
Tout oublier, et ne retenir que le verbe aimer
Ce souffle en reflet , ce regard de tendresse , la douceur teintant les visages , ce temps serein survivant dans nos mémoires quand au dehors la violence crie sur les places, que les enfants joyeux ne courent plus dans les rues, ni au cœur de la nature libre, sans le souci de nos sociétés si envahissantes chantant l’interdit et la mort aussi quand le soleil brille et n’appelle qu’au repos du soir après les rires et les embruns parfumant nos espoirs.
Qu’il serait simple de vivre sans le bruit abrutissant de nos systèmes qui défilent sur les routes interminables des industries aux fumées ne laissant à l’air que le triste voile des catastrophes écologiques, qui du Japon aux lacs de Russie tuent les cygnes venant naître à l’aube du temps nouveau avant que nous ne soyons qu’à nos querelles sans sens que la puissance ne pouvant posséder l’abondance, la générosité du verbe , aimer .
Il sera toujours ce jour, ce calme et ton regard ma belle enfant s’unit à ce qui chante en nous , l’amour et vivre , libre et heureux , hissant la voile , laissant ce voilier voguer sur les océans aux vagues qui ne ramènent jamais au port des violences et part le voilier vers une autre Terre, planter un arbre , plutôt qu’un drapeau, et nous dire , voici notre île, notre refuge , notre Terre mère, je suis fait de toi et c’est comme ça que je vis, que mon cœur bat.
Une veine, une sève qu’un sang et notre univers , je ne suis que ce sens fragile et résistant, parcourant les ans , et quand je meurs, l’arbre lui, reste fidèle et ma mémoire aussi.
Vie, belle, immense, te voilà, liberté !
©️ Fédora Hélène

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