
Faire dans le trash en mettant un dessin symbolisant un viol pour la Journée Internationale des droits des femmes .
Une Une qui est pour parler de la lettre écrite par un jeune homme ayant commis un viol et le reconnaissant.
Cette attente de reconnaissance que la majorité des victimes de viols ne recevront jamais. C’est un peu remuer le couteau dans la plaie quand 1 % des violeurs sont condamnés en 2019 après des années de procédures éprouvantes pour les victimes tant la justice fait peser ses dysfonctionnements, sa perversité sur la victime comme le souligne la CEDH en 2019.
L’attente de la reconnaissance , que le violeur reconnaisse le crime qu’il a commis , cette terrible attente est une souffrance intense car la douleur frappe la victime par cette question qui est une phrase complète – Pourquoi ? Pourquoi un homme tue ? Pourquoi ?
Une lettre écrite par un homme ayant commis un viol, fera raisonance dans le cerveau d’agresseurs , de leur atroce lâcheté, et ceux barbares commettant des viols, ces viols conjugaux, ces crimes rarement condamnés, et pourtant ils anéantissent un être humain , une femme qui devra survivre, qui devra chaque jour se dire , » Je suis un être humain » . Une femme qui chaque jour devra tenir, être debout pour ses enfants, être là vivante, pour eux.
Aujourd’hui, rappeler la plainte portée en septembre 2019 contre ce » mari » violeur , terrifiant de haine et de violences, de manipulations odieuses, qui ce 8 mars 2021 se balade tant la justice n’existe pas. Qui ce 8 mars, sera toujours aussi fier d’être cet homme cruel, comprenant son impunité comme une puissance, alors qu’elle n’est que le néant.
Ce féroce violant et maltraitant son épouse enceinte et partant en rire auprès de ces monstres en fantômes flattant un tel pervers . Ce patriarcat, cette misogynie, cet obscène qui hante la France et sa justice, un État qui ne garantit pas la sécurité, la paix , de vivre libre pour des millions de femmes qui sont les premières à subir la pauvreté, la maladie par tant de violences vécues.
La résilience, ne compter que sur soi-même, être vivante par la force d’aimer la première vie, ses enfants.
Des enfants que ce bourreau violeur , a traumatisé et les rayant en quelques secondes , les abandonnant en lâche sans que la justice se lève pour mettre fin à ses agissements cruels .
Quand la justice véritable n’existe pas
La Journée Internationale des droits des femmes signifie que les droits des femmes ne s’arrêtent pas au pied de Libé, mais sont un combat dans le monde entier, signifie que plus de la moitié de notre humanité est niée, que le patriarcat est ce fou ayant séparé notre humanité, celle qui avance avec la moitié d’elle-même, tuant une partie de son cœur et qui pense pouvoir perdurer ainsi, être une civilisation de semeurs de paix, de possibilité pour l’immensité de la liberté.
En premier, la lutte des femmes est valeur de vie
Défendre la paix pour que les femmes et les filles vivent en sécurité, en paix, en formant le corps réconcilié de notre humanité .
Ce courage, cet amour grandissant et c’est ainsi que les femmes luttent. Comment une femme résiste-t-elle pour survivre au milieu de la barbarie ?
Le barbare psychopathe, ce fou qui rentre chez lui non pour se reposer, pour se ressourcer, mais pour tuer, pour violer sa femme et se sont ces innombrables viols conjugaux, cette mise en esclavage d’êtres humains car elles sont des femmes. Elles accomplissent des tâches ménagères éreintantes, élèvent les enfants, s’occupent des plus fragiles, soignent le bourreau lorsque celui-ci est malade. Elles sont celles qui nourrissent notre humanité d’amour, de paix, ce qui lui permet de perdurer.
Sans le courage, la force de toutes ces femmes de donner, de partager, sans recevoir, mais en priant pour que celui qui tue, devienne celui qui ressuscite, pour que leur vie ne soit plus celle battue, violée, traumatisée, tuée dans nos sociétés où la justice n’existe pas pour les femmes.
Cette lettre où le violeur reconnaît ses crimes, cette lettre que les boureaux n’écrivent pas tant ils ont conçu, voulu, conscients et responsables, détruire la vie de leur proie, tant ils sont ce néant qui tue.
Face à tant de cruautés, de violences acceptées par les États, la justice, les femmes sont en résistance, en lutte, sont ce cœur vivant . Sans le cœur de toutes ces femmes, notre monde serait cette guerre impitoyable que l’homme mène dans sa folie de se nommer supérieur à , ce qui signifie être ennemi alors que nous sommes cette brillante solidarité, ceux qui ensemble sèment, cultivent pour en premier nourrir le plus fragile, l’enfant.

Nous sommes les cinq doigts d’une même main
Le patriarcat est ce dément qui tue la mère et met en détresse l’enfant. L’homme en symbole d’auto-destruction qui fait que depuis 5 années les enfants du Yémen souffrent et qu’il est aujourd’hui près de 12 millions d’enfants au Yémen en urgence humanitaire, en insécurité alimentaire.

Et, en 2021 , la pandémie de Covid a aggravé la pauvreté la faisant basculer en extrême pauvreté qui ne proclame qu’une chose, la famine aiguë pour des millions d’enfants et il n’est pas les moyens financiers nécessaires pour sauver des enfants de la famine.
Nous séparons l’humanité de l’humain et devenons ce siècle qui abandonne. Celui qui vend la vie comme une marchandise, celui du progrès technologique sans sens quand ce siècle garde en dominant la barbarie contre des femmes et des enfants à travers le monde et que la technologie est investie en premier dans les armes, dans la surveillance de l’homme par l’homme, celui devenant l’outil de la machine.
Comment pourrait être la conscience de l’urgence à hisser les droits des femmes dans une civilisation qui perpétue la guerre de manière multidimensionnelle et en valeur exponentielle par l’énergie nucléaire !
La répression, une démocratie défaillante, les conséquences d’un mental guerrier et non de paix et c’est cela qui menace la paix; ces pouvoirs politiques, cette Olympe inventée de l’État en dominant suprême par la forces des armées.
Ce qui pense la guerre ne peut construire la paix. Elle devient celle prisonnière de la guerre . Ce souffle que l’on croit enfin à établir un avenir serein donnant aux enfants et futures générations, le droit de vivre libre et il est l’effondrement qui survient par ce mur que l’homme dresse, la violence.
La justice ne peut exister dans un tel monde et d’ailleurs elle ne lutte pas contre la pauvreté, criant la terrifiante injustice , elle enferme le pauvre quand il vole du pain par faim .
En France, ainsi que dans de nombreux pays à travers le monde , la justice n’existe pas pour les femmes qui sont les mères, les filles, les sœurs, les épouses, les compagnes de ces bourreaux qui sans elles ne pourraient pas vivre tant notre monde s’écroulerait immédiatement.
Les femmes mises en infériorité et qui sont la manne, l’eau et le sel , cette lumière toujours veillante qui permet à notre humanité d’exister.
Ces femmes sans aucun droit, aucune reconnaissance, celles qui tiennent les villages vivants, celles qui soignent, celles qui sauvent et qui sont la première entreprise mondiale à hauteur de plusieurs milliards , alors qu’elles sont traitées en bête de somme, y compris en France.
Nombreuses femmes seront en France à ne pouvoir vivre cette Journée internationale tant les villes et villages, métropoles l’oublient, tant il n’est rien dans des campagnes où des femmes victimes de violences n’ont pas accès à leurs droits humains, au moindre soutien par l’absence d’infrastructures pouvant les accueillir, les écouter .
Mettre fin aux violences faites aux femmes, c’est avant tout refondre la justice. Et le mot d’ordre des féministes pour cette nouvelle journée du 8 mars , est « L’État responsable » et il ne peut être plus juste que de dire, de lever l’omerta et de dire haut et fort – État responsable – Justice patriarcale.

Nous sommes bien loin de la Une de Libé qui s’est plantée grave et déjà car il est non une lutte en France, mais dans le monde entier . Libé n’a pas forcément voulu choquer , mais le choc est là car il doit être cette valeur de paix avant tout , cette force de résistance, de lutte .
La journée du 8 mars a besoin de toutes les forces , espérant que Libé et tous seront à avoir ce rayon de soleil au cœur pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles.
C’est un engagement pris par les Nations Unies et leurs partenaires, les droits des femmes sont des droits humains fondamentaux et universels.

Pour mettre un point à la Une de Libé
Elle ne peut et ne doit faire cette Journée du 8 mars
L’illustration est un symbole, elle exprime l’idée première, provoque l’émotion .
Le 8 mars est avant tout une journée pour que la paix soit en victoire.
Les victimes de crimes tel que le viol , ont une envie, vivre !
C’est donc le symbole de la lutte pour non survivre mais vivre qui doit être dominant.

Les victimes de violences ont aussi besoin de résilience, de sérénité pour vivre , avancer et dépasser chaque jour la souffrance de violences subies qui anéantissent la vie.

Un prédateur est ce dément qui commet un crime !
Le viol est un crime . Cet entre la mort , ce présent qui frappe par la mémoire traumatique.

Un tel dessin à la Une peut être un choc pour des victimes , sans oublier qu’il est actuellement la libération de la parole de victimes d’inceste et que le viol, ce crime , est également envers des enfants.
En France, il apparaît que la valeur de respect, de prendre soin de l’autre, la valeur tout simplement d’humanité soit en deuil !
La Une de Valeurs Actuelles a soulevé à juste titre l’indignation, et il était encore une femme victime d’humiliation.
Le clic-fric des réseaux sociaux n’est en rien l’esprit des luttes . L’idéal de la lutte est la liberté et elle est par la souffrance que porte ceux luttant pour elle . Ceux dont les larmes sont les armes de la paix, l’eau qui sauve.
Ces larmes, celles exprimant l’amour. Ces larmes de vie , ces larmes humaines qui parlent de sourire, de ce sens , de cette envie de sourire à la vie, c’est pour elle que la lutte est et il n’est que les aveugles au cœur sombre, à la conscience éteinte pour ne pas ressentir cette vie forte battre en eux, ce vrai cœur qui nous rend vivant.
©️ Fédora Hélène

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