France – Un été où la vie s’uccombe
La paix en réalité, non en souhait. La penser au delà de l’instant et réfléchir à ce que l’empêche de s’accomplir. Cet été en France, nous montre une société de violence, une société que l’on veut sécuritaire en opposition à la brutalité, la cruauté qui sévit toujours plus puissante.
Lyon, une jeune femme percutée par une voiture est traînée sur plusieurs mètres. Axelle avait 23 ans et elle était aide-soignante. Son métier était de donner aux autres, d’aider ceux fragilisés par la maladie. La bonté a été tuée. Le conducteur a 21 ans, ils auraient pu être amis, se rencontrer, partager ensemble. Une jeunesse et la violence massacre. Notre société sépare, détruit, révèle ce qu’est l’inhumanité alors que nous pensons nos sociétés extrèmement évoluées et nous apprenons la réalité aux prix du sang des larmes que ce que le système fonde est la négation de l’humain. ce qui est en temps de guerre, cette guerre dans l’ombre, cette paix qui ne peut être dans une volonté permanente d’armement, de surveillance de l’homme par l’homme, dans une politique de violences quand les victimes sont abandonnées en détresse. Tout se perd, tout appartient à l’incohérence, une société qui veut avoir le contrôle sur tout et qui perd le contrôle sur tout.
Une gendarme, 25 ans percutée par une voiture le samedi 4 juillet . Une magnifique jeunesse enlevée à la vie. Cette vie qui se perd et on a envir de crier, de laisser une souffrance légitime s’exprimer et de donner aux larmes, au chagrin cette forte volonté de s’échapper de toutes barrières et d’être à la vérité de notre humanité, de notre coeur.
Jeudi 16 juillet, une femme de 46 ans est tuée à Bailleul et son conjoint soupçonné, un gendarme de 40 ans est décédé samedi au CHR de Lille, suite à ses blessures après avoir retourné son arme contre lui.
Jeudi 16 juillet, à Ifs (calvados) une femme décède tuée par son conjoint. Un pompier actuellement incarcéré.
Ces hommes dont le métier est de protéger les victimes, de secourir, et le drame de la violence saisit toutes vies. Tout bascule dans ce qui est l’agonie de la liberté.
Dans ce même temps, des femmes victimes de violences et ayant eu la force de témoigner, ayant eu la force de croire en la justice après des années où celle-ci les a abandonnées, des femmes qui ont porté plainte et qui sont à vivre continuellement l’indifférence, et elles savent que dans cet insupportable, un prédaateur continue à briser des vies.
Puis, il est le système actuel de la justice qui ne sera jamais la réponse de justice pour personne. le système de la prison doit être entièrement refondé et ne pas être lui-même à la brutalité, à la cruauté, et être à cet enfermement systématique que l’on observe en France. Toute notre justice est à fonder . Elle doit sortir de ce système de vengeance, de haine, de punition pour entre en une justice véritable qui reconnaît les victimes et qui comprend qu’un système de prédation ne peut qu’engendrer la cruauté, la négation de la vie et la destruction de la liberté de l’innocence, de l’homme en dehors de son mental destructeur qui tue et se détruit.
Quand une femme témoigne de violences graves dont des viols conjugaux subis, dont des menaces de mort avec un couteau que son ex conjoint a commises, comment peut-on concevoir que ce prédateur ne soit pas mis face à ses actes et qu’il puisse être laissé en liberté de haine, de criminalité pendant que les victimes sont condamnées aux blessures, traumatismes qu’imposent la cruauté d’un homme ?
C’est en 2020, en France. Et, dans ce temps des femmes continuent à perdre la vie par un mental de prédation que la culture, que l’éducation, que l’homme ne se donnant aucune chance d’aimer impose au monde, à notre vie à toutes et tous.
La violence tue dans cet infernal, Philippe Monguillot , chauffeur de bus, perd la vie à Bayonne.
Une jeune femme de 18 ans meurt à la rue le samedi 18 juillet. Elle est morte seule et il sera quelques roses déposées sur le sol froid à l’endroit où elle est décédée rue Sainte Catherine à Bordeaux.
Aucun d’eux n’est un fait divers, ils sont des vies, la vie que la cruauté a abattue. Un être humain qui est assassiné n’est pas une rubrique, n’est pas un paramètre de médias et de politiques, il est notre souci à tous, notre humanité bléssée, notre tristesse, notre colère légitime, le refus d’oublier, notre volonté que la cruauté prenne fin.
Nous avons grandi dans ces siècles où la liberté devait être restreinte, contrainte par la domination d’un homme sur un autre. Nous sommes en séparation constante avec notre réalité naturelle, nous sommes à avoir construit l’exclusion en force. La nature exclue de nos villes. la nature mettant la domination de l’homme en instabilité, en échec selon sa conception de règne sur la vie, Les épidémies qui ont toujours combattu l’humain et qu’il faut anéantir. L’humain luttant par la recherche de son intelligence à être dans un combat permanent et lorsqqu’il pense dominer, la nature l’arrête net et alors il prend l’élan d’instaurer une sécurité grandissante contre sa propre Terre. Elle devient sa ressource jusqu’à la mettre en péril, jusqu’à se mettre en périel, retournant sans cesse l’arme contre lui-même. la femme est cette source de vie, celle que l’homme ne peut maîtriser, mais celle qu’il peut exclure et vouloir dominer.
La crauté entrave la vie, il est alors aucune classe sociale, aucun pays épargné, puisque l’homme a mis en lui cette capacité de l’immédiat, cette satisfaction dans la puissance de ce qui est éphémère, le temps de son passage sur Terre, et cette mémoire de ce qu’il commet, de ce qu’il accompli par l’incompréhensible de sa raison, il peut tuer. Il est capable de tuer, il s’invente Dieu, il invente Dieu, par sa volonté de posséder immédiatement une force sur la vie.
Il est cette dualité, la Terre mère,et la croyance en un Père , un Dieu alors qu’il n’est qu’une unité, une énergie de vie, que l’on ne peut définir alors que la volonté humaine est de donner un nom, un langage à tout ce qu’elle perçoit. Cette unité que l’on replace dans la dimension de l’Univers et nous avons conscience que tout nous échappe. Nous sommes déjà à devoir respecter ce qui nous permet de vivre, notre corps sur une Terre nourricière. Cette fidélité que nous devons à ce qui nous permet de vivre, nous la brisons par cette ampleur de gouverner, de posséder, de dominer l’autre .
Nous arrivons à ce temps de l’impossibilité par le fait que pour la première fois de notre humanité nous sommes confrontés à notre multitude. Un temps millénaire de notre histoire, une technologie surabondante, une économie en milliers de millards, une politique voulant gouverner plus de 7 milliards d’êtres humains, une science en profit politique , d’intérêts en lobbies, de conquète de l’espace et la volonté de milliardaires tel que le patron d’Amazon qui veut coloniser une planète.
Le marchand gouverne le monde, il ne peut être qu’une grave corruption mentale quand nous sommes arrivés à vendre la vie, à vendre son espérance, à vendre l’Espace , à faire de la survie de l’humanité un produit, à faire de la naissance elle-même un acte facturé comme le sera la mort.
Nous perdons le sens de liberté et sommes submergés par la violence que cela à toujours généré. Elle est la même que celle des siècles passés car elle est issue de cette pensée similaire de la division de l’humanité. L’homme divisé en sa fraternité et en son alliance avec la Terre.
La nuit du 14 juillet qui célèbre la révolution , le peuple qui se libère, et il est ce jeune de 16 ans, Faly, qui sera grièvement blessé au visage par un tir de LBD. Un jeune innocent qui s’est retrouvé dans la vision d’une arme et qui une seconde après était défiguré, l’oeil et la machoire très gravement touchés.
Les armes, leur prolifération, leur technologie, ne serviront jamais la garantie de la sécurité, la protection de la paix et ne feront qu’abattre la paix en détruisant sa liberté d’être. Pour lutter contre la violence , il faut puiser profondément en nous, et ouvrir la connaissance de ce qui fonde notre vie, la liberté.
© Fédora hélène

