Mia, 19 ans, libère la parole sur son compte Instagram et tèmoigne auprès de France 3 de la violence de l’agression dont elle a été victime à Nîmes en ce mois d’août.
Mia témoigne auprès de France 3 Occitanie car ce n’est pas aux victimes d’avoir honte et d’avoir peur. Ce sont aux prédateurs d’avoir honte et peur . Peur de la justice, et le procureur de Nîmes rappelle les peines encourues pour des actes et propos violents, sexistes, humiliants, dégradants à l’encontre d’une femme .
Il est rappelé que la peine est aggravée quand les propos salaces, dégradants, humiliant une femme, son corps, sont récidivés et aggravés par des actes de violences physiques, sexuelles et psychologiques.
Le Grenelle contre les violences conjugales établit selon la loi du 3 aout 2018, une amende de 90 à 750 euros pour outrage sexiste et il est en fonction des circonstances aggravantes tels des actes de violences récurrentes de la part du prédateur, des peines proportionnelles aux actes criminels commis.
Les prédateurs doivent savoir que les victimes ne sont plus seules comme le rappelle NousToutes et qu’elles iront jusqu’au bout des plaintes déposées pour que les femmes aient le droit de vivre libres sans avoir à subir des maltraitances, violences et traumatismes.
Puis, la lutte est également pour les enfants, pour leur avenir, pour qu’ils n’aient pas à affronter dans leur vie l’horreur de la violence de prédateurs et qu’ils n’aient pas à vivre la souffrance de leur humanité bléssée une seconde fois par l’absence de justice.
Mia témoigne de la violence de l’agression dont elle a été victime. La jeune femme a reçu des coups de poing la laissant inconsciente sur le trottoir. Elle a deux côtes félées. Un des hommes a mis son pied sur son thorax. La jeune femme a aussi reçu des coups de pied dans le foie qui ont provoqué des vomissements et une compression du foie. Elle a subi des attouchements, des injures, selon son témognage auprès de France 3.
Mia déclare également que les conséquences de cette agression violente, inhumaine, fait qu’elle a perdu 6 kilos et qu’elle perd ses cheveux.
Mia a porté plainte après son séjour à l’hôpital.
Cette violence, cette cruauté que subissent les femmes sont inacceptables et comme le rappelait LiberTerra , au 21 ème siècle un homme peut martyriser une femme. Une société ne peut être libre et accepter qu’une telle cruauté soit envers les femmes.
Le témoignage de Mia, rappelle un autre témoignage d’une femme victime de violences conjugales qui après avoir subi des violences graves durant sa grossesse ne pesait plus que 44 kilos quelques semaines après l’accouchement et que le stress des violences quotidiennes impactait sa santé et il était également au moment d’un fort stress la perte de cheveux.
Mia donne un message « Il faut porter plainte, il faut parler »
La force du témoignage doit être, il ne faut pas lâcher, ne pas céder et les prédateurs doivent savoir que les victimes ne cèderont jamais et iront au bout des procédures.
Sur son compte Instagram, Mia témoigne « Je ne fais pas cette vidéo pour me faire plaindre, ou que l’on ait de l’empathie. Non, mais pour donner du courage aux femmes. Ce n’est pas à moi d’avoir honte. Je me suis fait frapper, j’ai eu honte et j’ai été humiliée mais c’est à nos agresseurs, nos violeurs d’avoir honte, il faut se battre contre cela. Il faut porter plainte, il faut en parler. On le voit partout autour de nous mais quand ça nous arrive, ça nous change notre vie à tout jamais. C’est quelque chose d’anormal en 2020. Cela ne devrait pas exister. »
Le message de Mia est entendu et les prédateurs doivent faire face à leurs actes criminels.
Un prédateur vole la vie de la victime , il traumatise une femme, des enfants, des victimes innocentes qui n’ont rien demandé et certainement pas d’avoir leur corps et mémoire meurtris.
Les prédateurs imposent une angoisse de mort à leur victime qui elle contrairement à eux est pleine de vie, de courage, de force, de dignité.
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© Fédora Hélène

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