
Une urgence – mettre fin à la violence faites aux femmes
Comment pouvons-nous penser avancer en paix, en liberté quand des millions de femmes à travers le monde sont chaque jour victimes des pires violences ? Le monde fait tomber sur elles toute la violence que notre humanité porte en fardeau. Se libérer des systèmes inventés dans l’inutile sens puisqu’ils détruisent notre humanité au fil des larmes se faisant le sang en gouttes du sablier. Voilà que s’écoule le temps et des milliénaires que nous comptons en guerre, la sérinité ne fut que de courte durée. De sa naissane à la vie éclose, une femme souffre des blessures que la cruauté déverse jusqu’à sa mort, brisant la vie si belle.
Nos continuons chaque jour à alimenter nos richesses artificielles et même si la Terre appelle, comme une femme en larmes, rien ni personne écoute l’amour, et nous n’allons que vers le bruit qui surgit de nos sociétés. Tout ce bruit qui assomme chaque jour la nature, où trouverons-nous la paix, celle véritable. L’homme ne cesse ce commerce infernal, ces politiques effondrant tout, quand il suffit d’aimer, de sauver la vie pour voir le nouveau jour.
L’argent, il n’a jamais autant coulé, l’espérance noyée. Il fond l’acier, fabrique les armes, le pouvoir des politiques, les banques qui maintiennent les peuples aux chaînes. Les États se font la matrice, ce jeu, cette Olympe, cette virtualité qui écrit le mot fin sur les glaciers s’écroulant sur nos terres assoiffées. Voulons-nous à la sécheresse gagnante ordonner notre futur aux ombres de la mort ? Les vieux pouvoirs politiques dressant leur haine pour puissance, promettant la paix , celle qui ne sera jamais, ils l’on déjà tuée.
On espère quoi à regarder les nuages gronder au-dessus de nos vies , à semer les famines au prix des richesses et c’est le corps des femmes qui meurt le premier avec le chant de l’oiseau ne paraissant plus, si rare au printemps venu. On croit que le langage numérique nous sauvera de tout quand on perd celui de l’amour, on croit que l’on pourra continuer à briser les ressources , à gagner l’argent pour orner nos tombes, et donner aux enfants que l’arbre brisé, que l’eau salée pour héritage que l’on compte en fortune. Posséder un bout de terre, quand elle crie, « Attend, ne pose pas les barbelés sur les chemins de mon immensité ».
Il serait temps que nos systèmes prennent fin, que l’on ne regrette pas de n’avoir pas cru possible un autre monde sans César , sans armes, sans pauvreté, sans violence faite aux femmes et aux enfants, toujours infériorisés et leur corps mourant de faim. À la belle cruauté qui pare la justice, les administrations , en folie des hommes, inventant l’absurde , tuant la démocratie et faisant du salaire celui de la faim.
La peur sème sa pagaille au son des pandémies qui couvrent déjà notre avenir, aux abus de pouvoirs de quelques politiques s’accrochant aux parures en loque des pouvoirs résistants, voulant sauver la République qu’ils ont trahie. Les corruptions pour armures, ils partent en guerre pour gagner les élections comme si de rien n’était, laissant les mensonges, leur galère se reprendre. Les voilà, les puissants pas si intelligents sur leur dernier navire. Aux commandes quelques financiers murmurent aux oreilles de commerciaux en politque se faisant vendeurs d’armes et chantant la paix. Tiens, la revoilà mourante et demain , le peuple saisira-t-il la chance d’arrêter la mascarade, d’enlever les masques et de laisser la liberté vivre un peu, avant que tout ne se taise.
L’eau reprenant la Terre pour ne sauver que l’air, la vie, et de cette équation notre humainté lance les dés, fera-t-elle partie du voyage ? Les enfants pris au piège de l’économie, les adultes avançant au bord du précipice, le commandant du navire les emmene tout droit au bout de la Terre, sans secours possible. Quand chacun de nous se libèrera des systèmes politiques et économiques faisant de la vie un outil de commerce dans la folie du pouvoir, de la violence. L’indéfférence des oppresseurs, leurs apparences et titres, oubliant qu’ils sont des êtres humains. Elle est là la folie des hommes de pouvoir, ils oublient leur humanité, ni pensent plus, perdent leur conscience et ordonnent l’avenir pour des millions d’êtres humains.
Les États s’écrouleront demain car il sera cet espace de survie, et l’on comprendra peut-être trop tard que tout est possible pour sauver la vie ! Donnons-nous cette chance d’imaginer un monde juste, équitable construit par la bonté. Nous avons bien bâti celui-ci, pourquoi ne pas croire en un autre possible ? Pourquoi vouloir mourir , quand notre humanité peut vivre ?
Toute la générosité est là, l’arc-en-ciel en symbole de réconciliation, les femmes montrent le chemin car elles portent ce nom, survivantes. Elles ont réussi à depasser toutes les blessures , les traumatismes par amour de la vie, et le système ne fait que les tuer, les violer, les traumatiser par les prédateurs qu’il génère, ces démons brisant chaque jour la liberté, qu’une justice conçue par le droit de vie et de mort, regarde périr.
Choisir la vie, la laisser libre, elle n’a pas besoin de plus pour donner naissance au printemps. Elle veut simplement que l’homme cesse d’être ce puissant détruisant tout en prédateur quand les artisans de paix, les semeurs d’espérance savent un autre monde possible. Ne plus jamais blesser un enfant, une femme. Ne les tue pas, le premier serment que l’homme a brisé. Il avait alors au premir jour, déjà abîmé la Terre. Tant qu’une femme et un enfant seront brisés par la violence, notre Terre le sera aussi.
Le temps s’est déjà écoulé, on compte maintenant les perles une à une de notre survie.
© Fédore Hélène

Ma voile blanche
Ma voile blanche, mon sourire en espérance Ce souffle et le vent S’en va ma vie au loin des tourments J’aurais voulu cette seconde d’amour Sauver, sauver des violences Sur mon corps enceinte Mais, il ne fut chère France Que l’injustice pour compagne fidèle De cet homme cruel Tuant la vie si belle Au miracle si je suis vivante En peau de chagrin Au cœur encore un jour Ma voile blanche, cette échappée La vie, la vie, sa liberté J’ai versé toutes les larmes Dans cette France de silence, d’indifférence Il ne me reste qu’une goutte d’eau, survivre Mon enfant, ma vie si douce Cette errance mon cœur en chagrin Quelques pas au bord des rivages d’espoir Je prie aux étoiles, sais-tu ce voile noir A la fenêtre écouter le chant de l’oiseau Je suis un être humain et par les mots J’écris la douleur qui marque ma mémoire Les coups, la violence, otage, ma vie volée Le temps ne revient pas, il est parti Mes rêves et aussi ma liberté Pourquoi a-t-il tué une vie Celui si disparu, celui qui ne sera plus Fantôme violant une femme Cette rose, ce dimanche Qu’il a arraché par sa cruauté Des mots en deuil des sourires Des mots, peuvent-ils gravés la peine Poser ce pourquoi qui fait mal Pourquoi a-t-il détruit l’amour Il n’a jamais aimé ni l’enfant, ni celle Hélène, peut-on poser ce nom Celui qu’il oublie, effaçant une femme Celle qu’il menaçait de son couteau Criant en rage qu’il voulait la tuer Ma vie ne vaut-elle que la mort Que cet homme ordonne en châtiment Condamnant une femme dans cette contré Ma chère France d’indifférence, de violence Il tue une femme, brise une mère Pourquoi ma vie en verre cassé S’évanouit, je ne voulais que vivre Voilà ce que cet homme blesse La vie, la vie, sa liberté Une pose et un piano Reprend la mélodie des malheurs Je dessine en pastel sur la toile La colombe tombant sur cette terre Au sang des blessures en eau des larmes Cette parole si pure que personne ne touche Que l’injustice se dressant au tombeau Ma chère France enterre la rose Ne pleure pas, ne verse pas Les images, ton corps jeté Fracassé, jolie poupée enceinte Briser la porcelaine et tes yeux Peints au rouge prenant de tes lèvres Les mots en chagrin pleurant En transparence, glisse sur ton visage L’amour en deuil aux drames Je t’aime est mort, sans amour Jamais, il a tué une femme De ces cris de rage, il éteint Pour toujours les fleurs au jardin L’oiseau chantera-t-il demain Pour une mère aux souffrances La justice, l’absente en un point mort Ma chère France d’indifférence, de violence J’ai versé toutes les larmes Dans cette France de silence, d’indifférence Il ne me reste qu’une goutte d’eau, survivre Ma voile blanche, mon sourire en espérance Ce souffle et le vent S’en va ma vie au loin des tourments J’aurais voulu cette seconde d’amour Sauver, sauver des violences Sur mon corps enceinte Mais, il ne fut chère France Que l’injustice pour compagne fidèle De cet homme cruel Tuant la vie si belle Au miracle si je suis survivante En peau de chagrin Au cœur encore un jour Ma voile blanche, cette échappée La vie, la vie, sa liberté ©Fédora Hélène

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