que l’hierarchie imposée par la société. Et les chiffres sont alarmants, glaçants quant aux violences faites aux enfants et l’impunité grave des prédateurs.
Concernant les violences sexuelles, le Conseil de l’Europe soulignait également la perversité de la définition du viol, du consentement dans la justice Française. La victime doit se justifier, raconter encore et encore, subir, être humilée et vivre alors des traumatismes . Nous sommes toujours sous la domination du patriarcat en modèle de penser alors comment pouvons-nous lutter réellemnt contre les violences faites aux femmes et aux enfants ?
De plus, l’État et la justice sont des autorités jouissant d’un caractère hérité de la noblesse et qui demeurent l’incontestable puissance ce qui est préjudiciable à la liberté et au respect des droits humains. Nous vivons sous une emprise d’un 19 ème siècle dans le fondement et on ajoute des progrès qui restent fragiles pour lesquels il faut toujours lutter car en rien ils sont acquis pour une durée au delà de quelques décennies . D’autant que pour certains droits, ils ne sont toujours pas respectés !
Les femmes ne doivent pas céder et toujours comme prouver leur humanité ! il ne faut pas que la crise effondre les droits humains par cette dominante de l’argent des marchands et des guerres. L’économie est destructrice et nous constatons l’urgence climatique, alors comment lutter pour préserver l’humain, homme et femme, en perdurant dans un système aussi absurde !
Sans l’argent plus de la moitié des crimes sur cette Terre n’auraient pas lieu. L’être humain tue pour de l’argent, notre conception mentale forgée par cette source considère l’être humain comme un objet car il lui donne une valeur marchande. La base du riche et du pauvre, du faible et du puissant, de l’homme qui rapporte l’argent et de la femme qui ne le possède pas. Des millions de femmes à travers le monde travaillent sans droit, sans salaire. L’exploitation de la femme est également en Europe, sans compter les bas salaires qui soumettent un peu plus chaque jour. Le riche a toujours volé la vie des pauvres qui travaillent pour son plaisir et bien la place de la femme est conçue pour le plaisir de l’homme, celui qui ramène le plus d’argent, celui qui est maître de l’économie.
Encore un long chemin à faire
Des procédures longues, lourdes qui condamnent la victime et non le coupable. Des victimes qui disent se sentir plus rien, sans reconnaissance, comme si leur humanité n’existait pas. Le prédateur sera le plus souvent à sa tranquilité, recommençant sans cesse alors que la justice est informée !
Il y a un véritable problème civilisationnel qui laisse un homme dans la haine, la destruction au lieu de l’aider à arrêter sa violence destructrice, celle qui brise, tue une femme, un enfant.
Il est également des femmes qui soutiennent les prédateurs, se sentant puissantes à être en accord avec un prédateur car elles vivent une jalousie, une méchanceté, leurs frustrations et haines et elles placent leur domination à être celle que le prédateur flatte pendant qu’il maltraite gravement sa compagne. Et, celles moqueuses, comme cette jeune avocate de droite « amie » avec un prédateur qui ironisait sur le mot « féminicide » en disant qu’il n’existait pas et ne voulait rien dire et cela fière d’elle et publiquement !
Certaines et certains ont leur conscience enlisée dans leur stupidité et haine, convaincus de briller par un titre, une caste, une « élite » à l’abri de tout et surtout de toute humanité.
Notre société résonne en terme de domination, de possession et le mot « victime » signifie faiblesse alors qu’il signifie le courage, la volonté de vivre, de dépasser, la force de libérer la parole, de reconstruire et la capacité de pardonner.
Le prédateur prend la signification du dominant alors qu’il est le faible, le lâche qui s’attaque à une femme, un enfant et qui est incapable de volonté, de construction et se perd dans une auto-destruction en détruisant l’autre.
Une justice dans les sables mouvants
Nous sommes au 21 ème siècle et il est des décennies que sont des Conventions internationales, engagements des États et pourtant que peu est respecté.
Des plaintes en souffrance durant des mois et cette avocate déclarant avoir défendu une victime de viol dans une procédure qui a duré 7 ans ! Sans compter le « bénéfice du doute » qu’obtiennent de nombreux agresseurs en France.
Il y a quelque chose de cassé dans notre société, un système qui perd l’humain, le respect, l’amour et la valeur de ce qui est sacré, la vie.
Tout devient un commerce, une rentabilité, une compétitivité soumise aux verrous et décisions des algorithmes et jusqu’en justice. Comme si l’humain disparaissait en peu plus de tout, se remplaçant par son progrès technologique qui lui devient supérieur. Une évolution qui lui fait croire qu’il est la génération la plus développée depuis que l’homme est sur Terre.
L’homme a souhaité reproduire le fonctionnement de son cerveau dans une machine plus rapide, plus efficace que lui, sans les limites de la biologie qui constitue le corps humain et sans les émotions, sentiments, le profond de l’homme qu’il considère comme une fragilité, et bien trop manipulable.
Les prédateurs ont cet esprit pervers de mensonge, cette voix hypnotique, cette violence de manipulation, de jouer avec les émotions humaines, avec les forces humaines des victimes de pouvoir résister et survivre. Ils regardent respirer, décident quand l’étouffer quand lui redonner un souffle et quand l’éteindre définitivement.
C’est toute l’expression de la cruauté de nos sociétés qui laissent un humain être pauvre, avoir faim et froid. Tolérer la haine, la cruauté ne peut qu’engendrer la violence envers ceux vulnérables, les enfants et les femmes.
Prédateur – Une vie sans amour ne cultivant que la haine
Le prédateur ne souffre pas des violences qu’il fait subir, il y prend plaisir, puis se tord dans sa haine qu’il puise encore plus profondément dans ce qui la rend pire et ainsi l’agresseur accède facilement à l’alcool pour propulser sa violence en dehors de toute limite. Il n’est pas surprenant que beaucoup de prédateurs s’alcoolisent.
Puis, un prédateur plonge souvent sa proie dans la précarité, lui interdit de se réaliser, de vivre, d’être libre, il maintient sous son emprise. Et, plus il est violent plus il s’assure de son impunité tant la victime est anéantie, brisée psychiquement, physiquement.
C’est ce prédateur violant sa femme enceinte et lui disant « Tu es la femme de ma vie, je t’aime, tu es la seule, je crois en toi, il n’y a que moi qui te connais, qui te comprends, qui t’aime », et il ajoutait des propos salaces, obscènes , lui disant que pour un autre homme, elle ne serait rien.
Sa voix hypocrithe, violente, ses mots sales pour parler de son corps de femme, son ton hypnotique qu’il prennnait après l’avoir agressée quelques heures avant.
Puis, cet agresseur se mettait à pleurer, à genoux pour lui demander pardon après des jours de violence sexuelle, psychologique, physique et financière. Devant le non de sa conjointe, ou devant son regard triste, exprimant la souffrance, la peur, il la serrait violemment contre lui et l’embrassait de force. Souvent, il fit cela en pleine rue entre des chantages aux suicides répétés.
Des alertes furent lancées mais pour toutes ces violences qu’il a commises pendant plus de 20 ans, il a eu jusqu’à présent , une obligation de soins et deux ans de prison avec sursis pour violences conjugales et menaces de mort sur les enfants et sa conjointe.
Des soins qu’il fit jamais car manipulateur redoutable, allant jusqu’à agresser le psychiatre qui le suivait et que les moyens sans absents, les gens dépassés par ce genre de psychopathe.
Les médecins n’osant prendre des initiatives contre lui car ils savent les failles de la justice. Les médecins disaient à la victime qui témoignait, « Si on fait quelque chose, il sera interné dix jours et ressortira . Là, nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer . Il se vengera sur vous » Ils ne pensaient même pas à alerter la justice tant elle est absente !
Il fut malgré tout interné du fait de la gravité des violences et il le resta effectivement que 10 jours, pas le temps pour la victime de reprendre son souffle qu’il revenait l’agresser en pleine rue ou rentrant de force dans l’appartement.
Les médecins avaient raison, il se vengeait sur sa conjointe.
Alors, difficile de croire en la justice française et d’attendre quelque chose de sa part même si les victimes espèrent un peu qu’un jour il sera une conscience des ceux et celles règnant dans ce milieu.
La justice aurait dû secourir les victimes, elle ne l’a pas fait. Alors qu’elle doit réellement intervenir et protéger les victimes et faire cesser les violences que les prédateurs n’arrêtent jamais. Pourtant elle ne le fait pas et les plaintes portées contre cet agresseur, par exemple, dont pour viols, le laissent toujours gravement impuni.
Puis, la justice prend-elle soin des victimes en les laissant porter seules les traumatismes, sans compter les conséquences que de telles violences ont sur la santé des victimes, ce que la justice oublie gravement.
Où est l’écoute attentive et respectueuse des victimes, leur protection, la reconnaissance et le droit à recevoir réparation pour se reconstruire en toute sérénité ? Où est le respect des enfants qui ont vu leur mère souffrir et qui ont souffert ?
Tant que la justice ne sera pas profondément refonder, les violences abjectes faites sur des êtres humains, des femmes et des enfants continueront.
Tant que le système acceptera que des enfants pauvres dorment à la rue, qu’une femme avec son nouveau né se trouve à la rue, que des femmes victimes de crimes, comme le sont les viols conjugaux, souffrent chaque jour et vivent la pauvreté en bombe à retardement que laissent des prédateurs par leurs actes cruels, les mesures comme l’indique Amnesty Internationale resteront insuffisantes et les violences augmenteront avec la crise économique. Ce sont des femmes en grande vulnérabilité alors effectivement la crise économique qui est et qui peut empirer les mettra en danger.
Libérer les femmes – Anéantir les prédateurs comme le souhaite l’ONU : c’est possible
Lutter pour la liberté, pour les droits humains fondamentaux, c’est aussi arrêter de considérer les États comme des Olympes au-dessus de tout alors qu’ils se fichent de leurs engagements !
Argent en maître et dieu fait succomber la vie
De plus, la justice dit depuis des années qu’elle n’a pas de moyens alors que va-t-il se passer avec la crise financière ?
En premier, nous parlons de l’argent et nous ne vivons que par l’argent. Le droit de manger, de boire, d’avoir un toit, de se protéger, de prendre un avocat, et non un dossier d’aide juridictionnel. De nombreux avocats n’engagent pas les procédures réelles , qu’ils entreprendraient si l’argent était, ce que savent les associations et les magistrats ! Tout est à l’argent ! Et, tous les avocats ne sont pas tous sincèrement engagés !
L’argent qui est inventé et il domine la vie. Alors quand nous sortirons de cette folie meurtrière qu’est la création de l’argent, on pourra réellement lutter en profondeur contre les prédateurs.
Imaginer notre société pour que les enfants vivent en respirant à plein bonheur la liberté !
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© Fédora Hélène


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