Bordeaux – Samedi 18 juillet 2020 – Une jeune femme en souffrance de 18 ans est morte dans la rue Sainte Catherine. Découverte au matin après y avoir passée la nuit, il sera pour elle quelques fleurs posées sur le lieu du drame. Une famille et parfois tout échappe laissant la détresse.
Cette jeune femme n’était pas SDF, toute la complexité du système, c’est une douleur pour la famille, pour tous. Le nom que l’on donne à une situation ne révèle pas la réalité. La souffrance en elle même n’a pas d’autre nom que la douleur.
Toutes nos condoléances à sa famille. Savoir revenir au cœur quand on écrit.
Jeudi 27 uillet 2017 – Macron – « La première bataille, c’est de loger tout le monde dignement« , « Je ne veux plus de femmes et des hommes dans les rues, dans les bois, ou perdus » , « C’est une question d’humanité et d’efficacité, là aussi »
Perdus dans les rues, perdus et ayant faim, Bordeaux , le confinement vient d’être décidé en urgence
La rue, la pauvreté, des jeunes étudiants, des SDF, des réfugiés, des femmes et des enfants vivent sans toit, d’autres occupent de petits logements insalubres, le refuge n’existe pas, tout devient un calvaire . Le gouvernement trouve des places d’hébergement en urgence mais non pas pour toutes et tous.
Pandémie – Le refuge apparaît essentiel, il est celui qui offre ce qui peut sauver la vie. Puis, il y aura ceux oubliés, ceux qui restent sur le bas côté de la route, ceux qui comprennent encore qu’ils sont oubliés, qu’ils ne comptent pas et qui gardent tant de courage, tant d’espoir, tant de peine, de celles des silences, de celles que l’on ne découvre pas de peur de se voir si tristement vivre dans un système d’indifférences, où les droits fondamentaux s’écroulent aussi faible que le jeune, l’enfant, le nouveau né à la rue. Ils ne disent rien, il n’y a de murs pour graver leur témoignage, leur message, il faudrait ce mur des villes où tous pourraient y marquer leurs mots, ceux brûlants venant du coeur, de ce feu qui bat d’innocence, d’espérance, de ce sang commun à tout être humain.
Bordeaux – LiberTerra reçoit le témoignage d’un soutien pour ceux à la rue à Bordeaux et il nous est confié qu’une femme enceinte à la santé fragile, ayant accouchée avant le confinement , s’est retrouvée à quaelques jours du confinement à la rue accompagnée de son nouveau né sortant de néonatalogie. avant d’être secourue par les associations et collectifs qui oeuvrent chaque jour contre la pauvreté à Bordeaux. Cette femme et son enfant ont pu être hébergés dans une auberge de jeunesse. Des personnes présentants des pathologies, des problèmes de santé ont pu aussi être mis à l’abri un temps, mais sans solution pérenne. D’autre part, un soutien aux personnes à la rue nous affirme « Je n’ai pas connaissance que des SDF à la rue depuis longtemps aient pu obtenir un refuge pour le confinement« . Il nous est indiqué que durant le confinement, qu’il y avait à Bordeaux , « Partout des gens à la rue, vraiment » .
Puis, il est souligné le fait que les responsbles, ceux pouvant donner ordre « Ne réquisionnent pas d’intérieur pour les enfants alors qu’il y a plusieurs petits internats » qui pourraient accueillir . Il est évalué par les maraudes, notamment, à ce moment du confinement , qu’il est sur Bordeaux principalement près de Bordeaux Lac, plus de 100 personnes à la rue à mettre à l’abri , ainsi qu’il est sur la Métropole actuellement près de 2 500 personnes entre la rue et les squats qui ont besoin d’un logement, d’une assitance notamment sur le plan alimentaire et médical, selon les Collectifs, associations. Des ONG comme Médecins du Monde sont présentes pour soutenir les plus vulnérables qui vivent à la rue dont de nombreux enfants, des mères isolées sans solution pérenne pour un logement. C’est ainsi que sur le squat de la Zone libre à Cenon, il est près de 113 enfants dont deux enfants qui sont nés au squat.
Logement en peine – 2020 , une problématique toujours récurrente
Depuis plusieurs années, il est en France une crise récurrente du logement et Bordeaux ne manque pas à l’appel. Derrière le décor des belles façades haussmanniennes, sous le soleil accueillant de nombreux touristes, il y a la pauvreté de familles, de retraités, de travailleurs pauvres et d’une jeunesse, 15- 24 ans, qui représente près de 32 % de la métropole bordelaise.
L’INSEE établit en février 2018 que notamment Bordeaux concentre les ménages aux revenus les plus élevés en Nouvelle Aquitaine et qu’il est un déséquilibre important par rapport aux personnes ayant de faibles revenus et ne pouvant remplir les conditions exigées pour obtenir un logement du fait que l’augmentation des revenus des plus aisés favorisent l’augmentation des loyers, ainsi que la politique de construction, de bétonnage, d’élaborations d’infrastructures comme la cité du vin, peuvent contribuer à la valeur de la ville et avoir pour conséquences une augmentation des prix au m2 des logements. La technique du « ruissellement » ne fonctionne pas vers les plus modestes et vers les quartiers populaires.
La problématique de logement s’aggrave avec une pauvreté plus intense qui sévit et qui se trouve d’autant confrontée aux manques de logements sociaux proposés à ceux devant en bénéficier. D’autre part, il est un système des organismes sociaux qui demandent nombre de documents administratifs pour être éligible ce que les personnes à la rue ne peuvent pas forcément posséder. C’est la cas en juillet à Bordeaux, d’un jeune de 24 ans qui travaille et qui ne trouve pas de logement souligne Cécilia Fonseca du Collectif « Les Gratuits » – Gironde Solidarité.
Des difficultés pour remplir les dossiers et fournir toutes les pièces demandées, des difficultés aussi car les revenus ne correspondent pas au facteur multiplicateur demandé par rapport au montant du loyer. En sachant que le loyer prend une grande partie du revenu des ménages qui part essentiellement dans le paiement des charges et ne laisse pas la possibilité de pouvoir manger sainement durant tout un mois. L’augmentation des prix de l’alimentation suite au confinement a un impact fort sur les plus vulnérables.
Manque de logements sociaux
La Nouvelle Aquitaine note l’INSEE possède moins de logements sociaux au regard de la moyenne nationale, soit 47 logements sociaux contre 72 pour 1 000 habitants. Dans le quartier prioritaire de Saint Michel à Bordeaux, il est 42 logements sociaux pour 1 000 habitants alors qu’il est de plus de 500 pour 1 00 habitants dans le quartier Port-Neuf à la Rochelle. L’INSEE indique dans son rapport que le parc locatif social de la Nouvelle Aquitaine est inférieur de 31 % à la moyenne nationale. Il est indiqué également que 5 % des logements sociaux en quartiers prioritaires sont vacants. Il est également à souligner que nombreux logements sociaux sont anciens et qu’une importante partie du parc social était construite entre les années 60 et 70 , répondant à la loi de 1957 favorisant la construction de logements et le décret de 1958 concernant les zones prioritaires pour lutter contre les bidonvilles et en 1971 pour reloger les immigrés. Puis, il faudra attendre la loi de 2009 contre l’exclusion pour retrouver un regain des constructions de logements sociaux.
Puis, il est l’importante problématique des logements vacants dont ceux situés dans les quartiers des centres anciens souligne l’INSEE . la politique de 2015 à 2020 tend à aller vers la gentrification des quartiers, vers ce que l’on nomme l’amélioration du cadre de vie, et qui favorise les démolitions et reconstructions. Des architectes soulignent que nous ne connaissons pas 80 % de notre patrimoine immobilier ancien en France et qu’il serait possible de le réhabiliter en faveur de l’écologie en utilisant des fondations en pierre au lieu de démolir et de favoriser des matériaux tel que le béton. Des restructurations notamment de bâtiments administratifs non-utilisés permettraient d’acquérir des logements sociaux répondant aux besoins fondamentaux de se loger.
Juin 2019 – Bordeaux – Signature de la Convention d’appui à la lutte contre la pauvreté et l’accès à l’emploi
Bordeaux, le triangle d’or qui baptise les quartiers bourgeois, les boutiques luxueuses, qui se fait la lumière flattant les touristes, laissent entrevoir dans ses rues une pauvreté grandissante. Des enfants et leurs parents se trouvent sur le sol de la célèbre rue Sainte catherine, des jeunes, des mineurs isolés, des femmes dans l’invisible de la misère à la rue, des mères isolées, la tristesse s’impose et efface le virtuel d’un centre commercial aux allures américanisées dans la ville qui compte nombre de Fast Food. L’été laisse place aux quais en spectacle estival, aux terrasses des bars, et à l’autre réalité, celles des expulsions locatives, des expulsions de squats, de campements autour de Bordeaux lac, de la souffrance de la chaleur et de l’eau précieuse qui manque tant à la rue , à l’absence de douches installées même dans l’éphémère de ce temps qui échappe à l’ordinaire de celui des vacances , à celui de ceux se promenant. Il est là le temps qui accable, les beaux jours qui deviennent tristesse, du soleil , on cherche l’ombre, la fraîcheur, un instant, ce repos mérité mais qui n’est jamais accordé. C’est le système, la peine, l’attente, ne pas savoir où on ira demain si le squat est évacué, si le campement est enlevé, si et notre vie se dessine de ces si d’inquiètude, d’espoir et de courage. Et si l’indifférence n’était pas, si tous se réunissaient pour agir loin des si, juste pour donner une clé, un bail, un logement, la sécurité et la paix.
On attend encore des solutions pérennes pour que tout le monde soit logé, selon la promesse de Macron , pourtant il est exposé des plans aux noms vertueux qui devraient donner, offrir, la chance car acquérir le droit fondamental de se loger est devenu , une chance. C’est ainsi que le gouvernement a élaboré la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté et soutient à hauteur de 1,4 millions d’euros au titre de l’année 2019, le département de la Gironde présidé par Jean-Luc Gleyze. Il sera le jeudi 27 juin en présence de la préfète de la Gironde, fabienne Buccio, de Christelle Dubos, secrétaire d’État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, en présence du président du Conseil départemental , signé cette Convention axée sur prévenir précocement les situations de pauvretés et toutes les arcanes de la pauvreté donc l’emploi et alors il est de poser cette question, comment peut-être la lutte contre la pauvreté quand le refuge n’est une priorité fondamentale ?
Un logement acquis , c’est la possibilité de se savoir en sécurité et de pouvoir élaborer une sérénité de vie, des projets, d’avoir une adresse et de pouvoir construire grâce à elle. c’est aussi la garantie de la protection du logement qui devrait être à mon sens la politique de lutte contre la pauvreté. Un être humain ne peut pas vivre dans la peur constante de perdre son logement, d’être perdu. Emmanuel macron dans sa déclaration promettant un toit pour tous, parlait de ceux perdus qui ne devait plus l’être. On ne peut pas avoir peur, être mis en situation de vulnérabilité et être libre. Cette liberté qui permet l’épanouissement de la vie, et qui est l’élément majeur de la lutte contre la pauvreté.
Il faudrait qu’il soit une volonté forte de garantir la protection aux femmes et aux enfants en situation de précarité, d’isolement, des mères isolées fuyant souvent des violences conjugales et se retrouvant seules et sans rien. De plus, elles se voient souvent refuser l’accès à un logement et donc au droit de reconstruire leur vie, de sécuriser leurs enfants et donc au droit d’être libre. Le droit fondamental au bien-être pour leurs enfants et elles-mêmes , droit que rappelait l’OMS, qui alertait sur les violences graves que subissent les femmes. Lors de la pandémie, de la crise sanitaire, économique, politique , sociale très importante que nous traversons, nombreuses femmes victimes de violences se retrouvent en situation de détresse financière, psychique et physique. Des traumatismes qui perdurent et dont les conséquences persistent même en étant éloigné d’un prédateur. La souffrance est là et ne peut s’apaiser en vivant la perte d’un logement, et en vivant la pauvreté.
Emmanuel Macron fait voeux de réconciliation, cela ne peut être une réalité qu’en ne laissant personne de côté, en n’abandonnant pas, en humiliant pas les victimes éprouvées.
La liberté donne la justice puis la paix en accord pour le peuple et permet de lutter avec limpidité, fluidité, clarté et efficacité contre la pauvreté, contre le mal être qui sont les premières violences subies. L’insécurité règne quand la justice est affaiblie.
Témoins – Les collectifs, associations, ONG luttent chaque jour contre la pauvreté, le mal logement sur Bordeaux
Bordeaux , très belle ville d’histoire au surnom de la Belle endormie qui avait envie d’un fort éveil solidaire et de nombreuses associations, collectifs , ONG comme Médecins du monde, oeuvrent pour venir en aide à ceux vivant à la rue, à ceux secourus-es dans des squats ouverts pour accueillir des familles démunies, permettre à des enfants de trouver un refuge, et d’être scolarisés. Quelques mois pour souffler, pour espérer trouver une solution et ne pas revivre la rue, les refuges éphémères sans rien que quelques affaires pour tout bien.
Ce sont des femmes avec leurs enfants fuyant les violences conjugales , des femmes fuyant des conflits, la pauvreté et espérant donner un meilleur avenir à leurs enfants et une sécurité. Ce sont ces femmes partant avec leurs enfants en pleine nuit pour échapper à la violence d’un conjoint et se retrouvant sans argent, sans rien de leurs affaires, à devoir trouver un hébergement en urgence et espérer tenir , espérer ne plus revivre les violences qu’elles subissaient. Mais, il est les foyers saturés, des solutions d’urgences à prendre comme l’on peut en étant heureux de les trouver pour survivre.
Puis, il est quitter une violence pour en trouver une autre, celle de tout perdre, de se retrouver avec ses enfants dans une pièce, quelques matelas posés par terre et de se dire en réconfort que ce refuge est certes pauvre mais sans risque d’être attaqué par un prédateur. L’injustice forte , c’est une société qui donne aux plus vulnérables, à ceux ayant soufferts, à ceux dépassant toutes épreuves chaque jour avec courage aucun soutien et que sans les associations, les Collectifs , il n’y aurait que de faibles chances d’espérer. Les squats ne seraient pas si la promesse de loger tout le monde était respectée. Un toit est une priorité pour une famille, pour des mineurs isolés, des personnes âgées, des travailleurs pauvres. Un logement n’est pas un jeu de communication, de manipulation et pire toujours dans ce système de prédateurs profitant de la détresse d’une femme, d’une mère isolée pour manipuler, harceler, agresser en faisant espérer une attribution pour un logement et dans l’ horreur de voler la volonté de la personne vulnérable qui ne compte que sur elle-même par habitude et ne demande rien. .
Bordeaux en Luttes rappelait dans une vidéo en mars 2019, qu’il est tous les soirs à bordeaux 4 000 personnes qui dorment à la rue. Un chiffre glaçant d’autant que nous savons que la ville ne manque pas de belles façades immobilières, qu’il y a de nombreuses constructions qui émergent et bétonnent la ville et qu’il est plus de 10 000 logements vacants. Il est rappellé que la loi réquisition n’est pas appliquée et que des hommes, des femmes, des enfants sont ainsi abandonnés à la rue. Des associations et Collectifs risquent des poursuites judiciaires en ouvrant des lieux d’habitation alors qu’ils font le bien, donne le droit fondamental de se loger à des populations en grande vulnérabilité. Il est également rappelé la loi SRU qui « impose un taux minimum de logement social de 25 % . Aujourd’hui à bordeaux, nous en sommes qu’à 18 % » souligne Maitre Maylis De Verneuil lors de cette vidéo.
Des femmes enceintes sont à la rue aujourd’hui en France et à la Zone libre à Cenon (Gironde) se sont deux enfants qui sont nés depuis l’ouverture de ce lieu d’accueil, un squat situé dans une ancienne maison de retraite.
Les expulsions recommencent chaque année et de nouveau les personnes revivent l’incertitude, la violence, la pauvreté
L’expulsion quand un logement de secours n’est pas, cela signifie la rue. Et, la seule réponse possible pour survivre à ce moment là, c’est comme le souligne à LiberTerra, Cécilia Fonseca, « Les gratuits » – Gironde Solidarité, « C’est la solidarité citoyenne », ce ne sont pas « les beaux discours », la politique, précise -t-elle mais agir, donner une action car la question est « Au quotidien qu’est-ce qu’on fait, quelle réponse à apporter à des gens qui vous disent » Mais moi, j’ai faim, froid et je veux juste une soupe » . Il faut que les politiques et les syndicats, qui ont selon elle « Une part de responsabilité aussi car les travailleurs pauvres, ils existent et ils (les syndicats) doivent s’impliquer dans ce combat« , « reviennent » vers l’essentiel, l’urgence nourrir, soigner, loger les personnes à la rue. Il est primordial de « défendre le droit au logement pour les travailleurs pauvres« , insiste-t-elle et nous sommes tous confrontés à des loyers et charges trop lourds, des conditions exigées pour obtenir un logement qui sont bloquantes, humilient et abandonnent des gens à la rue.
L’urgence politque devrait intervenir dans le respect de l’application des droits fondamentaux, dans la réquisition de logements, dans l’ambition économique de sortir de l’illusion de l’argent qui ne possède que la valeur qu’on lui donne par notre mental. Le plan de relance vient d’être signé en Europe, il ne peut être un accord qui exclut encore des gens, laisse les plus vulnérables en détresse et qui oublie ceux chaque année qui ne peuvent plus s’en sortir. L’évidence de la folie de donner une forte valeur à l’argent apparaît car sa valeur qui n’existe que dans le virtuel, l’imaginaire est capable de détruire des vies, de laisser des humains avoir faim au nom d’un prêt, d’une dette, d’une économie à hauteur de plusieurs millions et milliards d’euros.
Cécilia Fonseca constate que sur le terrain, selon elle, il n’y a pas de réponses politiques efficaces et que les problématiques perdurent et que derrières ce langage, ce sont des être humains en souffrance à la rue qui chaque jour ont besoin que soit forts et existants le droits fondamentaux.
Un droit qui aurait permis à cette jeune SDF de 18 ans de ne pas mourir seule à la rue. Une exigence l’urgence car pour ceux vulnérables un jour de plus , c’est un jour de violences subies en plus, un jour de plus où leur vie est mise en danger.
Il doit y avoir également une réponse d’urgence sanitaire en permettant qu’il y ait des places dans les structures accueillant les personnes souffrant d’addictions et que ne soit pas l’inhumanité de les laisser à la rue dans le dénuement le plus total qui ne peut qu’aggraver un état de santé déjà fragile.
Il est pour répondre à l’urgence , des actions immédiates qui sont menées par ceux faisant les maraudes en dehors de tous partis politiques et uniquement par solidarité. Cécilia Fonseca en fait l’appel, « Pendant le Covid, j’ai lancé des appels à dons très peu relayés par toutes les structures politques. J’ai vu des citoyens tout simplement qui sont venus aidés. » Et, elle rappelle qu’ « Il y a besoin d’actions concrètes en dehors de tous partis politiques » et que pour ce faire « Tu viens et tu donnes une soupe, un kit d’hygiène pour ne pas laisser les gens mourir tout simplement. » La maraude est l’acte essentiel et toutes et tous sont les bienvenus pour aider, porter, donner, partager. Il est aussi de comprendre qu’on apprend beaucoup , qu’on reçoit en donnant , c’est le partage. Cécilia Fonseca maraude depuis deux ans à bordeaux nous confie-t-elle et jamais elle a rencontré un problème d’agressivité.
Il est des bénévoles qui ont pu vivre des moments difficiles, des tensions car la rue abîme et emporte avec elle l’espérance d’une vie longue, sereine et en paix. Une espérance de vie qui est de 47 ans en moyenne contre plus de 80 ans dans la population, selon le Collectif Les morts à la rue.
Les maraudes du coeur sur Bordeaux, il ne pouvait choisir nom plus juste pour définir l’humain, l’essentiel, le verbe aimer. Emmanuel Macron fait toujours de la communication mais la vie attend-elle les défauts graves de l’économie pour justifier qu’elle se perd ?
Si la vie ce perd c’est par un manque d’amour et les nouveaux millions de l’accord historique européen pour le plan de relance ne répondra que ce que les millions ont toujours semé, la pauvreté.
« Que ceux qui ont faim aient du pain ! Que ceux qui ont du pain aient faim de justice et d’amour ! » Abbé Pierre
© fédora hélène

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