La pauvreté, le froid, la faim, des conditions de vie inhumaines imposées aux plus vulnérables touchent chacun de nous.
C’est notre histoire, celle de notre humanité.
La pauvreté anéantissant des vies, des personnes exilées ne cherchant de toutes leurs forces que la liberté. La liberté de vivre est notre humanité à tous.
Tous, nous avons besoin de boire, de manger, de dormir, de vivre sereinement pour réaliser nos rêves, notre but.
Sans cela, sans le respect des droits humains fondamentaux, c’est la souffrance, la maladie, la mort.
L’ Europe a été conçue aussi par un désir de paix.
Depuis 75 ans, nos territoires n’ont pas connu la guerre.
La pauvreté, les personnes mourants à la rue, et il était l’appel de l’Abbé Pierre. Il était un désir que la souffrance ne soit pas, que la cruauté ne soit pas une valeur de puissance.
Comment pouvons-nous renier cet appel pour la liberté alors que nous bénéficions de la paix depuis notre naissance ?
Comment peut-on ignorer que la guerre a été transposée sur d’autres territoires pour les bénéfices d’énergie, de possessions, de richesses prises, de ressources volées à notre Terre même ?
Comment pouvons nous croire que tout ce que le marchand a conçu, tout ce que le capitalisme a favorisé pour que nous possédions un matérialisme destructeur, n’a pas profondément meurtri la nature et les populations les plus pauvres ?
Regardons et est-ce qu’un d’entre nous ayant un toit pourrait demain souhaiter vivre dans le plus grand dénuement, sans aucun respect de ses droits fondamentaux ?
Pourrions nous vivre sans même pouvoir accéder à un simple verre d’eau pendant plus d’une journée ? Sans pouvoir se laver les mains en peine pandémie, sans pouvoir dormir une seule nuit en sécurité ?
Pardon, nous devrions tous demander pardon aux personnes exilées, aux personnes sans-abris, et de ne pas avoir le courage de nous indigner, de demander la démission immédiate de Darmanin, Nous tous ensemble.
Pardon à tous ces enfants dehors sans rien, ayant peur, soif et faim.
Toutes nos frontières d’Europe sont imprégnées de leur douleur, de leurs larmes.
Cela marquera notre histoire, celle de notre humanité.
Nous sommes tous blessés par les conditions de vie inhumaines que subissent les plus fragiles.
À partir du moment où nous asseyons nos richesses sur les plus pauvres, nos pays ne sont pas riches, ils prennent à ceux qui ont faim pour s’enrichir.
Le travail des enfants, le travail en esclavage moderne pour que des milliardaires, actionnaires vivent au confort de leur lit à ne regarder que les cours de la bourse du matin au soir.
Et, ce sont les pauvres que certains accusent !
Cette droite capitaliste, ce capitalisme qui n’a même pas le sentiment de honte.
Ces pseudos vertueux dans leur costume, politiciens clientélistes, au langage sectaire et haineux, technocrates infantilisant le peuple et ne martelant que la punition, les amendes, le harcèlement, la menace en se posant en dominateurs sur tout les domaines de la vie.
Le politique dirigeant toute vie et donnant aux lobbies, à l’argent : les peuples et la terre taillables et corvéables à merci. Quelle folie suicidaire chaque année renouvelée et empirant le bouleversement jusqu’au point de non-retour comme il est actuellement pour la fonte des glaces.
Aucun de nous ne pourra ralentir le bouleversement climatique tant nos sociétés riches sont aveuglées par l’orgueil, la cupidité, cette soif d’argent et de pouvoir.
Emmanuel Macron donne le pouvoir à ceux épris d’un narcissisme à toute épreuve, à des technocrates dont il est, qui font des lois en pensant que cela est une victoire suprême qui marquera l’histoire de leur intelligence et pouvoir alors qu’ils ne font qu’aggraver la pauvreté, la violence qui saisissent notre présent.
Aucun d’eux n’a à cœur d’anéantir la pauvreté, ils l’accusent, la montrent du doigt, humilient ceux vulnérables.
Ils achètent la paix sociale et laissent à vie des populations en détresse.
L’ auréole des « sauveurs » à une lumière sombre qui actuellement est sous nos yeux. Un enfant a peur, a faim de liberté, d’amour, d’humanité, de fraternité, ici, aujourd’hui, en France.
La peine est incommensurable tant est l’urgence et le drame humain présent, tant nous nous sentons impuissants à le résoudre, tant la politique a fait du mal à tous et toutes.
Tant la haine a parcouru son chemin sans être arrêtée.
Nous devons établir une gratuité pour les droits fondamentaux, ouvrir les portes des logements, donner le droit à la résilience, à la vie.
Aujourd’hui, la paix est en danger. Demain, nous pourrions pleurer le drame qui pourra être et qui serait alors ce que l’on nomme le chaos.
Ce chaos qui a commencé à faire, à réaliser ses premiers pas.
Redonnons cœur à notre humanité.
© Fédora Hélène
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Des associations humanitaires alertent sur les conditions de vie inhumaines de personnes exilées : https://liberterrajournal.com/2020/08/19/france-13-associations-humanitaires-revelent-les-conditions-de-vie-inhumaines-que-subissent-des-personnes-exilees/


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