
La violence faite aux femmes
Il sera difficile à des politiques de continuer à soutenir des hommes commettant des violences sexuelles et sexistes, qui par leur caractère manipulateur, prédateur, font partie de milieux politiques de Droite comme de Gauche.
Ils ne sont pas toujours connus du public et pourtant ils commettent des violences envers les femmes, peuvent être chargés de mission, ou ces barbouzes ne servant que leurs intérêts et ceux de certains politiques.
Ils influencent la société dans un mouvement destructeur car leur personnalité toxique s’exprime sur le terrain politique, qui leur permet de jouer leurs personnages et surtout de garantir leur impunité par l’omerta.
Un agresseur sexuel garantit en premier son impunité. Il se sert de son titre, du pouvoir qu’il a sur d’autres, avançant en écrasant les autres, et en étant souvent ce faiseur de chantages auprès des mêmes politiques qu’il sert et tient par les informations dont il dispose.
Il est extrêmement choquant qu’un chargé de mission, agresseur sexuel, soit toujours en fonction, alors que sa direction a été informée des actes de violences sexuelles qu’il a commis.
L’omerta continue au bras de la culture du viol. Les politiques qui acceptent qu’un homme brise une vie pour satisfaire son bien-être en exerçant ses pulsions de violences contre le corps humain d’une femme, ne pourront jamais avoir la moindre sincérité envers les droits humains, la protection de la nature, l’engagement de bâtir l’universalité de la paix – car pour accepter la monstruosité des violences sexuelles, pour les considérer comme un jeu sexuel en droit donné à un agresseur, il ne faut porter en soi aucune paix, aucun regard aimant sur le monde, envers les plus vulnérables, aucun sourire à la vie , car c’est elle qui est détruite.
Des décennies de violences, de déni et de nombreux décideurs politiques ont conduit notre monde « au bord du précipice », comme a alerté l’ONU.
Tout continue et dans les pages des pouvoirs politiques se glissent les noms protégés de prédateurs sexuels.

Aucun amour ne vit dans la haine
Pour construire un monde juste, libre, respectueux de l’harmonie entre l’humain et la nature, il ne faut que l’amour.
Cette force qui nous permet de survivre, qui nous permet de ressentir ce cœur battre en nous malgré les souffrances, les épreuves, les chiffres alarmants de la violence sans précédent qui touche des enfants à travers le monde, une violence faisant surgir notre Histoire, car celle-ci n’était pas depuis la Seconde Guerre Mondiale – révèle un nouveau rapport de l’ONU sur les violations graves contre des enfants en ces temps de conflits armés et crises planétaires.
Il est urgent que le silence ne soit plus, que la parole des larmes se prononce. Il est urgent que les politiques cessent de protéger des agresseurs sexuels qui brisent des vies innocentes, et qui a chacune de leurs violences, arrachent un arbre, celui de la liberté, celui à la lumière de la paix.
Croire possible une justice en don de paix, ce rêve pour éveiller un futur accueillant la justice, cette harmonie qui respecte toute vie, reconnaît chaque être humain, ses rêves, sa liberté d’avancer, d’être fidèle au paysage qui se trace devant ses yeux, de trouver cet endroit qui est à lui, et s’accorde à ses émotions. Ne pas mettre la violence sur sa route, ne pas entraver la vie d’un être humain par la voix de la haine, par les actes de violences, par le sadisme des hommes violant une femme, par ceux la contraignant à une grossesse et à un accouchement forcés, en exerçant des violences, en instaurant la peur, en interdisant de faire des choix, de réaliser des rêves.
Annuler le droit à un avortement en toute sécurité, mettre la vie d’une femme en danger, prendre le risque d’augmenter la mortalité maternelle, perdre des vies rayonnantes pour ne combler que la haine de femmes et d’hommes prenant comme prétexte la religion pour se poser en oppresseurs dans cette nuit profonde des violences, des corps de femme martyrisés.
Les politiques doivent s’engager pour lutter contre la violence, contre la haine, contre l’injustice. Emmanuel Macron ne prend ce chemin qu’à moitié. Il laisse la douleur, les peines couler des yeux innocents. Cette pluie tombant au lever du jour, ce réveil en sursaut, les peurs, et le corps à l’intelligence de sa mémoire ressent les blessures, celles qui ne se cicatrisent pas. Les plaies invisibles, ce coup de couteau et le sang coule, un prédateur tue une femme, ce crime, le viol.
Ce temps qui devient suspendu entre deux mondes. L’amour appelant, retenant la vie fragile d’une femme martyrisée et cet espace des drames au vide d’un homme cruel. La politique conduit des armées, et parmi les rangs des ministres à la puissance démesurée par la folie de l’homme à confier à un seul le destin de millions, il s’inscrit les violences faites aux femmes. Ces coups portés à notre Terre mère en ce féminin pour naissance.

Si l’humain se désunit de sa Terre, il se désunit de son humanité. Les champs de batailles meurtrissent la Terre, elle porte les cicatrices des combats, comme la révolution climatique est cette longue guerre que les hommes ont lancé par cupidité, par orgueil, par ce sens du vide, le néant qu’il a inventé, pensant maîtriser un espace dans l’univers si mystérieux qui lui échappe.
Ce néant, espace inventé par l’humain, et dans lequel, il devient le reflet de sa folie consciente, ne pouvant sortir du monde qu’il a conçu pour posséder une puissance qui en réalité n’existe pas. Son seul pouvoir sera celui s’exprimant dans le néant qu’il a créé, la cruauté. Elle ne se définit pas et il est alors impossible de faire le portrait d’un prédateur, car la cruauté appartient au vide qui l’a émancipée. Un homme cruel ne se définit pas, il est la conséquence de son autodestruction, il n’est que son esprit. La conséquence de ses actes est ce qui est détruit.
Les politiques ne respecteront pas les engagements du développement durable s’ils n’abandonnent pas leur pouvoir exclusif. Il faut être en partage, être un lien des uns aux autres, être celui qui reçoit. Or, les politiques ne peuvent recevoir en se coupant du peuple, en comprenant la politique comme ce qui exclut et rend puissant un seul, quand la politique signifie chacun de nous vivant dans une communauté. La démocratie est une chance, mais nos systèmes ne lui ont pas encore permis de naître.

Le seul chemin du peuple serait celui énoncé par sœur Emmanuelle, être révolté. La révolte pour ne pas accepter la pauvreté, la guerre de la faim, les violences faites aux femmes et aux enfants, la nature en danger.
La société doit envoyer un signal fort aux prédateurs, à leurs complices et à certains politiques, magistrats, avocats, professionnels de justice protégeant ceux saccageant, volant des vies innocentes. Ce signal est celui de la justice, de la fin de l’omerta, du système d’impunité.
« Cette voix est la parole des larmes. L’eau au silence abreuve les cultures et rend le futur possible. » Fédora Hélène
Fédora Hélène

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