Po aime en liberT J'ai pris une photo J'ai pris une photo à l'envers Dans un monde qui se perd Mon visage est le paysage Plaine des mers Mon bateau file vers le rivage j'ai pris la corde Hissé la voile Danse au vent Doux le temps Quand j'ai posé Entre les tourments Ma peine contre toi Tu sais ces instants où On se sent bien On ne pense à rien Je ne pense plus Je te souris Un baiser sur ta joue Ta peau frissonne Sans plus bouger de peur De réveiller le temps Qui passe et sépare Immobile, toi contre moi On retient notre souffle Pour ne pas effrayer La chance du jour De s'aimer, de se dire Le merveilleux et nos yeux Disent les mots heureux Tu sais ces instants Où on se sent bien Où tout s'efface des orages J'ai pris une photo Un mouvement Je respire l'air De nous, de nos rires L'émotion, ta main glisse Sur mon visage s'en vont Mes peurs, mes douleurs Pourquoi toi, ce jour là Tu étais le sablier du destin Une boîte à musique joue La magie, mon amour Tes peurs, tes douleurs Près de moi s'enfuient Et, les miennes près de toi Disent adieu à la pluie J'ai pris une photo à l'envers Dans un monde qui se perd Mon visage est le paysage Plaine des mers Mon bateau file vers le rivage Quand tout chavire, est l'élan Je saute du haut des montagnes Tu tends tes bras Quand nue, j'atterris à terre Couper mes ailes Ce monde fou nous perd Toi et moi On invente une rive, un pont Ta main dans la mienne Un trêfle à quatre feuilles On saisit le miroir Y range l'image De nos secrets, de nos caresses Bouche contre bouche En apnée dans le silence Le verre se brise, je respire Mon amour Il est le monde à l'envers J'ai pris une photo Ferme les yeux On balance dans le vide Nos corps et nous recueille Un nuage de lumière Puis, nous irons au vent Cette voile dans le ciel Découvrir un autre monde Un collier de perle pour trésor Sera la nacre de nos yeux Nous serons de porcelaine Plus fragiles qu'un arc-en-ciel Qui s'éteint sans eau au soleil Mon amour, nous irons Plus loin que la voie lactée J'ai vu ton sourire Cueillir cette fleur à peine éclose Contre nos lèvres closent Viens et ne quitte plus jamais Ce jardin, une chance, un printemps J'ai pris une photo De nos cœurs qui battent Et, à la chandelle Quand la flamme chancelle Tu mettras à ton oreille Ce chant qui dessine Un peu de moi, un peu de nous © Fédora hélène

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