Le 21 janvier dernier, l’OMS alerte encore une fois sur le fait que la solidarité est la solution pour que notre humanité soit vainqueur de la pandémie de Covid. Mais, le mot humanité à quel sens dans nos systèmes mondialistes, régnant par une économie de profits et par un mensonge destructeur qui est la dominante ?
Nous donnons la valeur de notre humanité à un système et non plus à l’être. Hors seul, l’être libre peut porter notre humanité, être humain. Elle ne vit que par lui et ne peut être détournée de son être propre, au risque de périr. La solidarité signifie redonner l’humanité à l’être. C’est lui qui est le sens de la liberté et non un système.
Une solidarité en peine et la pandémie révélatrice continue de démontrer la perversité de nos systèmes , de nos politiques et de leurs économies auxquelles les puissants ont donné un pouvoir plus que dangereux pour nous tous.
« Nous d’abord, pas moi d’abord : c’est la seule façon de mettre fin à la pandémie », souligne la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, D. Matshidiso Moeti.
L’espoir est là à notre porte et des initiatives vertueuses initiées par les ONG, les partenaires de l’ONU peuvent être mises en danger par l’absence d’engagements sincères de la part des pays riches, qui ont toujours oublié les pays pauvres sauf à exploiter leur population.
Le Directeur de l’OMS rappelle une nouvelle fois le 27 janvier, devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe , « La promesse d’un accès équitable est sérieusement menacée », précisant « Nous sommes maintenant confrontés au danger réel que , même si les vaccins apportent de l’espoir aux habitants de pays riches, une grande partie du monde pourrait être laissée pour compte ».
D’autre part, le Secrétaire Général de l’ONU, M. Guterres a exprimé lors d’un message vidéo diffusé au Royaume-Uni organisant alors un événement sur l’accès aux vaccins, que la distribution des vaccins souffrait de fortes inégalités entre pays riches et pays pauvres, « Nous constatons – dit-il – une énorme différence entre les pays à revenu élevé où les vaccins parviennent rapidement et les pays les plus pauvres du monde qui n’en ont pas du tout. Les fabricants et certains pays sont en train de conclure des accords bilatéraux au détriment d’une approche multilatérale, allant même jusqu’à acheter au-delà de leurs besoins ».
Un scandale au silence – Les vaccins pour les peuples en peine
Des mesures sanitaires se renforcent dans des pays riches, des confinements stricts, des couvre-feux s’ordonnent dans cette incohérence permanente puisqu’une partie du monde est oubliée par les pays riches. Des pays pauvres et des territoires appartenant aux peuples autochtones ne reçoivent pas à ce jour le droit à la protection de la santé et celui de se développer avec sérénité, de construire un avenir libre, où les populations peuvent décider de leurs choix. Les ambitions vaccinales de certains pays riches se désolidarisent de ce qui est pourtant primordial, penser « Tous ensemble » et non les plus riches en premier et les autres en dernier.
L’OMS dénonce des « accords bilatéraux signés par certains pays et l’industrie pharmaceutique pour contourner le mécanisme multilatéral COVAX » . Et ainsi faire « grimper les prix » souligne l’OMS.
De plus, le Dr Tedros, insiste sur le fait que « Des vies en dépendent » et ajoute « Il est essentiel que le dispositif COVAX reçoive ces doses supplémentaires rapidement, et non des restes dans plusieurs mois »
Pendant que des pays riches vaccinent des personnes adultes en bonne santé, des personnes vulnérables et les soignants des pays pauvres ne le sont pas. Comme si le programme des vaccinations ne visait qu’à répondre à une assurance donnée aux investisseurs, à la cupidité et pouvant faire émerger un enrichissement d’une manière où d’une autre , maintenant toujours au sommet un système économique destructeur.
Le Chef de l’OMS indique aux parlementaires européens « Nous devons travailler ensemble pour donner la priorité à ceux qui sont le plus exposés aux maladies graves et aux décès, dans tous les pays ». Ce qui actuellement n’est pas le cas.
De plus , l’OMS demande à « veiller à ce que la vaccination du personnel soignant et des seniors soit en cours dans tous les pays au cours des 100 premiers jours de cette année » et alertant sur le fait que « le temps presse, et les enjeux ne pourraient être plus importants. Chaque instant compte » Il reste à ce jour, 72 jours pour respecter cet engagement.
« Chaque instant compte » pour lutter contre la pandémie touchant les plus vulnérables , comme chaque instant compte pour sauver des millions d’enfants de la faim. C’est cela 2021, l’année de toutes les luttes qui sont les cinq doigts de la main, les droits humains fondamentaux.
« Les vaccins des peuples » – Le mécanisme COVAX donne vie à une solidarité internationale pour la santé pour tous
Le dispositif COVAX, Thabani Maphosa, Directeur exécutif des programmes de pays de Gavi, le définit « Cet immense engagement international a été rendu possible par les dons, le travail autour d’accords de partage des doses et des accords de producteurs, qui nous ont permis d’obtenir la garantie de 2 milliards de doses. Nous avons hâte de déployer ces vaccins dans les prochaines semaines ».
Un mécanisme permettant à la solidarité de voir le jour de manière concrète et de pouvoir respecter l’engagement , un vaccin pour tous , et cette règle définissant la lutte contre la Covid, et donnant cette définition aux vaccins, « Les vaccins des peuples ». C’est ainsi qu’il doit être compris, rappelle le chef de l’ONU qui lançait un appel le 19 janvier en faveur d’une solidarité internationale pour que le vaccin soit distribué de façon équitable dans le monde entier.
Le mécanisme COVAX , ainsi que l’Accélérateur (ACT) lancé en avril 2020 en partenariat avec l’OMS, doivent permettre de mobiliser toute la communauté internationale pour que soit un soutien financier pour la recherche, le développement, la production, et la diffusion équitable du vaccin anti-covid-19 pour que personne soit laissé de côté.
Le mécanisme COVAX a déjà mobilisé 6 milliards de dollars de promesses de dons, mais alerte l’ONU, 2,8 milliards de dollars supplémentaires sont nécessaires en 2021. L’OMS et ses partenaires lancent un appel aux dons, ainsi qu’auprès des pays pour que la solidarité internationale, le partage puissent mettre fin à la pandémie.
Des vaccins solidaires, sûrs et efficaces doivent parvenir aux populations vulnérables et le Chef de l’ONU déclare, « Nous devons veiller à ce que les vaccins soient considérés comme un bien public mondial – les vaccins des peuples – accessibles et abordables pour tous ».
Le dispositif COVAX, codirigé par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, l’OMS et Gavi l’Alliance du vaccin, précise l’ONU , est en bonne voix de fournir 2 milliards de doses de vaccin fin 2021 dont 1,3 milliard de doses à 92 pays à faible revenu. Par ce mécanisme COVAX, La communauté internationale s’engage à vacciner au moins 20 % de la population africaine, vers fin 2021.
La solidarité internationale par le biais de «COVAX est en bonne voie pour commencer à livrer les doses de vaccins et à garantir un accès mondial aux vaccins » souligne Thabani Maphosa, Directeur exécutif des programmes de pays de Gavi, faisant partie de la Collaboration pour la Décennie de la vaccination (DoVC) commencer en 2010 et se mobilisant pour favoriser la découverte , le développement et la distribution de vaccins vitaux tel que celui contre la poliomyélite.
L’UNICEF participe également au plan d’entraide internationale pour lutter contre la pandémie et soutient l’achat, le transport et la livraison des vaccins anti-covid pour le dispositif COVAX.
« Cette inestimable collaboration garantira que nous disposons d’une capacité de transport en place pour la livraison des doses de vaccin contre la Covid-19 », explique à l’ONU Mohamed Fall, Directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe.
Protéger des millions d’enfants d’une épidémie, des enfants pauvres affrontant chaque jour des conditions de vie éprouvantes pour affronter la pandémie, et l’extrême pauvreté qui s’installe suite aux mesures de confinement et suite aux mesures sanitaires, révélant le fort déséquilibre du monde que la quête de richesses a provoqué .
Puis, il est l’absurde de nos systèmes politiques formant la rigidité des frontières , puisque la pandémie, la pollution, la pauvreté démontrent que ces frontières sont à ce moment-là inexistantes. Le virus ne s’arrête pas à la frontière tout comme la pauvreté.
Le dispositif COVAX au service de tous – Mais l’Afrique sera-t-elle le continent oublié ?
Les 54 pays du continent africain ont exprimé leur volonté d’accéder aux vaccins par le mécanisme COVAX , selon la Branche africaine de l’OMS. Mais depuis la semaine du 21 janvier , 40 millions de doses de vaccins ont été en direction de 50 pays riches en majorité. « Des pays qui concluent des accords bilatéraux, faisant grimper les prix » précise l’ONU. Et, retardant ainsi considérablement l’accès aux vaccins pour les pays pauvres, notamment pour l’Afrique car il est « Une thésaurisation des vaccins , qui ne fera que prolonger l’épreuve et retarder le relèvement de l’Afrique », a déclaré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
L’OMS précisant que la Guinée est le seul pays d’Afrique à fournir des vaccins et ce ne sont que « 25 personnes qui ont été vaccinées » souligne l’Organisation Mondiale de la Santé.
Une réalité qui démontre inlassablement les conséquences graves des politiques des pays riches pour la vie de millions de personnes à travers le monde. Et, la directrice de l’OMS pour l’Afrique exprime qu’il est « profondément injuste que les Africains les plus vulnérables soient forcés d’attendre des vaccins alors que les populations présentant moins de risques dans les pays riches sont mises en sécurité ».
Une pandémie qui pensait-on pouvait éveiller la conscience de ceux l’ayant oublié et la prise de conscience que se sont des épidémies touchant les pays pauvres depuis des années, qu’il est la pollution tuant 9 millions de personnes dans le monde chaque année , une extrême pauvreté qui pourraient toucher en 2021 des millions de personnes à travers le monde et il est compté actuellement 190 millions d’enfants en urgence humanitaire, selon l’ONU. En sachant que la valeur exponentielle du bouleversement ne peut plus réellement compter l’aggravation de la pauvreté, tant il est des vies humaines en danger derrière les chiffres.
Un système économique tirer vers son effondrement cruel par la pandémie révélatrice, provoquant un nombre croissant de personnes sans-abri , y compris en France, un bouleversement de notre monde , une pandémie de Covid qui a tué 2 141 468 personnes dans le monde , selon le chiffre établit mercredi dernier par l’OMS, et cependant les pays riches sont affairés à discourir profits, argent à tout prix, confinements provoquant des traumatismes et divisant la population comme cela est par les décisions d’Emmanuel Macron et de son gouvernement qui poursuivent coûte que coûte des réformes autoritaires que là , la pandémie ne semble pas freiner .
La solidarité – la solution pour que notre monde perdure
« Chaque instant compte » pour lutter contre la pandémie touchant les plus vulnérables , comme chaque instant compte pour sauver des millions d’enfants de la faim. C’est cela 2021, l’année de toutes les luttes qui sont les cinq doigts de la main, les droits humains fondamentaux et universels.
Des pays riches oubliant le mécanisme solidaire du COVAX qui ne peut subsister sans moyens financiers et son absence de réussite provoquerait une inégalité catastrophique, faisant de notre humanité celle profondément divisée, et instaurant l’extrême pauvreté, l’absence de droit à la santé, à se développer sereinement pour des millions de personnes , pendant que des populations seront elles enfermées d’une autre manière, dans le pouvoir donné à l’argent, dominer par un système sans conscience prenant sa source dans la violence de ne pas respecter les droits humains fondamentaux des populations vulnérables et pauvres.
Mettre en souffrance les plus vulnérables, les populations riches ne pourront en récolter un avenir prospère et avoir une valeur de respect de la liberté sur leur propre territoire.
Un monde gagnant , c’est ensemble surtout au cœur d’un bouleversement planétaire dont la pandémie n’est qu’un élément déclencheur révélant un changement irrémédiable. Si nous entreprenons la construction de notre futur par cette voie d’ignorer une partie de notre humanité, et de laisser l’extrême pauvreté s’y étendre , des épidémies y persister, il ne sera que le reflet de la souffrance.
© Fédora Hélène

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