Lumière sur – Crise de l’eau – L’eau en détresse, la vie en souffrance : l’urgence d’agir

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Crise de l’eau – Elle est notre présent et pourrait être notre futur

France – Sècheresse – Quand l’eau ne coule plus

L’été 2022 marque le point d’alerte, l’urgence de modifier nos systèmes économiques, de mettre fin à un système suicidaire et d’améliorer, de renforcer les données et informations pour prévenir de la crise de l’eau qui menace notre avenir à tous. Ce sont au 5 août 2022, 93 départements concernés par une restriction au-delà de la vigilance. Quatre départements sont en alerte, 23 en alerte renforcée et 66 en crise.

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La première ministre, Elisabeth Borne, a déclenché vendredi 5 août la cellule interministérielle de crise (CIC), après qu’il soit des communes privées d’eau, des terres agricoles victimes d’une intense sécheresse, un danger pour la flore et la faune. C’est tout un écosystème qui est en danger, et la biodiversité toujours plus menacée.

« L’épisode de sécheresse que nous vivons dans toute la France métropolitaine est historique. Pour faire face à cette situation exceptionnelle, j’active la cellule interministérielle de crise. Ensemble, soyons responsables : préservons nos ressources en eau » a déclaré Élisabeth Borne.

Élisabeth Borne appelle à une mobilisation générale

La Première ministre a demandé aux préfets d’agir dans les territoires concernés par un stress hydrique en réunissant, dès la semaine prochaine, les commissions locales de l’eau pour établir les priorités quant à l’usage de l’eau en cas de nécessité. Élisabeth Borne a appelé également les Français à être « très vigilants » quant à l’utilisation des ressources d’eau potable. Une eau précieuse qui doit être garantie pour les services de santé, de sécurité civile et d’approvisionnement en eau potable.

Missions de la cellule de crise

L’OMM a alerté sur la nécessité de renforcer et d’améliorer les données et informations pour prévenir de la crise mondiale de l’eau. Des populations, des territoires, des vies, la vie des écosystèmes, tout l’environnement est touché par la crise de l’eau. Prévenir était l’urgence, et il est déjà ce « trop tard » qui se prononce, et l’urgence d’agir pour préserver la vie, impossible sans un bien précieux : l’eau.

La cellule interministérielle de crise doit assurer l’information, la transmission des données, la remontée d’information régulière par les préfets de département des territoires les plus touchés. Elle doit également anticiper l’activation des plans ORSEC « eau » pour les zones concernées. Et, la CIC va observer le suivi de l’impact de la sécheresse dans les domaines de l’agriculture, de la production d’énergie et des transports.

Des pénuries alimentaires pourraient apparaître du fait de la sécheresse, comme la potentielle pénurie de lait dans les mois à venir, annoncée dans la presse par la FNSEA.

Action mondiale pour préserver l’eau

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Le Dispositif mondial de soutien à l’hydrométrie (WNO HydroHub) soutenu par des experts des Membres de l’OMM permet de recueillir les données, de faciliter le partage des données hydrologiques sur le plan local, national, régional et mondial. Il facilite l’accès à celles-ci et aux services hydrométéorologiques de différents secteurs économiques. La science et la technologie qui par des approches novatrices renforcent les services de prévention, aident les Membres de l’OMM à prendre des décisions liées à l’eau.

L’IA pour l’Hydrologie Opérationnelle, quand la technologie vient en secours pour aider à la réalisation des objectifs du développement durable – dont l’ODD 6 – pour proposer des solutions, des défis à relever pour protéger l’avenir de notre monde, des vies liées à un élément vivant : l’eau.

Le chemin vers l’eau en eau de vie

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La Terre en formation a été confrontée à des évènements extrêmes. Puis, elle verra apparaître ce jour où l’eau va dessiner son corps, faire battre son cœur à la mesure de la vie naissante. Le mystère de l’eau, de sa création, la science tente de répondre à nos interrogations, et à notre émerveillement, car il n’est de questions posées que pour définir la beauté de la vie qui nous donne vie.

L’eau en détresse – rien ne pourra être pensé pour l’avenir sans l’eau qui permet au cœur de la vie de battre. Rien de ce que nous pensons être la solution n’a de sens sans l’abondance de l’eau. Les centrales nucléaires ne seront cette solution miracle. Il faudra savoir préserver l’eau pour vivre.

Une économie verte ne pourra signifier revenir à un mode ancestral, revenir aux besoins humains fondamentaux et ne pas consommer au-delà. Les politiques économiques imposent d’adapter notre survie aux paramètres des systèmes qui perdurent et priorisent leur continuité avant tout. Des pays ne servent que le marchand, sacralisent les profits, usent des ressources naturelles sans limite, font des promesses écologiques mensongères, argumentent pour hisser des groupes comme Total, enrichissent des actionnaires dans ce système suicidaire et à la fin sans eau, tout sera sans vie.

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En France, Emmanuel Macron persiste dans son entêtement, et les mots de ses discours ne feront pas les actes protecteurs pour secourir les ressources en eau douce, potable, sûre et accessible à tous.  Nos sociétés s’éloignent de l’objectif 6 de développement durable. Et, c’est à la peine que seront les gouttes d’eau en larmes coulant déjà des yeux des plus vulnérables ne pouvant plus récolter l’eau leur permettant de survivre.

L’eau à la source, celle donnant naissance à l’ avenir, donnant la possibilité à notre humanité de prospérer. L’eau, en prendre soin, symbole d’excellence du partage en fraternité en osmose avec la nature. Grâce au partage des ressources naturelles, se révèle à chacun de nous la véritable existence de notre humanité, lui donne son but. Privées de la générosité du partage, nos sociétés ne peuvent vivre.  Nous ne sommes pas sur Terre pour vendre, ni acheter, mais en premier pour recevoir et donner. Recevoir en première valeur, car la Terre donne et nous recevons d’elle. La conscience humaine se forge par la compréhension que : notre humanité reçoit avant toute chose – par la générosité, l’équité – chacun d’entre nous reçoit d’autrui.

On ne peut donner que ce que l’on a reçu, et cela est transmettre. L’humain ne crée pas, il transmet ce qu’il reçoit. Le système marchand vend ce qu’ il crée artificielement à partir des ressources naturelles. Le système économique est illégitime. S’enrichir, ce dialogue que les êtres humains instaurent les uns envers les autres, va à l’encontre de notre survie. C’est la voix d’une autodestruction. L’humain ne peut vendre la nature, il ne peut acheter un morceau de la planète, et pourtant il le fait. Ce sont les superprofits, ce sont les élites, les marchands milliardaires – leur puissance est issue du mensonge, de la théorie du néant. 

Des politiques de profit, Emmanuel Macron ne fait que ce qu’il connait, que ce qui l’a conduit au pouvoir, ce qui l’a porté pour être élu président. Il reproduit à l’infini un système qu’il a appris, et il lui est impossible de fonder une autre société. Le nouveau jour ne peut exister que par la volonté de chacun d’entre nous, la participation de chacun se séparant de partis politiques portés par l’ancien modèle et établissant des divisions, intérêts paralysant toute innovation pour le développement durable. De plus, la politique est axée sur la puissance de la guerre intervenant en rapports de force, instaurant la méfiance pour dialogue entre les différents gouvernements, intérêts de business, de croissance financière.  La politique s’inspire de stratégies de guerre et non de paix. Par ce mental ancré en nos sociétés, notre économie fait la guerre à la nature.

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L’eau douce est en détresse, les sécheresses s’aggravent et durent plus longtemps. La Terre a soif de paix et les politiques ne savent ce qu’elle signifie, en ont oublié le sens, le goût, l’indispensable air. Nous respirons les conséquences des actes politiques à travers le monde depuis des décennies, les actes économiques de générations de cupidité, d’orgueil, d’égocentrisme, de racisme, où il est d’expulser d’une manière ou d’une autre ceux qu’une élite infériorise.

Progresser par la paix, en prenant soin des uns et des autres dans une civilisation qui sera pour la première fois de notre humanité, technologique. Le langage numérique, la virtualité du monde va s’imposer de plus en plus. Nous sommes qu’au début de cette ère et la robotique autonome va propulser nos sociétés dans une compréhension différente de notre humanité.

La guerre absurde faite à la nature coûte chère à notre humanité

Le Conseil de l’Université des Nations Unies a, en 1975, publié une étude mettant en évidence les trois domaines de préoccupations prioritaires, dont la faim dans le monde, le développement humain et social, et la gestion des ressources naturelles. En 1977, le Programme sur l’utilisation et la gestion des ressources humaines a également mis en évidence la nécessité de protéger les ressources naturelles, l’environnement dans les tropiques humides et zones arides. En octobre 1977, a été fondé le programme Arid Land Subs en Afrique à l’Université de Khartoum au Soudan. En 1978 et 1979, des études seront réalisées et finalisées en 1982. Il est clair dès ces années-là, qu’il faut agir pour préserver l’équilibre de la nature et qu’il était de traiter les problématiques sans les séparer les unes des autres. Les évènements sont liés entre autres. La préservation de l’eau, de l’eau douce, de l’eau potable et sûre, accessible à tous, est cet essentiel depuis la naissance de notre humanité qui n’aurait jamais pu perdurer sans l’équilibre de l’eau.

Une gestion intensive des ressources naturelles pour répondre à l’appétit féroce de l’industrialisation, de la concurrence, des hommes s’opposant et se faisant la guerre coûte que coûte, devenant ces marchands jamais satisfaits, nourrissant un seul objectif : gagner une puissance économique et politique, alimenter l’orgueil et la cupidité – met en péril notre avenir à tous. Cette guerre du silence par l’arme économique a été contre la nature et contre notre humanité. Une guerre continuelle qui ne cesse pas et qui provoque l’accélération de la crise climatique.

Une couleur à protéger : Bleu Terre

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a défini lors du Congrès météorologique mondial huit ambitions à long terme pour prévenir d’une crise de l’eau qui va s’aggraver dans les années à venir, si l’ambition politique persiste à maintenir un mental de guerre. L’accès à l’eau potable pour tous est crucial car réaliser cet objectif, c’est œuvrer pour l’équilibre, aller vers la bonne gestion des ressources naturelles, la preuve d’une société juste, et par ces actes nous permettre de survivre.

 C’est également établir des politiques véritables pour la préservation de la paix. L’OMMS a rappelé au cours de son étude que les pénuries d’eau peuvent conduire à des conflits politiques et sociaux. Ne pas agir pour l’accès potable, c’est provoquer « une cascade de conséquences », selon l’OMM, qui menace le développement durable, la biodiversité, la santé des populations, les droits humains dans le monde entier. Une des conséquences : à travers le monde, près de la moitié des lits d’hôpitaux sont occupés par des personnes atteintes par une maladie liée à l’eau, selon l’OMM.

Réchauffement climatique : l’eau en détresse

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Le changement climatique bouleverse le cycle de l’eau, modifie gravement l’équilibre de la planète, met sous pression les ressources en eau, et nos systèmes économiques, l’industrialisation de notre monde, augmentent cette pression, ce qui entraîne des phénomènes climatiques extrêmes. Ce sont des périodes de sécheresse, et l’intensification de catastrophes naturelles telles que les tempêtes, les fortes précipitations, inondations, les débordements des lacs glaciers et les ondes de tempêtes qui entraînent des répercussions sur les infrastructures et les populations vivant sur les zones côtières, en montagne, dans les plaines arides, près des fleuves et rivières, près de plaines inondables.

L’agriculture et l’élevage dépendent directement de l’eau, sa détresse résultant de la crise climatique, ne fera qu’aggraver la crise alimentaire mondiale. « L’augmentation des températures modifie les précipitations à l’échelle régionale et mondiale, et, partant, le régime des pluies et celui des saisons agricoles, ce qui a des répercussions majeures sur la sécurité alimentaire, la santé et le bien-être des populations », a déclaré le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale, M. Petteri Taalas.

L’eau douce menacée

D’ici 2030, selon le Mécanisme mondial HydroHub, l’augmentation de la demande en eau pourrait entraîner un écart de 40 % entre l’offre et la demande.

Par ailleurs, un rapport publié le 5 octobre 2021 par l’OMM, et intitulé « State of Climate Services 2021 : Water (Situation des services climatologiques 2021 : l’eau) a alerté sur le fait que l’on peut s’attendre à ce que le stress hydrique s’amplifie « massivement », par différents facteurs comme la croissance démographique, le diminution des ressources. Bien que ce danger soit imminent, « la gestion, surveillance, les prévisions et les alertes précoces dans le domaine de l’eau sont parcellaires et inadaptées, tandis que les financements alloués au niveau mondial à l’action climatique restent insuffisants », souligne le rapport. Des populations surprises par le manque d’eau douce et potable alors que l’extrême sécheresse gagne des territoires.

Le rapport a souligné qu’il fallait agir de « toute urgence » pour améliorer, renforcer les politiques sur l’eau et le climat, et augmenter les investissements pour préserver un bien précieux, l’eau. Il faut également avoir des politiques efficaces pour la gestion et prévention des catastrophes. Mais, pour réaliser une amélioration en urgence, il faut des politiques respectueuses des droits humains et non des politiques prenant des décisions engageant les prochaines décennies et qui ne favorisent qu’une absurde croissance économique, qui ne s’inspire que d’un schéma ancien et révolu, et propose de valoriser un système économique inventé contre la réalité de la vie, des vies menacées par la crise de l’eau.

M. Petteri Taalas a souligné qu’en 2020, « Nous avons continué d’enregistrer des phénomènes hydrologiques extrêmes. Dans toute l’Asie, plus précisément au Japon, en Chine, en Indonésie, au Népal, au Pakistan et en Inde, des épisodes de précipitations extrêmes ont provoqué des inondations massives. Des millions de personnes ont été déplacées et des centaines ont perdu la vie. Ce n’est pas dans les pays en développement que les inondations ont causé des perturbations majeures. Les inondations catastrophiques survenues en Europe ont tué des centaines de personnes et provoqué des dégâts considérables ».

Parfois, les populations européennes et plus particulièrement les populations aisées, oublient que l’Europe est également touchée par la crise climatique et de l’eau, que les frontières que les hommes ont tracées, sont inventées, et que les catastrophes naturelles se moquent du PIB. Nous partageons tous la même planète, et si les investissements ne sont tournés que vers la possession de richesses, nous courons droit dans le mur.

Prendre conscience d’une crise de l’eau menace notre monde

« Nous devons prendre conscience qu’une crise de l’eau se profile » a-t-il insisté. Les chiffres sont des vies qui subiront le manque d’eau et qui le subissent déjà. En 2018, 3,6 milliards de personnes n’ont pas eu accès à l’eau de manière suffisante pendant au moins un mois. L’OMM alerte que d’ici 2050, ce seront 5 milliards de personnes qui le subiront.

Depuis les 20 dernières années, la Terre n’arrive plus à stocker les mêmes quantités d’eau d’auparavant, et le stockage de l’eau à la surface du sol et dans le sous-sol – les pluies, neige et glace – a diminué d’un centimètre par an. Cet appauvrissement préoccupant en eau est aggravé au Groenland et en Antarctique. Une situation dramatique quand l’eau douce disponible pour être utilisée ne représente que 0,5 % de l’eau sur Terre.

L’équilibre de l’eau devenu instable, cela signifie également depuis 2000, une hausse de 134 % des inondations, le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté de 29 %.

Un bilan alarmant

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2020 – 3,6 milliards de personnes ne disposent toujours pas de services d’assainissements sûrs. Plus de 2 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’hygiène. Plus de 2 milliards vivent dans un pays où s’impose un stress hydrique, et sans accès à l’eau potable. L’UNICEF a alerté que près de 700 millions d’enfants vivent dans des régions touchées par de graves sécheresses ou de fortes inondations ruinant les qualités d’une eau saine. D’autre part, l’UNICEF a estimé que près de 600 millions d’enfants manqueront d’eau potable d’ici à 20 ans.

En 2021 – 4,2 milliards de personnes, soit plus de la moitié de l’humanité, n’a pas accès à une eau potable sûre, vivent sans infrastructures garantissant un assainissement sécurisé.

3 milliards de personnes n’ont pas accès à l’hygiène des mains faute d’installations de base. Et, 2 milliards de personnes n’ont pas accès à leurs propres toilettes décentes. « La pandémie de Covid-19 nous a vivement rappelé que l’eau et l’assainissement sont parmi les clés de la lutte contre les maladies infectieuses. Pourtant, 3 milliards de personnes, en particulier dans les zones rurales et les pays les moins avancés, ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains à la maison », a souligné Mme Mohammed.

« C’est un échec moral de vivre dans un monde avec des niveaux d’innovation technique et de succès aussi élevés, tout en continuant à laisser des milliards de personnes sans eau potable ni installations de base pour se laver les mains » a déclaré M. Bozkir, président de l’Assemblée générale sur l’eau, réunie en mars 2021.

Un dramatique constat souligné lors d’une réunion de haut-niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’eau et le développement durable en mars 2021. L’Assemblée générale des Nations Unies ayant déclaré la décennie 2018-2028, Décennie internationale d’action sur « L’eau au service du développement durable ».

Aujourd’hui, le monde politique et économique n’a toujours pas pris la mesure de l’urgence de préserver l’eau, « Comme le souligne le dernier rapport d’étape d’ONU-Eau » a souligné Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations-Unies. Précisant, « Pour parvenir à un accès universel à l’eau et à l’assainissement, le taux actuel de progrès devrait quadrupler ».

Il est aussi rappelé que 90 % des catastrophes naturelles sont liées à l’eau. Des inondations menacent de détruire les points d’eau, les infrastructures d’assainissement et de contaminer les sources.

Par ailleurs, l’ONU a souligné que les femmes devraient être davantage écoutées, et au cœur des décisions pour lutter pour l’accès universel à l’eau potable, et à la préservation de l’eau. « Les femmes et les filles souffrent de manière disproportionnée lorsque l’eau et l’assainissement font défaut, affectant la santé et restreignant souvent les possibilités de travail et d’éducation. Mais les femmes sont également l’épine dorsale de l’agriculture et les principales gérantes des ressources naturelles. La réponse à la Covid-19 a mis en évidence le pouvoir du leadership des femmes. Tirons parti de cette expérience pour mettre en place des politiques pour construire une économie verte » a exprimé Amina Mohammed.

Une Urgence – l’avenir des enfants

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Dans un communiqué de presse le Fonds des nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a indiqué que dans le monde plus de 1,42 milliard de personnes – dont 450 millions d’enfants – souffrent de la crise de l’eau. « La crise mondiale de l’eau ne se profile pas seulement à l’horizon ; elle est déjà là, et les changements climatiques ne feront que l’aggraver », a expliqué la Directrice exécutive de l’UNICEF, Henrietta Fore.

« Les enfants en sont les premières victimes. Quand les puits s’assèchent, ce sont les enfants qui manquent l’école pour aller chercher de l’eau. Quand il y a moins à manger à cause de la sécheresse, les enfants souffrent de malnutrition et de retards de croissance. Quand il y a des inondations, les enfants sont atteints de maladies transmises par l’eau. Et, quand les ressources en eau diminuent, les enfants ne peuvent se laver les mains pour se protéger des maladies ».

Les données enregistrées démontrent que dans plus de 80 pays, des enfants subissent les conséquences du manque d’eau. En Afrique de l’Est et australe, plus de 58 % des enfants rencontrent tous les jours des difficultés pour accéder à de l’eau potable et sécurisée en quantité suffisante. Dans les régions de l’Afrique de l’Ouest et centrale, ce sont 31 % des enfants qui souffrent du manque d’eau, 25 % en Asie du Sud et 23 % au Moyen-Orient.

En Asie du Sud, ce sont plus de 155 millions d’enfants qui vivent dans des zones à la vulnérabilité hydrique élevée ou extrêmement élevée. Des pénuries d’eau aux graves conséquences dans également 37 pays « sensibles » à la crise de l’eau, dont en Afghanistan, en Éthiopie, au Yémen, au Soudan, en Inde, au Kenya, au Niger, au Burkina Faso, en Tanzanie, à Haïti, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Pakistan et au Nigéria.

Pour que chaque enfant puisse accéder à l’eau potable, durable et résiliente face aux changements climatiques, l’UNICEF a lancé l’initiative : Sécurité hydrique pour tous. Une initiative qui vise à mobiliser des partenaires, des investissements, des innovations, des actions mondiales pour les territoires sensibles où l’eau est en souffrance. « Nous devons agir maintenant, à la fois pour remédier à la crise de l’eau et pour l’empêcher de s’aggraver », alerte Henrietta Fore, qui affirme que « Nous ne pouvons parvenir à la sécurité hydrique pour chaque enfant qu’au moyen d’innovations, d’investissements et de collaboration et qu’en veillant à ce que les services disponibles soient durables et résilients face aux chocs climatiques. Pour nos enfants et notre planète, nous devons agir ». 

Fédora Hélène

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