
Samedi 12 juin 2021, aura lieu la Marche pour nos libertés contre les idées d’extrême-droite. Une marche qui aura lieu dans toute la France pour dénoncer la haine alimentant le racisme, pour lutter contre un climat politique attentatoire aux libertés individuelles et collectives. Nous devons construire nos sociétés en harmonie avec la paix et bâtir un avenir serein par un sôcle sûr, le respect fondamental des droits haumains sans les séparer les uns des autres et faisant cause commune avec la nature, en reconnaissant tous les éléments vivants telle que l’eau, et qui nous permettent de vivre !
Mettre la vie au coeur de nos objectifs pour réaliser le développement durable, pour que notre monde perdure. Cela ne sera possible que par la générosité en ne laissant personne de côté, en voulant une justice véritable se faisant un don de paix et luttant contre la pauvreté, première des violences. Notre pays accuse 10 millions de pauvres et ce chiffre pourrait s’aggraver comme la pauvreté est en alarmante augmentation dans le monde.
Les prix de l’alimentaire augmentant, il ne sera que plus de conflits et donc de violences à venir si nous laissons faire. Il n’y a pas d’actes inutiles pour servir la paix et chacun fait selon ses moyens. Il est important de dire que chacun de nous est précieux, qu’il peut faire quelque chose, qu’il est cette humanité qui porte en premier la solidarité, se soutenir mutuellement, donner un sourire à la vie. Nous sommes cela, des frères et des soeurs et non des ennemis se trahisant, se manipulant. Un système qui met un être humain en souffrance en l’assommant , en le brisant par la violence, qui laisse des prédateurs impunis car faisant partie de la haine, c’est ce que nous devons combattre pour offrir aux enfants, à l’avenir la chance de la liberté. La chance , elle se construit ensemble. Construisons la chance de vivre en paix et libre !

Une urgence : la paix !
J’ai rêvé de mon pays et je me suis réveillée en sursaut, cette peine au cœur. Vacillent les jours heureux, chante la haine en écho de notre histoire où la liberté est conçue comme un danger par les politiques, ce harcèlement qui chaque jour peuple les pages, les articles. Politique, elle surgit et jamais lasse elle s’accorde avec les milieux d’argent pour faire campagne manipulant les émotions humaines, prenant à son piège les poissons à la mer. Nous sommes ceux étouffant dans les filets et espérant tout de même un peu d’eau fraîche et demain. La liberté sera-t-elle, alors que les jours graves n’ont pas fini d’afficher le bouillonnement dans lequel tombe notre humanité.
La justice ne se lève pas contre la pauvreté : elle accuse, juge la délinquance, la violence et l’argent pare tous les systèmes et l’enfant pleure abandonné sur le chemin des politiques toujours à acclamer de Rome à Napoléon ce qui brise les plus vulnérables et soumet notre humanité à un éternel combat.
La pauvreté, notre humanité se courbe sous le poids de cette folie suicidaire : vouloir posséder quand les rayons du soleil eux-mêmes s’offrent en lumière, que pourrions-nous vouloir acheter ?
Le pouvoir de la liberté : cette conquête que les décideurs politiques, les finances, l’économie en labyrinthe tuant notre chance, cet arc-en-ciel en mirage, l’illusion du voyage, notre passage sur cette terre, veulent enfermer. Faisant d’elle, liberté, le trésor éphémère et réciter notre histoire aux guerres et champs de mort et de batailles. Je n’ai vu le soldat inconnu tombé à terre et aux funérailles pleurer nos drapeaux, nos frontières et ces millénaires d’autorité politique.
Quand viendra le jour où la paix sera le langage de notre monde ?
L’enfant, toujours vivant la misère, relève les yeux vers le ciel, quelle espérance pour croire en un instant de liberté, d’eau fraîche et respirer. Le jour finissant, il sera encore la douleur et demain. Verrai-je cette terre enfin apaisée et naître une nouvelle fois pour aimer ?
L’extrême droite en fardeau, les politiques attisant la haine, et pendant ce temps-là, la pauvreté compte un de plus chaque jour et rien ne sera résolu. Les cupidités valent plus que la lutte contre la misère et naguère il était ces enfants pauvres et déjà ruisselle dans les usines, et à travers champs, la sueur de leur espérance coulant sur leurs joues de suie. Ils étaient hier dans les mines, et nous avons transporté la souffrance sur d’autres territoires. Les enfants y travaillent sans savoir ni lire ni écrire et nous, nous ignorons du haut de nos universités comment mettre fin à l’argent, aux politiques de richesses.
Je préfèrerai tant pouvoir ouvrir les yeux sur un autre avenir que celui des productions et marchandises, où l’homme mène une guerre aux armes économiques et la faim tenaille les ventres vides, ne cesse pas. Ce sont des enfants qui subissent l’eau de la paix manquante pour abreuver nos cultures et chasser de nos mémoires cet endoctrinement de siècle en siècle créant notre humanité divisée en pauvres et riches.
Ce sont 160 millions d’enfants exploités qui travaillent dans cet enfer du capitalisme. L’ONU alerte sur le fait que ce chiffre pourrait augmenter. L’Étude sur le Travail des enfants : estimations mondiales 2020, établit qu’il est une hausse de 8,4 millions d’enfants contraints de travailler durant les 4 dernières années. Un chiffre alarmant qui pourrait s’aggraver en 2022 par les fortes inégalités amplifiées par la pandémie de Covid 19.
Monde – Chaque jour de 2021, 6 000 enfants pourraient mourir de faim, alerte le PAM
France, elle se perd dans les conflits et manipulations politiques voulant semer la guerre civile quand nous pourrions donner ce temps à la réconciliation et ne pas perdre un seul instant pour vaincre la faim, et établir le partage en valeur économique et non établir un PIB en valeur de vie – les milliards signant notre humanité contre elle-même en dernière guerre.
La France possède la chance des combats ouvriers donnant la priorité aux droits humains, se battant pour que des enfants puissent ne plus souffrir de la faim et du froid, pour que la vie ne soit pas un long hiver attendant en vain une éclaircie, mais pour être ce qu’elle est : vivante et non pas uniquement à survivre.
Survivre, c’est compter les jours gagnés et les porter comme une peine et non une victoire. Vivre n’oppose pas le bonheur à la mort, et offre cette joie, ce sourire, sa générosité pour éveiller en nous le triomphe de la paix, ce droit à une vie paisible. La pauvreté prend tout l’être, elle l’accuse, le rend coupable d’avoir envie de vivre, tant n’apparaît jamais la justice sauf à vouloir ouvrir des prisons au rythme du pouvoir donné à l’argent. La corruption fait partie du corps de l’argent et il est absurde de parler d’honnêteté alors que nous concevons notre humanité que par la progression des systèmes financiers fondant tout notre environnement. La nature elle-même est modifiée, urbanisée, domestiquée par nos activités économiques. Elle n’est plus libre, mais doit correspondre à une valeur de ressources financières que nous imposons à tout le vivant.
Le patriarcat fondateur du capitalisme et ruinant la nature puisqu’il a effondré la liberté, détruit la vie.
Le patriarcat est cette culture d’acheter la vie et une femme est la propriété du pouvoir qui établit les lois, l’économie et les guerres au même titre que la terre rapporte des ressources que l’on transforme en valeur marchande. Lutter contre le patriarcat, ce serait en premier abolir le pouvoir économique et politique régnant sur terre. Cette Olympe gouvernant le monde et nous imposant notre propre autodestruction.
Anéantir la pauvreté
Les associations, ONG et organismes onusiens mettent en actes depuis des décennies la lutte contre la pauvreté grâce aux bénévoles, membres et travailleur.es humanitaires qui sont sur le terrain, au plus près de ceux vulnérables et tentent de répondre de manière efficace aux besoins humains fondamentaux. Pourtant tous ces efforts faits, ce progrès tentant de mettre fin à la pauvreté, peut d’un coup s’effondrer car la valeur de l’argent est en constante augmentation. Une valeur provoquant de graves injustices et conflits en résultant. L’injustice aura de graves conséquences pour la nature exploitée, et notre humanité maltraitée par ce leurre de faire fortune pour quelques-uns prenant tout au plus petit et ne lui donnant qu’une miette de pain pour salaire.
Les femmes sont les premières au front de la misère et portent souvent seules leurs enfants, leur famille, veillant sur ceux malades, fragiles. Le travail de soin non rémunéré et assuré par les femmes représente une valeur monétaire de 10 800 milliards de dollars chaque année, alerte le rapport – Celles qui comptent – OXFAM 2020. Ce qui en fait une des premières fortunes devant le secteur des technologies. Pourtant, ces femmes ne sont pas respectées, aimées, leurs droits humains sont niés et elles subissent la violence de la pauvreté, et souvent des violences conjugales et sexuelles. Et, quand elles ont la force de témoigner contre leur bourreau, elles sont souvent niées, humiliées, abandonnées au profit de celui faisant partie d’une économie destructrice, et participant alors au système, ne faisant qu’un avec ce qui détruit la vie.
Les politiques partent du plus grand pour aller vers le plus petit et imposent une hiérarchie sociale catastrophique où les êtres humains sont constamment divisés et la course à l’argent ne peut qu’être puisque source de triomphe. Le plus petit est celui subissant la faim, et plus nos sociétés riches faites de milliardaires s’enrichissent, inventent le pouvoir de la dette, la notion de posséder la vie d’autrui comme un outil, plus nous vivrons l’aggravation de la pauvreté partout dans le monde, y compris en France.
La politique détermine une puissance, pas la paix et c’est de nous, de notre vie que nous devons l’attendre et non d’une politique en valeur de « sauveur » car cela n’arrivera jamais. Notre civilisation n’a pas bâti la politique en simple gestion de la cité et servant le peuple, ce peuple à la parole libre et décidant dans l’espace de l’agora. Une agora fermée dans ce cercle décidé finalement par la puissance politique. Les cartes sont abattues d’avance et la chance de gagner la liberté n’est pas conçue par nos systèmes. Cette chance de la paix, nous la portons en nous. Il n’est pas d’attendre des politiques et d’une justice de pouvoir pour lutter contre la pauvreté. Il faut que des actes viennent de chacun d’entre nous pour lutter contre la pauvreté. Des actes de paix, et non ceux de violences, puisque nous ne ferions que répondre à la violence de la pauvreté, que par elle-même en nous enfermant dans une dualité destructrice, celle qui domine actuellement.
Les politiques en chasseur, électoralistes, nous avions cru trouver un système démocratique, nous avons recréé l’arène où les jeux politiques se jouent et le peuple s’y trouve en public divisé en pauvres et riches, choisissant chacun un politique pour dominant.
Posséder et transmettre ce que l’on possède – La notion même d’héritage interdit toute évolution à notre civilisation
Nous sommes sur une valeur sacrée de la propriété qui en accepte la cruauté, puisque le plus petit ne possède rien et ne pourra transmettre que sa pauvreté. Nous croyons cet ordre comme immuable: acheter la terre et ses ressources nous appartiennent. Notre civilisation respecte cet ordre et détruit l’équilibre de la nature, car tuant sa liberté. Nous abîmons notre planète, mais nous sommes satisfaits d’en être propriétaires. Nous mourrons en possédant ce qui n’est pas à posséder puisque la nature nous le donne. Notre travail de cultivateur, nous lui avons donné une valeur marchande, de profits et de concurrences. Tout cela n’est qu’une invention humaine, mais sa réalité, c’est la création de la pauvreté.
En juillet 2020, paraissait la dernière édition de l’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde qui établit que près de 690 millions de personnes ont souffert de la faim en 2019. Une augmentation de 10 millions par rapport à 2018. Dix millions, c’est également le nombre de pauvres en France en 2021.
Puis, il est ce chiffre glaçant, vertigineux : ce sont plus de 3 milliards de personnes qui ne peuvent s’alimenter sainement faute de moyens financiers et subissent l’augmentation des prix de l’alimentaire. Trois milliards, c’est également le nombre de personnes manquant d’un accès à l’eau potable et au savon en 2020, alors que nous sommes en pleine pandémie de Covid 19. Boire, se laver, entretenir l’environnement pour éviter des épidémies, cultiver un simple morceau de terre pour pouvoir se nourrir, ce quotidien pour survivre est devenu en 2021 extrêmement difficile pour les plus pauvres.
La terre est la propriété de riches, comme l’est l’industrie et les décisions politiques favorisant la croissance des produits financiers, dans cet absurde de vouloir tout contrôler pour le posséder. Tout, c’est-à-dire : la vie ! Nos démocraties sont en danger à cause de ce but de profits, de domination, d’orgueil et de cupidité, en faisant de l’argent le moteur de notre système.
Un système qui permet à une minorité de s’enrichir en quelques mois durant le 1er confinement en 2020 marquant alors une augmentation de près de 10 200 milliards la fortune de milliardaires et plaçant Elon Musk et Jeff Bezos au sommet par un empire de consommateurs, d’actionnaires, de ce bouillonnement qui provoque un déséquilibre sans précédent et planétaire.
Un déséquilibre que vit la nature et notre humanité qui se voit confrontée aujourd’hui à un élément majeur : Qui va gouverner l’espace, qui va dominer les nouveaux territoires spatiaux ? Il faut élire un chef et le pouvoir en politique se conquiert dans notre civilisation par la guerre. La conquête nouvelle d’une armée de l’espace est un enjeu qu’affronte pour la première fois notre humanité. Celui qui pourrait enflammer le monde.
Un territoire spatial qui peut être conquis par un moyen : la recherche, la science et par un système économique lui apportant les possibilités financières. La pauvreté ne peut être résolue quand notre humanité s’engage à posséder des territoires en dehors de notre planète. Cette conquête a besoin d’argent et la production devra être à la hauteur des besoins financiers pour alimenter cette quête de posséder toujours plus.
Cela va également opposer les mondes dominant politiquement : l’Europe et les États-Unis face à la Chine et la Russie dans une bataille également pour la possession de l’énergie et des cultures car nourrir l’humanité soumise à la contrainte féroce des marchés financiers va être un redoutable défi se jouant entre puissances.
France – le risque de plonger dans le fascisme
La France plongeant dans un conservatisme dangereux va diviser profondément les décideurs politiques et la population sur les positions internationales à définir, et actuellement, elle choisit de se resserrer à droite, pendant que les Etats-Unis ont choisi la gauche avec Joe Biden. Nous allons à contre-sens de la paix en argumentant contre l’humanisme, ce qui sera une erreur fatale qui nous engagera vers une récolte d’injustices et donc de violences.
Une injustice marquée par l’augmentation des prix de l’alimentaire, l’appauvrissement des foyers modestes et des pauvres subissant sans espoir d’amélioration par la persistance de politiques qui s’ancrent dans un 19ème siècle par des politicien.es oubliant les plus vulnérables, et pas à pas réduisant l’acquisition du savoir à une minorité.
La paix doit plus que jamais être portée, la diplomatie être le ciment, et non des discours politiques attisant la haine en provoquant en premier des fortes inégalités, discriminations et imposant par cette voix, le racisme.
La France doit veiller plus que jamais à ne pas tomber dans une politique d’extrême droite où le patriarcat est salué, car ne pas respecter la moitié de notre humanité car elle est une femme, c’est être voué à sombrer dans l’obscurantisme et son cortège de violences et de haines. Comme, il n’est pas de se servir des femmes victimes de violences et luttant pour l’égalité, le respect des droits humains, comme si elles étaient des pions pour servir les politiques de communication faisant semblant de lutter réellement et efficacement pour mettre fin aux violences faites aux femmes, puisqu’en premier ne luttant pas contre la pauvreté, mais l’aggravant ! La pauvreté étant une violence terrifiante égale à celle d’un prédateur interdisant à sa victime toute liberté, bonheur, et lui interdisant le droit de penser, de réfléchir et détruisant sa vie à coup de violences multidimensionnelles.
Nous sommes dans une civilisation qui conçoit l’enfermement de notre humanité dans une illusion, alors que notre humanité est une réalité. La politique peut enfermer dans une illusion de liberté et interdire une réalité libre, être un être libre. C’est l’acceptation de la cruauté car elle établit alors un pouvoir redoutable sur autrui, l’efface et pouvant décider jusqu’à sa mort, la mort des rêves.
La surveillance de l’homme par l’homme par les moyens technologiques comme l’IA, c’est ce mensonge de gouverner en soumettant une population en premier par la peur, la non-confiance, des politiques sécuritaires en argumentant que c’est pour son bien, sa sécurité. Une partie de la population exige alors des lois sécuritaires comme celle de Sécurité globale qui ne pourra que s’amplifier, se déployer, notamment au moment des jeux olympiques où tout ce qui est du domaine de la sécurité sera justifiable !
Rien n’est séparé
Nous libérer de l’argent et de la politique en pouvoir extrême, c’est souhaiter vivre en paix, respirer. Mais cela demande le consentement du peuple autre que par uniquement un vote, mais par des actes bienveillants les uns envers les autres, par le fait d’accepter ne pas s’enrichir, mais d’être dans un partage pour acquérir une justice véritable, celle qui n’est pas dans l’inversion en établissant la victime coupable et le prédateur impuni car faisant partie du système et protégé par lui.
Notre humanité est face à un choix, et si la France fait le choix de politiques mettant en souffrance les plus vulnérables et provoquant une forte injustice, des discriminations et ne luttant pas contre le racisme, nous ne vivrons pas le droit humain d’avoir une vie paisible. Les conséquences de politiques d’extrême droite risquent d’être dévastatrices dans un monde où les tensions internationales menacent de plus en plus la paix. Nous devons choisir la paix, le respect profond des droits humains sans les séparer les uns des autres et protéger la nature. Ce n’est que par la générosité que nous pourrons prospérer et jamais par ce qui détruit la vie.
La pandémie de Covid est un révélateur et l’argent placé à son sommet, signifie qu’il pourrait être avant confirmation par une étude, près de 132 millions supplémentaires de personnes souffrant de la faim en 2020. Ne portons pas la mémoire d’une humanité plongeant la moitié d’elle-même dans un chaos sans précédent par les crises humanitaires, conflits au cœur d’une crise climatique, mais portons la paix.
© Fédora Hélène
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