
Devrions-nous vivre des décennies supplémentaires de violences faites aux femmes?
Les victimes, il n’est pas grave de les maltraiter, elles sont « habituées » pour reprendre le propos d’un prédateur violant sa femme enceinte. Il n’est pas grave que la justice se fasse maltraitante, humiliante et abandonnant les victimes.
Des plaintes jamais entendues, des plaintes prises dans des conditions lamentables, des états de chocs, violences récurrentes vécues sans fin, il y a que le force de vivre pour y survivre, la force d’aimer pour ressentir le bonheur, la joie intense que donne l’amour au cœur des plus graves épreuves.
C’est cela l’humanité, l’énergie de vie qui combat la mort, celle qui permet d’offrir un sourire au monde, de l’aimer plus que tout, la liberté, car l’on sait ce que le monde est quand il la perd, on sait ce que les hommes sont quand ils n’aiment pas et croient au néant.
Cette vie, l’humanité que l’on a vu dans les yeux d’un prédateur lorsque durant une seconde de sa vie, il a entrevue la beauté d’Aimer que vit en sa victime. Son étonnement à voir au cœur de la femme qu’il martyrise ce sourire émerveillé s’unir à l’expression de son visage, à la parole des émotions en ce sourire irréel alors que les larmes brûlantes ont tant fait rougir ses yeux.
Une femme violée enceinte à le droit à cette parole libérée qui ira au delà des jugements, des questionnements. Elle ira apaiser les pourquoi l’homme est à cette cruauté, à sa haine, en donnant chaque jour cette lumière que la vie offre inconditionnellement.
La politique se piège constant qui trouble toute sérénité, qui froide et glacée sait n’entrevoir que le narcissisime que procure le pouvoir.
Il est toujours plus aisé de rester l’ennemi que de devenir le frère et faire l’effort de se découvrir de sa haine, alors qu’il, ce prédateur, ne se connaît pas sans.
Les pardons donnés pour qu’un prédateur revienne à son humanité, ne l’abandonne pas définitivement, ne demeure pas ce cruel hurlant, attaquant, blessant, traumatisant et menaçant sans cesse de mort sa proie.
Ce prédateur à la violence démente soulevant une voiture dans laquelle se trouvait une femme enceinte tentant de fuir avec ses jeunes enfants. Tous témoins de la terrible haine dont cet homme se nourrit à chacune de ses respirations et qui demeure impuni.
Elle était où la justice Mr Dupond-Moretti ? Dans vos paroles bavardes pour parler des violences conjugales dont vous sembler ne strictement rien connaître des douleurs que traversent les victimes innocentes.
L’homme qui enleve la liberté à un être humain ne peut la connaître et la vivre pour lui-même. Il est prisonnier de sa violence, de sa terreur. En infligeant ses violences à une femme, il les fait subir à sa propre vie, à sa propre mémoire et est alors contraint de devenir ce fou pour vivre en s’en protégeant par son indifférence, par ses alcools d’ivresses suicidaires, par ses mensonges en plaies.
C’est le prédateur qui ne vit pas le bonheur de la liberté pas la victime qu’il veut détruire.
Alors, il sera toujours ce chant des hirondelles qui chante en hiver, ce livre qui s’écrit doucement à la plume sereine pour que ne traverse des pages que l’encre écrite du bonheur de la liberté, que de la vie que donne le verbe Aimer.
© Fédora Hélène
La parole libérée sera obstinée






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