Une société de violences – Des bombes au patriarcat – Quand la haine tue !

Ces ciels d’orage et cet arc-en-ciel de paix qui vient et nous rappelle la générosité de la vie qui nous laisse libres pour trouver une solution pour anéantir la violence qui frappe les rêves et ne donne plus de sens à notre avenir, s’il est celui acceptant la cruauté des hommes.

Un soir, un ciel d’orage et je fais un vœu. Les nuages d’or, de noir portent l’eau des combats qui versent une pluie fidèle, battante sur le sable de notre passage sur terre. Ces couleurs changeantes au soir mariant le bleu en espoir au rouge des batailles qui marquent nos regards de joie et de souffrances – être sauvé, sortir de l’enfer – le bonheur de vivre, de reprendre son pas vers la liberté, un souffle, j’ai encore du mal à respirer. Un monde en paix, ceux ayant connu la violence des hommes savent que c’est ce qui est primordial à bâtir si nous voulons que notre humanité perdure. Sortir des décombres, retrouver son corps, le voir, le ressentir plus jamais comme avant. Il est blessé, couvert de poussière, de celle qui vous enterre. Se relever et regarder la vie plus comme avant, il manque sa liberté, elle est traumatisée. Mémoire cassée, sous le feu des haines, les coups de la violence d’un homme cruel, et ceux riches d’indifférence, tournent la tête vers le vide.

Pleure en silence l’enfant aux rêves blessés, et ce mot revient sans cesse, ce regard qui cherche toujours la lumière qui consolera, qui effacera les peines, les peurs, celle qui redonnera, avant. Avant que la violence s’abatte, tue. La violence des hommes brise la vie, sa beauté, sa générosité. Quand la justice se fait absente, il peut être les pires crimes possibles car les hommes commettant des violences calculent toujours leur impunité en premier. L’impunité leur donne une puissance inégalée, légitime leur criminalité, et provoque cet éternel recommencement. Les hommes violents la comprennent comme une permission à recommencer, et perçoivent les pardons accordés de la même manière et non comme ce don de paix qu’est la générosité de la vie conçue par le verbe aimer qui seul dépasse toutes les souffrances pour donner aux victimes la chance de la renaissance.

Une chance accueillie par les cœurs meurtris comme une joie nouvelle, mais celle-ci se fait un long deuil quand les victimes meurent sous les coups des violences, quand leur corps est anéanti par la douleur, quand la mémoire traumatique impose une souffrance intense, car elle est humaine. Notre mémoire est ce sens de notre humanité, elle n’oublie pas car la vie ne s’efface pas.  Les hommes de violence tentent toujours de nier leurs victimes, d’ignorer leur mémoire, c’est en cela qu’ils sont séparés de leur propre humanité, reniant leurs propres actes, leur responsabilité, leur conscience à détruire. La justice laissant des crimes impunis, accable de manière inhumaine les victimes et donne raison à cette folie de la violence, à ce qui creuse le néant, le non-sens de notre vie, ce qui est là impossible. Ce système d’inversion brime constamment la liberté et fait de la justice une arme, au lieu de la rendre à ce qu’elle est de véritable, un don de paix.

Refondre notre civilisation, poser une pierre, et hisser le drapeau de la paix, bâtir une justice nouvelle, celle qui ne laisse pas le pauvre à la misère, mais le protège.

Hors, celle de nos palais ne se lève pas quand un de nous meurt de froid à la rue, quand une femme jeune accouchée victime de violences tait ses larmes pour n’offrir que son sourire à la vie. Et, il est ici de dire en faisant cette parenthèse :  honte à jamais à celles et ceux soutenant le pire des lâches violant, martyrisant une femme enceinte, allaitante. La liberté de leur voix adulant le patriarcat est morte à l’obscurantisme, elle s’est jetée dans le vide, au fond du précipice qu’ils creusent, ceux haineux, violents contre les femmes, les enfants et périt l’amour dans la paume de leurs mains.

Juste un arc-en-ciel, un de ses pas dans l’eau de la mer, et une vague, un autre passage, on renaît plein de vie, sa générosité n’en finit pas de nous offrir tout d’elle, la vie. Nous lui devons bien toute notre reconnaissance à ce jour qui ne nous abandonne pas et nous montre le bleu ciel qui demeure toujours dans nos yeux, même si nous savons les hommes capables de commettre l’atroce, nous sommes ce reflet de la paix.

Pourquoi ont-ils chassé leur humanité, ces hommes cruels ? Pourquoi cet enfant mort, et celui qui a peur, si peur quand s’avance l’homme de violences. Il est un père, un soldat, un pouvoir de la guerre, et les champs de culture ne sèment plus le verbe aimer, alors je voudrais planter un nouvel olivier au mont des prières pour éclairer la terre de paix, un instant son soleil et vivre.

Je pourrais gravir tous les chemins, les océans, voguer en fermant les yeux, et voir l’enfant sauvé des eaux troublées par nos cris d’espoir. Prendre dans mes bras, l’enfant qui tremble et mon cœur bat si fort, si fragile, il tremble aussi face à un homme de violence quand ceux artisans de paix appellent levant leurs mains vers le ciel d’orage. La pluie fidèle frôle alors chaque grain de sable, ceux qui marquent notre course au vent pour voler le bonheur à l’oiseau du paradis, et sur ses ailes voler aussi. Je voudrais croire que nous saurons taire le bruit des armes qui effondre notre humanité. Qu’avons-nous fait ? Nous avons bâti des cités au prix du sang des guerres marquant les frontières et aujourd’hui les larmes coulent encore, on enterre un des nôtre sous les pierres que nous n’avons pas su soulever.

J’ai peur, mais je sais que nous sommes curieux de découvrir la vie, et que nous trouverons les possibilités pour vivre, que nous prendrons le verbe aimer pour construire la résilience.  Peindre les drapeaux en une seule couleur, celle de la paix, de l’égalité, un drapeau de toutes couleurs pour hisser notre humanité sur les places des pouvoirs, qui oublient les Ouïghours, comme nous oublions le sens de notre vie entre les productions et consommations.

Les files d’attente devant les chaînes pour acheter nos propres chaînes, puis partir indifférent vers notre miroir, la mode, ne pas en avoir, que celle de protéger ceux vulnérables en refusant que le tissu qui nous habille soit cousus avec les larmes de la souffrance de ceux mis en esclavage. On a oublié notre histoire, qui étais-tu avant ? Fille de migrants.

Tous exilés sur Terre, posant nos chaînes pour résister contre le mondialiste qui tue des vies et la nature aussi, laissons nos marchandises et regardons-nous dans le miroir sans les marques des peines, les yeux cernés et rougis. Entourer les lobbies de chaînes en symbole de leur désert à oublier notre humanité fraternelle. Libère la liberté contre toutes les violences et porter les droits humains, les droits des femmes en ce jour qui pleure une sœur qui quelque part dans le monde est morte tuée par son partenaire se faisant l’ennemi de notre humanité. Quand, nous jugerons les violences faites aux femmes comme des violences faites à notre humanité dans nos pays nourris aux siècles du patriarcat, des viols, de l’incompréhensible violence à l’égard des femmes.

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Cet écho qui nous renvoie notre avenir qui sera de violences, celui qui nous attend si nous acceptons qu’un homme cruel brise une femme, sa vie et elle meurt devant nous, dans la rue, en France. Voyons, voyons les foulards blancs se nouer autour des cous de ceux et de celles amoureux de la paix, de ceux disant non à la violence, aux crimes contre les femmes, la cruauté qui leur interdit de vivre.

Porter un foulard blanc en signe de paix, d’exiger des gouvernements, de la justice d’agir contre les prédateurs tuant une vie, traumatisant leurs enfants en blessant leur mère sous leurs yeux. Ne plus laisser faire sans rien dire. Une justice n’agissant pas contre les hommes cruels détruisant la vie.

Nous pouvons croire que demain la violence sera anéantie si aujourd’hui nous nous levons ensemble pour bâtir un chemin de paix. Nous pourrons respirer aussi. Aux oiseaux en tristesse tombant à terre comme nous quand les pouvoirs politiques éteignent les étoiles par des milliers d’éclats d’obus. Palestine, Syrie, c’est notre terre aussi, nulles frontières nous séparent de nos frères et sœurs. Nos pays riches sont-ils en paix quand les bombes ruinent tout, quand la pauvreté saisit notre monde, quand les femmes souriant à l’enfant nouveau-né, cachent pour le protéger, les larmes brûlantes enserrant leur cœur ?

Un soir, un ciel d’orage et je fais un vœu. Les nuages d’or, de noir portent l’eau des combats qui versent une pluie fidèle, battante sur le sable de notre passage sur terre et je dessine l’arc-en-ciel.

On bâtira ensemble un chemin de paix, il suffit d’aimer. Un jour vous verrez, on marchera tous ensemble pour hisser une voile blanche, la paix. 

© Fédora Hélène

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