Durant la COP 25, un message est lancé, plus une minute à perdre pour offrir à notre humanité la possibilité de vivre.
Inutile d’utiliser un autre verbe que celui-ci. Au-delà des rapports scientifiques, nous observons, percevons l’urgence climatique.
Les papillons, abeilles sauvages, Bourdon, les abeilles domestiques sont de plus en plus absentes de nos campagnes, montagnes et le silence règne en alerte.
Un silence, la Terre nous alerte en taisant le chant de la vie. Les oiseaux, toute la biodiversité est en souffrance et nous offre en dernier appel, en dernière chance l’absence du vol des pollinisateurs que la pollution tue.
Cette pollution qui intègre le vivant nous atteint également car nous respirons et nous alimentons par la même source que le plus simple des papillons.
L’être humain a besoin d’eau et d’air pur pour vivre.
Celui qui alimente le végétal les animaux et l’homme.
Les rapports scientifiques démontrent, chiffrent les graves conséquences du déséquilibre qui est par les activités économiques, industrielles très polluantes.
Les lobbies et politiques acceptent qu’une majorité d’êtres humains subissent des conditions de vie injuste où les droits fondamentaux universels ne sont pas respectés. Ces mêmes puissances intègrent l’acceptation du non respect de notre environnement pour que soit leurs profits.
Leurs profits qui leur laissent penser que par l’argent, la richesse, ils échappent à l’échec de notre humanité. Comme s’ils pouvaient s’offrir en payant le prix, un paradis.
Comme nous pensons chaque année que des milliards d’investissements vont résoudre le problème.
À l’instant où se déroulait la COP 25, il était la pandémie de coronavirus.
Depuis, un enchaînement de situation aggrave l’instable et provoque une sorte de bouillenement où des faits de violences graves se multiplient.
Nous pouvons ressentir l’impression de perdre pied et alors de prendre conscience de l’ampleur de la tâche.
Les organisations comme le GIEC expliquent qu’il nous est d’ être à des actions très ambitieuses pour espèrer ralentir un bouleversement climatique.
Il est la violence d’un virus, d’une pandémie, et il est plus encore la violence des hommes.
Si nous devions définir le bien, il serait à mon avis, de dire qu’il n’est pas de mettre la vie en souffrance. De ne pas faire ce qui blesse l’amour, ce qui donne souffrance.
Les famines, le non accès à l’eau potable pour tous, les violences faites aux femmes et aux enfants à travers le monde, la mise en esclavage de populations vulnérables, les salaires de misère sans fin, l’indifference pour réponse, ce qui signifie l’inhumanité, ne permet pas de résoudre les situations d’extrême urgence.
Nous ne pouvons concevoir que demain encore un enfant aura faim et ne pourra boire de l’eau potable.
Nous avons produit un armement de plus en plus destructeur et sophistiqué pour détruire de manière irrémédiable, tout ce mental qui accapare ce que nous bâtissons, ne peut laisser de temps pour bâtir son contraire, le bien.
Nous ne pouvons accepter de nous taire car cela serait de dire à nos enfants, demain la vie c’est finie.
C’est inconcevable. Un long sommeil, il doit être un réveil puissant pour que relancer l’économie ne signifie pas polluer la Terre.
Pourtant, aujourd’hui l’homme a repris le chemin de la violence.
En France, tous à la même heure, le même jour, nous reprendrons ensemble le chemin des embouteillages, de la finance, des normes établies en certitude, sans que soit la gratuité des droits fondamentaux universels dont les transports, le droit à se déplacer, doit être affirmé.
Nous reprendrons les réformes dont celle des retraites alors que notre avenir immédiat entre dans le chaos.
2019 était conçue comme l’année décisive, symbolique pour que soit des actions climatiques fortes, très ambitieuses . Nous savons que cela ne s’est pas produit.
2020, les néonicotinoïdes mettant en danger les abeilles, notre environnement alors qu’il est déjà leur persistance dans la nature alors que leur utilisation est interdite, reviennent sur le devant de la scène et nous élaborons les millards d’euros et les emplois qui représentent une masse d’argent pour les réintroduire dans la culture des betteraves.
Le très ambitieux pour le climat semble déjà quitter nos intentions, actions politiques et économiques.
© Fédora Hélène


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