La veille de Noël, trois gendarmes ont été tués alors qu’ils avaient été appelés pour secourir une femme victime des violences conjugales.
Un conjoint violent, armé qui n’hésite pas a tiré sur des êtres humains, l ‘horreur. Il tue trois hommes, gendarmes, et blesse un quatrième gendarme.
Tristesse et douleur
Les victimes de violences conjugales et sexuelles témoignent avec courage, portent plainte en respectant profondément la justice et celle-ci les trahit souvent , laisse des prédateurs dangereux impunis, se balader , ce qui est inhumain.
Une justice qui n’apporte que des traumatismes supplémentaires aux victimes, à leurs familles
L’ONU alerte sur le fait qu’en un quart de siècle, tous les gouvernements n’ont pas véritablement respectés les Conventions Internationales luttant contre les violences faites aux femmes, luttant contre ce qui détruit des milliers de vies à travers le monde, des hommes violents et cruels commettant des actes criminels en toute impunité, légitimer par le patriarcat, la culture du viol, et qui par cela pensent avoir une puissance inégalée.

Des hommes violents qui ont fait le choix de briser la vie d’autrui, de voler des vies par leurs actes cruels, manipulant avec une perversité sans limite, ne respectant pas l’humain, la liberté de la vie de l’autre, volant des vies, anéantissant la vie d’enfants, de leur mère, des victimes qui n’ont rien demandé, des victimes aimant la vie par dessous tout, ayant une force incroyable d’aimer, de bonté , de générosité pour survivre à des violences conjugales et sexuelles récurrentes que ces hommes commettent inlassablement, calculant, conscients et responsables, recommençant sans cesse et oubliant leurs victimes , les reniant, les effaçant.
Combien de souffrance faudra-t-il encore, combien de vies meurtries faudra-t-il encore pour qu’il soit une refonte profonde de la justice, pour ne plus permettre à ces gens de justice de briser des victimes de violences conjugales et sexuelles ?
Quoi de pire que de reconnaître une enfant de 11 ans, victime de viol comme consentente ?
Des avocates signent une tribune dans le monde et demandent « une politique pénale ferme en matière de violences sexuelles »
Les femmes ne sont pas des pions pour servir une communication politique, ni subir les traumatismes supplémentaires qu’infligent la justice, et #PayetaPlainte explique les conditions inhumaines dans lesquelles les victimes peuvent être amenées à témoigner avec courage.
Un témoignage qu’elles font non pour elles, mais pour les enfants, qu’ils n’aient pas à franchir dans leur vie cette marche des violences cruelles faites aux femmes et aux enfants par des hommes inhumains se nourrissant d’un système pervers, d’un environnement macabre, d’une république moribonde qui s’effondre.

Le tribune dans Le Monde rappelle l’horreur de la justice qui ne reconnaît pas les viols commis sur une enfant de 13 ans sous l’emprise de médicaments .« Le 12 novembre, la cour d’appel de Versailles a refusé la requalification en viol des violences sexuelles commises pendant plusieurs années par une vingtaine de pompiers sur une jeune fille mineure » Puis, c’est le 4 décembre au 21ème siècle, tribunal correctionnel de Paris, « une jeune femme ayant eu le courage de déposer plainte pour viol » qui est poursuivie pour dénonciation calomnieuse.
Il est également encore l’horreur en décembre 2020, « La Haute Cour a écarté la qualification de viol dans une affaire d’inceste par cunnilingus au motif que la pénétration n’aurait pas été suffisamment intense, profonde ou longue »

Jusqu’où ira le sordide de l’injustice, de la cruauté ?
Une justice qui doit être révolue, que nous devons refuser de reconnaître et les victimes de toutes ces violences inhumaines puissent témoigner, alerter le plus possible, l’OnuFemmes, la CEDH, la Défenseuse des droits, les ONG , associations et collectifs refusant que la barbarie fasse partie de notre société, détruise des vies innocentes.

Des avocates déclarent que des victimes ont attendu entre 6 et 7 ans avant d’avoir des nouvelles de la justice suite à une plainte pour violences conjugales et /ou sexuelles. Qu’il est des juges d’instruction qui peuvent demander une enquête sérieuse ou ne rien faire.
Quand est-ce que tous ces gens de justice cesseront d’avoir un pouvoir nocif hors norme , qui ne peut être dans une véritable démocratie ?
Une plainte en septembre 2019 pour viols et violences sur une femme enceinte, des violences dont les temoignages et alertes ont été en vain durant des années et en février 2020, un policier dit à la victime, ne même pas connaître son nom.
Septembre 2020, première nouvelle de la justice qui ne fera qu’apporter des traumatismes suplémentaires sans aucun respect pour une femme victime de violences conjugales et sexuelles, pour sa vie, sa santé et ses enfants qui témoignent de l’horreur de ce père criminel qui les a traumatismés.
Sept enfants, cet homme violent et cruel a traumatisé 7 enfants et leur maman, et il n’est pas le moindre respect, même pas l’idée de donner un verre d’eau à une victime en état de choc lorsqu’elle doit encore répéter , encore dire !
Même pas le respect pour la santé fragile d’une victime ayant mis au monde sept enfants, les ayant élevé seule au cœur de violences quotidiennes, récurentes commises par un psychopathe violant et martyrisant sa femme enceinte, une grossesse à risque, une victime en grande vulnérabilité et alors alitée.
L’horreur avec un grand H , ce prédateur qui continue dans sa démence psychopathique en ce Noël 2020 à se balader.
Un 24 décembre, une lumière qui ne doit pas s’éteindre, une lumière qui rappelle à ceux qui l’ont oublié leur conscience, que la vie est précieuse, qu’il est de la protéger et de la respecter.
Pour une justice nouvelle, un monde meilleur que nous devons bâtir en promesse à nos enfants, en respect de leur vie.
Il aura fallu la mort de trois gendarmes pour éveiller les consciences ? C’est une grande tristesse, une douleur . Arno, gandarme, il avait 21 ans . RIP
Oranger le monde toute l’année pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles, jours oranges initiés par l’ONU.

©Fédora Hélène

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