Quand le chaos s’annonce et que l’enfant appelle

La vie trouve toujours son chemin. Elle est cette eau vivante, cet arbre, ce fleuve, ce ruisseau, l’océan. Elle est nos veines et unis, nous sommes une partie de son immensité. Un enfant appelle et l’amour demain console ses peines, lui promet l’avenir, la liberté promise
Notre Terre en souffrance – Cette peine au cœur

Notre Terre en danger et ce demain immobile, cet infernal fournaise de nos sociétés recommençant sans cesse. Sourdes, elle n’entendent pas les larmes, ce silence des douleurs, cet appel de la liberté se fracassant dans le vide des politiques, brillant pourtant si fort à l’ombre de leurs mensonges offrant pouvoir et gloire.
À la fin du siècle, sera-t-il cette étoile d’espérance qui rendra justice au verbe aimer tant assassiner.
La fonte des glaciers est irréversible, nous le savions qu’il était ce trop tard
Nous le savions comme nous savons le travail des enfants, l’appauvrissement grandissant, alors maintenant nous savons aussi que l’argent en chiffre effondrant l’humanité, fait nos cités riches, qui ne le sont que parce qu’elles acceptent un système d’inversion brisant le vivant.
La violence à l’égard d’enfants, de femmes, de la nature et celle des politiques qui passent leurs jours à admirer ce que leur pouvoir nous fait perdre : la paix cette tendre sœur de la liberté et non celle étouffée par une guerre économique permanente contre les plus pauvres et ainsi ne donnant à la paix aucune chance d’être vainqueur ! La paix, ce visage de clarté : l’amour s’offrant vivant par la liberté et qui devient ce sable, ce brouillard, ce qu’il sera de nous, de notre civilisation si nous laissons un système économique inventé détruire ce qui est véritable, le vivant.
Soyons ceux laissant la lueur couvrir l’ombre, se souvenir de nos cœurs aimant qui demeurent à leurs secrets : ce qu’ils savent déjà, ce qu’ils ressentent. Nous savons ce que nous devons faire si nous laissons notre liberté s’exprimer.
Celle émanant de la vie, de notre capacité à aimer, à nous émerveiller pour une simple fleur, pour un sourire. Nous savons que nous devons en premier accorder à la nature son droit de vivre alors que nous avons domestiqué la nature, toute notre Terre que nous souhaitons posséder non tel un amour que l’on porte précieusement, mais comme celui qui prend et ne sait pas recevoir.
Laisser vivre la Terre, ne rien faire pour que seule sa liberté s’exprime. Que nos systèmes macabres s’effacent pour ne donner qu’une chance à notre humanité, qu’elle espère que la liberté la sauvera de ce désastre de l’industrialisation de tout, du féroce des profits
Le chef Raoni arrive en France en 2019 et Macron l’assure de son soutien
Puis, tous ont oublié qu’il ne suffit pas d’une parole pour protéger la Terre. La déforestation, la sécheresse avancent toujours plus violemment et prennent leurs forces en toutes les peines que ceux fragiles subissent.
L’eau n’est plus aux terres brûlées, elle est aux yeux de celles et ceux, artisans de paix, semeurs d’espérance pleurant si sincèrement en comprenant ce qui se passe, en ressentant l’avenir si dramatique se dessinant si nos actes ne sont pas forts pour protéger la vie.
Il s’agit d’elle. Son nom s’était peu à peu effacé. Elle perdait toute la splendeur qu’il signifie et faut-il toujours ce tragique absolu pour que l’homme prenne conscience de sa valeur, qui lui est de vivre !
Puis, la justice en laissant la pauvreté dominer signe qu’elle n’existe pas et alors le bouleversement devient cette accélération des drames. Des pyromanes, la sécheresse, sont la peine et la douleur, tout ce qui détruit ne fait plus qu’un et l’homme est ce responsable d’unir ce qui détruit au lieu de réconcilier ce qui construit un chemin de paix.
Chacun d’entre nous est important, chacun doit prendre part aux décisions qui engagent nos vies, notre avenir, celui de nos enfants, et qui engage la préservation de notre planète. Nous devons exiger un débat démocratique sur la révolution climatique, un référendum climatique, l’urgence à agir, la résilience à bâtir, un nouveau chemin à emprunter.
Si les politiques avaient dû prendre des décisions véritables pour lutter contre le bouleversement climatique s’intégrant dans un bouleversement civilisationnel, cela aurait été depuis longtemps.
La solution : la solidarité

Le rapport du GIEC exprime que les mesures efficaces étaient à prendre il y a 30 ans quand les scientifiques alertaient déjà et nous savions dès les années 70 que le phénomène de la montée du niveau de la mer qui était déjà perceptible, comme il était dès le 16 juillet 1945, une prise de conscience sur les effets dévastateurs de l’armement nucléaire, par l’explosion de la première bombe atomique dans le désert du Nouveau-Mexique.
Puis, il sera le terrible drame d’Hiroshima et de Nagasaki, le 6 et 9 août 1945. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nos sociétés vont prendre conscience de leur capacité à détruire de manière massive et irrémédiable. Ce traumatisme va se transformer en conquête d’une énergie inédite, d’un armement intelligent et des possibilités de conquérir l’espace.
L’humanité s’accorde le droit de posséder un pouvoir surdimensionné par son intelligence à concevoir l’outil, à le créer à son image, ce pouvoir divin, et l’ordinateur est une représentation de notre intelligence multipliée par une énergie que nous avons domestiquée et qui est le nucléaire. Cette énergie que les décideurs politiques appellent de tous leurs vœux car elle est la seule capable de maintenir un envol scientifique, technologique sans précédent et de maintenir également le pouvoir politique en décideur premier puisque possédant l’armement.
Sur l’émancipation du nucléaire, nous avons également conçu celui des pesticides qui ont envahi les sols et donc les veines de la Terre, l’eau.
Nous avons introduit une énergie chimique au sein des éléments vivants possédant un équilibre parfait, qui est notre ressource essentielle, vitale pour survivre.
La Terre engage un bouleversement climatique planétaire qui impacte fortement notre humanité, notre conception de la vie, de l’avenir, et qui influence nos systèmes économiques et politiques qui établissent un rapport de force avec le vivant pour continuer à posséder des ressources naturelles indispensables à un enrichissement matériel, cupide et destructeur.
C’est posséder ce que l’on modifie au sein de la nature en pensant alors qu’elle nous appartient. L’homme se fait le maître avec un orgueil dangereux. Être un prédateur absolu n’aboutit qu’à son autodestruction. Il faut cet amour profond pour trouver son bonheur, voir le sourire du monde, trouver alors sa place, y voir le sens, écarter ce gouffre du néant dans lequel sinon on plonge.
L’homme provoque un bouleversement climatique à son image. Nos activités dominent le vivant sans respecter sa liberté : le bouleversement nous domine. C’est l’adage : la nature reprend ses droits.
Si nous arrêtons le nucléaire, le capitalisme s’arrête
Si nous voulons véritablement nous donner une chance de bâtir un avenir serein, devons-nous stopper le nucléaire ?
Réponse – Immédiatement nous nous heurtons aux impossibilités que nous avons établies. Le nucléaire va redoubler de puissance au niveau mondial et notamment dans l’industrie de l’armement. C’est un traumatisme grave que de concevoir ce qui peut détruire l’humanité, de la savoir assise sur une bombe, et le déni le pondère, l’efface.
Pour maintenir le rendement de production et même l’augmenter à l’avenir, le nucléaire est l’outil indispensable, essentiel pour respecter l’objectif : zéro carbone d’ici 2050. Un rapport du GIEC de 2018, indique rappelle l’ONU, que dans les scénarios d’atténuation présentés, il est la production nucléaire qui serait multipliée par en moyenne 2,5 d’ici 2050 par rapport à la production actuelle.
De nombreux pays annoncent que le nucléaire est l’énergie qui leur permettra dans l’avenir de réduire leurs émissions nationales. Parmi eux figurent notamment la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Pologne, la Roumanie, le Canada, la Russie, l’Ukraine, la Finlande, la Slovénie, la Hongrie, la République tchèque. Pour une économie de profits , une alternative possible : le développement des centrales nucléaires.
La Belgique et l’Allemagne annoncent leur sortie progressive du nucléaire d’ici 2025. Dans la région CEE- ONU, il y a actuellement 292 réacteurs en service et d’autres à venir, notamment par la conception de microréacteurs. Lesquels pourraient être disponibles d’ici 5 ans dans les pays fournisseurs comme le Canada et les États-Unis.
Le nucléaire, plaide l’ONU dans un article, donnerait « la possibilité de développer la production d’acier, d’hydrogène et de produits chimiques à faible ou zéro émission carbone dans le but de décarboniser les secteurs difficiles à éliminer ».
Le nucléaire bénéficie également d’un atout économique en termes de compétitivité pour la production d’électricité et la construction à venir de petites centrales de type SMR ou du style microréacteurs au financement moins exigeant que celui pour une grande centrale nucléaire nécessitant un investissement de 5 à 10 milliards de dollars.
Les déchets radioactifs et les risques d’accident aux conséquences dramatiques sont considérés en termes de gestion et notre raisonnement se positionne sur une continuité de nos systèmes en accélérant leur progression technologique, économique, sociale et culturelle.
Les alternatives économiques pour construire un capitalisme vert, qui est un leurre sans précédent, demandent en première puissance énergétique de posséder le nucléaire et cela servira avant tout les pays riches qui ont les moyens pour l’instant de consommer de l’écologie, et de faire face à des catastrophes naturelles ce qui n’est pas le cas pour les pays pauvres assumant une crise humanitaire et climatique de manière simultanée et ce depuis plusieurs années. Puis, nous pourrions nous orienter vers une miniaturisation de l’énergie nucléaire si nous voulons établir des stations habitées sur d’autres planètes comme le programme d’envergure pour Mars peut l’imaginer.
Ce qui signifie également que nous entrons dans un nouveau cycle industriel, une production ordonnée pour produire un enrichissement puissant, une conquête toujours plus grande des ressources, mais par le contrôle différent de l’énergie exploitée pour ce faire. Le nucléaire sera le prochain Dieu permettant à l’homme d’accéder à une domination technologique sans précédent. Dans cette volonté de posséder, les pays tels que la Chine, l’Inde, ne resteront pas à regarder les États-Unis, ainsi que l’Europe progresser sans qu’il soit au plus fort de la compétitivité qui s’annonce féroce et qui mettra toujours plus la paix en péril.
Les engagements du développement durable risque d’en payer le prix, celui qui est déjà par l’aggravation de la pauvreté, des fortes inégalités, des politiques sécuritaires car dit plus de nucléaire civil, dit plus de besoins de posséder une armée, elle aussi compétitive, elle aussi ayant besoin d’une économie de profits.
Demain liberté signifiera : sécurité !
La Terre verse les larmes que les puissants ne versent pas
Nous évoquons le terrible drame des feux de forêts en Turquie, en Grèce, au Canada, en Algérie et il est également les pyromanes dans une société où l’homme est fondamentalement séparé de la nature et y vient pratiquement toujours en dominant.
Les températures deviennent dangereuses pour la santé, modifient durablement notre environnement et la température à la surface du globe a significativement augmentée depuis 1970 en valeur exponentielle sur une période de 50 ans comme cela n’ a jamais été le cas au cours des 2 000 dernières années.
Le choix est simple pour maintenir la survie de notre humanité : établir sans attendre une alternative fondée sur le partage avec une volonté d’anéantir la pauvreté donc l’enrichissement d’une minorité de riches effondrant le vivant. l’exploitation de l’homme par l’homme détruit la liberté fondamentale et rend alors la possibilité d’absence de survie pour notre humanité.
La réponse risque d’être lourde de conséquences pour tous et c’est la famine qui menacerait notre humanité. celle installée depuis des années dans des pays impactés par l’onde de choc que produit une économie destructrice, suicidaire comme le sont les prédateurs actifs plus que jamais dans un système qui se génère par ce mental d’autodestruction.
Les artisans de paix sont tous ces milliards d’êtres humains aimant la vie, et souhaitant son verbe vivre pour avenir. C’est eux maintenant qui doivent être la parole de notre avenir, nos promesses de liberté.
Sécheresse – La chaleur nous indique la valeur d’un élément vivant : l’eau
Nous pourrions aussi évoquer les drames climatiques se déroulant au Yémen, au Soudan, en Afghanistan, en Afrique, à Madagascar, en Éthiopie.
Éthiopie – en 2016 s’y produit la pire sécheresse en l’espace de 50 ans et ce sont près de 10 millions de personnes qui ont eu besoin d’une aide alimentaire d’urgence.
Le risque majeur de réchauffement climatique émanant des activités humaines est la famine au niveau mondial. Un bouleversement climatique qui touche principalement les pays pauvres et se situant notamment en Afrique de l’Est. Une famine grave impacte l’Éthiopie en 1983 et émeut alors la communauté internationale. Elle est considérée comme étant la pire famine du 20 -ème siècle faisant plus d’un million de victimes et 2,5 millions de déplacés.
En 2021, la famine mondiale progresse de manière alarmante et le PAM alerte qu’il pourrait être chaque jour – 6 000 enfants mourant de faim. Ce que signifie la valeur de nos systèmes politiques et économiques est sans appel, ils détruisent la vie.
Une crise humaine et climatique, la sécheresse intense domine et les pays riches n’ont pas pris la mesure de leur responsabilité car la Terre n’est pas séparée par les frontières que nous avons instaurées à la suite de guerre, de possession des territoires – la Terre est une et le mal qui est fait à la nature par une industrialisation massive à un endroit a des répercussions sur toute la surface de la planète.
Puis, nous pouvons émettre l’hypothèse que notre Terre étant une île dans l’espace et que la vie qui l’habite tient également par un équilibre régnant en celui-ci – que ce que nous faisons sur Terre, le déséquilibre que l’on y provoque, peut se répercuter bien au-delà, comme un déséquilibre de l’univers entraînera des conséquences directes et non maîtrisables sur Terre comme le bouleversement actuel le signe.
La Terre n’est pas indépendante de l’univers, elle en fait partie. Elle en est un élément vivant, l’expression de sa liberté par la lumière générée sur Terre. Impacter la Terre par la pollution comme nous impactons l’espace qui nous entoure peut avoir des effets catastrophiques pour notre environnement. Nous avons modifié notre environnement plus que nous ne nous sommes adaptés à lui, et bien cet environnement se modifie pour s’adapter à l’environnement que nous avons structuré.
Le chaos ne peut qu’être l’expression de ces modifications irrémédiables. Nous pouvons transmettre un patrimoine naturel, mais nous ne pouvons pas le créer. Ce qui est détruit, l’est définitivement.
L’urgence à agir pour établir un équilibre que l’on peut nommer : un chemin de paix pour notre humanité, pour qu’elle aboutisse à un avenir serein, est impératif, vital
Les politiques économiques prennent le chemin inverse et si cela perdure, il faudra bien que les décideurs politiques reconnaissent leur choix et le fait que l’on ne lutte pas contre un bouleversement climatique d’une telle ampleur en établissant des taxes, un commerce toujours aussi invasif mais que l’on dit dans le futur traité avec une énergie propre. Les navires à hydrogène autonome et Energy Observer a été désigné comme ambassadeur des objectifs du développement durable à l’horizon 2030, sont un engagement porteur d’espérance. Mais nous devons harmoniser notre production industrielle, non seulement en construisant, rénovant des infrastructures, mais nous devons également ralentir et même arrêter certaines productions polluantes.
Mais, tout cela n’est pas si simple car des populations dépendantes des lobbies générant une industrialisation polluante, ont besoin de leur production pour avoir un moyen de subsistance. Les petits ateliers ne respectant aucune norme environnementale et mettant en danger leurs employées, ainsi que la population et le cycle de l’eau comme celui des rivières environnantes, permettent à des personnes de travailler au prix de leur santé. La misère est telle, que ce travail est une solution pour les populations fragilisées.
Ce terrible de l’enrichissement est ce piège qui se referme sur nous tous. Les différents gouvernements, et certains plus que d’autres, ont pris énormément de retard pour établir une transition économique qui ne sert pas un capitalisme, mais qui se base sur l’innovation , sur les alternatives inclusives ne laissant personne de côté pour protéger les populations vulnérables et par ce respect, protéger la nature. Si nous ne protégeons pas les communautés pauvres, les peuples autochtones en premier et de manière urgente, nous ne pourrons pas lutter efficacement contre le réchauffement climatique.
Ce n’est pas acheter bio qui est important, c’est partager bio, c’est à dire respecter ce qui est naturel, reconnaître la perfection de la nature. L’équilibre parfait habite la vie et par nos activités nous provoquons son chaos.
Il y a actuellement des pays subissant des crises humanitaires graves et des crises climatiques et celles-ci provoquent au moins 80 millions de déplacés à travers le monde. Nombreux sont démunis de tout et LiberTerra a publié le 29 juillet dernier au sujet de 45 jeunes réfugiés Soudanais à Ouistreham qui sont démunis et qui tiennent le coup grâce au travail vertueux de bénévoles et membres d’associations et collectifs humanitaires.
Comment pouvons-nous sereinement envisager réaliser les objectifs du développement durable pour 2030, dans moins de 10 ans, alors que nous ne sommes toujours pas sur une économie de partage, sur la gratuité pour les besoins humains fondamentaux et que nos systèmes génèrent des milliards de fortune pour une minorité de milliardaires, le tout au cœur de crises humanitaires et climatiques graves s’imposant dans plusieurs pays, et les pays riches augmentant l’appauvrissement des populations pauvres et modestes, dont les classes moyennes, le tout sans secourir ceux vulnérables privés d’un accès à l’eau potable sur nos territoires riches !
Combattre la pauvreté – Objectif premier du développement durable : pas de pauvreté
Les mesures sanitaires prises pour lutter contre la pandémie de Covid ont considérablement aggravé les conditions de vie des plus pauvres, des plus fragiles et les plans de relance économique doivent s’orienter vers la solidarité pour éviter les drames humains par notamment la malnutrition et les maladies qu’elle provoque, ainsi que les traumatismes graves que laissent la pauvreté, y compris dans les pays riches comme en France où il est plus de 10 millions de pauvres.
Le Chef de l’ONU lance un appel lors de la publication du rapport du GIEC, « J’appelle à nouveau les donateurs et les banques multilatérales de développement à allouer au moins 50 % de l’ensemble des financements publics pour le climat à la protection des personnes, en particulier les femmes et les groupes vulnérables ».
En 2021, 47 millions supplémentaires de femmes subissent une grave pauvreté et ont le moins accès au droit à la santé. Les femmes qui subissent un non-respect de leurs droits humains de manière récurrente depuis un quart de siècle où les Conventions internationales luttant pour l’élimination des violences faites aux femmes ne sont pas véritablement respectées.
Comment prétendre protéger la planète si nous ne souhaitons pas respecter plus de la moitié de notre humanité ?
La pandémie révèle qu’au moment où s’imposent les mesures sanitaires pour lutter contre le Covid, plus de trois milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau propre ni au savon pour se laver les mains, ce qui perdure. L’eau propre est confisquée à plus de la moitié de notre humanité !
M. Guterres souligne que « les dépenses de relance post-Covid-19 doivent être alignées sur les objectifs de l’Accord de Paris (sur le climat) et la promesse faite il y a dix ans de mobiliser 100 milliards de dollars par an pour soutenir l’atténuation et l’adaptation dans les pays en développement doit être tenue ». Les objectifs du développement durable pourraient être mis en péril, ce n’est pas demain, c’est aujourd’hui comme le fait que le bouleversement est actif, aujourd’hui.
Le rapport 2021 du GIEC affirme que la montée du niveau de la mer est « irréversible » pour des siècles, et les millénaires à venir
L’être humain n’a pas la compréhension du temps et les décideurs politiques sont dans un endoctrinement présent issu de siècles de culture du pouvoir par la guerre et l’économie, la possession de richesses unissant celles d’un territoire à celle matérialiste. Concernant la révolution climatique, les décideurs politiques font des choix avec une culture présente, acquise et un savoir fondé sur cela. Ils ne prennent pas de décisions en créant une nouvelle société n’ayant pas cette interprétation des richesses, du devoir de fonder un enrichissement qui est perçu comme une protection.
Leurs solutions sont alors jusqu’à maintenant inefficaces et risquent de le demeurer surtout qu’il est le plan de relance économique qui devra répondre à une valeur de PIB. Les annonces seront les belles promesses qui ne seront que le reflet de ce passé polluant. Protéger la Terre ou nos systèmes économiques ? Nous allons changer progressivement d’énergie, de fonctionnement sociétal déterminant encore plus fortement une division de notre humanité entre pauvreté et richesse, mais c’est la pauvreté qui est première et qui permet l’existence des riches et puissants.
Outre l’eau, l’air que nous respirons risque d’être toujours plus compliqué. Cet air continuera à se modifier par le déséquilibre existant au cœur de l’océan. À ce propos, l’ONU souligne que les concentrations de CO2 atmosphérique étaient en 2019, jamais aussi élevées depuis au moins 2 millions d’années. Un réchauffement planétaire qui pourrait atteindre + 3°C à la fin de ce siècle, et qui sera de l’ordre de +1,5°c voire plus d’ici 20 ans.
Les conséquences sont d’ores et déjà une réalité pour nous tous et les catastrophes naturelles risquent d’être en augmentation constante établissant alors la nouvelle norme climatique par notamment le ralentissement des différents courants régissant le climat de la planète. La revue Nature publie une étude confirmant le ralentissement du Gulf Stream, courant océanique qui commande l’équilibre du climat. Un déséquilibre sans précédent s’opère actuellement. Encore une fois, la pandémie est un révélateur qui nous met face à la réalité, et pourtant les politiques invasives et agressives continuent à dominer.
Tout se passe au cœur de l’océan –
L’eau est l’élément de vie et nous allons devoir faire bien plus que de faire proliférer le nucléaire, même si les conceptions de miniaturisation de cette énergie sont déjà existantes. La fonte des glaces est irréversible et les conséquences seront de même, tout va se correspondre, s’aligner car la Terre est en train de générer un nouvel équilibre.
En septembre, les activités humaines seront à leur comble pour prendre un élan toujours plus puissant qui prend un risque majeur pour notre planète et nous le savons. C’est à chacun de décider s’il va faire perdurer un rythme destructeur pour notre humanité, ou s’il va être un mouvement pacifique œuvrant pour protéger notre Terre mère.
« Des économies vertes et inclusives, la prospérité, un air plus pur et une meilleure santé sont possibles pour tous si nous répondons à cette crise avec solidarité et courage », « les solutions sont claires », déclare Antonio Guterres, Chef de l’ONU. Les gouvernements doivent émettre des actes forts pour donner à la solidarité, à une économie de partage respectueuse de l’humain et de la nature – avant la COP 26 à Glasgow – toutes ses chances de réussite.
Donne une chance à la paix de vivre pour que la liberté de la vie puisse vivre !
© Fédora Hélène
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Une réflexion sur “Réchauffement climatique – L’ « irréversible » menace la vie – Giec – nucléaire en solution – Tout s’accélère !”