Femmes afghanes – Femmes d’ailleurs unies en arts partagés pour la paix et la liberté !

@liberterradaily
Renaître, être cette naissance
Délivrée des souffrances
Voir ton sourire, mon enfant
Le silence et ce précieux
La douleur ferme les yeux
Le corps tremblant, dévasté
Il faut fermer les yeux et regarder
La vie doucement au jour se lever

Elle passe dans la pièce
Une chemise blanche, un voile
Elle danse légèrement
Il la blesse
Colombe aux vitraux, la cathédrale
Se brise aux éclats étincelants

Elle s'en va et lui sourit
Il revoit la couleur de ses yeux
Elle danse légèrement
Colombe volant vers la vie
Tombe en mille adieux
Elle l'aimait éperdument

Elle s'enfuit, il mentait
À coup de violences
C'est ainsi ce monde
Qui ne tourne pas
À la lune il se noyait
Ciel ombragé de souffrances
C'est ainsi la ronde
Qui ne tourne pas
Elle pleurait, il frappait

La naissance, mon enfant
Serrant contre moi mon cœur
Battant, résistant à la peur
Le chaos, la violence
D'hommes malveillants
Le chaos, la violence
La paix, l'amour
Pour armes
La paix, l'amour
Pour âme

Elle marche le long des sables
Mouvant et s'échappe les larmes
Elle combat pour sauver la vie
À la force de vivre, un crayon
Pour peindre la clarté sur la nuit
Elle ôte des douleurs, le bâillon
Elle lutte à la plume contre l'effroyable

Femme le soleil au cœur
Sans refuge que l'abri du corps
Tend les mains vers la paix
Donne son souffle à la liberté
Jusqu'au bout au dernier jour
Elle élève la chance au rang
Des combats sauver la vie

Femmes le soleil au cœur
Sans refuge que l'abri du corps
Tendent les mains vers la paix
Donnent leur souffle à la liberté
Jusqu'au bout au dernier jour
Elles élèvent la chance au rang
Des combats Sauver la vie

Renaître, être cette naissance
Délivrée des souffrances
Voir ton sourire, mon enfant
Le silence et ce précieux
La douleur ferme les yeux
Le corps tremblant, dévasté
Il faut fermer les yeux et regarder
La vie doucement au jour se lever

©Fédora Hélène

Arts partagés – donner la force de la vie au son des mots, aux notes du cœur, le trait dessiné sur les murs tel que l’exprime Shamsia Hassani, graffeuse afghane. Se laisser conquérir par l’amour, par cette envie de joie, de liberté que l’on peut construire par une volonté de partage, de réconciliation, en étant en osmose avec ce qui vit en nous, la Terre – ces éléments vivants : l’eau, l’air, ce souffle donnant à notre corps ses possibilités de résistance, de résilience.

Ces femmes afghanes, et celles à travers le monde dépassant les souffrances, la violence de la pauvreté en ne comptant que sur elles-mêmes, en donnant tout leur courage pour garder la lumière de la liberté en elles, alors que les souffrances sont par la violence se mettant en rage.  Une de ces violences, la pauvreté –  ce sont 18 millions de personnes dont 10 millions d’enfants en Afghanistan qui ont besoin d’une aide humanitaire urgente pour survivre quand il y a 10 millions de pauvres en France qui ont besoin du soutien d’associations solidaires, humanitaires pour survivre. Notre humanité est dans cette survivance, dans cet état de choc, de peur où l’on ressent ce ciel où les oiseaux disparaissent pas à pas et faisant de leur silence pesant notre espace de vie. C’est comme si le soleil se retirait d’un coup de nos champs de culture. Cette culture humaine que la violence d’hommes tente d’éteindre. Des hommes qui possèdent la même humanité que leurs victimes et leur incompréhensible cruauté les dominant. Ces hommes possédant la haine, et endoctrinement lourd issu d’une civilisation ayant fait ses conquêtes par la guerre et ce « Tu ne tueras pas » qui s’effondre constamment et tout s’arrête là. Cette impossibilité que les femmes transforment en possibilités par leur force de vivre, d’aimer, leur appel qui traverse toutes les frontières, qui se lève, alerte, il est urgent de sauver, de protéger la vie.

Ce qui tue une femme, tue la nature

Il est l’union de millions de femmes à travers le monde se levant pour protéger la vie, et Greta Thunberg est cette nouvelle génération criant la paix,  éveillant les consciences d’une ancienne génération ayant profiter de toutes les richesses matérielles et qui n’a rien fait pour sauvegarder la vie en arrêtant un enrichissement qui ne cesse d’être en valeur croissante. Il est  maintenu en force par les générations se succédant et qui ne veulent entrevoir que l’envie de posséder, que l’orgueil et la cupidité. Est-il possible de penser que seul un PIB fort protège de tous les cataclysmes ? Qu’il n’est qu’une issue – donner tout son pouvoir à une économie qui ne fabrique que notre perte !  Mais qui fait ces chercheurs d’or glorieux et construisant par leur fortune : le pouvoir d’une  Olympe industrielle, d’une  économie technologique.  Le progrès évinçant les plus fragiles se représente par le mondialiste, s’accaparant les ressources de la Terre pour inventer sa puissance et nous faire croire qu’internet est la liberté, notre possibilité d’expression, alors que dans ce même temps , les crises humanitaires s’aggravent et seront toujours plus dramatiques en 2022 si notre société progresse dans ce système qui sera en valeur exponentielle en septembre où l’économie rassemblera la majorité de l’humanité pour la servir.

Nous serons dans l’illusion de la propriété acquise, nous serons dans la douleur de l’argent pour maître, alors que la notion de travail est pour fonder un partage équitable où l’on reçoit des uns et des autres. L’ONG Offrejoie démontre en reconstruisant à merveille les quartiers les plus vulnérables de Beyrouth touchés par l’explosion par la générosité de jeunes venus prêter mains fortes, que nous pouvons par la paix, par ce rayon nous unissant fonder un nouvel état de nos sociétés. Nous pouvons  bâtir un avenir serein pour tous, et garantir la liberté pour nos enfants et les générations à venir.

C’est ce cœur qui construit, qui donne les possibilités de renaissance. C’est celui-ci que les femmes du monde entier subissant la peur qu’infligent des prédateurs actifs  menaçant leur vie, possèdent en elles. Des prédateurs qui sont cet infernal recommencement que rien n’arrête tant notre civilisation s’inscrit dans ce tumulte, cette dualité constante d’opposer les hommes entre eux, de les diviser en loups et en frères.

Quelle voix faudrait-il pour qu’aujourd’hui les hommes, les décideurs politiques, ceux cultivant un pouvoir économique destructeur cessent et veuillent céder à la bonté, à l’urgence d’aimer ?

Une voix unissant celles des peuples appelant au respect de la nature, des femmes et des enfants, à la volonté de créer une citoyenneté mondiale, citoyen du monde pour qu’accueillir soit cette porte ouverte honorant avant tout la liberté, sa générosité pour qu’elle imprègne nos sociétés.

En France, il y a des réfugiés abandonnés et qui survivent grâce à la générosité d’associations et collectifs, grâce à l’ONG La Cimade, alors que de jeunes migrants peuvent se retrouver sans accès à l’eau potable dans notre pays riche. Où est la paix véritable ? Nous sommes plongés dans une guerre économique incessante, où l’autre est compris comme étant l’exclu, un danger. Nous sommes dans ce mouvement de séparation, de division, de chaos, où notre système prédateur ne peut donner force à la liberté véritable d’être notre langage uni entre un peuple désireux de réconciliation, et l’État nouveau fondé par la dignité que représente la paix pour union. En l’absence d’ un dialogue uni, fraternel, solidaire tout devient le vacarme de la politique, des ambitions de pouvoir et de richesses. Tout s’éloigne de la paix alors que nous la chantons , la murmurons chaque matin en ouvrant les yeux, l’appelant de toutes nos forces et résonne l’indifférence face à cet appel.

Pourquoi ? La réponse pourrait être aussi parce que la justice n’est pas celle qui sauve, mais celle qui condamne en premier l’innocent, l’innocence. Celle qui ne traite pas le mal, ce qui met en souffrance, ce qui conçoit un système prédateur, mais celle qui pense que punir est la réponse, que la répression est la solution alors qu’il suffit d’établir un mouvement contraire à ce qui détruit et d’accorder le respect des droits humains, le respect des engagements pris pour réaliser les Objectifs du Développement Durable.

Lutter contre la pauvreté pour établir un équilibre essentiel, vital et non provoquer une alarmante augmentation de la misère tel que cela est actuellement. Que la justice se tourne vers une mission la refondant profondément et attelle sa volonté pour une lutte inédite contre la pauvreté qui blesse profondément des vies, qui blesse notre Terre car nous sommes un de ses éléments vivants influençant son devenir, ses modifications, le chemin qu’elle entreprend pour perdurer.

Nous ne nous adaptons pas à notre environnement, nous le modifions, nous chassons la nature de nos cités, nous domestiquons les terres de culture, l’océan – nous impactons ces courants, ce souffle d’air, ces veines par l’eau constituant notre univers dans un cycle parfait que notre impact déséquilibre.

Si nous ne pouvons pas planter l’arbre de la liberté, nous ne possèderons pas ses racines pour survivre. Ce qui arrive en Afghanistan démontre que la société technologique portant une évolution, un progrès par internet, par l’accès à l’enseignement, aux systèmes de notre société, ce n’est pas suffisant pour protéger la liberté et sauver des vies. Des enfants vivent de fortes inégalités et n’ont pas accès au respect de leurs droits humains fondamentaux. Nous pouvons accuser l’Occident, voire l’échec d’une économie, mais en réalité il est notre humanité entière qui vit une séparation gigantesque avec  l’amour qui fonde tout et le déséquilibre que subit la Terre, et l’océan, une planète dans la planète, nous le subissons également.

C’est une dualité profonde et nous pouvons émettre en hypothèse que la Terre dépendant de l’espace dans lequel elle flotte comme un navire suspendu, une éternelle arche pour l’humanité, subit également les changements profonds qui peuvent s’y opérer. Si les modifications sont présentes sur Terre par une forte instabilité, elles sont certainement en répercussion dans l’univers qui nous entoure et que nous ne pouvons pas maîtriser. L’homme aperçoit ses limites et que sa route n’est pas de conquérir les éléments du vivant et de les transformer à sa guise, mais de transmettre le vivant qui lui permet de survivre sur Terre.

Nous ne pouvons que transmettre de l’un à l’autre et ne posséder que la vie qui nous traverse le temps de notre passage, sans en maîtriser  les éléments fondamentaux. Cette quête de posséder est vaine, et nous en payons le prix fort par le réchauffement climatique. Et, plus un système prédateur sera actif, plus notre monde sera en danger et de manière multidimensionnelle. D’une pandémie, au déséquilibre grave s’imposant à la nature, au choc civilisationnel qui est au cœur de nos sociétés.

Un appel se fait entendre pour changer de route,  établir une économie de partage, la gratuité pour les besoins humains fondamentaux, ainsi qu’ une politique d’accueil, de protection des plus vulnérables, de lutte contre la pauvreté, contre les violences faites aux femmes. Les femmes sont notre humanité, un de nous, un membre de notre corps que les hommes peuvent martyriser, détruire en toute impunité. Si nous gardons cette identité d’une humanité capable de renier une partie d’elle-même, les femmes, nous abandonnons alors la paix et la liberté et les talibans ne seront que l’expression de ce qu’est notre monde, celui acceptant la violente, et l’incompréhensible cruauté à l’égard des femmes et ce à travers le monde.

La mémoire construit notre futur, nous sommes l’expression de ce que nous savons, apprenons, transmettons et de ce que les générations passées nous ont transmis. Aujourd’hui, les traumatismes sont importants et résultants notamment des confinements, couvre-feux, violences politiques, abus de pouvoir  effectués pendant la pandémie par certains gouvernements et qu’une étude de l’ONU de 2021 dénonce, comme elle dénonce  les violences policières s’imposant dans de nombreux pays contre des manifestants pacifiques souhaitant la paix et portant son nom en défilant pour elle. Ce sont des populations traumatisées qui affrontent un avenir difficile. Ce sont des femmes, des mères isolées en première ligne, projetées au front de la pauvreté – 47 millions supplémentaires de femmes subissent en 2021 une aggravation de la pauvreté.

Ce que vivent les femmes afghanes est ce terrifiant de toutes les violences qui d’un coup volent leur vie. C’est ainsi qu’agissent les hommes violents, soudainement ils saccagent la vie, détruisent des vies. Ils sont cette vague déferlante imposant la peur, la peur de mourir, cette angoisse de mort qu’ils infligent à des femmes resplendissantes de vie, l’aimant par-dessus tout et qui se retrouvent du jour au lendemain en état de survie ; tout faire pour espérer protéger sa vie. Se cacher, effacer tout de soi, être dans cet espace entre la vie et la mort, privé de toutes libertés. Cet atroce que subissent les femmes victimes de violences, victimes de la criminalité masculine qui se constitue en arme de guerre, en arme politique et qui peut se trouver soutenue par des femmes prenant alors ce seul pouvoir qui leur reste, et qui accable leurs propres sœurs.

Les foulards blancs ne s’agitent-ils au vent libre pour soutenir les femmes afghanes, les femmes du monde entier. Une main sur le visage se pose et impose le silence, tout se sépare tant de la liberté.

La liberté est menacée, la vie l’est alors et la France se doit d’accueillir les femmes afghanes. La justice quant à elle,  doit reconnaître les milliers de femmes victimes de violences en France qui sont humiliées, abandonnées, tant la justice se fait ce calvaire pour les victimes.

L’injustice horrible à l’égard des femmes s’inscrit dans un culture patriarcale ancestrale et la perversité de lois qui  forment un système d’impunité qui détruit des vies innocentes. Il est une profonde souffrance, une détresse en France que subissent nombre de victimes de violences conjugales, sexuelles et sexistes. Par les évènements dramatiques et extrêmes survenus en Afghanistan de nombreuses femmes victimes de violences ont ressenti cette douleur que supportent les femmes afghanes et qui devient nôtre par l’empathie, par la générosité, par cette envie forte de bâtir un monde apaisé, une société où les violences à l’égard des femmes sont anéanties.

Nous sommes des communautés fraternelles, solidaires, et nous avons besoin de cette eau de paix et cela devient de plus en plus urgent. Il est une urgence de sauver des vies menacées par la violence de religions, convictions, par des politiques sectaires, des pouvoirs arbitraires, des discours politiques ne reposant que sur des effets d’annonce, mais qui laissent en réalité la violence à l’égard des femmes et des plus vulnérables se propager.

Ne soyons pas ces murs d’indifférence se dressant dans nos cités riches, il est une urgence d’aimer, une urgence de vivre, une urgence de liberté ! Ne sois pas que la pierre et le sable, soit aussi ce qui pardonne comme nous voudrions que notre Terre mère nous pardonne.

Terrifiées, des femmes en Afghanistan tremblent de peur, ont peur de perdre la vie, nous ne pouvons pas rester insensibles et penser à la rentrée comme si de rien n’était, comme si notre monde n’était pas dans une urgence de vivre

La résilience doit être au cœur de nos veines portant la volonté de vivre, cette source essentielle à notre survie. Des alternatives économiques existent, leurs applications ne permet pas un fort enrichissement économique ayant pour objectif les profits, mais elles permettent d’enrichir l’avenir de possibilités de paix, de vie paisible et mettre fin à un système d’inversion établissant le dominant et le dominé et faisant de la mort des plus faibles une conception acceptée par les jeux  des pouvoirs. Nous devons refuser d’être cela, d’être ce néant.  C’est cela un prédateur, il se nourrit d’un cœur aimant et se donne le droit de le détruire. Ce gouffre, ce néant qu’ils creusent sans fin, jusqu’au bout de l’absurde.

Toute vie est précieuse, et il serait de dire en espérance aux prédateurs, « fais-toi mon frère et pas mon ennemi ». Ce qu’ils ne veulent pas entendre, ce qu’ils font semblant de ne pas comprendre, enterrant la lueur de l’espoir dans les ténèbres de leur haine.

Qu’ils pensent au jour de leur enfance, à ce rêve qu’ils ont fait et oublié en répondant toujours qu’ils ne rêvent jamais. C’est cela ne pas aimer, c’est détruire en premier ses propres rêves avant de détruire ceux des autres, leur vie, leur avenir, et celui de notre monde en niant que la Terre leur donne tout, qu’ils prennent de ses ressources pour se permettre de tout détruire, d’anéantir la culture extraordinaire que portent des femmes ayant gagné par elles-mêmes leurs indéniables succès. Des femmes artistes, médecins, des femmes politiques, enseignantes, sportives de haut niveau et médaillées, des femmes aux milles courages. Toutes ces femmes dont on ignore le nom et qui luttent contre la misère qui les assaille. Celles lancées,  également en étant enceintes, sur les routes sous une chaleur de 39 °c  pour fuir l’arrivée des talibans . Celles cherchant un refuge et protégeant de toutes leurs forces leurs enfants. Ce silence de leurs larmes, c’est lui qui plane au-dessus de nos cités faisant fuir l’envol libre des oiseaux portant ces plumes d’anges qui pourraient écrire sur nos drapeaux le nom Liberté dont nous avons tous tant besoin pour vivre ! 

L’amour et la paix se révèlent être les armes essentielles hissant la sérénité pour phare, cette lueur dans la nuit et chaque jour se lève vainqueur. Chaque jour qui se lève, est pour la naissance de la liberté –  chaque jour, renouvelée. Elle ne s’épuise pas, la liberté est source de toute vie.  Écoutons cet appel des femmes afghanes, il est le nôtre. 

© Fédora Hélène

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