Méditerranée – Tragique naufrage – Des migrants et réfugiés perdent la vie en mer

Méditerranée – Les naufrages dramatiques de migrants et réfugiés en notre 21 ème siècle

L’ONU alerte dans un communiqué que lors d’un naufrage en Méditerranée au large de la Libye, le 17 août près de 45 migrants et réfugiés ont perdu la vie dont 5 enfants.

Le moteur de leur embarcation a explosé et il serait 37 survivants, selon l’ONU de ce drame évitable s’il était ainsi que le souligne l’OIM et le HCR, « un programme de recherche et de sauvetage spécifique dirigé par l’Union Européenne »

Sans le secours précieux des navires des ONG, tel que SOS Méditerranée, et le navire ambulance, Océan Viking qui a secouru 180 respacés qui se trouvaient à son bord le 2 juillet, les drames seraient d’autant plus graves et récurrents en Méditerranée .

L’Océan Viking exprimait l’extrême urgence, le désespoir mettant en grande souffrance les personnes éxilées ainsi que l’état d’urgence que tous subissaient faute d’autorisations accordées pour débarquer, de pays pour accueillir.

L’urgence est d’agir pour sauver et non entraver les secours et l’OIM et le HCR déclarent sur le site de l’ONU que « L’impératif humanitaire pour sauver des vies humaines ne doit pas être entravé, et que les restrictions juridiques et logistiques imposées au travail des ONG, doivent être rapidemment levées ». Les deux agences demandent aux États «de réagir rapidement à ces incidents et de fournir systématiquement un port de sécurité prévisible pour les personnes secourues en mer».

L’urgence demeure permanente et l’accueil solidaire, la paix restent en peine aux portes de l’Europe. Venus demander un refuge pour vivre, nombreux migrants et réfugiés se trouvent devant des pierres, devant de terribles attentes et dangers et subissent des conditions de vie inhumaines .

Tous les migrants et réfugiés doivent être assurés de pouvoir vivre sereinement , en paix et sécurité. La pandémie de Covid-19 ne doit pas être une raison évoquée pour leur fermer la porte ni les conditions économiques actuelles qui contraignent en grande partie des peuples à affronter des dégradations de leurs conditions de vie. Il est une aggravation de la pauvreté par notamment comme cela l’est en France une augmentation des prix notamment pour l’alimentation. Pourvoir se nourrir doit absolument être inscrit dans un droit fondamental universel de gratuité pour que soit réellement le respect des droits humains. L’accès à l’eau pour tous par notamment une gratuité devrait de même être gravé dans la constitution .

Cette gratuité qui fait sens avec une volonté de réaliser une mise en place urgente d’un accueil solidaire respectueux des droits humains.

De son côté, L’ONU déclare dans son communiqué qu’effectivement, « La pandémie de Covid-19 ne doit pas servir de prétexte pour refuser aux personnes l’accès à toute forme de protection internationale ». Et, que d’accueillir dans de bonnes conditions est possible . Il est nécessaire pour que cela se congrétise qu’il y ait une volonté, une envie profonde de solidarité , d’humanité et l’ONU exprime que cela peut être « géré avec une volonté politique et la solidarité de l’UE avec les États côtiers européens ».

Notre humanité est le moteur pour sauver la vie

L’onu déclare que cette année, il est au moins 302 migrants et réfugiés ayant péri en tendant de rejoindre l’Europe en traversant la Méditerranée depuis l’Afrique.

Mais, le nombre de décès serait malheureusement au delà alerte l’ONU, selon le projet de l’OIM sur les migrants disparus ( Missing Migrants Project) et le HCR.

Protéger et sauver, le primordial

l’ONU souligne ainsi que les deux agences l’OIM et le HCR qu’ « Il ne devrait pas avoir pour instruction de renvoyer des personnes en Lybie, où elles risquent de subir le conflit en cours, de graves violations des droits humains et une détention arbitraire après le débarquement »

Plus jamais ça pour que soit un avenir serein pour tous

Le dramatique des États de ne pas aller vers ce qui protège la vie en priorité. Il ne doit pas être dressé des impossibilités contre le verbe sauver.

Des migrants et réfugiés ont été accueillis et peuvent reconstruire leur vie, mais il est ce qui ne peut se concevoir, laisser des personnes exilées abandonnées sur le bord de la route, dont l’avenir de nombreux enfants.

Personne ne peut laisser que soit le risque que des personnes dont des enfants périssent.

Nous ne pouvons dire , j’ai sauvé quand tant d’humains sont éprouvés, en souffrance ,dans la plus grande incertitude, le désespoir car oubliés. Quelle souffrance pour toutes ces victimes de se dire qu’elles ne comptent pas, qu’elles ne sont rien pour personne, que leur vie, leur humanité peut s’échouer sans qu’aucun secours soit, qu’aucune émotion se revèle des puisssances politiques, qu’aucune Terre les accueille, les reconnaisse.

Selon l’HCR, il est 79, 5 millions de personnes exilées dans le monde qui ont dû quitter leur pays, famille, tout pour fuir les conflits, la pauvreté, la famine.

Parmi toutes ces personnes, il est près de 26 millions de réfugiés dont plus de la moitié a moins de 18 ans.

Plus les puissants ont donné une valeur de l’extrême à l’argent, en faisant de cette invention une arme redoutable, l’usant pour fonder un pouvoir, allant vers toujours plus de technologie de surveillance et d’armement, plus la pauvreté, la souffrance humaine se sont aggravées . Puis, puisque tout est uni, notre Terre mère accuse cette douleur semblable à celle qui éprouve des millions d’êtres humains.

Si l’urgence climatique révèle un point de non retour avec la fonte des glaces, il sera également des conséquences gravissimes pour l’humanité.

L’urgence est un changement civilisationnel profond donnant un respect primordial, fondamental à la vie, la liberté.

L’urgence d’agir pour protéger la vie devrait être la préoccupation première des États, c’est cela vouloir sincèrement rassembler.

©Fédora Hélène