
Je vais vous conter une histoire. Le soleil et la lumière, ce voile et se lève en ton cœur toutes les promesses de bonheur, la liberté.
Notre temps est au bouleversement, les larmes déchirent nos rêves et revient la lumière. Notre monde se réconcilie doucement de vague en vague, après les naufrages, ces souffrances que nos yeux voient et peuplent notre humanité, sa mémoire.
L’eau des rivières ne demande qu’une chose à nos cités : laisser claire les sources de la terre pour que vive notre avenir. Regarder le magnifique de la vie, ce ciel d’orage où se couche le soleil, il n’est que d’écouter notre cœur pour que la paix soit possible.
L’illusion est la société que nous vivons: les pouvoirs politiques, l’économie, le monde d’artifice et de profits, mais tout ça ne représente que des titres ! Regardons l’humain, nous sommes des êtres humains, et ce n’est pas la richesse que nous devons gagner, mais notre humanité. L’accomplir, être libre, être curieux de notre avenir et découvrir cette aventure fantastique qu’est la vie. La sincérité de la vie est dans la liberté.
Libre, se défaire de l’argent sera l’enjeu de la décennie et l’IA doit être un instrument pour accompagner nos langages. Il ne faut pas l’utiliser pour en faire l’homme surveillant l’homme. Elle doit être par la virtualité du langage numérique la capacité de percevoir une dimension que nos yeux ne peuvent pas appréhender, mais qui se définit dans ce que nous ressentons au cœur de notre humanité, et ce lien avec l’espace qui nous entoure, cet océan de lumière et de l’ombre des mystères. Il est infiniment la représentation de la liberté, de ses révolutions qui permettent à la vie d’être et d’être cette paix.
Nous devons écouter ce chant nouveau venant par la science, mais en sachant ne pas perdre notre humanité dans des futurs ayant pour objectif de créer un humain augmenté, ce qui diviserait de manière irrémédiable notre humanité. Nous pouvons concevoir un être humain à partir de plusieurs ADN, ce facteur multiplicateur, peut être louable pour anéantir des maladies et redoutable pour l’équilibre de notre monde car des hommes possèdent cette volonté de pouvoir qui est particulièrement dangereuse.

Ne faisons pas de notre futur la division de notre humanité
La recherche dans les possibilités de l’IA et de la robotique dans le but de la conquête spatiale, s’invite dans l’espace civil et notamment médical, comme l’IRM en est issu. Mais cela ne doit pas nous faire perdre de vue le respect que nous devons porter à notre terre, à notre humanité . Ne prenons pas le risque de devenir un système technologique au service de pouvoirs, d’ambitions politiques et économiques. Des crises humanitaires sans précédent sont la longue peine de ce 21ème siècle commençant qui ne tient pas ses promesses de progrès, si ce n’est celui de l’illusion, et le capitalisme destructeur alimente les choix s’éloignant de la paix universelle que nous devons conquérir.
Une nouvelle civilisation doit naître et réussirons-nous à lui donner le jour ?
Cette force nous habite et elle est celle nous permettant de nous relever des pires drames. Nous croyons toujours en notre humanité malgré la terrible cruauté dont l’homme est capable. Croire en nous est possible grâce aux artisans de paix qui sont cette lumière du jour qui nous rappelle que notre monde n’est pas au néant de nos guerres, des violences brisant la vie. Nous réalisons la force du verbe aimer, quand la souffrance éteint la vie, et que survivre devient le seul verbe possible, et qu’appelle en nous le verbe vivre qui veut paraître. Il est ces larmes coulant de nos yeux blessés par la violence qu’ils ont vue.

Martin Luther King affirmait « Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier » car nous sommes une fraternité universelle et nous ne pouvons croire notre monde en paix et libre quand l’injustice frappe de manière permanente partout sur terre. Quand chaque jour, des milliers d’enfants pourraient mourir de faim en cette année 2021, alerte le PAM – quand les enfants de Gaza sont traumatisés par les bombardements, quand des enfants de Palestine et d’Israël sont morts, ont été blessés, qu’ils sont séparés par la violence des hommes.
Nous revenons à la force de nos prières et prenons la force de bâtir une paix durable, de consoler les enfants de Gaza , dont ceux qui sont restés de longues heures bloqués sous les décombres tant les bombardements par leur violence ont effondré, ont ruiné la paix. Ces enfants privés d’eau potable et ce sont au moins 800 000 personnes qui manquent d’un accès à de l’eau propre – les bombardements ayant endommagé le réseau d’assainissement. Nous portons les blessures des enfants de Palestine, de Syrie, du Yémen, d’Ukraine, de la RDC, ces enfants qui sur tous les continents subissent le chaos de notre civilisation.
Nous pensons que le chaos serait nos pays riches ruinés ? Le chaos, c’est la mise en appauvrissement des plus vulnérables, d’oublier les Oubliés. C’est en France 10 millions de pauvres et la réforme du chômage pourrait créer des souffrances, traumatismes pour les précaires. Le chaos, c’est la monstruosité de mettre des êtres humains en souffrance et de nourrir un enrichissement des plus riches en faisant subir la misère à une partie de notre humanité, c’est nous séparer de ce que nous sommes, une solidarité, un sang, un corps semblable.
C’est la violence que subissent les femmes depuis des générations et cette mémoire traumatique qui se transmet de siècle en siècle d’une femme à une autre. Elle est l’accusée, celle qui survit, mais ne peut vivre libre. Elle est la sorcière, mais pas la sœur et les femmes se divisent entre elles. Ce patriarcat qui s’inscrit dans une domination de l’humain et qui construit les guerres, les pouvoirs politiques, un capitalisme prédateur qui tient à posséder et non à respecter et à aimer. On ne peut pas concevoir le patriarcat et en même temps la paix, le respect de la vie.
Les droits des femmes sont le socle des droits humains qui ne peuvent exister si plus de la moitié de notre humanité est oubliée, mise en état de grande vulnérabilité. La pauvreté accable en premier les femmes qui ont le moins accès au droit à la santé, au bien-être, au droit de vivre en paix et sécurité, qui sont pourtant des droits humains fondamentaux.
Un être humain blessé ne peut voler haut comme la colombe, pourtant son cœur se dessine de ses ailes, celles que la violence brise. Nos sociétés doivent se refondre profondément et donner à la justice son véritable sens – elle est un don de paix.

La justice aujourd’hui apporte souvent des traumatismes supplémentaires aux victimes de violences, elle doit prendre conscience qu’elle ne répond pas à ce que la démocratie conçoit et vouloir refonder en profondeur ce qui la constitue et abandonner une lecture patriarcale, une culture du pouvoir absolu, celui dont elle est issue, le pouvoir politique issu de la noblesse qui est à une continuité par la bourgeoisie s’imposant en classe dominante. L’embourgeoisement qu’on achète avec de l’argent contrairement à la noblesse qui était par la naissance. Notre société est fondée sur la valeur des titres et nous devons être uniquement sur la valeur de l’humain. À partir de là, nous pourrons élaborer ensemble une économie nouvelle qui n’est pas la cupidité de s’enrichir, de dépasser un pays par le pouvoir donné à l’argent, d’être à une compétitivité féroce, une volonté destructrice de profits qui n’alimente que la guerre.
Nous avons le choix entre la guerre ou la paix. Les gouvernements par la pandémie de Covid-19 révèlent les fortes inégalités qui séparent les riches des pauvres et le poids de la dette qui ne reposera que sur les plus vulnérables, les populations modestes, alors qu’elle n’est qu’une illusion. Elle n’existe pas et comment pourrait-elle exister alors qu’elle n’est que l’artifice d’une économie que l’homme a inventée.
Les organismes humanitaires sont dépendants de moyens financiers. Voilà le chaos, penser qu’anéantir la famine est une question d’argent, nous sommes pris à ce piège de ce que nous inventons. Les dons sont nécessaires pour permettre aux organisations humanitaires de pouvoir répondre aux besoins fondamentaux des populations fragilisées. Un manque de moyen financier signifie que des vies ne pourront être sauvées, alors que nous voyons la générosité constituant notre fraternité par tous ceux œuvrant auprès des migrants fuyant la misère au péril de leur vie en traversant la mer sur des embarcations de fortune où à la nage comme récemment à la Ceuta et ce sont des milliers de mineurs isolés, qui ne disent qu’une chose, « On veut vivre » !
Notre humanité crie qu’elle veut vivre, pendant qu’il est la barbarie des systèmes économiques. Les Ouïghours subissent toute l’horreur de nos systèmes de production et de consommation, l’anéantissement de notre humanité. Leurs souffrances sont les nôtres et les lobbies en chaîne entravent gravement la paix.
La culture, la langue d’un être humain, de communautés, de peuples autochtones sont en train de périr par notre civilisation guerrière et marchande. Le savoir scientifique, technologique, celui de l’histoire de notre humanité, ne peut pas permettre l’ignorance et maintenir par elle de terribles souffrances que vivent des millions d’êtres humains à travers le monde.
Mise en état d’appauvrissement des plus fragiles
France – La conception de la réforme du chômage
Le gouvernement doit réfléchir à abandonner celle-ci. Dès à présent, cette réforme cause des peurs, des angoisses aux précaires, aux pauvres qui voient leur avenir mourir à petit feu. Cette réforme provoque un désespoir, des traumatismes supplémentaires alors que la pandémie de Covid-19, l’enfermement par les confinements, ce vol du temps d’une vie, met en souffrance de très nombreuses personnes, dont des enfants.
Les enfants pauvres, comment un gouvernement peut-il accepter au 21ème siècle dans un pays riche, que des enfants subissent la violence de la pauvreté – interdits de partir en vacances, d’accès à la culture et les 50 euros accordés par le gouvernement pour des activités sportives, alors qu’il est le drame pour des familles précaires de devoir compter pour manger en sachant que le 15 du mois, il n’est plus possible de faire des courses alimentaires. Si dans l’avenir des enfants continuent à subir la pauvreté, à voir leurs parents en souffrir, alors notre pays sera cet échec, cet abandon et non à la valeur gagnée d’un PIB !
C’est toute notre démocratie qui doit se lever contre des politiques qui menacent la paix par la violence de la pauvreté. En solution urgente contre la pauvreté, la gratuité doit être comprise comme un droit humain pour les besoins fondamentaux et le logement est ce droit humain. Des pauvres dehors, la menace d’être jeté à la rue, cela ne doit plus être et les politiques ont cette responsabilité de loger le peuple. Il n’est plus de parler, de faire des discours électoralistes et être dans l’évitement en proposant un peu, pour retirer beaucoup aux plus pauvres.
Le gouvernement doit être conscient des problématiques fondamentales qui traumatisent gravement des vies. Un enfant subissant la violence de la pauvreté, peut avoir toute sa vie impactée par celle-ci.
De la même manière, les traumatismes que vivent les mères isolées doivent être pris en compte et les moyens doivent être donnés pour que le droit à une véritable résilience soit pour les femmes subissant ces épreuves, pour que soit le droit de vivre et non de survivre. Les politiques, chacun de nous, nous pouvons être un rayon de cette lumière de paix et il faut être à une réconciliation et non à une répression.
C’est fondamental pour garantir la paix, le droit à chacun de réaliser ses rêves, de faire ces choix pour construire sa vie et non de les voir s’effondrer car la pauvreté vole toute une vie. De la même manière, le droit de manifester doit être profondément respecté car il est l’expression du peuple et c’est au gouvernement d’assurer la sécurité des manifestants et de toute la population, et de veiller à ne pas pousser à bout une population vulnérable en ne l’écoutant pas !
Interdire une manifestation comme cela a été pour la Palestine, ce n’est pas acceptable. Tout comme il ne serait pas normal d’interdire une fresque faite sur un mur à Paris par des artistes pour la Palestine. L’art doit pouvoir s’exprimer librement. Enfermer l’expression, c’est enfermer l’homme.
Le Chef de l’ONU a déclaré « S’il existe un enfer sur terre, c’est bien la vie des enfants de Gaza aujourd’hui ». Comment ne pourrions-nous pas réaliser une fresque pour dire aux enfants de Gaza que leur douleur, nous ne l’oublions pas.
Encore une fois, ce sont tous les enfants de tous les continents qui sont impactés par la violence des hommes, comme les femmes le sont. Leur mère, leur sœur, combien d’enfants voient souffrir sous leurs yeux l’une d’elle par la violence des hommes ? À Gaza, ce sont également des femmes enceintes, des femmes allaitantes, qui ont eu peur, qui ont été terrifiées par les bombardements, traumatisées par toute cette violence.
Le soleil couchant n’est pas pour faire venir la nuit, mais pour donner naissance à un nouveau jour, et nous sommes cette humanité qui peut réaliser tout son sens en faisant de ce mot nouveau, celui du progrès par la compréhension de la liberté, non considérée telle une utopie, mais une réalité.
Faire confiance à l’immensité de la liberté pour trouver les solutions et sortir notre humanité de l’orage d’une économie destructrice qui appauvrit, et provoque la guerre, l’inscrit dans notre culture, en fait ce lien du recommencement et le projette vers d’autres territoires comme celui de l’espace, ou de l’océan, un monde dans un monde.
La solution pour respecter les droits humains
La solution pour que le respect des droits humains soit cet affirmatif de nos sociétés est la solidarité. Une solidarité qui fait appel à la réconciliation pour qu’elle puisse lutter contre les discriminations, fortes inégalités de manière durable. Ce n’est pas par la haine, ni la vengeance que nous pourrons espérer voir naître un monde en paix. Nous n’inscririons qu’un éternel recommencement comme si nous voulions signer à tout prix la fin de l’espérance.
C’est l’amour qui doit triompher en posant les pierres d’une paix durable et les sacrifices à faire, sont ceux qui n’en sont pas, car ils ne représentent que mettre fin à une économie suicidaire.
Une chance est devant nous et celui qui nous la souffle à l’oreille est le verbe aimer. Un jour, vous verrez, nous bâtirons ensemble le chemin de la paix.
©Fédora Hélène

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