Nucléaire – La guerre entre dans une puissance destructrice et dans une dimension mondiale au-delà de l’Europe

@liberterradaily

10ème jour des bombardements, tirs incessants de l’armée russe contre l’Ukraine, la menace nucléaire s’impose à notre monde. Celle tant redoutée n’est plus celle éloignée, mais celle exigeant une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des nations Unies.

10ème jour de guerre en Ukraine – ce sont des vies effondrées, des civils victimes des bombardements. Ce ciel de feu qui ne laisse aucune respiration possible à la paix. La violence de Vladimir Poutine est de couper tout souffle à la paix, celui qui protège la vie. La liberté en résilience, ce sont les humanitaires sur le terrain, les civils aidant et humanitaires en Ukraine et aux frontières ukrainiennes. Ces femmes et ces hommes qui donnent chaque jour toute leur générosité pour dire que la paix est vivante, que la liberté ne meurt pas, qu’elle est là forte et présente au plus près de ceux vulnérables

10ème jour de cette agression de la Russie contre l’Ukraine, et rien ne justifie cette violence envers le peuple ukrainien, rien ne justifie de menacer, d’instaurer la peur par l’arme nucléaire, de provoquer cette réalité en tirant sur une centrale nucléaire en Ukraine. Notre monde a plus que jamais besoin de la paix pour survivre. Il faut la bâtir par cette urgence vitale. Où la paix sera, où notre monde plongera dans ce chaos de la guerre longue, donnant à nos vies ce futur de tristesse, de douleur. Faire le choix de la vie, nous le comprenons. Ce choix est fort, juste et permet au printemps de réaliser ses promesses de renaissance. Ce printemps en symbole de notre humanité, elle se donne à elle-même la chance de vivre, de naître. Chaque seconde compte pour la paix, agir pour lui donner la dimension de la réalité, qu’elle mérite. Ce combat pour la paix, ne peut plus être une espérance, mais bien réel.

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Les larmes, la guerre qui effondre notre monde

La nature, l’humanité menacée, comprenons que pour libérer la liberté, nous avons du verbe, Aimer. Le bouleversement actuel n’est pas une répétition de l’histoire, c’est l’absence d’amour dans cette continuité en drame de notre humanité.

Des tirs de l’armée russe ont touché un bâtiment de la centrale nucléaire la plus importante d’Ukraine et d’Europe. Un incendie s’est déclaré dans un des bâtiments de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia. L’incendie a été maîtrisé et aucune victime n’est à déplorer. Les réacteurs ont tous été arrêtés, « en toute sécurité » selon des responsables américains. L’Agence internationale atomique a déclaré que l’incendie avait été éteint et n’avait provoqué aucun rejet de radioactivité.

Le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, M. Grossi, a indiqué vendredi 4 mars, être prêt à se rendre à la centrale nucléaire de Tchornobyl pour obtenir la garantie que toutes les parties engagées dans le conflit s’engagent à respecter la sécurité nucléaires sur tous les sites nucléaires de l’Ukraine.

Dès le 2 mars a eu lieu une réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA pour analyser les risques pour la sécurité nucléaire en Ukraine et les garanties de protection des centrales nucléaires. M. Grossi alerte sur le fait que les tirs russes touchant la centrale nucléaire de Zaporizhzhia ont mis en danger sept piliers de la sécurité nucléaire internationale.

« Nous ne pouvons pas compter que cette bonne fortune continuera. Il est grand temps d’empêcher qu’un conflit armé ne mette en grand danger les installations nucléaires et potentiellement la sécurité des personnes et de l’environnement d’Ukraine et ailleurs. Il est temps de traduire nos paroles en actes », a déclaré M. Grossi.

Sa venue sur le site nucléaire de Tchornobyl sera difficile à organiser, « mais pas impossible », affirme le Directeur de l’AIEA, qui ajoute, « Ce dont nous avons besoin, c’est d’un engagement qui nous permette de fournir cette assistance technique ». La volonté de M. Grossi est que la sécurité nucléaire devienne une réalité.

Son objectif est la sécurité nucléaire et non de tenter de résoudre le conflit en Ukraine, indique-t-il et précise, « Ma responsabilité se limite à la sûreté et à la sécurité des installations nucléaires »

 Centrales nucléaires – Notre monde est assis sur une bombe  

Des centrales nucléaires, notre monde est assis sur une bombe depuis des générations. En créant un soleil nucléaire en maître de l’énergie planétaire, l’Humain a sacralisé sa puissance et par elle, il a matérialisé son énergie destructrice.  L’être humain est conçu par cette limite fondamentale qu’il ne peut dépasser au risque de détruire son humanité.  La vie lui impose une limite de connaissance et tel le mythe d’Icare à vouloir étendre une domination sur toutes choses en imaginant l’Homme comme centre de l’Univers et la vie sur Terre comme telle, il limite l’intelligence de la vie à son existence propre et en quête de vie ailleurs, laquelle est recherchée à travers l’espace  par des moyens technologiques puissants. Et, le nucléaire laisse entrevoir à notre humanité, la possibilité de découvrir cet espace inconnu qui nous entoure.

Seulement, l’univers est inspiré par la vie, il émane de son énergie et la vie ne se limite pas à la définition que nos connaissances nous imposent. Elle est au-delà et l’énergie nucléaire est celle imparfaite que l’Homme place en constante valeur supérieure, qu’il augmente en permanence pour accéder à de potentielles réponses à ses questions sur la vie, et voulant également donner une ampleur inégalée à sa domination sur Terre et dans l’espace proche.

Puis, l’être humain s’impose à lui-même sa division en formant deux corps qu’il sépare et oppose comme il l’a fait entre l’homme et la femme. Il s’exprime dans une dualité et non en réconciliation. Ce fonctionnement civilisationnel a fondé la guerre comme expression de cette fracture avec notre propre humanité que nous avons divisé en bien et en mal.

Le mal, c’est la capacité de l’humain à détruire, et le bien, c’est sa capacité de transmettre la naissance, de créer son mouvement par son imagination. L’origine de l’agriculture est cette capacité de faire naître des champs de culture pour nous nourrir et assurer ainsi notre survie. Le premier pouvoir de l’être humain est ses possibilités de survie sur tous les continents  Une naissance par cette énergie de la vie qui est insaisissable, qui est cette équation parfaite. La physique nucléaire résulte de l’expression du chaos, de la confrontation entre la capacité de créer et de détruire par une puissance.

Vladimir Poutine se sert de cette expression de puissance et il sait que les centrales nucléaires sont ces bombes permanentes à ciel ouvert et que l’augmentation de leur puissance correspond à l’augmentation de leurs capacités destructrices. Dans ce même temps, l’énergie nucléaire est comprise comme étant la solution énergétique pour ralentir le réchauffement climatique et donc protéger notre environnement.

L’environnement que l’explosion d’une centrale nucléaire transformée en arme nucléaire peut ravager en un claquement de doigt. La guerre a ce pouvoir de prendre le temps, de modifier considérablement notre avenir et de créer un futur avant même sa réalité. La guerre annonce la mort, celle qui nous devance, celle inscrite dans ce futur qui n’existe pas encore, et pourtant la mort y est déjà irrémédiablement inscrite.

L’arme nucléaire, les armes autonomes, celles statiques comme les centrales nucléaires dans l’espace civil, si près de zones urbaines, sont ce risque de modifier instantanément le présent et de le plonger dans ce futur de la mort.

La centrale nucléaire de Zaporizhzhya

« Si la centrale nucléaire de Zaporizhzhya explose, ce sera dix fois pire que Tchernobyl » a déclaré le ministre des Affaires étrangères ukrainien.

 La capacité de cette centrale nucléaire est de 6 000 mégawatts, ce qui peut alimenter près de 4 millions de foyers. Une centrale conçue en 1979 sous l’Union soviétique et inaugurée en 1985. Elle sera agrandie par la mise en place d’un réacteur supplémentaire en 1995 et compte donc aujourd’hui six réacteurs VVER-1000.

Un barrage humain de près d’un kilomètre, selon le maire d’Enerhodar, pour protéger la centrale nucléaire s’était formé le 2 mars aux abords de la centrale nucléaire. Les civils au cœur de la guerre, premières victimes, celles plongées dans le silence et faisant parfois une apparition dans la diffusion médiatique de la guerre en live jusqu’à ces minuits sonnant, avant le jour suivant, avant ces nouveaux drames, de nouveaux bombardements, de nouvelles douleurs, d’enfants, de femmes et d’hommes tués, blessés.

C’est l’aurore de la guerre, le jour perd son sens et tout s’écroule inlassablement dans les combats et ceux pour l’espoir de la paix.

France – Emmanuel Macron extrêmement préoccupé par le risque nucléaire

« Le pire est à venir », Emmanuel Macron . La guerre a ce sens du pire car elle tue. Cette guerre en héritage d’une civilisation qui a conçu les frontières politiques par les batailles, par le sang versé, par cette illusion d’appartenir à un territoire défini, alors que nous appartenons à notre humanité. Celle qui fait de la naissance, la liberté, que l’homme va contraindre par ce qu’il s’est imposé par les guerres.

Cette guerre n’est plus aux livres d’histoire, mais ce que nous vivons actuellement, ainsi que l’a annoncé Emmanuel Macron lors de son allocution. La guerre demeurait sourde, elle était ailleurs sur d’autres territoires, alors on la croyait lointaine. Nous pensions que l’Europe était protégée, que la guerre ne se conjuguait qu’au passé sur son territoire. Une Europe n’élevant que peu la voix contre les conflits armés se développement sur tous les continents. La guerre en Ukraine surgit de l’ histoire comme si nous n’étions que ce jour sans fin, celui au ciel sombre, celui à l’éclaircie éphémère.

L’enrichissement de l’économie par l’augmentation de la pauvreté dans le monde, était déjà cette guerre semant dans certains pays en développement, la guerre de la faim.

C’est par ce non-respect des droits humains que la guerre arrive et sème son chaos. Les milliardaires, lobbyistes, manipulations politiques, l’appât du gain, l’ignoble cupidité, ils ont dressé ce mur, celui voilant la paix, lui interdisant de pénétrer dans l’enceinte. Les très riches ont dressé le festin et ce sont les peuples qui sont le ventre vide, souffrant de la guerre de la faim conçue par cet ennemi invisible, celui sans frontière, le mondialisme.

L’ennemi n’est plus un pays, mais un système. L’ennemi se multiplie et assomme les populations vulnérables. Le nucléaire, l’impuissance des peuples et aujourd’hui, tous devraient rejoindre les places de la paix en conscience et ne plus obéir, servir une économie destructrice creusant notre tombe.

Emmanuel Macron est extrêmement préoccupé par les risques pour la sûreté, la sécurité nucléaire

Dans un communiqué de l’Élysée, Emmanuel Macron déclare condamner fermement toute atteinte à l’intégralité des installations civiles ukrainiennes. Les forces de l’armée russe tiennent entre leurs mains, la menace nucléaire. Les prochaines semaines porteront sur cette inquiétude majeure et sur la réponse nucléaire qui pourrait être en retour contre la Russie.

L’humanité contre elle-même, c’est la déclaration de cette guerre qui peut être particulièrement destructrice. La France et les Alliés ont demandé dès vendredi la réunion en urgence d’un Conseil de sécurité des Nations Unies et lancent cet appel : la Russie doit cesser immédiatement ses actions militaires illégales et dangereuses. 

L’armée russe domine sur le site nucléaire le plus important d’Ukraine, mais également d’Europe. Une action militaire sur un site nucléaire dans le but de transformer celui-ci en arme nucléaire est une action suicidaire, y compris pour la Russie. La dangerosité de Vladimir Poutine est celle-là. Comme la réponse militaire qui pourrait être envers la Russie serait, à ce moment-là, suicidaire. Et, c’est cette notion qui est devenue possible. C’est cela le risque nucléaire.

Avant le déclenchement de la guerre, il y avait la possibilité du choix de la paix, mais les ambitions économiques ont pris le chemin de la guerre et aujourd’hui, elle nous fait face.

Un système économique écroule la paix 

L’enrichissement d’un pays en profitant et en exploitant la misère du monde est fondé sur un mental de guerre. La colonisation persistante est cette valeur de guerre contre une population mise en état de grande vulnérabilité. Le maintien de la pauvreté est cette guerre qui n’a jamais cessé, qui était ce souffle constant et l’environnement en est également victime.

La guerre visuelle qui tue par les bombardements, est comprise et semble être cet éternel recommencement, alors qu’elle n’est que sa propre continuité, et exprime : « Ce qui détruit, ne sauve pas ».

Nos pays riches laissent 690 millions de personnes avoir faim et 3 milliards de personnes ne peuvent se nourrir chaque jour et sainement, ne peuvent avoir accès à l’eau potable et ce nombre est en augmentation par le conflit en Ukraine, qui provoque une catastrophe humanitaire. Ce système en Hydre ne pouvait que préparer l’explosion de la guerre par un élément déclencheur : le non-respect des droits humains, comme le système ne respecte pas la nature.

Pour respecter, il faut aimer, il faut avoir cet élan de générosité, d’abondance et les populations riches ne l’ont toujours pas, bien que la guerre se précise, se déploie sous leurs yeux.

La sécurité nucléaire est-elle une réalité ? 

Les analyses, plans sécuritaires qui pourront être élaborés pour la sûreté nucléaire et la sécurité des populations, durant les prochaines heures,  il leur faudrait posséder cette force de la paix qui a quitté nos sociétés depuis longtemps. L’élimination des armes nucléaires n’est toujours pas et elles sont de toutes les manières par les centrales nucléaires.  Le nucléaire va se développer, les risques également. Ils ne pourront être anéantis, car c’est ce risque qui conçoit les centrales nucléaires. Leur conception intègre le risque pour s’en protéger, mais aujourd’hui, on comprend que cela est une illusion.

Comment les gouvernements pourraient-ils annoncer à leur population que l’anéantissement de tout risque est impossible ? Comment les politiques pourraient-ils  annoncer que l’économie actuelle, qui est un monstre inventé, est en train de précipiter l’humanité dans le chaos ? La guerre appelle une augmentation de la valeur et du pouvoir de l’argent, qui ne créera que plus d’appauvrissement pour en premier les plus fragiles. Puis, les populations ont-elles envie d’arrêter un système économique et politique qui détruit la liberté, donc la vie ?

L’argent tient le monde dans ce suicidaire que tous ont conçu, accepté. Les enfants pauvres aujourd’hui, grandissent en subissant la violence et la haine, la division grave – c’est offrir aux enfants la guerre en héritage.

Une seconde, une seule seconde et le monde aura profondément changé. C’est cela la force nucléaire utilisée en arme de guerre.

 La France élabore en ce temps de basculement, comme à la dernière minute, une stratégie pour augmenter la sécurité nucléaire. Mais, nous savons que la seule stratégie efficace est l’établissement de la paix universelle par des actes forts exprimant la volonté d’anéantir la pauvreté, de reconnaître la vie de chacun d’entre nous comme précieuse, comme essentielle.

© Fédora Hélène 

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