Quand travailler plus , tue ! L’OIT et l’OMS révèlent que les longues heures de travail augmentent le nombre de décès prématurés

Nous mourons pour ce que nous sommes

Égalité, ce nom est au cœur de notre humanité, il porte les droits humains. Il est un corps, un sang, un rêve, notre humanité réconciliée. Sa multitude par l’immensité de la liberté et être une unité. Ce soleil pour cœur et nous tous la multitude de ses rayons. Cette lumière qui rend la vie possible, la sort de la nuit. Celle persistante par les préjugés, leur violence, par une civilisation qui a pris son envol sur la construction des cultures des ressources de la terre ; nous nous séparons dès lors de l’interprétation juste de notre humanité, partager et non posséder.

Posséder la terre, c’est posséder l’essentiel à notre survie, nous nourrir et comprendre nos impossibilités, nos limites, notre dépendance aux éléments, à la Terre fondatrice de notre monde et de notre avenir.

Elle en tient le secret et maîtrise ce que nous serons. L’homme a alors compris ses faiblesses et son intelligence à modifier son environnement pour non pas s’adapter à lui, mais l’adapter à sa volonté. Nous avons bâti des sociétés dotées d’un phare les croyances. Une façon de se rappeler que l’homme transmet, mais ne crée pas. Il est la base de la transmission de la vie, il peut la modifier, tenter de la maîtriser, la détruire, mais il ne crée pas la vie.

Des sociétés peuvent se mettre alors en opposition avec la nature, tous ses éléments et l’univers lui-même qui porte la Terre, donc la vie, qui de la même manière s’y développe par la multitude, l’immensité de sa liberté sans fin que nous pouvons imaginer, mais à laquelle nous ne pouvons pas accéder.

Et, la chose en réalité que nos sociétés doivent acquérir, c’est cette capacité de comprendre la liberté et de ne pas lui opposer de résistance, de ne plus la concevoir comme un danger, comme quelque chose capable de nous dépasser, comme la création de la vie nous dépasse, comme la formation de la Terre, de tous ses éléments vivants nous dépasse, comme tout ce qui permet son existence, nous dépasse.

Nous donnons une définition du vivant pour nous définir nous-mêmes et concevoir que nous sommes intelligents puisque nous sommes les seuls sur terre à concevoir une définition du vivant par des études scientifiques, par l’observation et par ce que nous ressentons en nous et cherchons à découvrir, cherchant à nous confronter avec nous-mêmes, notre réalité que nous découvrons sans cesse, ainsi que celle qui nous entoure, les éléments de la Terre et ceux de l’univers.

Une réalité qui peut être remise en cause par la manipulation que nous faisons de notre identité, par les limites destructrices que nous imposons à la liberté. L’homme en possédant la terre par les cultures et sa sédentarisation a compris son pouvoir de posséder et de distribuer ce qu’il possède. Il a compris qu’il pouvait diviser l’humanité en différentes strates de possessions.

Cette application de l’économie dont le capitalisme est issu tente de faire dépasser à l’homme ses limites, celles qu’ils s’imposent en refusant le fait qu’il ne peut contrôler la création de la vie, que celle-ci le domine pleinement, de manière inéluctable.

L’être humain crée par l’art, par la science en puisant dans sa propre vie, donnant libre court à son imagination qui lui laisse entrevoir l’infinie des possibilités de la liberté.

Ce monde où il part, cette évasion constante de lui-même pour rejoindre le bonheur et s’échapper des drames d’une civilisation où il s’est divisé.

L’égalité tient en lien ce lien qui nous unit, et nous ne devons pas mourir pour ce que nous sommes. La manipulation du monde que nous avons opéré, ce que nous percevons pour réalité et certitude est alors erronée.

Les droits humains ne peuvent exister que par la vérité qui se présente sous la forme de ne pas mettre un être humain en souffrance en prenant le droit de l’inférioriser, de le concevoir anormal en mesurant la normalité à des certitudes émanant d’une réalité faussée.

Nos cultures ont érigé en pouvoir des manipulations de notre définition du vivant, donc de ce qui a le droit de vivre et ce qui est soumis aux modifications apportées par l’esprit humain basant ses acquisitions sur la notion du possédant et non du partage qui est la seule civilisation viable, c’est-à-dire ne concevant pas son évolution sur les guerres et sur l’esclavagisme qui est une valeur économique qui demeure puissante puisque nous perpétuons une réalité émanant des manipulations mentales élaborées par la valeur de pouvoir.

La femme est le socle de la vie et l’homme comprend son pouvoir de posséder en concevant son pouvoir de procréer, et se pensant alors le possédant de la femme et de l’enfant. Tout se construit autour du pouvoir de la vie et de le posséder, effaçant la liberté de l’être, le fait que l’homme ne crée rien, mais ne fait que transmettre dans une valeur de partage qui lui permet de vivre.

Tout homme est issu du corps d’une femme, il ne possède pas la vie de cette femme mais il est une partie de celle-ci multipliée par la valeur de liberté qui en fait un être unique et précieux car issu de cette unité. Tout en un corps.

Les doits des femmes s’inscrivent dans le fondement des droits humains, sans le respect de ceux-ci les droits humains ne peuvent l’être et à partir de ce moment l’homme conçoit tous les pouvoirs possibles puisqu’il se pose en possédant. Tout lui appartient et il ne devient que l’émancipation de la violence.

Il se crée alors une civilisation binaire où tout s’oppose puisqu’il conçoit cela pour sa propre naissance, cette division de l’être.

Les religions ne peuvent construire que des oppositions, posant des interdits capables de conserver le pouvoir de l’homme comme absolu. Et, tout ce qui pourrait naître en dehors de cette dualité fondée en loi, est de facto inexistant.

Les discriminations, les fortes inégalités prendront leur source dans la religion qui élabore les premières politiques. Que fait-on entre le temps de la naissance et celui de la mort, comment organise-t-on cet espace de la vie et celui de la mort en prenant pour commencement l’invention du pouvoir.

L’homme vient de créer son autodestruction qui signera dans notre histoire les crimes contre l’humanité, et l’exclusion de celle-ci de l’humain.

L’esclavage, voler la vie d’un être humain, l’achetant comme une marchandise et tirant de ses particularités une source de profits ou établissant celle de non-profit. C’est ainsi que naît la notion de travail, par rapport aux possédants qui ne travaillent pas. L’homme outil, l’ouvrier qui va permettre par son travail d’enrichir celui qui possède.  Alors que le travail accompli doit enrichir celui qui ne possède pas.

Si tu ne peux pas cultiver la terre, je te donne la possibilité de manger en la cultivant et en la partageant, mais je ne donne pas cette manne à celui qui la possède, par évidence.

La notion de travail est liée à la notion de salaire pour être comprise comme une liberté, et à celle du temps, on achète par le salaire son temps libre et les Conventions internationales sur le travail veillent à permettre le respect de ce temps libre, de ce salaire, solution pour lutter contre l’esclavage tout en maintenant une économie qui de toutes les manières produit une mise en esclavage des plus vulnérable ; la valeur de pouvoir est toujours dominante et donc celle de s’enrichir.

Plus la volonté d’augmenter un pouvoir s’applique en politique, plus les inégalités règnent et détruisent les droits humains donc la possibilité de vivre, puisque le vivant ne peut perdurer que par la liberté.

La pandémie de Covid est un révélateur et accélère les désordres causés par une volonté de domination et d’enrichissement qui prévaut à l’humain. De ce fait, apparaît les fortes inégalités qui provoquent une aggravation alarmante de la pauvreté, la plaçant à un seuil extrême sur tous les continents et provoquant une accélération de la violence puisque cette conception de nos sociétés est une progression systématique de la violence dont elle est issue.

Actuellement, les dirigeants de grandes entreprises gagnent jusqu’à 320 fois plus que leur salarié moyen, et ceux maintenus dans la précarité sans droits et avec des salaires de misère sont les nouveaux esclaves que les alertes émises par des études tentent de protéger.

C’est ainsi que l’OIT émet des études et Convention dans le but de protéger la vie des plus vulnérables. Les 15 Conventions actives de l’OIT relatives au temps de travail ont permis de sauver environ 143 000 vies. Des Conventions qui rappellent que chacun est précieux, que la vie est précieuse et que nous sommes tous importants. L’OIT alerte sur le fait que ce sont des millions de personnes qui sont victimes de discriminations, des millions d’entre nous qui ont leur vie brisée car quelques-uns d’entre nous ont séparé notre humanité de l’humain, et perdent leur conscience à nourrir cette folie de croire que des êtres humains sont des outils de la machine économique.

Notre intelligence économique, celle des pays riches, n’existe qu’en concevant la pauvreté, la mise en état de fragilité extrême de millions d’êtres humains.

Travailler 55 heures et plus par semaine met gravement la santé en danger alerte l’OIT et l’OMS

En ce 19 mai 2021, on célèbre en France l’événement de la réouverture des chaînes des lobbies s’enrichissant  avec la misère,  la souffrance des peuples opprimés pour offrir une liberté de consommation aux populations des pays riches et contraignant les populations aux revenus modestes d’acheter dans ce cycle de l’exploitation de l’homme par l’homme,  faite de l’illusion de la liberté, et ruinant celle réelle qui ne peut en aucun cas mettre des êtres humains en souffrance car elle porte la vie.

La vie, remettre au cœur de notre civilisation ce nom que nous portons à chaque battement de notre cœur, ce corps sans lequel notre vie est impossible, ce corps humain qui doit être respecter plus que tout.

C’est-à-dire qu’aucun travail ne doit tuer une vie, blesser celle-ci de manière irrémédiable.

Une étude précise et inédite révèle que 479 millions de travailleurs, soit 9 pour cent de la population mondiale, accomplissent des tâches mettant leur vie en danger par notamment les longues heures travaillées pouvant dépasser les 55 heures par semaine.

Des heures qui ne respectent pas le droit au bien-être et à la santé en n’accordant pas un repos nécessaire aux travailleurs. L’étude révèle que ses longues heures de travail ont provoqué 745 000 décès par cardiopathie ischémique et accident vasculaire cérébral (AVC) en 2016, soit une augmentation de 29 pour cent depuis 2000, selon l’étude de l’Organisation internationale du travail (OIT) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une première étude mondiale en 2016 permet d’estimer que 398 000 personnes sont mortes d’un accident vasculaire cérébral et 347 000 de maladies cardiaques attribuées au fait d’avoir travaillé 55 heures et plus par semaine.

Faire travailler plus met gravement la santé des travailleurs en danger, établit cette enquête fondée par une analyse détaillée par les méthodes de méta-analyses des données les plus récentes couvrant les niveaux mondial, régional et national et s’appuyant sur les données de plus de 2 300 enquêtes collectées dans 154 pays entre 1970 et 2018.

Une étude rappelant qu’un travail décent respectueux des droits humains sauve des vies et qu’il est aux gouvernements la responsabilité, comme elle l’est pour les dirigeants d’entreprises, de veiller à la sécurité et à la santé de leurs salariés.

« Travailler de longues heures peut entraîner de nombreux troubles mentaux, physiques et sociaux. Les gouvernements devraient prendre cette question très au sérieux » a déclaré Vera Paquet-Perdigão, Directrice du Département de la gouvernance et du tripartisme de l’OIT.

Des longues heures de travail qui apparaissent par un système qui contribue à favoriser les plus riches, milliardaires, qui en plus procèdent à de l’évasion fiscale ne respectant que le produit financier de leur enrichissement et non l’humain, non la solidarité, non le partage. Ils ne conçoivent que le mondialisme capitaliste comme modèle effaçant les frontières par les actionnaires, l’exploitation des populations pauvres et fermant ces mêmes frontières aux migrants exploités fuyant la misère et son cortège de violences.

Ces migrants que nous sommes tous, de plus en plus enfermés dans la précarité, dans des emplois instables sans statut de salarié et les gouvernements calculant des droits sociaux toujours de plus en plus bas, ne provoquant qu’une continuité et aggravation de l’exploitation des ouvriers, des personnes vulnérables. Des politiques se dirigeant par l’obsession de la compétitivité, des profits et cupidités, à l’opposé des droits de l’homme.

Entre 2000 et 2016, le nombre de décès par maladie cardiaque à cause de longues heures de travail a augmenté de 42 pour cent, et celui des décès par accident vasculaire cérébral de 19 pour cent.

L’étude prouve l’impact grave d’un temps de travail important imposé à des travailleurs, sachant que ceux-ci exercent le plus souvent les tâches les plus pénibles, tel que les travailleurs dans les mines de charbon en Chine, les travailleurs pauvres de tous les continents, y compris dans les pays riches qui exploitent la pauvreté comme manne de leur enrichissement.

Les travailleurs d’âge moyen ou âgés de 60 à 79 ans qui avaient travaillé 55 heures ou plus par semaine entre 45 et 74 ans sont particulièrement touchés et représentent 72% des décès.

La pauvreté et les travaux pénibles accablent également la santé des femmes, notamment migrantes et travaillant comme femmes de ménage, entre autres. Les femmes au foyer ayant une famille nombreuse et subissant la précarité et souvent des violences conjugales et sexuelles, subissent elles-aussi une atteinte grave à leur santé et peuvent être victimes de maladies imposant un décès précoce.

Le stress et les conditions de vie difficiles imposées aux femmes qui sont les premières victimes de la pauvreté, et des violences conjugales et sexuelles peuvent provoquer des maladies cardiovasculaires qui sont d’ailleurs la première cause de mortalité chez les femmes en France.  

Sur 147 000 personnes décédant d’une maladie cardiovasculaire en France, 54 % sont des femmes. Cela donne une impression réelle du respect qui est accordé aux droits des femmes en France et de leur accès aux droits à la santé, notamment à l’égard des plus précaires, et mères isolées ! Puis, il est établi notamment par l’ARS que quand une femme ne se sent pas bien et présente des symptômes d’infarctus, son entourage met en moyenne 1 heure de plus que pour un homme avant d’appeler le 15.

Pandémie de Covid – révélateur et accélérateur des inégalités et discriminations

« La pandmie de Covid-19 a aggravé la situation, car les travailleurs peuvent être affectés par des risques psychosociaux supplémentaires découlant de l’incertitude de la situation professionnelle et de l’allongement des horaires de travail » alerte Véra Paquete-Perdigão.

Les différentes réformes des gouvernements en matière de travail et notamment celles cherchant à augmenter le temps de travail, et à amplifier la précarité, contribuent à nuire aux progrès obtenus par les luttes des travailleurs et par les Conventions internationales sur le travail, visant à ce que tout être humain puisse travailler dans des conditions décentes et respectueuses de sa santé.

La pandémie de Covid justifiant une crise économique et sociale, les plus vulnérables sont d’ores et déjà exposés à des heures de travail de plus en plus longues, à une précarité durcie. De plus, la conception du Télétravail par les nouvelles technologies de communication et de l’information efface le temps de repos, et droit à la déconnexion. Une pression de plus en plus forte est à l’égard des travailleurs avec la recrudescence des emplois flexibles, temporaires et statuts indépendants, accentuant la tendance à travailler de longues heures, alerte l’OIT. Une économie mondialiste et des technologies qui effacent le temps de repos et le droit à la déconnexion et à la vie privée.

Des mesures pour lutter contre l’augmentation du temps de travail

Les gouvernements imposant des réformes sur le travail, le chômage, les retraites pour amplifier une économie capitaliste, comme cela se produit en France, ne permettent pas de lutter efficacement pour le droit au repos, pour garantir la sécurité et la santé des travailleurs et imposent des divisions impactant une nécessaire confiance et des concertations sereines entre le gouvernement, les employeurs et les travailleurs.

L’OIT et l’OMS recommandent aux gouvernements, en consultation avec les partenaires sociaux, de favoriser des lois et des politiques qui garantissent des limites maximales du temps de travail et encouragent le respect des conditions de travail décentes.

Une harmonisation du temps de travail au niveau mondial et du respect de conditions de travail décentes, est difficile à appliquer dans la réalité des faits avec des politiques économiques ayant pour objectif un enrichissement croissant des plus riches au détriment du respect des droits humains.

L’OIT et l’OMS encouragent les gouvernements à ratifier et à élaborer des politiques visant à mettre en œuvre des normes internationales du travail, notamment sur les limites du temps de travail, les périodes de repos quotidiennes et hebdomadaires, les congés annuels payés, les protections pour les travailleurs de nuit et l’égalité de traitement pour les travailleurs à temps partiel.

La problématique fondamentale du chômage contraint des travailleurs à accepter des conditions de travail ne respectant pas les Conventions internationales, par peur de perdre leur emploi. Cette matrice économique bloque les possibilités de mise en place de mesures pour le respect de l’égalité, en produisant sans cesse des lois en cascade verrouillant l’accès à l’équité, au partage, aux valeurs respectant les droits humains. Les lois érigées par des politiques ne considérant l’homme que comme outil de production de de consommation mettent en échec les progrès faits depuis des décennies en faveur d’une humanité réconciliée, unie.

Les réformes négatives sur le chômage renforcent les discriminations, inégalités et stress dû à l’angoisse de la précarité, les pressions pour satisfaire des obligations de résultats, de profits se plaçant en valeur exponentielle profitant aux actionnaires et dirigeants d’entreprises et augmentant les risques de décès prématurés du fait de conditions de travail éprouvantes, provoquant un mal être profond.

« Aucun emploi ne vaut que l’on prenne le risque d’un accident vasculaire cérébral » Dr Tedros, Directeur de l’OMS

Encore une fois, les lois sécuritaires, de répressions masquent une réalité cruelle et retardent les mesures, prises de consciences pour anéantir la pauvreté, objectif premier du développement durable.

Un système imposant une conception binaire de la société met en danger des millions de personnes à travers le monde, et entravent l’avenir des générations futures qui seront confrontés à un drame humain sans précédent si les volontés politiques imposent un capitaliste s’imposant en un fascisme réduisant nos sociétés à la discorde, aux drames de la violence que la pauvreté sévère ne fera qu’aggraver.

Nous devrions penser en dehors d’un mental établissant les mensonges, les manipulations qui ne garantissent que la persistance des pouvoirs et faire confiance aux enseignements de la paix et de la liberté.

© Fédora Hélène 

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