La France sous la menace climatique – Jusqu’à + 6° C d’ici 2100

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Réchauffement climatique – La menace s’intensifie sous le ciel de France

Un été en automne s’invite en France alors que la revue Earth System Dynamics a publié le 4 octobre les nouvelles perspectives climatiques qui annoncent une aggravation de la hausse des températures. Le rechaufemement climatique devrait être plus intense et passer jusqu’à 50 % de plus que prévu au cours du 21ème siècle.

La France pourrait alors connaître une température moyenne supérieure de 3,8 % en 2100 par rapport au climat du début du XX ème siècle. Une prévision élaborée à partir de simulations climatiques CMIP6, des observations mondiales et régionales en temps réel, et les méthodes nouvelles en matière de statistiques, explique l’Européan Geosciences Union (EGU).

La réchauffement climatique est évalué à 3,8° C , soit entre 2,9 à 4,8° C en 2100 et une intensification jusqu’à 6,7° C dans une évaluation d’émissions très élevées. Ce sont des sécheresses succesives devenant durables, et des épisodes de fortes inondations devant un cycle régulier et non plus un fait exceptionnel.

Cela peut également entraîner d’intenses incendies de forêts, la désertification des sols, l’assèchement des eaux souterraines. Nous pouvons aussi craindre les éboulements de terrain, et notamment la fonte des glaciers du pays du Mont-Blanc. Un désastre climatique a été avec la canicule de l’été 2022, et les images filmées par drone laissent apparaitre les cicatrices que portent la nature subissant les assauts du réchauffement climatique.

En août 2022, ce sont 7 mètres supplémentaires de glace qui ont disparu dans la vallée blanche. Puis, à hauteur de Montenvers, la célèbre Mer-de-Glace ne mesure plus que 40 mètres d’épaisseur.

Le massif du Mont-Blanc possèdent 90 glaciers vivants sur trois territoires différents : la France, l’Italie et la Suisse. Le plus connu étant la Mer-de-Glace qui aujourd’hui est menacée par le réchauffement climatique. Nous mesurons l’ampleur des conséquences dramatiques qui pourraient être pour toute une population et pour l’environnement, la vie du monde animal et végétal.

L’été 2022, ce sont aussi des incendies intenses qui ont détruit des milliers d’hectares de forêts sur le territoire français et qui ont provoqué une pollution de l’air, de l’environnement. Les pénuries d’eau ont marqué cette épisode de canicule et l’automne subit la continuité d’un déséquilibre avec des températures en hausse dans plusieurs régions.

L’urgence d’agir est là, et pourtant nos sociétés ne sont pas à l’écoute des appels lancés par la Terre, et l’accélération des événements nous impose une succession de points de non-retour.

@liberterradaily

One Health – Lancement d’un plan d’action pour la santé de la Terre et de l’humanité

Au cours du Sommet mondial de la santé a été lancé pour la première fois un plan d’action conjoint de l’ OMS et ses partenaires, pour fonder la résilience alors que notre monde a basculé dans des crises mondiales, des crises alimentaires, de l’eau, du climat, humanitaires.  

Nous vivons une crise civilisationnelle de grande ampleur car pour la première fois de notre humanité, nos systèmes économiques, politiques, culturels et scientifiques ont mis la nature en détresse, et placent alors l’humanité face à sa responsabilité.

Les décideurs politiques prennent les rênes, alors que personne ne devrait être mis de côté, chacun devrait pouvoir prendre part aux décisions qui concernent sa propre vie, et il s’agit de l’avenir de tous. De la même manière, chaque territoire est important, c’est l’ensemble de la Terre qui doit être protégé. Il ne peut pas être conçu l’abandon de régions. 

Une complexité extrême d’oeuvrer pour la santé de la Terre et de l’humain alors qu’il est une révolution climatique. Une complexité qui ne nous permet pas d’utiliser les mécanismes anciens pour résoudre le problème de la survie de l’humanité. 

Si nous croyons que la croissance économique sauvera le monde, alors vu les milliardaires que la planète compte, nous devrions l’être ! Mais, au contraire, le désastre ne cesse de grandir et le témoin, est la pauvreté gagnant du terrain, mettant la vie d’enfants en danger.

Nous avons compris que la solution est ailleurs, en dehors de l’économie. Elle est en la liberté, en la paix. Nous devons changer pour leur donner leur essor, leur plénitude, leur croissance et non celle de la finance.  

La santé de l’humain, de la Terre a besoin de considération, d’être protégée. Le déclin de la nature est là. Alors, n’ayons pas la prétention de croire que le dieu nucléaire nous sortira d’ affaire, que la croissance des empires industriels sera notre renaissance, ce nouveau printemps. 

Ce n’est que faire tourner la roue toujours plus vite. Comme si nous ne savions faire que cela. Être ce sans cesse qui tourne en rond, qui tourne sur lui-même, enfermé dans sa dualité de détruire en construisant. Il manque la dimension de l’amour à nos édifices, et par elle, celle de la liberté. 

Nous priver de liberté, c’est nous priver d’ oxygène . C’est accepter d’étouffer sous nos tonnes de bitume car nous n’acceptons pas notre humanité, notre vie sur cette Terre telle qu’elle est conçue par la nature. Un environnement que nous modifions sans cesse pour qu’il convienne à notre idéal d’ abondance, de vie éternelle par nos richesses. Nous ne voulons pas de la Terre, nous voulons créer notre propre planète pour répondre à nos besoins continuellement insatisfaits. Nous voulons créer une humanité à l’image que nous nous faisons de sa supériorité, car nous ne pouvons pas nous confronter à une autre forme d’intelligence en dehors de la Terre.

Nous sommes seuls face à nous-mêmes, n’avons que notre propre exemple sous les yeux. Et, la notion de foi, d’âme qui nous place dans un équilibre par la reconnaissance du mystère qu’est l’univers, nous l’avons depuis des décénnies mis en silence, et parfois renié. Ce n’est pas la religion qui est à défendre, elle est un système politique, mais l’intime de notre être, sa valeur d’amour, et l’être humain ne peut vivre sans le verbe aimer, sans la reconnaissance de ce qui le constitue. Les hommes se sont divisés en une dualité, ceux qui aiment et ceux qui n’aiment pas. Nous sommes toujours face à cette séparation, et la réconciliation de l’humanité , c’est donner vie à l’amour par son unité. 

« N’en perdre aucun », et pourtant chaque jour, des femmes et des hommes font le choix de ne pas aimer l’autre, la vie et leur propre vie. Aurons-nous la chance de vivre la plénitude de notre humanité ?

La vie est passionnante, merveilleuse et nous devrions trouver la volonté de nous écouter, de nous sourire, de prendre le temps de se rencontrer, de se regarder et non de perdre du temps à fuir, à passer son chemin, à fermer nos coeurs.

Le pardon est ce chemin qui nous permet de nous ressourcer auprès de la nature, de nous assoir et de ressentir sa plénitude, de recevoir cette énergie, et de braver les épreuves, de dépasser, d’ avancer, de ne pas charger son regard de haine même face à celui qui nous a fait du mal. 

Garder notre regard qui se fait le témoin de la force de la vie. Quand je regarde la nature, je vois la vie, quand je regarde les autres , je vois cette vie, son sourire. Ressentir cet amour et pour vivre, il faut aimer. Être en état de survie, c’est quand l’amour a été blessé, quand la violence a voulu détruire le merveilleux de la vie, sa paix. 

Ce qu’un homme violent fait dans son foyer, fait subir aux siens, à une autre échelle, des hommes violents le font subir à la Terre, au monde vivant. Un homme qui n’aime pas détruit. Cet homme destruteur, c’est cette guerre permanente de l’humain contre lui-même. Et, nous ne pourrons pas élaborer des solutions, si nous ne posons pas sur la table la question de l’amour, du droit d’être aimé et respecté. Un enfant qui meurt à cause de la famine, de maladies évitables, de conflits armés, est cet enfant que la puissance politique et économique ont oublié de protéger, car ils ne l’ont pas aimé. 

Des puissances qui conquièrent par les batailles, sont riches, mais à quel prix ? 

Ne nous cachons pas derrière nos ambitions, notre esprit de curiosité, notre envie de découvrir pour justifier nos conquêtes permanentes sans respect de la vie.

Nous aurions pu être cet esprit humain se surpassant sans détruire.  Et, justement parce qu’il n’est pas de détruire, mais de protéger, on surpasse nos faiblesses pour conquérir la possibilité d’être libre. 

Mais, dans nos systèmes, la liberté est considérée comme un danger. Il serait de laisser faire l’humain sans lui imposer des murs pour freiner sa progression, et pour limiter l’accès à l’égalité par laquelle tout être humain accéderait aux mêmes droits, au même moment. C’est considéré comme impossible d’être libre. Impossible de prôner l’universalité de la paix, de la fraternité dans notre système, où le pouvoir politique est premier et met en rivalité les hommes entre eux.  

L’humanité a pris le chemin du désespoir en imposant ses empires, sans penser qu’il pouvait être autre chose.  Aujourd’hui encore, les peuples sont soumis et paient le prix des guerres que les puissants fabriquent.

Est-il impossible que les puissants de ce monde s’arrêtent, se posent un instant pour écouter la vie ? Leur est-il possible d’en finir avec leur système de guerre ?  Peuvent-ils regarder autrement notre humanité ? 

Penser l’espoir possible, c’est aussi interpeller les politiques, exprimer que l’abondance des armes n’arrêtera pas la guerre, et mettra toujours notre humanité sous cette horrible horloge qui fait de la paix, cet espace entre deux guerres, pendant que la guerre économique, la guerre contre la nature s’appliquent chaque jour à détruire dans le silence. Non le silence inspiré par l’âme , car elle l’expression d’aimer et apparaît chaque jour grâce au sourire d’un enfant, grâce au bonheur de la Terre de créer la vie, mais par ce silence quand la vie est profondément blessée. Celui de la douleur. 

La Terre a besoin de vivre et ne risquons pas qu’elle trouve un autre chemin sans nous. Nous ne savons ce que signifie le point de non-retour car ils se conjuguent au pluriel, mais le souffle de vie parti, est cet infini du non retour vers la vie. 

Nous créons une robotique IA pour nous échapper de notre propre humanité. Nous pensons que cette technologie  nous permettra de perdurer dans l’abondance, d’être ce prolongement de notre humanité, ce cerveau parfait, car sans corps, car sans la liberté de l’esprit humain, car sans âme donc sans amour.

Une machine suprême capable de coloniser une planète, d’être la première armée sur Mars, d’être la virtualité après la mort, la résurrection chimérique de notre humanité. 

Une machine industrielle produisant jour et nuit, sans la biologie pour la freiner, sans les émotions pour lui rappeler la liberté, car elle n’est pas humaine, car notre humanité s’apprête à ne pas devenir humaine pour penser survivre.

Nous verrons les paysages par une réalité augmentée, par la virtualité d’une image. Nous serons confinés dans ces espaces virtuels que seuls les riches pourront s’offrir. Ils attendront dans l’espoir de quitter la Terre, dans l’espoir d’une civilisation interplanétaire, pendant que leur planète bleu sera mourante. 

Ils attendent cela et gonflent de faux systèmes écologiques les populations consommatrices refusant tout sacrifice d’abondance matérialiste. Des villes, des campagnes avec le minimum de véhicules, nous arrivons à cette résolution quand la deuxième pollution créée par les véhicules électriques aura atteint son point de non-retour. Nous arriverons à un effondrement énergétique quand l’ énergie  nucléaire sera arrivée à son point de non-retour. Ce sont des systèmes fragiles, des systèmes qui appauvrissent, des systèmes formant des successions de non-retour. 

Dire aux enfants que demain, ils ne pourront plus marcher librement dans la nature, respirer l’air frais, boire de l’eau propre, cueillir des fruits sains. Vous ne pourrez pas dire cela à un enfant, car vous savez que c’est lui dire que vous avez mis son avenir en péril, que vous avez effacé la liberté. Les puissants ne peuvent répondre aux enfants. Ils ne peuvent être sincères et sont contraints au mensonge,  de promettre un monde vivant, quand il sera prisonnier. 

Aimer la vie, aimer la liberté, la comprendre comme l’immensité mystérieuse de l’océan. Vouloir qu’il représente notre chance au lieu de faire en sorte qu’il se constitue de nos larmes. Un océan de bonheur, c’est ce que les politiques, financiers du monde entier devraient imaginer, rêver et réaliser. 

Le président Emmanuel Macron sur Twitter annonce la fabrication par l’ indutrie française de 2 millions de véhicules électriques et pense ainsi réponde aux enjeux climatiques et à la croissance de la France retrouvant une puissance industrielle. Nous pourrions penser son message comme étant positif, mais nous savons que les véhicules électriques ne tiendront aucune promesse écologique, et nous savons la complexité de bien agir économiquement. Si, la France ne fabrique, elle achètera ailleurs. La puissance nucléaire s’impose dans le monde entier, la compétitivité féroce dans le monde industriel provoque des conflits majeures, et nous pensons que nous mettre en retrait, ne pas fabriquer est une erreur, et un perte de pouvoir économique, d’indépendance politique. 

Mais, ce raisonnement appartient au passé. Nous devons fonder la solidarité économique, comme le premier le plan d’action pour la bonne santé de la nature et de l’humain est viable par la solidarité. Dernièrement, il a été la problématique liée à Total, et le PDG de TotalÉnergies a, mardi 18 octobre, rendu publique sur Twitter son salaire qui s’élève à plus de 500 000 euros par mois. Ce qui démontre les fortes inégalités et ce système n’est plus possible. C’est indécent.

Emmanuel Macron va favoriser la continuité de ce système en tentant de se plier à un lobbie économique d’un monde passé, d’une industrie mondiale qui par ses activités prive notre avenir d’espérance. 

En réalité, nous ne pouvons pas éviter un effondrement économique parce que c’est la théorie qui constitue notre économie qui détruit les ressources naturelles. Un jour les périphiqriques , ces autoroutes traversant les villes devront cesser et devenir des vallées vertes. Il faudra innonver et investir dans des transports en commun performants, accessibles pour tous. Réfléchir ensemble en mettant les compétences en commun, en partageant les savoirs et technologies au service de la nature et de l’humain et non au service de profits. 

Mais, il est toute la pollution que génère nos activés économiques, l’industrie à travers le monde. Il n’est pas une simple question de véhicules électriques. La notion de travail doit aussi changer, la valeur d’argent, tout ce qui constitue l’architecture économique, comme celle qui constitue l’État. 

C’est un choc civilisationnel que nous vivons, beaucoup sera transformé dans les années à venir et il est l’urgence d’insipirer ce changement par la liberté, par la générosité, par la paix instaurant un justice véritable. Demain, la question de justice deviendra fondamentale. 

Fédora Hélène 

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