
Lumière sur - Pose les couleurs de l'art sur les mots ! Po aime en liberté Boite à musique Couvrir mon visage, le vent La bise frôle mon regard Fermer les yeux, les protéger du froid J’étire mon corps en mouvement Doux, je prends la mesure à l’air libre Tourne petite boîte à musique Je suis colombine un cœur sur la joue Qui se brise dans ma poitrine en chagrin Lentement ma main dessine les arabesques Dans le vide, je peins l’envol d’un sourire Sur mes lèvres closes la douceur se livre en silence Mime les étoiles cassées tombant en pluie de lumière C’est fantastique l’imaginaire, je pars par-delà tout Pierrot à la lune, je déchire le passé si triste Serre contre ma mémoire les dernières photos Des joies, des chemins en fleurs, petit coquelicot Peint sur le voile de ma robe en tissu léger et le vent À l’air revient en caresse se chante les soleils d’été Entre les fils de soie de mes cheveux se noue le destin Est-il heureux l’illusion et le rivage en réelle terre J’accoste sur le bord des vagues à la mer L’étoile danse sur les grains de sable doré à l’or Et, porcelaine si fragile, Colombine, je me brise Sur la marche de cet avenir qui es-tu Si loin, je compte le sel du sablier Mon Pierrot fidèle d’enfance sur le lit repose Et, la paix s’évanouit dans les tourments, ma vie Compte trois pas Colombine et ton teint pâle D’opale en transparence la courbe, la ligne Mon corps en mouvement se libère, liberté À la naissance de l’amour si beau que la perle De nos yeux en reflet aux couleurs des vitraux Scintille le verre contre les violences Sur mon corps de porcelaine fragile Des hommes en mal fané en arme des lames Pointent les couteaux agiles blessant les rêves Criant de douleur, levant la nuit en chagrin Pierrot aux larmes brûlantes, marionnettes Dans une petite boite à musique tourne Lentement à l’air libre sans clé pour donner le ton Sans cesse en ressort sans fin s’écoute les souffrances Tourne, tourne et la clé remonte les aiguilles du temps Colombine, j’ai coupé les fils, le bonheur de nouveau S’anime en mot infini voici l’horizon ouvrant les portes Ne devenant plus cette absence, ce secret en ligne blanche Quand le soleil se couche tout devient la clarté Le feu, tu crois ma Colombine en boucle rousse Et, l’eau berce ma main allant et venant entre les courants De froid et je viens me réchauffer contre toi, Pierrot à la lune De l’argent en métal pour pièce de théâtre au bonheur Tiens, le revoilà, ce souffle et déjà il faut que je parte Tracer le chemin, le sillage des renaissances à demain Je tournoie, tournoie, s’élève le saut, mon corps libre Dessine tous les possibles, libérer le monde des violences Ensemble sur le fil de la vie traverser les rives d’une falaise à l’autre L’air à l’encre noire des mots entre les soupirs et le vide s’accroche La note, petite boite à musique à l’éternité en ombre sur le mur L’oiseau en mirage se livre au creux de ma main, elle danse Ses ailes légères et du fil à l’aiguille les blessures disparaissent J’entends l’eau, le vivant, ouvre tes yeux, n’ait plus peur La paix ne fait jamais ses adieux, une femme libre l’écoute ©Fédora Hélène
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