
Un rapport de l’OMS et de l’ONU révèle l’horreur terrifiante des violences sexuelles que subissent les femmes à travers le monde. Une femme sur trois est victime de violences sexuelles, et environ 641 millions de femmes sont agressées par leur partenaire.
Pourtant, les gouvernements ne prennent toujours pas les mesures immédiates, fortes et efficaces qui s’imposent pour protéger ces êtres humains, des femmes, et leur garantir le droit fondamental de vivre en paix et en sécurité.
Le Directeur de l’OMS tire la sonnette d’alarme face à ce constat « La violence à l’égard des femmes est endémique dans tous les pays et toutes les cultures, causant des dommages à des millions de femmes et à leurs familles, et elle a été exacerbée par la pandémie de Covid-19 »

Rien ne s’arrête donc au 8 mars, Journée internationale des droits des femmes
Un rapport qui dénonce la gravité des violences faites aux femmes et la responsabilité des gouvernements
2013 –
Le dernier rapport concernant les violences sexuelles et physiques subies par les femmes datait. Il existe enfin un nouveau rapport, et c’est le premier à révéler la gravité et l’ampleur des violences sexuelles comme arme.
Une arme qui tue des vies, qui anéantit un être humain et dont les conséquences sur la santé des victimes sont dévastatrices.
Il met en lumière les syndromes de stress post-traumatique qu’elles développent, les maladies, les blessures profondes, et notamment ces hémorragies que certaines femmes peuvent subir pendant des années.

L’ONU et l’OMS révèlent qu’il est une femme sur trois victime de violence physique ou sexuelle. Un rapport qui étudie les données de 2000 à 2018 , mais qui ne peut révéler la grave augmentation des violences faites aux femmes depuis le début de la pandémie.
La pauvreté, en alarmante augmentation en 2021, fragilise encore davantage les plus vulnérables, qui deviennent des proies isolées, faciles pour les prédateurs. Des individus qui évaluent toujours d’abord leur impunité.
Une femme victime d’un bourreau donne déjà toute son énergie pour lutter contre la pauvreté, pour offrir le meilleur à ses enfants, tout en sachant que les partenaires violents traumatisent eux aussi leurs enfants. Ils les abandonnent dans la détresse, incapables de ressentir la moindre compassion, incapable du moindre amour pour leurs victimes, comme si toute vie n’était, à leurs yeux, qu’un espace où exercer leur volonté criminelle.
Une violence, une invisibilité. Et le chiffre réel demeure incommensurable tant cette occultation des violences sexuelles constitue une violation scandaleuse des droits humains. Elle laisse les victimes abandonnées, privées d’accès à la justice, empêchées de se reconstruire, privées de la connaissance de leurs droits et même de la possibilité de nommer les violences qu’elles subissent.
Il doit également devenir une urgence absolue de mettre fin à la culpabilisation imposée aux victimes.
La mise en infériorité des femmes met constamment leur vie en danger. Cette domination masculine, acceptée par la justice elle-même, devient un droit de détruire un être humain parce qu’il est une femme.
Ce mécanisme de domination est profondément structurel. Il s’enracine dans des siècles de lois, de normes et de pratiques sociales qui ont institutionnalisé l’idée que la parole des femmes vaut moins, que leur souffrance peut être relativisée, que leur sécurité est négociable. Tant que la justice demeure imprégnée de ces biais : minimisation des violences, disqualification des témoignages, suspicion systémique envers les victimes, elle participe, malgré elle ou par inertie, à la perpétuation de cette violence.
Le système judiciaire devient alors un espace où la domination masculine se perpétue sous des formes plus discrètes mais tout aussi destructrices : classements sans suite, peines dérisoires, refus de reconnaître le caractère criminel de certains actes, réquisitions fondées sur des stéréotypes. Chaque fois qu’une femme n’est pas protégée, chaque fois qu’un agresseur est maintenu dans son impunité, l’ordre social envoie un message clair : la vie d’une femme peut être mise en péril, et ce péril peut être toléré.
Cette réalité n’est pas une fatalité. Elle doit être nommée pour être combattue. Reconnaître la dimension systémique des violences sexuelles et physiques, c’est comprendre que l’enjeu dépasse les faits individuels : il touche à un rapport de pouvoir qui structure l’ensemble de nos institutions. Tant que la justice ne se dote pas d’outils efficaces, indépendants et formés pour évaluer la dangerosité, tant qu’elle ne remet pas en question ses propres biais, elle continuera d’exposer les femmes à un risque permanent.
Il est urgent d’affirmer, par la loi et par la pratique, que la vie des femmes n’est pas négociable, et que nul ne peut disposer d’elle, ni par la violence, ni par l’impunité.
Nous ne pouvons pas créer un monde meilleur, ni garantir la paix à nos enfants et aux générations futures, si nos sociétés acceptent qu’un homme violent et cruel puisse martyriser une femme, puisse commettre des violences sexuelles en toute impunité. Tolérer cela revient à reconnaître un droit néfaste et destructeur, un droit qui légitime, au fond, la criminalité masculine.

La valeur universelle de la liberté et des droits humains doit être la force de nos sociétés
Le Dr Tedros, Directeur général de l’OMS, appelle les gouvernements, les organisations, les communautés et chacun d’entre nous à lutter efficacement contre les violences conjugales et sexuelles. Il insiste sur la nécessité d’efforts « profonds et soutenus », de combattre les « comportements néfastes » et de développer des infrastructures adaptées et accueillantes pour les femmes et leurs enfants, tout en leur garantissant l’accès à leurs droits, aux services de santé et de soutien.
Il est également nécessaire de renforcer considérablement les mesures favorisant un développement durable, afin que les femmes disposent de choix réels, puissent être indépendantes et accéder à de véritables opportunités. La résilience passe aussi par la solidarité : elle consiste à offrir aux femmes victimes de violences la possibilité de se reconstruire, d’apaiser leurs traumatismes et de vivre dans un environnement serein et bienveillant.
Ainsi, cette étude de haute qualité adresse aux gouvernements l’urgence de mettre en place des politiques efficaces visant à transformer les relations de genre : depuis des mesures en matière de garde d’enfants jusqu’à l’égalité salariale, en passant par des lois renforçant l’égalité entre les femmes et les hommes.
L’autonomisation des femmes passe par un accès facilité à la propriété, à l’entrepreneuriat et aux ressources économiques. Investir dans la liberté des femmes, c’est bien plus qu’un acte de justice sociale : c’est renforcer les droits humains pour tous, promouvoir l’égalité réelle et donner vie à une démocratie authentique, où chaque individu peut exercer pleinement sa liberté et sa dignité.
L’autonomisation des femmes ne peut passer uniquement par des mots : elle exige des investissements structurels et durables dans leur accès à la propriété, à l’entrepreneuriat et aux ressources économiques. En garantissant aux femmes la possibilité d’acquérir un terrain, une maison ou un actif économique, on leur offre non seulement une base matérielle mais aussi une sécurité à long terme. Une condition essentielle pour leur liberté. Par exemple, dans de nombreux pays, les femmes ont un accès limité à la propriété foncière, ce qui les empêche de faire valoir leurs droits économiques et de bâtir un patrimoine qui les protège.
Parallèlement, encourager l’entrepreneuriat féminin est un levier puissant d’émancipation. Créer son entreprise permet aux femmes de générer des revenus réguliers, d’affirmer leur autonomie et de transformer leur statut social. Pourtant, des barrières persistent : un rapport de Bpifrance montre que les femmes créent moins d’entreprises à forte croissance, et qu’elles ont plus de difficultés d’accès au financement.
Dans certaines régions, les entrepreneuses sont confinées dans l’économie informelle, avec peu de protection juridique ou d’accès aux bénéfices classiques d’une entreprise formelle.
Investir dans l’autonomisation économique des femmes ne profite pas uniquement aux femmes : c’est un investissement pour toute la société. Selon ONU Femmes, combler les écarts économiques entre les genres contribuerait à une croissance plus inclusive, tout en renforçant la résilience des communautés et la stabilité démocratique.
Quand une femme peut exercer librement son activité, générer des revenus et être propriétaire, elle gagne en dignité, en sécurité et la société gagne en richesse, en équité, en justice.
Enfin, promouvoir l’égalité d’accès à l’entrepreneuriat et à la propriété, en supprimant les contraintes légales et culturelles, c’est renforcer les droits humains fondamentaux. L’autonomisation économique des femmes est un pilier de la démocratie : elle assure que chaque citoyenne ne soit pas seulement une bénéficiaire passive, mais une actrice à part entière du développement. C’est une affirmation puissante : la liberté économique des femmes est indissociable du renforcement des droits de tous.

Il est également essentiel d’informer les femmes et les hommes sur les droits des femmes. L’apprentissage de ces droits, ainsi que des Conventions internationales visant à lutter contre les violences faites aux femmes, doit faire partie intégrante des programmes scolaires.
Un nouveau siècle s’ouvre, offrant la clé des savoirs nécessaires pour mettre fin aux ignorances et combattre les discriminations. Cela passe par l’accès à l’information, la transmission de connaissances et la libération de la parole à travers des témoignages qui ne restent pas enfermés sur les réseaux sociaux, mais vont vers l’autre, lui donnant le droit d’être informé.
Combattre les prédateurs, c’est aussi éduquer les femmes sur leurs droits et leur permettre de ne plus vivre la douleur de cette question lancinante : « Pourquoi »
Les prédateurs connaissent parfaitement les violences qu’ils exercent ; ils ciblent des personnes vulnérables, souvent déjà victimes de violences sexuelles. Derrière un agresseur se cache souvent un autre, et lutter contre leur mécanique mentale, contre leur adoration du patriarcat, passe aussi par l’information des femmes et la garantie de leur accès à la justice.
Cette reconnaissance essentielle leur permet de se reconstruire et de ne plus vivre la douleur d’une extrême vulnérabilité, une vulnérabilité dont les agresseurs abusent en toute conscience et responsabilité.

Comment accepter un système qui perpétue l’effacement des droits humains fondamentaux, notamment ceux des femmes ?
Au contraire de cet effacement, le Rapport souligne la nécessité d’interventions scolaires et éducatives visant à remettre en question les attitudes et croyances discriminatoires, incluant notamment une éducation sexuelle complète.
Les gouvernements à travers le monde , y compris en France sont appelés par la Directrice exécutive d’ONU-Femmes, Mme Mlambo-Ngcuka à « Prendre des mesures fortes et énergiques » pour mettre fin aux violences sexuelles et les gouvernements sont invités à « impliquer les femmes dans ce processus » . Rappelant qu’ « Il est profondément inquiétant que cette violence généralisée des hommes contre les femmes non seulement persiste sans changement, mais qu’elle atteigne son pire niveau pour les femmes âgées de 15 à 24 ans qui peuvent aussi être de jeunes mères » déclare-t-elle à l’ONU .

Des hommes violents brisent une femme dès son enfance, puis son adolescence, et continuent souvent à la détruire lorsqu’elle devient jeune mère. Animés par la folie de croire qu’une femme leur appartient, ils s’acharnent à anéantir tout bien-être et toute perspective de vie. Chaque étape de son développement, chaque moment de construction personnelle devient un terrain de souffrance imposée, infligée avec une conscience aiguë de la douleur qu’ils provoquent. Cette violence systémique ne se limite pas à des actes isolés : elle façonne des vies, détruit des trajectoires, et perpétue un cycle de traumatisme que la société doit impérativement reconnaître et combattre.
Ces hommes violents sont très souvent les partenaires intimes des femmes qu’ils persécutent. Le 22 février 2018, un rapport sur les violences sexuelles à l’égard des femmes, établi par la Présidente de la délégation aux droits des femmes à l’Assemblée nationale, Marie-Pierre Rixain, et la députée Sophie Auconie, révèle que 91 % des victimes connaissent leur agresseur, et que 45 à 50 % des agresseurs sont des partenaires intimes.
Le viol conjugal ne doit plus jamais être invisibilisé. Ces partenaires malintentionnés sont souvent des violeurs multirécidivistes, exerçant une violence sexuelle récurrente à l’égard de leur compagne. Ils commettent des crimes, des viols conjugaux, infligeant aux femmes une violence inouïe et cruelle, qui détruit leur vie et leur dignité.
Le rapport conjoint de l’ONU et de l’OMS révèle un chiffre dramatique : environ 641 millions de femmes sont victimes de viols conjugaux, ainsi que de violences sexuelles et physiques infligées par leur partenaire. Ces derniers commettent également des violences psychologiques graves, pouvant s’apparenter à une véritable torture mentale, maintenant leurs victimes sous une emprise constante.
Selon le rapport, 6 % des femmes déclarent avoir été victimes de violences sexuelles commises par un homme autre que leur partenaire. Certaines d’entre elles subissent ces violences tout au long de leur vie. Ces hommes criminels savent analyser la fragilité d’une victime et exploiter sa vulnérabilité. Ils commettent des crimes et délits tels que l’abus de faiblesse, l’abus de confiance et l’emprise psychologique.
Il faut souvent plus de dix ans de procédure pour que seulement 1 % des milliers de victimes de violences sexuelles obtiennent une réponse judiciaire. Selon les estimations, les plaintes pour viol déposées en 2020 ne recevraient qu’1 % de reconnaissance en 2030.
En France, 0,6 % des agresseurs sont condamnés tous les 10 ans.
Refonder la justice est un acte sincère et véritable que les gouvernements doivent accomplir pour que notre monde puisse prétendre à la paix. Pouvons-nous vraiment nous considérer en paix lorsque plus de 641 millions de femmes et leurs familles souffrent, et que la pauvreté et les fortes inégalités qu’elles subissent augmentent le risque de violences sexuelles ?
En outre, il est urgent d’abolir le prétendu “devoir conjugal”, qui n’est rien d’autre qu’un droit de violer.

Ainsi, l’ONU et l’OMS lancent une alerte : le respect de la vie des femmes doit être immédiat. Les gouvernements doivent tout mettre en œuvre pour que les plaintes déposées par les victimes soient traitées avec sérieux, afin qu’elles ne subissent pas des traumatismes supplémentaires ni la cruauté d’années d’attente. L’agresseur, qui a mis la vie de sa victime en danger, doit être tenu pleinement responsable de ses actes.
Pour qu’une justice véritable puisse exister , l’ONU souligne la nécessité de réformer « les lois discriminantes et de renforcer les réponses juridiques »
En France, pour que notre pays devienne véritablement celui de la paix et du respect profond des droits des femmes, il est impératif de mettre fin à la perversité de la loi actuelle sur le consentement. Il est également urgent d’abolir les délais de prescription pour les crimes de violences sexuelles et les viols conjugaux, des crimes qui anéantissent la vie d’au moins 641 millions de femmes à travers le monde.
En France, 94 000 femmes sont victimes de violences sexuelles chaque année. Selon le rapport Insécurité et délinquance en 2020, cela représente en moyenne 67 viols par jour, soit près de trois viols toutes les heures. Ce chiffre, déjà alarmant, reste très probablement en-deçà de la réalité, en raison de l’invisibilité des violences sexuelles, notamment des viols conjugaux.
Ces chiffres sont souvent mis en doute, alors que la réalité des violences à l’égard des femmes est beaucoup plus importante que celle enregistrée. Dans le cadre de l’étude qu’elle a menée, l’ONU demande aux gouvernements de renforcer la collecte de données et d’investir dans des enquêtes de haute qualité sur les violences faites aux femmes. Il s’agit également d’améliorer la mesure des différentes formes de violences vécues par toutes les femmes, y compris les plus marginalisées.
L’ONU préconise par ailleurs des investissements ciblés dans des stratégies de prévention durables et efficaces, fondées sur des données probantes, aux niveaux local, national, régional et mondial.

L’ONU et l’OMS démontrent l’ampleur et la gravité des violences sexuelles faites aux femmes
La pandémie de Covid a révélé toute la violence de notre société en la confrontant à elle-même. Par ailleurs, les mesures sanitaires ont provoqué une augmentation alarmante de la pauvreté, rendant les femmes, premières victimes de la précarité, encore plus vulnérables. S’y ajoute un isolement sévère pour celles en grande vulnérabilité, des services fermés ou ne fonctionnant qu’en partie, ainsi qu’un ralentissement des enquêtes. Tous ces facteurs ont fortement contribué à l’accélération des violences à l’égard des femmes.
La gravité des violences sexuelles pendant la pandémie n’a pas encore été pleinement quantifiée par une étude, mais une augmentation des violences envers les femmes a été constatée dans le monde, notamment à travers le nombre d’appels aux services de police, aux services de santé, aux associations féministes et à d’autres professionnels.
Face à ce redoublement des violences, il est nécessaire de prendre des mesures inédites et immédiates pour abolir les lois patriarcales et briser le système d’impunité qui permet à ces violences de perdurer.
La violence touche principalement les femmes victimes de pauvreté
L’étude souligne que 37 % des femmes victimes de violences sexuelles et/ou physiques vivent dans des pays pauvres. Les régions d’Océanie, d’Asie du Sud et d’Afrique subsaharienne enregistrent le nombre le plus élevé de femmes victimes de violences commises par leur conjoint ou compagnon. Ces violences touchent principalement les femmes âgées de 15 à 49 ans, avec un taux de 33 à 51 %, contre 16 à 23 % en Europe, où ce sont surtout les femmes disposant de peu ou pas de ressources qui sont les premières victimes de partenaires malveillants et de prédateurs aux comportements dangereux et violents.
Ces prédateurs appartiennent à toutes les couches sociales, y compris ceux qui exercent un abus de pouvoir sur des femmes en situation de grande vulnérabilité.
Secourir une victime , c’est sauver une vie

La violence est profondément traumatisante et ses conséquences sont tout au long de la vie des victimes
Les partenaires violents exerçant des violences sexuelles qui sont des violences multidimensionnelles, mettent en danger la santé, le bien-être de leur victime, les privant de liberté et du respect de leurs droits humains.
Les partenaires violents ne se contentent pas d’infliger des blessures physiques : ils prennent possession de la vie même de leur victime. Leurs violences sexuelles, psychologiques et physiques annihilent toute liberté, toute possibilité de choix et toute construction d’avenir serein. Chaque décision, chaque projet de vie est saboté par l’emprise qu’ils exercent, laissant la victime en état de choc permanent. Le rapport alerte sur les conséquences extrêmes : risque accru de grossesses non planifiées, traumatisme profond, et vol de toute autonomie.
Il est urgent de reconnaître ces violences pour ce qu’elles sont réellement : un crime contre l’humanité.
Mettre en place des mesures immédiates et efficaces pour protéger les femmes, restaurer leurs droits et leur permettre de reconstruire leur vie librement et en sécurité.
Briser une femme par la violence est un acte criminel d’une extrême gravité, aux conséquences lourdes et durables qui marquent toute une vie.
L’OMS alerte sur le fait que les violences subies par les victimes mettent gravement leur santé en danger et augmentent le risque de dépression, de tentatives de suicide ainsi que d’infections sexuellement transmissibles, car de nombreux prédateurs adoptent des comportements à risque, sans aucun respect pour leur partenaire intime. Ces violences exposent également les victimes à un risque accru de maladies graves, telles que AVC, cancers et autres pathologies sévères.
Un homme violent n’a aucune considération pour la vie ; il détruit. Comme l’indique le rapport, les violences sont récurrentes, s’aggravent avec le temps et ne cessent pas d’elles-mêmes. Il est donc impératif d’arrêter un prédateur, afin de permettre à sa victime de vivre et de se reconstruire. La justice devient alors un véritable don de paix pour les victimes et leurs familles, contribuant à apaiser les souffrances infligées.
Prendre soin des victimes, ouvrir des infrastructures médicales adaptées aux femmes victimes de violences sexuelles et conjugales, les écouter et les accueillir avec bienveillance est primordial. Il est également vital de mettre en œuvre, de manière urgente et concrète, une volonté réelle de respecter les droits des femmes, par des actes forts, d’autant plus que les gouvernements sont informés depuis des décennies et que la médecine ainsi que les neurosciences étudient depuis des années les conséquences dramatiques de la violence sur la santé des victimes.
L’étude réalisée pr l’ONU et l’OMS indique que les gouvernements doivent permettre : une réponse renforcée du système de santé qui assure l’accès à des soins centrés sur les victimes et l’orientation vers d’autres services.
La santé des victimes doit être une priorité prise en compte par les gouvernements. La Dre Claudia Garcia- Moreno de l’OMS déclare à l’ONU, «Pour lutter contre la violence à l’égard des femmes , il est urgent de réduire la stigmatisation autour de cette question, de former les professionnels de la santé pour qu’ils interviewent les victimes avec compassion et de démanteler les fondements des inégalités entre les sexes».
L’ONU et l’OMS concluent que « Les pays doivent honorer leurs engagements en réaffirmant avec une plus grande détermination leur volonté politique et leur rôle directeur dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes sous toutes ses formes ».
© Fédora Hélène

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