
Féminicides – 24 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le 1er janvier 2021, selon Féminicides par compagnons ou ex
23 ème féminicide – Magali Blandin a été assassinée par son ex-mari en février. Elle avait porté plainte en septembre contre son ex-mari et la plainte avait été classée sans suite.

#JusticePour Julie – Julie ( prénom d’emprunt) a été violée par 20 pompiers entre ses 13 et 15 ans et après plus de dix ans de procédure, la cour de cassation confirme le 17 mars dernier, le fait que les trois pompiers poursuivis pour atteintes sexuelles ne le seront pas pour viols. Le nombre de 20 pompiers, la jusitce l’efface.
Lors d’un communiqué, les avocats-es de Julie annoncent que la famille Leriche « saisira la CEDH, engagera la responsabilité de l’État français et usera de toutes les voies qui lui sont ouvertes pour faire condamner l’ensemble des pompiers mis en cause par Julie ».


12 mars 2021 – Sophie qui accuse Darmanin de viol, affronte une confrontation de 9 heures au tribunal de Paris face à Darmanin, témoin assisté et par ailleurs ministre de l’Intérieur.
Combien de victimes en silence subissent des traumatismes supplémentaires que la justice leur impose ?
Porter plainte, il faut un courage , croire en la vie plus que tout et affronter celle qui fut l’absente durant des années où la violence d’un prédateur effondrait la vie, la volait, la méprisait. La victime coupable, cet atroce de penser qu’un être humain vend sa propre vie à un prédateur. Le système de la justice appartient à la folie suicidaire des pouvoirs politiques qui l’ont conçu.
L’ONUFemmes alerte sur le fait que les Conventions internationales pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes, n’ont jamais été véritablement respectées par les gouvernements en un quart de siècle .

Justice patriarcale, les pouvoirs tournent le dos à la justice véritable
Il est étrange de mettre le mot justice à côté de celui qui lui est opposé puisque le patriarcat blesse, mutile, maltraire, méprise, tue , un être humain car il est une femme.
Notre humanité se sépare de la moitié d’elle-même et devient cette orpheline, cette humanité en déséquilibre permanent , affrontant sans cesse son propre chaos.
Une justice aux pouvoirs politiques puissants, celle qui avait le droit de vie ou de mort sur ceux qu’elle condamne, ce pouvoir absolu issu des rois et du divin se courbant à cette mythologie formant les lois et surtout l’institution suprême qui en détient l’arme, la justice.
Le pauvre qui vole un morceau de pain est condamné et le prédateur en chef est à son impunité en puissance. Il est ce roi dominant, et le pauvre courbé peine toujours , sa vie brisée sous le poids de la décision des juges. Les Hauts et le bas à terre, la femme , celle battue, frappée, violée et tuée, qui ne trouvera aucune justice car elle n’existe pas au cœur de ce fleuron du pouvoir. Femmes et hommes s’y précipitent, juges célèbres ordonnant la loi .
Celle qui doit correspondre aux mots qu’il faut manipuler pour saisir le droit et peu importe l’innocence, il y a toujours une contre-loi effaçant la première qui était à défendre la justice.
Les bourreaux ont été de tout temps, la légalité de tuer, notre civilisation s’est bâtie sur ce trône, la peine de mort. Quelle puissance inégalée que de posséder celui de détruire , celui d’enfermer, de rompre une vie, de la juger et de l’oublier au fond d’un cachot.
Est-ce cela l’infernal recommencement , une société vouée à la guerre, une humanité séparée dans cette illusion de vivre alors que l’absurde ouvre grand ses portes. Cet absurde grandissant, nous sommes la civilisation de la technologie et on abandonne des êtres humains à la violence du patriarcat si unie à celle de la pauvreté.
Les femmes subissent des discriminations, de fortes inégalités et la violence redouble contre elles lorsqu’elles sont pauvres, de cette pauvreté voulue, conçue par un système plaçant au hasard des êtres humains dans les gouffres de la souffrance.
On s’émerveille toujours des petites choses même le ventre vide, le bonheur est là et donne vie et crie à haute voix dans les centres de pouvoirs sourds et aveugles, que ceux accablés, les femmes maltraitées, sont des êtres humains, qu’ils voient et vivent le jour , le matin venant, pendant que la justice cruelle n’a jamais tenté d’anéantir la pauvreté et pour cause, elle condamne avant tout le pauvre.
Refondre la justice, aucun politique ne le fera car il faut en premier mettre fin aux pouvoirs démesurés des politiques sur toute la société , sur toute vie et les âmes suivent contraintes, l’ordre établi.
On abandonne la liberté et des femmes ont leur vie brisée par la violence, celle masculine, celle dominant depuis des siècles et la culture française demeure à cet endoctrinement, ce mur. On ne poursuit pas un homme violent et cruel , on le laisse détruire une vie, comme tout puissant le fait d’une manière ou d’une autre.

Quand naîtra une justice nouvelle ?
À notre monde défunt d’une justice qui n’apparaît pas et la pauvreté demeure en violence comme la misère accable des millions de femmes pourtant combattantes aux armes de donner, de partager, d’aimer, portant en elle cette douceur clamant à la rosée du matin ce qu’est l’innocence, son innocence.
Une enfant violée à terre de ses 13 ans à ses 15 ans, et plus de dix ans de procédures après, la souffrance règne et terrifiante, elle est car la justice la nomme, vérité.
La souffrance portée par les victimes de violences conjugales, de violences sexuelles et la justice est l’autre violence, celle qui se faisait espérance de liberté et devient ce drame, ce long chagrin qui enferme la société française dans l’obscurantisme du patriarcat, des fêtes aux ors des riches qui paradent et chantent toujours la bienheureuse justice s’accordant si bien avec leur pouvoir.
Un prédateur accuse sa victime, la diffame, l’abat, et il compte sur la justice pour lui accorder ce droit final. On l’arrêtera si le nom d’une femme s’inscrit sur la tombe qu’il lui aura creusé, mais avant les plaintes resteront ce triste sanglot , celui s’effaçant d’un trait comme la buée sur une fenêtre voulant pourtant ne donner à voir que l’avenir de la liberté.
Elle reste fermée et les prédateurs ,voleurs de vie, y clos les volets d’acier conservant le patriarcat, gardant la cruauté maîtresse des pouvoirs. Le roi décide et le juge prononce la sentence, la femme coupable, et la rose sera à sa tombe alors qu’elle était au jardin à vivre, à respirer la justice que donne la vie.
La justice sera-t-elle toujours celle tyrannique, celle qui fait trembler de peur la rose fragile ? Elle qui résistait au vent des violences et pensait si fort un jour recevoir un peu d’eau, un peu de justice . Puis, elle meurt doucement, abattue par celle qui devait porter sa vie au bonheur de regarder par la fenêtre ouverte, la liberté.
Il ne sera pas des millions dans les rues, de ce peuple qui spontanément demande que la justice se lève enfin, détrône celle aux faux prophètes, aux masques du théâtre des fortunes du pouvoir, et vient libre celle véritable qui ne laisse pas la rose mourir, et l’homme prédateur vainqueur de la cérémonie.
Les lois en reflet des chimères et la glace est ce sable resplendissant sur la surface de la Terre, ce désert froid ou brûlant, il fallait que la nature montre à notre humanité ce qui signifie l’injustice, et cette fleur cachée, fragile , la justice véritable résistant aux vents terribles, et pensant qu’il y aura toujours une goutte d’eau pour sauver l’océan.
Refondre profondément la justice, c’est refondre toute notre société, vouloir qu’elle soit ce jardin où fleurit la liberté sans être assassinée par la violence d’un pouvoir, de ses lois en mensonges qui s’éternisent et laissent toujours les victimes abandonnées sur le côté . Les feuilles de l’histoire, tant elles ont eu besoin d’elle, justice qui préfère réciter aux cours , son pouvoir.
La justice n’est pas un métier, elle est un cœur qui bat et quand il s’éteint , un autre en prend le refrain pour un combat, mettre fin aux violences à l’égard des femmes, à la barbarie d’un crime, le viol, mettre fin aux féminicides , fin à ce prédateur, celui qui fait le choix d’être l’ennemi et le pouvoir lui accorde ce qui pense être une force, une chance, savoir détruire. L’humain ne se doit-il pas d’être ce superprédateur ?
La chance de la victime, sa force de vivre, la justice la met en danger et elle peut invoquer les dysfonctionnements et lacunes graves, le manque de moyens , la perversion de la loi sur le consentement, cela fait des décennies que des femmes , des filles, des enfants qui vivent la violence masculine ne sont pas écoutés, respectés, aimés . C’est ce qui manque fondamentalement au système, au langage qui a conçu la justice, la valeur d’aimer comme si les êtres humains au sein de cette institution oubliaient parfois ce verbe, ne le faisaient par entier, généreux.
Des procédures pouvant durer plus de dix ans, l’omerta est celle qui couvre ce qu’on appelle la justice, de ce silence qui souffle la flamme de la vie. Il n’est pas étonnant qu’il est un tel mal-être en France quand l’injustice y est si forte.

La fenêtre entrouverte et la justice vient se poser un instant nous donner son éclat, quand la lumière passe et éclaire le verre transparent

Je pourrais faire couler beaucoup d’encre, être ces larmes incessantes , être cette inondation , cette eau perdue, cette eau oubliée de nos contrées riches où les êtres s’ennuient au bord des rivières de leur liberté de confort et tous ces hypocrites en petite bourgeoisie se flattant sur les réseaux sociaux de défendre ceux vulnérables, ce narcissisme qui se masque de charitable , et l’eau coule toujours des yeux de ceux et celles abandonnés. Quelle rivière charmante que ces mondanités à leurs virtualités, et l’eau s’écoule toujours, en vain.
Belle France, et le silence de l’injustice fait grand bruit dans le cœur de celles mourant sous les coups de la violence de ce mari, en monstrueux prédateur, en ces hommes se faisant les ennemis de leur propre humanité fort d’être à ce château de cartes s’effondrant, justice.
Justice , c’est que l’on enterre, et cette mère qui ne verra plus jamais le jour. Que de larmes , d’eau vivante, je ne voulais que porter l’enfant si doux , l’amour. Et, il était cet homme de violence, d’horreur, de haines , quel mot faut-il pour d’écrire la violence d’un homme maltraitant sa femme enceinte, quel mot faut-il pour traduire la peine des jours qui meurent sous la violence, cruelle, cet homme au panache de l’impunité et ces femmes ignobles qui flattent du haut de l’orgueil narcissique un monstrueux prédateur, la tristesse, que sera le pire pour la victime ?
Ces rues désertes des pas de ceux lisant les journaux et l’horreur d’une justice qui détruit des vies, et laisse un prédateur sur le haut du fil qui domine la vie, comme ce poteau gigantesque au-dessous de nos têtes , et ce fil électrique tout puissant, et nous pauvres êtres. Qui sommes-nous sous la masse de nos industries, productions et la chandelle éteinte . L’énergie nouvelle n’est pas au cœur, mais a-t-elle déjà éclairé les peuples, le cœur des hommes ?
Au verbe aimer en un long sanglot qui affronte depuis la nuit de ces temps où les femmes sont blessées par l’homme vainqueur, cet empereur brisant la moindre paix, et faisant de notre humanité cette longue traîne la mariant à la guerre. La mort jaillissante de nos cimetières, de nos champs de guerre et se rappelle à notre mémoire, ces hommes étendus , ce soldat à la vie rompue par l’arme fidèle des pouvoirs, et la femme enfante le guerrier.
En bête de somme, elle nourrit les armées aux fidèles rangs traversant les campagnes, les frontières, l’épée en gloire, le fusil en drapeau, et tombent à notre porte, la paix, l’espérance toujours à percer le froid de nos hivers, et triste , la femme oubliée, morte de donner la vie à ce qui la tue, la blesse, la méprise, pourtant son amour combat, seul vainqueur en secret.
La justice aux pouvoirs qui l’ont façonné, sert les intérêts de la guerre et des hommes aux conquêtes comme un prédateur sert ses intérêts et fuit toute paix, toute source de bonheur pour que soit toujours le sang triomphant des cultures de batailles, des fleurs aux tombes, et la vie s’est échappée en d’autres terres, elle s’est noyée au fond des océans, elle échappe aux vallées des canons et à l’économie des dominants où tous cherchent la fortune.
Je voulais un bonheur et sur le rebord d’une fenêtre chante un frisson léger, le vent ; et sur mon visage , la liberté messagère chante ce refrain à l’éternité , plus qu’une fleur à ma tombe emporte les mots écrits au ciel bleu de mon encre, aux rayons d’un soleil nouveau , l’enfant ne pleure et cet homme de violences a disparu à jamais, il n’est pas né et c’est cela que devrait dessiner notre humanité, un berceau de paix .
© Fédora Hélène
©Copyright © LiberTerra 2021, Tous droits réservés , Tous droits de reproduction et de diffusion réservés
https://tharaduchesse.wordpress.com/
J’aimeJ’aime