La mascarade joue l’acte II d’Emmanuel Macron – Hollande aux jeux des divisions a gagné son dauphin !

Une élection en mascarade où personne n’a voté pour personne, tous ont voté contre et au fil des propagandes médiatiques. Ceux fabricant Macron et Zemmour sur la même longueur d’onde des millions d’investissements et profits, entre patrons de presse aux cigares et biftons, ils comptent la valeur du  monde sur le bout de leur doigt. Les milliards jouent à la guerre, ce n’est pas le paradis sur Terre.

La Terre crie sa détresse, mais l’économie inventée, la folie politique agitent les drapeaux devant la Tour Eiffel, quand des enfants au Sahel meurent de faim. Que c’est loin, la liberté !  Les silences, les lèvres closes par les traumatismes, des femmes violées, torturées par des soldats russes en Ukraine, les femmes effondrées en France aussi, la justice morte compte elle aussi sur ses doigts, la vie finie.

Puis, au loin, la mascarade des élections est à son théâtre entre les bulletins blancs et les abstentions, les votes contre Marine Le Pen, Emmanuel Macron, le président mal élu va être dans la poursuite d’un capitalisme destructeur.    

Élections présidentielles  en peu de choses qui domineront la vie de millions de citoyens courbant l’échine et en ordre dès lundi, ils reprennent le chemin des productions et consommations. Je suis un consommateur, je parle à un ordinateur, en manipulateur, j’avance dans la cité entre drogues et hypocrisies, je salue des politiques, en costume, le col doré, je trompe le monde. Nouvel artifice du business, nouveau profil des activistes du fric, à coup de fascisme, de racisme en parlant séparatisme, en disant que Marine Le Pen est molle. Faire à LREM du Zemmour, en tenant les cordes du pouvoir, plaçant la France en funambule au-dessus du vide, ce gouffre, le réchauffement climatique.

Les arbres brûlent, les incendies criminels à travers le monde, et l’oiseau ne chante plus, mais claquent les portes des banques. Emmanuel Macron dépendant comme les autres, des virtualités aux milliards d’euros les lâche et en ballons lourds, ils s’enfoncent sous terre. Ils parlent tous de la dette. Notre monde pendu à la corde des dettes. Ils sont fous récitant leur monde parallèle qu’ils prennent pour réalité.  Et, les enfants marquent l’empreinte de leur sourire sur le mur entourant la place de la République.

Tout s’effondre, en fera semblant d’aller bien et d’écrire encore en espérance, se dire que ça ira mieux quand ils feront les villes-prisons au tout sécuritaire en drones de contrôles, IA pour surveillance et la Terre au silence des anges, la fonte des glaces, l’eau pure, les larmes de la terre pleurent en pluie sur nos visages et inondent les villages.

Extrême pauvreté, nous voilà condamnés, les riches se gavent, et les pauvres hissent la voile blanche, leur force pour survivre. J’ai mal au cœur dans cette France qui élit l’extrême droite à la droite extrême, cette France abandonnant la paix, comme elle laisse sur les chemins en pleine nuit une femme enceinte, sans rien que sa vie qu’elle sauve et ses enfants à qui elle donne la main. Je connais cette France sans justice aux raisons d’une élite de culturés, de philosophes qui se salissent les mains pour tourner les pages de leurs titres et apparences en s’étalant dans les médias et qui appellent à voter pour le dernier soir. Ce soir où la nature dresse l’autel et se chantera la messe des deuils aux heures des guerres nucléaires. Je veille comme une flamme. La bougie posée sur la table, je ne vois que la nuit éclairée par cette fenêtre des maisons pauvres, donnant le nom à la République où les traîtres se pressent. Voter pour les corruptions, et travailler jusqu’à la vieillesse pour les rois élus et leur cour dans les ministères aux cabinets privés pensant les programmes politiques, alignant les statistiques, ordonnant les algorithmes faisant d’ores et déjà les élections .

Puis, les Oubliés sortent les lanternes, marchent à la pleine lune pour jour, la révolution pacifique s’écoule au sang des blessés, mutilés. Emmanuel Macron ne leur demandera jamais pardon.

La Gauche votant pour Macron en barrage à l’extrême droite, la liberté contre elle-même, plus rien n’a de sens. Emmanuel Macron ne respectera jamais leur voix et déjà ils paient ce vote qui les appauvrit, et demain solidaires, on tentera de survivre.

Pendant ce temps, Hollande a signé pour Macron comme en 2017. Les écologistes en bourgeois ont aussi penché vers LREM, et tous ont planté Mélenchon. Voté contre et jamais pour, telle fut l’élection. La haine et les divisions ont fait l’élection. Macron élu, il ne reste rien de son score que les non devenus oui.

Les socialistes, écologistes bourgeois, la droite conservatrice, on fait l’élection d’Emmanuel Macron dès le premier tour. Il suffisait à ce dernier de jouer avec l’extrême droite et les manipulations médiatiques. Le tour joué, le soir de l’élection, la place de la République était occupée par les gaz lacrymogènes séparant manifestants et CRS. 

La France retourne à ses tristesses et l’espérance avance vers le chemin de la paix. 

La paix toujours plus menacée

C‘est dans un contexte international extrême par la guerre en Ukraine, par le positionnement d’une Europe en un Empire en émergence pour former une puissance militaire,  qu’Emmanuel Macron a été nommé plus qu’élu.

Une défaite pour la démocratie dès le premier tour par le ralliement non-dit des écologistes, socialistes, Centristes, LR et le PCF à la cause marconienne en évinçant par la division, Mélenchon qui ne devait surtout pas figurer au second tour.

Le duel aurait été entre Mélenchon et Marine Le Pen et Emmanuel Macron aurait pris la troisième place, voire la quatrième, devancé par l’abstention. Mais l’art politique aux enjeux internationaux en ont décidé autrement par un suffrage universel en illusion, qui aurait pu être une voie de liberté pour le peuple, mais que certains politiques ont conçu en puissance manipulatrice.

L’ État peut-il laisser la puissance de millions d’euros investis pour une campagne présidentielle, aux choix du peuple ? Les lobbies et milliardaires veillent aux élections à l’ombre de cabinets privés élaborant les programmes politiques de certains grands candidats.

Emmanuel Macron a marché dans les pas de ces 20 dernières années, plaçant l’extrême droite au second tour, et le tour était joué, pour reprendre Emmanuel Macron citant lors du grand débat, un célèbre magicien. 

Il aurait fallu une abstention massive refusant les manipulations, compromis faisant de l’élection présidentielle, évènement majeur, l’inutile. Emmanuel Macron élu en oligarque et par une complicité médiatique agitant le chiffon rouge contre Marine Le Pen. Des médias de tout bord fabricant Zemmour et Macron en produits politiques, d’animation médiatique et sachant derrière les écrans, le scénario des corruptions, médias en produit financier aux mains de milliardaires.

Un milieu séparé du peuple, faisant de lui un moyen d’obtenir. L’annonce de l’élection présidentielle face à la Tour Eiffel, et l’effet de surprise joué, le soulagement feinté par rapport à l’extrême droite, les faux sourires, le sans-joie, mais il faut être là, – accueillent l’image du mentor d’une République que de nom – à moins, que finalement ce soit cela la République des bourgeois gagné au prix du sang des miséreux.

Révolution se crient ce soir sur quelques places, avant de mourir en gueule de bois. Demain, la Terre, et avancent les nuages et les pleurs, les guerres, les enfants au lointain. Une élection présidentielle au confort des bourgeois et des traîtres, déroule le tapis rouge en attendant le 3ème tour, les législatives.

La Gauche au front avec Mélenchon tente une percée, une cohabitation dans une République ressortant les artifices faisant toujours s’évanouir la liberté, qui en drapeau déchiré, traîne malheureuse, parmi la souffrance des plus fragiles.

Un air désespérant résonne ce soir dans une France embourgeoisée, triste, sans justice, sans paix, à la violence et aux indifférences, brisant tant l’avenir de toute une jeunesse qui espère et celle, perdue à l’extrême droite. Certains adultes ont échoué depuis des décennies sur les rives de leur cupidité, égocentrisme, orgueil dans une culture raciste, enfermée et ne secourant pas les plus vulnérables.

France, tout se paie et aujourd’hui, tu perds cette belle liberté par une élection en hypocrisie, aux mensonges politiques.

France, celle effaçant les mutilés des manifs, de Notre-Dame-Des Landes, celle qui oublie la violence envers des migrants et réfugiés, et Darmanin ne verra jamais le regard désespéré de ceux qu’il a blessé. Réfugiés dans les bois, sur les routes. Ces femmes, ces enfants, ces hommes en errance entre le froid et la faim sur le sol de France. Ils se cachent de la police, la peur, les cris au silence, quel est ce monde aux frontières faisant les guerres, blessant notre humanité.

Puis, vient la vague, un 24 novembre en eau froide déferlant sur un 24 avril, des réfugiés naufragés dans la Manche, et ce dimanche qui les a oubliés. Peut-on prier aux flots, à l’univers, ils sont partis. Les étoiles, cette nuit, n’auront pas de frontières, le ciel tout entier est pour eux et nous – que faisons-nous, file le sable entre nos doigts. Nos sociétés meurent, et on continue la marche forcée du capitalisme en cataclysme.  Emmanuel Macron, ses indifférences, il ne ressentira pas ce soir, la tristesse dans les foyers.

Demain lundi, ils reprendront tous le chemin des guerres, des productions, des crédits bancaires et Macron dépend des Banques comme chacun de nous, en pions tragiques. Demain, lundi, certains rêvent à la révolution, aux rues, aux foules défilant sans quitter le pavé et au matin, ils seront là pour la liberté.

La Terre alors nous libérera des politiques qui ne sont pas au cœur des peuples.

Dommage, une élection présidentielle se fête aux tables bourgeoises, des corruptions, et on éteint la lumière qui éclairait « humanité » écrit en poésie libre sur le mur de la République !

Aux graffitis, qui en poésie sur les murs écrivent « Liberté ». Les Oubliés casseront le béton des cœurs et l’oiseau se posera une dernière fois, avant de nous dire cet adieu dans un ciel de poussière tombant en pluie sur nos corps fatigués.

On reprendra la route, l’expression de la liberté, quand Emmanuel Macron mettra en marche son train capitaliste, sa droite extrême, ses conseillers aux ordres et ses embrassades au bras des Centristes et des traîtres, de certains journalistes en propagandistes arpentant les salons mondains, et leurs riches appartements parisiens, d’où ils décident le destin du monde. La Terre, elle, attendra. Elle a l’habitude des pollutions pour chaînes tuant la biodiversité.

Ces dimanches soirs aux élections, les politiques se fichent des ciels étoilés, on l’aura compris. Alors, on prendra une feuille de papier et dessus on dessinera nos rêves. Puis, on collera sur les façades du racisme, des pouvoirs, des finances, des lobbies, de la pauvreté, des désespoirs, les couleurs peintes au sang des larmes pour écrire la révolution pacifique si la France retrouve le chemin allant vers la paix. 

© Fédora Hélène

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