
Humanité et environnement, le lien fondamental
L’histoire de notre humanité ne peut se lire sans son environnement, elle ne peut être séparée de lui. Autant que notre cœur qui bat, nous avons besoin de la vie rayonnante de notre Terre, pour vivre.
La domination de l’homme sur la nature, l’emprisonnement de sa liberté, l’excluant de nos villes, de notre avenir, l’acharnement de l’industrie, de la quête de la puissance de l’énergie, dominer notre Terre, puis vouloir par les guerres opprimer notre propre humanité, établir la surveillance de l’homme par l’homme en utilisant la technologie IA avec le contrôle de chaque individu par son ADN, comme cela s’effectue en Chine, imprime une mouvement destructeur, inverse à la liberté.
La liberté en danger – nos systèmes oppresseurs, dictatoriaux, privent la vie d’une lumière, la liberté. Celle qui circule dans l’univers, celle qui nous unie, forme l’harmonie, le langage de l’énergie parfaite, celui de l’équilibre. En impactant la liberté de la nature, celle de l’être humain, les dictatures se mettant en place à travers le monde par le langage numérique, vont renforcer le déséquilibre, l’entrave à la lumière.
Les conséquences sont déjà dramatiques par le réchauffement climatique qui impose déjà une crise alimentaire majeure.
La domination des profits, des placements boursiers, les violences économiques commises par le système bancaire, la corruption des systèmes politiques favorisant l’enrichissement des milliardaires, les technologies de la chimie, de la biologie mises au service de ce qui détruit l’équilibre des sols, polluent les rivières, enclenchent une pollution gigantesque que nous ne pouvons maîtriser.
Un capitalisme vert en escroquerie, les décideurs politiques, maîtres des systèmes bancaires poursuivent un mouvement funeste pour notre avenir. Déserter le capitalisme est source de survie, de résilience. Lutter contre la pauvreté en étant au plus près des plus fragiles, libérer l’alimentation des lobbies qui saccagent l’espérance de paix, d’un monde durable par la fraternité, notre humanité réconciliée.
Le Programme Alimentaire Mondial a alerté le 9 mai, lors du lancement, à Abidjan, de la 15ème session de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), de l’impact dramatique du réchauffement climatique, des conflits, des crises économiques, sur l’alimentation mondiale.

Crises alimentaires – Le risque majeur de l’année 2022 – La guerre de la faim
Le nouveau rapport mondial sur les crises alimentaires révèle que le nombre de personnes devant affronter une crise alimentaire a augmenté de 25 % en seulement 12 mois en 2021. De plus, les extrêmes climatiques ont plongé plus de 23 millions de personnes dans des crises alimentaires, en 2021.
Lutter contre la pauvreté est une urgence vitale, « le nombre alarmant de personnes confrontées à la faim rend plus urgent que jamais la nécessité de s’attaquer aux causes profondes des crises alimentaires » a souligné le PAM.
Les sols en souffrance, des récoltes menacées, des territoires victimes de la sécheresse depuis plusieurs années, la désertification, conséquence du réchauffement climatique, est une menace pour la sécurité alimentaire, la nutrition et remet en cause les systèmes alimentaires. La persistance de l’augmentation des températures, l’abondance de l’eau douce déjà menacée, fait atteindre le « point de basculement », rappelle le PAM. Une fois celui-ci atteint, la résilience des écosystèmes, des populations vulnérables se fragilise et les plus pauvres n’ont plus rien, sont contraints à un état de survie quotidien, où avoir de l’eau propre, de la nourriture, devient un combat épuisant, aggravant leur état de santé, leur force de survivre.
Les systèmes économiques plongent les plus pauvres dans un chaos sans précédent. La guerre en Ukraine aggrave les crises alimentaires. Un enchaînement d’événements accablent des millions d’enfants pauvres.
Le PAM instaure un plan des programmes de résilience
Un programme de résilience instauré au Sahel a permis en trois ans de redonner vie à près de 110 000 hectares de terres arides, au profit de 2,5 millions de bénéficiaires dans plus de 2 000 villages. Une aide du PAM envers les communautés du G-Sahel qui permet la subsistance de millions de familles pauvres, et de relancer l’économie locale, par notamment les marchés locaux.
Le PAM ouvre les chemins de la paix en luttant contre la faim, et donne une chance par la prospérité de cultures, une stabilité alimentaire, une reprise de la confiance, la possibilité de mettre fin aux conflits par des actes concrets de résilience. Sauver des vies, c’est l’engagement des voix s’élevant pour la paix.
Une alimentation saine pour sauver la vie de millions de personnes chaque année
Selon, l’ONU, des régimes alimentaires malsains provoquent chaque année le décès de 11 millions de personnes, et 420 000 personnes supplémentaires décèdent à cause d’une alimentation pauvre.
La guerre en Ukraine a fait prendre conscience de la gravité des crises alimentaires, et pour affronter la violence de la faim, secourir les plus fragiles, cinq agences spécialisées des Nations Unies : l’Organisation mondiale de la santé, (OMS), le Fonds des Nations Unis pour l’enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) – ont lancé vendredi 13 mai, une coalition appelant à lutter pour une alimentation pour tous à des prix abordables pour tous, émanant d’une agriculture durable, saine, respectueuse de l’environnement.

Aujourd’hui, « Quelque 3 milliards de personnes à travers le globe n’ont pas les moyens d’avoir une alimentation saine », ont alerté les membres de la Coalition d’action pour une alimentation saine et durable.
« La Coalition aidera les pays à atteindre leurs objectifs en matière de santé humaine et de durabilité environnementale, réalisant ainsi une véritable victoire pour les personnes, le climat et la nature », a souligné le PAM.
Imposer la faim aux plus pauvres – Un système cruel de profits qui bafoue les droits humains
Notre époque signe la toute-puissance des lobbies alimentaires. Les profits primant sur la vie, ne la considérant plus comme précieuse, mais comme un moyen d’enrichissement toujours plus dominant sur la survie de la nature en alliance avec notre humanité, sont en train de détruire la santé de millions de personnes à travers le monde.
Les grandes chaînes de distributions, hypermarchés sont inscrits dans un système bancaire dévastateur, les gens mangent à crédit aux prix de leur santé, de l’avenir alimentaire de toute l’humanité.
Le capitalisme saccage tout sur son passage en Hydre, investissant toutes les énergies, progrès scientifiques, numériques, technologiques pour acquérir une domination sur la nature et notre humanité en livrant une guerre sans précédent aux possibilités de résilience, à la nature et pour finir à notre humanité.
Le cœur de la biodiversité atteint, la faim deviendra le prochain fléau auquel nous devrons faire face, auquel s’ajoute le manque d’eau douce et potable.
Il est primordial d’agir, de ne pas accepter un système destructeur, suicidaire alimentant la cupidité sans limite de quelques-uns, ainsi que des systèmes bancaires.
Les agences des Nations Unies réunies pour lutter pour une alimentation saine pour tous, ont déclaré que « les systèmes alimentaires actuels rendent les gens malades », et ont appelé à réaliser les objectifs du développement durable qui pour l’instant souffrent du manque d’efforts, de sincérité de certains gouvernements, comme ceux choisissant l’augmentation des prix de l’alimentaire en continuant sur la voie des profits, d’une dette virtuelle, de la division entre les riches et les pauvres, emprisonnant le monde dans une injustice effondrant nos civilisations.
La salaire de la faim – l’esclavagisme moderne s’inspire des systèmes monarchiques ruinant par la guerre des populations, les plus vulnérables et laissant s’étendre des famines en criant à la victoire pour la conquête d’ empires.
Mais, pour la première fois de notre histoire, les oppresseurs se sont attaqués à la nature, mettant en péril l’alimentation mondiale et la biodiversité.
Des systèmes alimentaires appauvrissant les aliments en nutriments essentiels, la perte du goût véritable de fruits et légumes, des aliments modifiés, contraints dès la semence à une industrialisation, rentabilité, usant de systèmes de travail esclavagistes, ne respectant ni les droits humains, ni l’environnement, provoquent une santé fragilisée, le risque de cancers, et influencent toute une société s’engageant uniquement sur la voie de profits.
La cruauté de la faim, c’est aussi le non-respect du droit au bien-être, à une bonne santé. De plus, quand les systèmes imposent une telle cruauté, que des décideurs politiques acceptent, les personnes ne pouvant accéder à une alimentation de qualité faute de moyens financiers, subissent l’ensemble des violences économiques et discriminations. C’est le mal logement, la peur de se retrouver à la rue, des emplois précaires, des études et projets abandonnés, l’humiliation de manger de manière différente, en subissant les conséquences dramatiques sur la santé.
Imposer une alimentation différente selon la richesse des personnes, c’est déshumaniser les plus pauvres, plus de la moitié de notre humanité. Ainsi, aucune lutte contre le réchauffement climatique ne peut être sincère par un mental prédateur, imposant aux plus fragiles une injustice insoutenable, la faim.
Des mesures fortes pour une alimentation saine pour tous
Il est essentiel de créer une économie de partage, utilisant les progrès technologiques, scientifiques, connaissances pour fonder la gratuité pour les besoins humains fondamentaux, de manière urgente.
La solidarité internationale, une cohérence d’actions, de politiques engagées pour anéantir la pauvreté, pour un changement profond des systèmes économiques, pour la fin de l’industrialisation de la vie, la fin de la course aux profits – doivent ouvrir la voie pour fonder un monde durable et juste.
La justice émane directement du cœur de notre humanité et les populations doivent se libérer d’une justice de pouvoir protégeant les pouvoirs, et qui ne lutte pas, ne condamne pas les faiseurs de pauvreté, les systèmes capitalistes et dictatoriaux qui finissent par ne faire qu’un en s’alimentant de leurs violences communes.
Mobilisation des cinq agences des Nations Unies
La Coalition a établi trois points essentiels : mobiliser, unir les connaissances pour agir de manière commune et simultanée sur les territoires pour obtenir des résultats positifs. Par ailleurs, les pays peuvent, en ciblant leur priorité, lancer des programmes intégrant la nutrition, la santé et la durabilité par l’alimentation.
Les actions doivent favoriser une agriculture saine et durable, promouvoir une consommation et production responsables, l’éducation pour une alimentation saine, des programmes de soutien pour la nutrition, la protection de la santé maternelle et infantile, l’amélioration de l’accès à la santé pour tous, la lutte contre les maladies liées à une alimentation défaillante, et à une économie et violences sur traumatisant les plus fragiles. Il est également urgent que soit la reconnaissance des personnes souffrant de la faim, ainsi qu’une prise de conscience sur les conséquences dramatiques de la guerre de la faim.
Les gouvernements doivent s’engager dans des actions urgentes luttant pour le bien-être, l’anéantissement de la pauvreté, des violences faites aux plus vulnérables, et prendre des mesures urgentes pour lutter contre le réchauffement climatique.
Tous décideurs pour notre avenir commun sur une seule planète nous accueillant, la Terre
Les agences des Nations Unies engagées ont précisé mettre déjà en œuvre le travail de la Coalition par une action amplifiée, accélérée pour obtenir des résultats collectifs pour une alimentation de haute qualité pour tous. Un travail mis en application pour faire suite au Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires en 2021.
Tous engagés, rappelle l’ONU – les organisations de la société civile, les institutions universitaires et mouvements sociaux.
Manifester sans relâche pour les droits humains, pour rétablir l’harmonie entre l’humain et la nature, pour une justice sociale forte, un environnement protégé, une économie de partage et de gratuité, et la lutte contre un capitalisme féroce, sans sens et suicidaire.
Fédora Hélène

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