Violences faites aux femmes – Témoigner en silence !

La lutte contre les violences faites aux femmes continue Regarde la ! 


La justice ne peut exister que par la force du témoignage des victimes. 
Ce lent calvaire des mensonges des hommes violents et cruels qui nient leur victime, cet effacement d’une vie , anéantir la mémoire de la victime , c’est faire perdurer une violence cruelle, devenir ce criminel ne souhaitant jamais reconnaître sa propre humanité s’attachant à être indigne .


La parole des victimes est celle témoin de leur vie .Vie , ce mot au sens profond , ce cœur qui bat en nous et nous donne vie .
Le témoignage d’une victime est  une vie, la parole de la vie mise en souffrance par la violence d’un homme qui a choisi d’être cet ennemi et plus jamais ce frère.  Le courage de témoigner doit être écouté avec compassion.

Ne mettons pas encore plus de 100 ans pour respecter les droits des femmes qui sont des droits humains ! 100 ans, c’est le temps qu’il faudra pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes au rythme de la justice et des gouvernements, alerte ONUFemmes.

Il est essentiel de refondre pronfondément la justice pour tenir les engagements du développement durable dont « Mettre fin aux violences faites aux femmes – Zéro tolérance pour les agresseurs – hors persiste un système d’impunité qui fait que seulement 1% des violeurs condamnés en 2019 après des années de procédures dont certaines peuvent durer plus de 10 ans !

La perversité de lois discriminantes à l’égard des femmes, le non respect véritable des Conventions internationales depuis près d’un quart de siècle par les gouvernements, alerte l’ONU, ne peuvent être dignes de notre humanité, du respect de la vie des victimes qui alors subissent des traumatismes supplémentaires, qui subissent l’anéantissement de leur existence, comme si elles n’existent qu’en ombre, en demi-teinte, toujours privées de leurs droits humains à la reconnaissance, à la résilience et réparations.

La force du témoignage est force de justice et celle-ci ne peut vivre sans, pourtant cette parole de vie, parole d’humanité, d’appel à ce que l’amour triomphe et non la haine est coulé par les violences de préjugés, d’indifférence, de non reconnaissance alors que la justice sait très bien la souffrance des victimes et qu’elles disent la vérité. Elle-même conçue et voulue par le patriarcat, des lois faites par des hommes. Puis , il est celles non respectées . la justice oubliant parfois que le viol est un crime et l’indifférence de toute une société bénissant la culture du viol, ne font que faire perdurer la cruauté et ruiner le fait que le corps violé est humain, est une vie .

L’absurde des systèmes inventés par un patriarcat archaïque est cette folie suicidaire qui se plie à faire perdurer la souffrance des victimes, cadre celle-ci dans des normes, et assomme alors tout sens de justice.

Olivier Duhamel reconnaissant sa victime, a eu la dignité de vouloir retrouver son humanité et d’apaiser la douleur de la victime, et même si nous savons que les victimes disent la vérité, il est quand l’agresseur reconnait, l’humain qui est là, l’humain qui n’oublie pas et qui refuse de donner à la haine, à l’horreur des mensonges des prédateurs, une seconde de plus flattant le néant des violences, détruisant un être humain, victime.

La main d’un homme n’est pas faite pour blesser le plus fragile, elle est cette intelligence de créer, de tenir en sa paume ses lignes de vie, ses chemins en veines qui s’unissent de l’une à l’autre, d’un frère à une soeur, d’un ami et non de se faire l’ennemi.

La justice est ce don de paix et aujourd’hui , elle oublie toujours sa véritable voix . La France accuse un grave retard qui signifie l’abandon de son idéal qui au 21ème siècle est toujours tenu par un pouvoir accablant la liberté, le respect des victimes, et les gouvernements , les politiques n’ont toujours pas l’envie forte de refondre la justice, le courage d’affronter notre culture, notre histoire pour bâtir un avenir serein, une vie paisible qui n’est autre que le respect du droit au bien-être, objectif de la décennie , engagement pris par l’ONU, les États membres, et notre humanité , car un politique, un juge, ne doivent pas oublier qu’ils sont des êtres humains et non un pouvoir inventé par l’antique Rome !

La force du témoignage , ce n’est que par elle que vit la justice

Un prédateur pervers qui n’hésite pas à briser sa compagne enceinte, à mettre son enfant en elle en danger. Il agresse, manipule, hurle toute sa haine niant le mal qu’il a fait à son propre enfant avant même sa naissance par toutes les violences cruelles qu’il a commises et qui pour lui signent sa puissance, sa conscience et responsable de tous ses actes qu’il prémédite allant toujours plus loin dans son horreur, son morbide en manipulant, mentant, crachant sur les victimes, hautain et se voulant supérieur dans sa démence à concevoir détruire un être humain en l’attaquant au coeur de sa vulnérabilité lors d’une grossesse et venant à la maternité chaque jour continuer son acharnement à agresser une femme venant de subir une césarienne en urgence du fait des violences vécues, tramautisantes, sans oublier les menaces de mort que ce criminel profère avec un couteau à la main qu’il pointait à quelques centimètres de sa victime en hurlant « Je vais te tuer » et devant les enfants qu’il traumatise et abandonne.

Fier depuis 19 mois, il se moque d’une plainte contre lui pour viols et violences, entre autres et poursuit sa haine, son alcool, ses manipulations, ne sachant que faire du mal, ne sachant pas qui il est sans sa cruauté, et la tenant pour colonne vertébrale de son existence. Connu de la justice, connu de politiques, de journalistes, durant toutes les années où il a maltraité, martyrisé sa femme et ses enfants, nombreux n’ignoraient pas sa violence, ses sordides manipulations, ses escroqueries récurrentes, nombreux savaient, nombreux à demeurer dans ce système patriarcal qui détruit des vies. Une femme est-elle un être humain aux yeux d’une vieille culture qui ne compte même plus tous les féminicides, toutes les vies détruites par des prédateurs, préférant leur néant à la paix, à la beauté de la vie de femmes et d’enfants n’exprimant que la vie, ce nom oublié et qui surgit durant la pandémie, puis s’oublie à nouveau , car il est la volonté du pouvoir de garder son emprise , ses profits et cupidités, cette méchanceté qui est ce faux, ce mensonge destructeur qui trompe la vie.

Ce pervers cruel agressant une femme enceinte, est cette méchanceté, conscient et responsable, ce droit de tenir une vie entre ses mains et de la détruire, lâche, horriblement lâche. C’est cela le patriarcat, la violence de la haine à l’égard des femmes, celle qui viole, blesse, traumatise, tue un être humain car il est une femme.

19 mois d’une plainte …

Extrait de – « Les hirondelles chantent en hiver » Fédora Hélène –

Le témoignage force de vie, répare celle volée par un prédateur, donne à la vie de la victime toute sa liberté, son courage , sa dignité, tous ses rêves, toute sa vérité.

Quand toutes les fleurs furent écloses, je n’avais plus rien à voir au jardin. Je n’attends que le printemps, la vie qui sommeille. Je n’attends que son éclat, je n’attends que ses merveilles. Je sors de la profondeur des nuits, et des rêves brillants d’espérance, où s’effondrent les murs avant que nos yeux ne voient plus que l’avenir telle une tombe.

Une femme, son corps entre les mains d’un prédateur, cette paix qui se noie, cette guerre en arme, le viol. Je suis cette rescapée, ce temps qui survole, ce temps qui n’existe plus, ce printemps qui attend, celui qui patient traverse tous les drames pour renaître dans ce possible d’un chant de liberté. Cette voix en témoignage qui rompt la douleur, qui cueille les paroles de vérité avant que le passé efface toute mémoire et que le futur alors ne naisse pas.

Douce endormie, mon enfant, un paradis, quand l’orage passe son chemin et donne un souffle, un rayon de soleil, une goutte de pluie tombe sur mon front. Tout émerveille, sortir dehors découvrir le monde, les vertes prairies et vos cités aussi, le bruit. Et, passer tel un mirage le temps d’une vie. Ne teindre que les pages de mots , d’émotions , de ce sourire sur un visage d’enfant.

Cette petite fille poussant de sa main le voile blanc habillant le jour traversant la fenêtre. Regarder la cour et écouter ces notes du piano qui dans le salon calme et simple frappent les cordes comme l’encre imprime le destin d’une vie. Elles annoncent par ces quelques sons, la douceur de mes rêves. Par la fenêtre, la cour vide s’emplit de leur mouvement et défile l’histoire, celle de l’avenir. Les noms s’inscrivent à la craie blanche sur les pavés et se révèlent dans ce petit carnet retenant les lignes, ce secret du futur comme si un ange gravait mon cœur de ces lettres. Un amour et puis, cette tragédie, et si rien n’avait été dit, murmuré à l’oreille de cette petite fille et l’oiseau sur le rebord de la fenêtre emportant ce message. Le piano d’hier et aujourd’hui dans la pièce vide, ce palais où maintenant s’inscrivent tous les possibles.

Cette ombre face à moi et le battre, seule face à lui en un combat et la justice se révèle à la force du courage de tracer le temps. Un prédateur dans son orgeuil du mal sans fin et face à lui une femme écrivant le mot vainqueur au féminin de ces générations de guerrières qui hissent le drapeau blanc de la paix quand elles éteignent celui en rage qui bat la vie à coup de sa haine, et qui lâche attaque une femme et son enfant. Il est alors l’aurore, se lève toujours l’accomplissement, le triomphe de l’amour qui console le cœur blessé, essuie ses larmes en gouttes de sang fidèles à la vie.

Son long manteau noir, sa démarche prédatrice attaquant et son corps devenant cet effroyable sursaut de violences jaillissant de son nulle part, il n’y a pas de Terre pour un homme cruel qui viole une femme enceinte, qui martyrise la vie. Ses hurlements déchaînés à l’ivresse des nuits où il erre dans l’impasse du vide, sa violence se déploie comme ces démons brandissent leur puissance dans les longs tunnels piégeant leur proie et ne lui laissant aucune issue.

Ces mots révèlent le silence, la peur, et le courage de survivre , l’humain plus fort que l’injustice, la cruauté, le terrible de ceux volant son nom , justice. La perversion de leurs lois, se coulant aux mensonges et laissant un barbare agir, s’évader, s’alcooliser aux portes de son enfer qu’il garde plus que tout pour y demeurer éternellement.

Mon corps en berceau berce l’enfant, et ces quelques notes de piano , tu les entends en refrain joyeux et la vie sourit, danse aux rayons s’unissant à la lumière du voile blanc ondulant à la fenêtre entreouverte. Un souffle d’air, la vie passe et son chant charmant te donne la force d’ouvrir les yeux quand tu meurs, que tout tombe et que la vie appelle, bat en ton cœur et l’enfant sommeille en toi si fort, si beau. Le magnifique te sert si fort contre lui que tu saisis sa main pour suivre son chemin, et chaque jour te lever, vivre, sourire et peindre le ciel radieux devant tes yeux.

Le prince décharmant s’enfuit et part jouer les mensonges en corde, retenant son âme et l’abandonnant comme il abandonne ceux qu’il martyrise à leur chagrin si immense que les rivières coulent en pluie l’eau salée couvrant leur visage, leur corps si fragile.

Prédateur, il boit, s’enivre aux bars des crapules le servant jusqu’à la gorge et allant jusqu’aux dernières prières à Lourdes chez une tenancière à l’ivrognerie pour profession, et à la sauvagerie de ceux le regardant détruire, saccager la vie d’enfants et de leur mère, les faisant invisibles dans cette France armée du patriarcat comme statue inébranlable, dissipant ses lâchetés et des femmes meurent sous les coups, sous les silences, les viols, à la lumière froide éclairant les droits humains et gardant toujours la citadelle de la justice comme rempart à la liberté.

S’échapper de ce pays aux drames et clamant la liberté, qu’elle fait prisonnière. Tant de fleurs aux jardins des cimetières, des roses mortes, des féminicides, des chagrins et la dernière pétale conte leur mémoire. Oublie-t-on celles évanouies dans l’ignorance que la culture tient toujours pour ne pas réveiller les consciences et les belles en étoiles rayonnent au soir veillant sur leurs soeurs qui aujourd’hui écrivent, témoignent pour elles aussi, et pour demain que les enfants n’attendent plus les printemps, mais vivent les étés, la liberté, son bonheur et toute sa reconnaissance.

Le berceau et une enfant nouveau née, sa vie et les battements de son cœur n’étaient plus perceptibles, une naissance en urgence, trop de violences subies par les coups de ce loup méprisant la vie , cet homme cruel attaquant sa femme enceinte et certain de la puissante de sa violence impunie, fêtait aux bars, toujours sa violence, passant entre ses mains jaunies, tachées de cendre, les grains de sa méchanceté qu’il sème à chacuns de ses pas cloués au sol de l’enfer.

Nul besoin de juges, la vie le regarde , elle lui fait face et il ne peut jamais entrevoir la bonté, la générosité du cœur, les rayons lumineux de la paix et des pardons, la belle étoile en ange gardien, si l’on croit à l’avenir paisible , serein et libre.

Le prince décharmant entre dans la chambre de la jeune accouchée qu’il harcèle, qu’il agresse et son regard s’habille de son ivresse, de sa haine. Il vient chaque jour à 18 heures cracher ses mots violents et sales, rouge d’alcool et du fard de son impunité, discourant aux crochets de politiques aux cols blancs assis à droite en contrebas, là où la liberté n’apparaît jamais. Flattant les pouvoirs et l’argent, ils détournent leur regard de ceux vulnérables que leur système maltraite et au bal, ils sont les élus.

C’est ainsi que tourne le monde politique entre l’ignorance et l’oubli de ceux qu’ils appauvrissent, attisant les haines et divisions et tendant leur temps aux manipulations et mauvais vents, pervers et violents, comme le prince décharmant.

Le funeste de notre civilisation qui cherche dans l’Espace le bleu de la Terre, l’océan et on se perd dans le brouillard des hommes tuant leur humanité et ne serrant jamais contre eux leur cœur qui part. Leur cœur qu’ils abattent et qui pleure sans fin les famines et les guerres, la violence assassinant des femmes, et se perpétue le long déclin . Un homme qui n’aime pas, est l’incarnation de la cruauté, et il ne laisse aucune chance à sa propre vie d’être belle, heureuse et de recevoir la vague nouvelle qui efface les pas du malheur et la paix sur le rivage n’accueillant que le soleil se couchant sans peur , sans le chaos des bombardements, en arme de guerre que sont les violences faites aux femmes.

L’homme, toujours, se dresse contre la liberté et s’arme contre toutes possibilités de quitter la souffrance. Alors, on a inventé l’éternité pour offrir la patience et féliciter les artisans de paix, semeuses de lumière. Les mots conteront toujours d’une manière où d’une autre leur voix, et le silence portera les émotions , le regard d’un enfant, d’une mère, de cette femme , demain guerrière livrant bataille et donnant sa vie pour elle, liberté. 

© Fédora Hélène 

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